The other side of the story

Une brève lueur éclaira le ciel bleu et rouge de la ville assez grande et connue pour être une capitale, illuminée par le soleil couchant. Elle ne laissa pas une traînée lumineuse comme le faisait les comètes. Ce n'était pas la lumière clignotante régulière des avions qui parcouraient le ciel en tous sens non plus. Cela ressemblait plus à une lampe qui s'était allumée puis éteinte, faisant sa propre lumière pendant quelques secondes seulement, un autre soleil, si petit qu'il était imperceptible. Aucun humain ne remarqua la lumière, occupés à faire leurs propres affaires. Les autres habitants de nature extraterrestre qui avaient remarqué la lueur, surent parfaitement ce que c'était. Un vaisseau furtif, qui ne devait pas être détecté par les radars de l'organisation humaine Men in Black. Il y avait beaucoup plus de passage sur Terre que les hommes en noirs ne le pensait ; ils n'étaient pas aussi avancés technologiquement qu'ils ne semblaient le croire. Il y avait beaucoup plus d'aliens par rapport au reste de la population recensée qu'ils ne le pensaient.

Le vaisseau, invisible à l'œil nu, se posa en douceur sur un toit plat d'une maison. Le moteur émit un léger sifflement, refroidissant face au long voyage qu'il a subi. Un flash lumineux bleu éclaira le toit et deux créatures sans forme tangible apparurent. Faites de gaz, elles flottèrent au-dessus du sol, observant les environs avec leurs yeux d'un bleu électrique qui se détachaient des couleurs oranges et noires qui composaient leurs corps. Ils semblaient être une image vivante de l'univers, une nébuleuse faite de gaz et de poussières qui tournaient ensemble dans une danse hypnotique et mystérieuse dont le centre de gravité était une orbe aussi bleue que leurs yeux. Vengeur, ils avaient soif de sang et de justice. Ils étaient aussi relativement nerveux : ils se trouvaient sur une planète qui leur était totalement inconnue, heureusement, leurs expériences dans les missions d'infiltrations leur permettait de rester caché dans les ombres et d'apprendre le plus rapidement possible sur leur environnement. L'une des premières choses qu'ils apprirent était que leurs énergies et leurs émotions affectaient naturellement ce nouveau décor, surtout les courants électriques : dès qu'ils étaient quelque part, les objets requérant de l'électricité étaient soumis à une surcharge et grillaient, les rendant inutilisables. Heureusement, les objet provenant de leurs planète d'origine, créés spécialement pour supporter cette charge, continuaient de fonctionner normalement malgré les modifications des valeurs physiques et chimiques de la composition du biotope.

Les nouveaux arrivants retinrent tout les deux leurs souffle. Ils venaient d'arriver sur la planète bleue, de son nom officiel, la Terre. Le paysage, cependant, était plus ocre que bleu, dû aux constructions humaines dans lesquels ils vivaient en communauté. Ils descendirent dans les rues de la ville animée, gardant une forme gazeuse, se cachant dans l'ombre des murs et des étals. Ils se faisaient discret. Ils apprirent qu'ils étaient arrivés dans la ville de Marrakech, dans un pays nommé Maroc. Ils échangèrent un regard ; ils étaient arrivés dans la bonne ville pour accomplir l'une des étapes de leurs plan. Ils observèrent les êtres bipèdes et humanoïdes se mouvoir avec facilité dans la foule ; faisant des transactions commerciales avec des pièces de monnaie ou des morceaux de papier ; discutant, riant, marchandant, hurlant entre elles dans une langue qui leur était encore inconnue. Ils ne s'inquiétèrent pourtant pas outre mesure : avec leurs capacités de polymorphie, ils pouvaient apprendre n'importe quel dialecte d'après la mémoire de l'hôte.

