CHAPITRE 50

HARRY POV

Collé à Louis, je suis tétanisé face à tant de violence. Aaron passe enfin la porte de l'établissement et le silence s'abat lourdement autour de nous.

Je ne comprends rien à ce qui vient de se passer ces dernières minutes. Comment les choses ont-elles finit par déraper autant ?

- Comment...Je murmure mais ma voix s'éteint alors que mon regard ne quitte pas la porte où il vient de disparaître.

- Harry, mon amour, regarde moi, me souffle doucement Louis.

Mais je n'arrive pas l'écouter, la scène se rejoue sans cesse dans ma tête. Je revois sa violence, ses yeux à la lueur presque enragée, remplit de douleur et je dirais presque...de folie. Et tout ça, par ma faute...

« C'est de ta faute tout ça ! »

Peut-être bien. C'est moi est pris le micro pour l'exposer devant tous ses proches. Je ne pensais simplement pas qu'il réagirait comme ça. Il a été jusqu'à s'en prendre à sa mère...Et qui est donc Michael ?

- Harry...Retente Louis.

Je l'entends soupirer puis d'un coup il attrape mes joues et me force à le regarder. Mon regard plonge dans ses yeux océans et je me détends d'un coup. Quand ses pouces se mettent à caresser mes joues, je me rends compte que des larmes roulaient doucement dessus.

- Shh, mon amour. Je vois ce qui passe dans ton petit cerveau tordu et j'aimerais que tu arrêtes ça tout de suite. Tu n'y es pour rien, ne culpabilise pas pour ce qui vient de se passer.

Il m'attire ensuite délicatement dans ses bras et me berce doucement en déposant de petits baisers sur mon front et ma tempe. Je sens ensuite Zayn poser une main rassurante sur mon épaule puis la glisser sur mon dos pour le frotter lentement.

- Ce n'est rien Harry, tout est finit maintenant, essaye-t-il de me rassurer.

Je me détache enfin de Louis et remarque que la salle est désormais vide, à l'exception de Louis, Zayn, Gigi, ma mère, ma sœur, les parents d'Aaron et quelques serveurs qui s'activent à ranger tout le remue-ménage causé par leur fils.

Nous descendons finalement de la scène, ma main enlacée fortement à celle de mon mécheux. Zayn retrouve sa copine et moi je m'avance vers ma famille alors que Mary et Robert nous rejoignent également.

Mary semble si dévastée, ses yeux sont rouges et bouffis par les larmes alors qu'elle renifle discrètement en s'essuyant de temps en temps avec un mouchoir. Nous nous fixons tous les six dans un silence pesant et c'est elle qui décide de le briser.

- Tout ce que vous avez dit, sur mon fils, est-ce que c'est vrai ?

- Oui Mary, je lui réponds en hochant faiblement la tête.

- Et vous étiez obligé de l'humilier ainsi devant tout le monde ? S'écrie-t-elle soudainement.

Je baisse honteusement la tête sans répondre. S'il y a quelques heures je l'aurais contredit, maintenant, je n'en suis plus si sûr...

- Vous avez vu dans quel état vous l'avez mis ? Rajoute-t-elle, excédée.

- Mary, la gronde son mari. Tu aurais oublié que ton fils semblait aussi t'en vouloir pour quelque chose ?

Cette dernière détourne vivement le regard, triste et blessée à la fois, avant d'éclater à nouveau en sanglots.

- Je suis une mère affreuse, dit-elle entre deux sanglots. Je n'ai rien vu !

- Ne dis pas ça ma chérie...Et puis c'est quoi cette histoire avec Michael ?

- C'est une ordure et un monstre ! C'est lui a fait ça à notre fils, qui l'a rendu comme ça...Et ce que vous avez fait n'a fait qu'empirer les choses et visiblement lui rappelez de mauvais souvenirs !

Je m'apprête à parler mais ma mère me devance.

- Harry et Louis n'ont rien à se reprocher, lance-t-elle d'un ton indiscutable. Certes il y avait peut-être d'autres manières de régler cette histoire mais le fait que tu présentes ton fils seulement en victime est assez déplacé. Je comprends que voir ton fils dans cet état a dû te faire très mal et tu sais pourquoi je te comprends ? Parce que pas plus tard que cette-après-midi, mon fils s'est effondré dans mes bras en me racontant tout ce qui s'est passé avec Aaron et comment ton fils aurait pu le détruire si Louis n'avait pas été là !

Je baisse timidement la tête alors que Louis se tourne vers moi, ne comprenant pas de quoi ma mère parle. Je serre fortement sa main pour lui dire implicitement que tout va bien maintenant.

En relevant la tête, je vois Mary nous fixer, Louis et moi, puis nos mains liées.

- Vous êtes...ensemble ? Murmure-t-elle, choquée.