Les nouveaux venus étaient ce que l'on appelait des diads. Leurs présence était inattendue : leur planète s'était complètement fermée à n'importe quel type de communication avec l'extérieur il y a des dizaines d'années, excepté pour aller envahir d'autres planètes. Quelques aliens connaissaient la triste vérité : la Ruche, l'un des fléaux les plus craints de l'univers, avait prit le contrôle de la planète. Ces diads, cependant, n'étaient pas ici par ordre de la Ruche. Ils étaient en mission secrète, envoyés par la résistance et étaient limités dans le temps. Le prince Jababien, Vungus le Laid, devait arriver dans deux jours, temps terrestre, et ils devaient récupérer quelque chose de très important qu'il transportait, bien qu'ils ne sachent pas où il atterrirait. Ils devaient donc, en ce temps imparti, trouver un corps hôte pour se fondre dans la foule, quitte à faire fondre le visage de la victime elle-même pour qu'elle ne soit pas reconnue. Ce n'était qu'un humain, ils étaient plus de sept milliards sur cette planète et continuaient de se reproduire comme des lapins, alors un de plus ou un moins... Ensuite, après avoir trouvé une identité, ils devaient se procurer l'un des poisons les plus puissant de la galaxie et dont la recette était connue uniquement de la Reine. D'après leurs recherches, ces petits extraterrestres étaient alliés aux Jababiens ; qu'à cela ne tienne, ils feront tout ce qui était en leurs pouvoirs pour sauver leur planète, même s'ils devaient utiliser la force brute et les menaces. Ils devaient ensuite trouver d'une manière où d'une autre où le prince allait atterrir. Ils représentaient l'élite de leur espèce, quoi que fortement réduite par la Ruche. Ils n'avaient d'autres choix que de réussir, sinon, seule la mort signerait leur échec.

Ils étaient seul face à leur mission. Ils n'avaient aucun moyens de communications avec le Quartier Général de la résistance. Parcourant les étals aux senteurs épicées, ils cherchèrent leurs victime qui leur servirait de patron pour leurs nouvelles formes. Ils repérèrent un homme adulte, assez jeune, bien portant, grand et plutôt attractif d'après les nombreux regards provenant du genre opposé qui l'observait avec appréciation. Cependant, il ne portait aucune marque signifiant qu'il appartenait à une famille et semblait assez pauvre. Il ne serait donc pas recherché activement s'il disparaissait mystérieusement. Ils le suivirent de loin et attendirent que l'étoile la plus puissante du système solaire, appelé Soleil par les humains, fut complètement couchée et que la ville fut dans le noir. Cela ne les dérangeaient pas de partager un patron ; ils étaient jumeaux, c'était dans leurs natures de se ressembler, bien qu'ils feraient en sorte de pouvoir se différencier par quelques détails. Attendant sur le toit du bâtiment dans lequel l'humain était entré, ils furent étonnés de recevoir une notification provenant de leurs vaisseau. Personne ne devrait être au courant de leurs arrivée, tout ne devrait être conjecture. De plus, les alliés officiels des diads les avaient lâchement abandonnés face à la menace que représentait la Ruche. Pourtant ils étaient prêt à prendre le risque que ce fut un piège lorsqu'ils reçurent le message crypté, accompagné de coordonnées indiquant la ville de Londres en Angleterre.

L'insecticide sera là.

La fière race de guerrier, capable de changer n'importe quel objet en une arme n'avait pas fait long feu face à un ennemi invisible qui infiltrait leurs rangs. Les jumeaux étaient encore jeunes quand la famille royale de leurs planète se fit intégrer à la Ruche. Seuls le chambellan et le maréchal, voyant la menace arriver, prirent la poudre d'escampette, le plus jeune prince de la famille les accompagnant. Ils furent épargnés grâce à leurs rapidité d'exécution. Peu à peu, les plus haut gradés des diads se firent eux aussi assimiler, devenant des ouvrières sans conscience. Les trois hauts placés rescapés prirent la tête de la résistance. Mais la population était déjà oppressée par la Ruche lorsqu'ils réussirent à trouver un emplacement protégé et à l'abri des regards. L'armée entière était aux ordres de la Ruche, et les diads considérés comme « inutiles » étaient tués sans une seule explication. Les envahisseurs avaient besoin de combattants dans la force de l'âge et de leurs capacités pour aller envahir les planètes environnantes, en plus de prendre toutes leurs ressources.

Les jumeaux, pas encore des adultes mais plus réellement des enfants, avaient réussit à s'enfuir en contournant les gardes qui veillaient de nuit pour rejoindre l'une des poches de résistance proche de leur ville natale. Leur père avait été emmené de force par l'armée dans la mine thêta. C'était huit ans avant leur fuite, ils n'avaient jamais eu de nouvelles et de l'avait jamais revu. Leur mère fut tuée alors qu'elle protégeait des résistants qui étaient cachés dans une pièce secrète lors d'un raid de l'armée qui avait eu vent de leurs présences. Les résistants cachés n'étaient autre que ses propres enfants ; ils étaient passés prendre de ses nouvelles trois ans après leur intégration au mouvement et pour l'informer de leur mutation au Quartier Général de la résistance. Quelqu'un, un diad infecté probablement, avait dû les voir et signaler leurs présences.

Ils s'étaient fait un nom au sein de la résistance ; leurs connexion gémellaire leur permettait de se battre sans crainte : leurs capacités étaient développées malgré leurs jeune âge et ils n'avaient besoin que d'un seul regard pour qu'une conversation entière fut faite. Seuls les diads expérimentés pouvaient se métamorphoser en l'une de leurs trois formes à leurs bon vouloir. Et seul un entraînement poussé permettait de faire changer un objet d'état et de forme. Il fallait une excellente connaissances des molécules et des atomes pour les faire plier à leurs volontés. Et les jumeaux, loin d'être des adultes chez les diads, en quelques mois, avaient acquis l'art subtil de la maîtrise de la matière. Bien qu'ils soient un peu plus lent à cause de leurs inexpériences, ils avaient compensé cette lenteur en se répartissant les tâches dans une coordination fluide. Le seul nom qui pouvait les qualifier était génie. Ils avaient le potentiel de sauver leurs planète.

La vieille croyance Diad selon laquelle l'arrivée de jumeaux était synonyme de chance, disparue avec l'arrivée de la Ruche, était de retour. En effet, chez les diads, la naissance de jumeaux n'était que joie, car ils étaient nés sous la protection divine de la Dame. Les diads n'avaient pas dieu ou de religion à proprement parler, cependant, un vieux culte dédié à la Dame était apparu au début de l'apparition de leur espèce. Déesse de la chance, elle favorisait et protégeait les diads nés jumeaux. Ainsi, grâce à sa bénédiction, une paire de jumeaux était naturellement plus puissante qu'un diad seul. C'était d'une logique évidente, car deux valait mieux qu'un. Des explications scientifiques ont été trouvé pour expliquer la facilité qu'ont les jumeaux sur l'apprentissage de leurs capacités il y a des centaines d'années ; une résonance inconsciente de leurs pouvoirs qui ne faisait que les amplifier et les renforcer. Pourtant, le culte restait, car, malgré les recherches, personne ne pouvait expliquer la connexion que partageait les jumeaux ; même après des années de séparation, ils gardaient cette coordination et cette télépathie propre aux jumeaux. La Ruche, craignant une révolte de leurs part, a simplement donné l'ordre de tuer tous les jumeaux vivants, quel que fut leur âge : c'était ce que les non-infectés appelaient la Grande Purge. Comment ces deux-là étaient passés au travers des mailles du filet, personne ne savait, pas même les concernés. Cependant, ils étaient en vie et en pleine possession de leurs moyens. Même si leur jeunesse pouvait parfois en rebuter certains, le chef de la poche de résistance avait décrété qu'il n'y avait pas d'âge pour se battre dans une guerre, même si c'était cruel envers leur innocence. En conséquence, ce qui n'était devenu qu'un mythe redevint réalité.

À la mort de leur mère bien-aimée, ils partirent avec un jour de retard au quartier général pour lui rendre hommage malgré l'absence de corps. À leurs décès, les diads prenaient une forme gazeuse et se dispersaient dans l'air ambiant. Il n'y avait pas de corps à enterrer, les seules choses qui restaient du défunt n'étaient que ses affaires. L'un récupéra un collier lui appartenant, l'autre une bague. Elle leur avait fait honneur car, malgré son sacrifice, elle avait amené à la mort une demi-douzaine de diads infecté par les envahisseurs. C'était caché dans une pièce sans lumière, n'ayant pour seul accès qu'une porte cachée derrière une armoire à vaisselle, qu'ils entendirent les cris provenant de l'armée et de leurs mère. Ils s'étaient mutuellement retenus de lui porter secours ; ils savaient que, malgré leur détermination, ils seraient rapidement submergés par le nombre. Et leur mère, aussi têtue qu'eux, voir même plus, leur avait interdit de sortir de la cachette pour sauter à sa rescousse. Elle avait décidé de servir de distraction car mieux valait un diad mort que trois, surtout si ses fils étaient aussi utiles à la résistance qu'on l'entendait dans les rues. L'un était enragé, l'autre, profondément attristé. La vague d'énergie qui les avait touché confirmèrent ce qu'ils avaient craint. Leur mère s'était sacrifiée pour eux, pour les sauver, pour les protéger de la Ruche et pour qu'ils en soient leur assassins.

La haine envers la Ruche, jusque-là manifestée comme un devoir patriotique et de justice à leur père, devint plus personnelle. Déjà introverti, les jumeaux devinrent encore plus silencieux. Ils ne décrochaient que quelques mots à leurs supérieurs, préférant agir plutôt que de rester assis à discuter. Les discussions étaient brèves mais claires : un tel avait été tué sans complication, impossible d'atteindre la mine Zêta et de libérer les captifs sans passer par les gardes, voici le dossier XTO956, etc. De plus en plus de missions d'infiltrations et de surveillances leurs revenaient. Ils se poussèrent au maximum, affirmèrent leurs capacités, s'entraînant le plus possible loin de l'autre pour être encore plus fort quand ils étaient ensemble et qu'ils se synchronisaient. Leur connexion, qui auparavant les faisait ressembler à un duo avec beaucoup de vécu en tant que partenaires, se renforça et ils étaient devenus une seule et même personne divisée en deux entités distinctes. Leur objectif était simple, et ils exploraient tous les chemins possibles pour le réaliser. Ils ne vivaient plus que pour l'annihilation de la Ruche.

La solution à leurs problèmes apparut dans les archives royales. Lors d'une mission, un groupe de diads récupèrent une copie de l'entièreté des archives royales. Dans cette immense bibliothèque réservée aux élus, il existait une section sur toutes les armes recensés à fort impact se trouvant dans l'Univers. Il était étonnant que la Ruche n'ait pas donné l'ordre de détruire cette source d'information ; mais les résistants ne laisseraient pas passer cette unique chance, même si c'était un piège. Jour et nuit, des groupes de résistants se relayaient, parcourant les milliards de yobioctet d'informations après avoir passé au peigne fin les copies pour trouver un virus ou un traceur. Les jumeaux étaient en mission de reconnaissance dans la mine Omicron lorsque le cristal de destruction Jababien fut découvert. C'était une arme de destruction massive, capable de détruire des planètes entières en appuyant simplement sur la gâchette : sa puissance de feu provenait de l'énergie d'une étoile mourante. Il suffisait que l'arme explose au sein de la Ruche pour que la colonie fut entièrement exterminée et que ses infectés tombent comme des mouches.

Après d'autres recherches en se liant au réseau de l'univers, en s'infiltrant et retraçant les conversations et les messages secrets de la famille royale de la planète des Jababiens, ils apprirent que le possesseur actuel de l'arme était l'un des princes aînés jababiens, Vungus, aussi nommé le Laid. La planète des jababiens n'était qu'à quelques jours de voyage interstellaire. Mais depuis que la Ruche contrôlait l'armée, tous les voyages vers l'extérieur étaient contrôlés. De ce fait, ce qui n'aurait pas dû prendre que quelques jours il y a des années, prit des mois de préparation. Les jumeaux s'étaient portés volontaire pour la mission mais, un duo plus expérimenté avait été choisi pour mieux réussir l'objectif. À la place, ils avaient participé à la distraction en attaquant la ville Delta et de la mine qui la bordait dont les deux diads avaient besoin pour décoller dans de bonnes conditions. L'appât fit mouche et les résistants purent passer au-travers des radars de la Ruche sans grand souci. Cependant, ce succès fut amoindrit quand les chefs de la Résistance apprirent que le prince jababien n'était plus sur sa planète et n'avait plus son fessier royal assis sur son trône. En effet, sitôt arrivé sur la planète jababienne, le duo apprit que le Laid était parti sur Terre prétextant une croisière de plaisance, bien qu'en réalité, c'était à la demande d'une organisation terrienne nommée les Men In Black. Ils l'avaient croisé de peu. Même s'ils partaient dans la seconde où ils l'avaient su, ils n'auraient pas réussi à le rattraper et le cristal de destruction serait alors aux mains des terriens, une race qu'ils ne connaissaient que de loin et dont ils redoutaient la volatilité.

Cependant, grâce à un nouveau miracle de l'univers, la configuration spatiale actuelle faisait que la planète Diad était beaucoup plus proche du système Solaire que celle des jababiens. Les décisions avaient dû être prises rapidement : le vaisseau devait partir dans la journée pour devancer le prince, les diads choisis devaient être assez habiles pour ne pas se faire repérer ; le duo devra récupérer un puissant poison paralysant, mortel à trop haute dose, fabriqué par une espèce d'alien guerrière qui se cachait sur Terre, pour neutraliser leur objectif. Si les MIB les trouvaient avant qu'ils ne puissent récupérer le cristal, la mission serait alors un échec.

L'attention se porta sur les jumeaux qui étaient restés silencieux, attendant patiemment leur heure. Les vieilles histoires de la chance gémellaire trottèrent dans la tête du chambellan et il persuada le maréchal de les choisir. Parce qu'en plus d'être le duo le plus expérimenté après ceux qui ont été envoyés sur la planète Jababienne pour les infiltrations, c'était la seule paire de jumeaux qui avait survécu à la Grande Purge. La déesse les avait choisi, ainsi, parmi tous, ils étaient le seul choix possible. C'était un pari risqué, car les stratèges se remettaient à une donnée inconnue : la croyance en la Dame et donc de ses faveurs qui leurs donneraient la chance tant implorée. Mais elle les avait placés sur leurs chemins, les avait protégés et leur avait donné une connexion précieuse. Ils avaient le potentiel de libérer les diads de la terreur de la Ruche et ainsi devenir leurs sauveurs.

Cachés dans la brume créée naturellement par l'atmosphère gazeuse de leur planète, les conditions pour décoller en toute discrétion étaient parfaites. Cette fois-ci, pas de leurres pour faciliter le décollage : une deuxième attaque à quelques jours d'intervalles soulèveraient des questions de la part des envahisseurs. De plus, les infectés patrouillaient dans une autre zone, bien loin de leurs emplacement. La Dame avait consenti à leurs prières et leurs avait octroyé plus de chance qu'ils n'en demandaient. Pour la première fois depuis des années, les jumeaux initièrent une conversation à voix basse avec les diads qui les avaient accompagnés.

« Nous réussirons cette mission. Commença celui qui portait un collier.

Nous récupérerons le cristal et détruirons la Ruche. Continua celui qui portait une bague.

Quel qu'en soit le prix. Finirent-ils de concert. »

Le chambellan et le maréchal les saluèrent à l'ancienne manière militaire, quand leurs planète était libre, et ils rendirent leurs saluts malgré le fait qu'ils ne souvenaient pas de cette douce période où les diads étaient en paix et où les familles ne se déchiraient pas à cause d'un parasite qui les contrôlaient. Ils décollèrent sans aucune complication, passant à travers les radars de la Ruche grâce à leurs vaisseau furtif. Le chambellan et le maréchal rentrèrent à la base, continuant la résistance mais avec une certitude en tête : ils réussiraient là où ils avaient échoué.

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