- C'est arrivé comme ça, affirme Louis. Et ce qu'à dit Anne est réciproque, sans Harry à mes côtés quand j'ai découvert la vérité sur Aaron, j'aurais sombré.

- Comme moi j'ai sombré, intervient Zayn. J'ai mal tourné quand « Perry » a rompu avec moi juste après que je lui dis que je l'aimais. Je suis désolé de vous dire ça, mais je crois que c'est que cherche votre fils, briser les autres comme lui a été brisé. Car c'est ce qu'il est, c'est évident.

- Je le sais, avoue-t-elle doucement. C'est ce que Michael lui a fait, mon fils n'était pas comme ça avant, je vous le jure.

- Qu'est-ce que lui a fait Michael, bon sang Mary ? Parle ! Désespère son mari.

- Il lui a fait des choses dégoûtantes ! Il est actuellement en procès contre plusieurs de ses stagiaires qu'il aurait harcelé, touché et violé et Aaron est l'un d'eux. Quand je lui en ai parlé tout à l'heure, il m'a juré que non. Mais c'est désormais évident qu'il mentait et que ce...pervers lui a fait des choses !

Je sursaute, choqué. Aaron aurait été abusé par Michael Holder durant son stage chez lui ? C'est purement affreux ! Toutes ces années, je ne me suis jamais douté de quoique soit ! Je me sens si bête, si égoïste...

- Vous comptez faire quoi ? Demande doucement Gemma. Je n'ai fait qu'un an de psychologie mais...

- Mon fils a besoin d'aide, la rejoint Robert. Je le pense aussi Gemma., ne t'inquiète pas. Dès demain nous lui trouverons un centre privé et discret où il sera pris en charge par des spécialistes.

- Mon dieu Robert, murmure Mary en se blottissant contre son mari.

- C'est ce que qui a de mieux pour lui, ma chérie. S'il a vraiment vécu toutes ces choses avec Michael, il n'a pas dû s'en sortir indemne. Et toute cette histoire de double identité, tous ces hommes qu'il collectionne...C'est assez inquiétant.

- Oui je sais Robert, mais on aurait dû s'en rendre compte avant.

Tout comme moi...

- Je suis désolé, je murmure sans me contrôler. Je..J'ai vécu avec lui moi aussi et jamais j'ai...Je me suis dit aussi en apprenant tout ça qu'il avait un problème mais...mais je n'avais jamais cherché à comprendre. Si j'avais su, je...Désolé, je redis piteusement.

Louis m'attire contre lui et je viens cacher mon visage dans son cou.

- Moi je pense que c'est une bonne chose, annonce-t-il avec précaution. Sans ça, sans ce qu'on a fait ce soir, la mascarade aurait continué encore et encore et le mal être inconscient de Aaron aurait continué lui aussi. Le faire craquer est probablement ce qui pouvait lui arriver de mieux.

Un rire triste et froid quitte les lèvres de Robert.

- Je crois malheureusement que vous avez raison, avoue-t-il. Tout ça devait sortir. Donc ne t'en veux pas Harry. Je comprends qu'il vous a fait du mal à tous les trois et certainement à d'autres, et je m'en excuse. Vous ne méritiez pas de vivre tout ça. Nous n'avons pas su voir que notre fils allait mal et vous en avait payé les conséquences. En quelque sorte, cela fait de nous des coupables aussi.

- Ne dis pas ça Robert, intervient ma mère. Tout le monde fait des erreurs, personne ne pouvait prévoir ce qui est arrivé à Aaron. C'est une victime qui est devenu malgré lui comme son bourreau. Le seul a blâmé, c'est ce Michael. Sans lui rien de tout ça ne serait arrivé.

- Je m'occuperais personnellement de son cas une fois de retour à Londres, mais ce qui compte maintenant, c'est mon fils et son bien-être, conclue-t-il.

- Oui nous rentrerons quand il ira mieux ou bien, nous le transférerons dans un établissement à Londres si nécessaire.

Un silence s'installe ensuite où chacun semble perdu dans ses pensées et réaliser encore ce qui vient de passer.

- Vous ne voudriez pas rentré et aller voir comment va Aaron ? Finit par dire ma mère à Robert et Mary.

- Oui, tu as raison Anne, acquiesce Mary en semblant retrouver ses esprits. Allons-y.

Ils nous adressent un faible sourire et se mettent en marche vers la porte.

- Nous aussi on va y aller, nous informe Zayn en venant poser une mai sur mon épaule. Prends soin de lui Louis, il a pas l'air dans son assiette.

- Compte sur moi, lui souffle mon amoureux.

Ils partent et doucement ma mère s'approche de moi alors que Louis s'éloigne. Elle me prend tendrement dans ses bras en me frottant le dos.

- Pourquoi j'ai fait un garçon si sensible, souffle-t-elle à mon oreille en riant. Je comprends que tu sois chamboulé par ce que tu viens d'apprendre mais ne t'en fais pas. Les parents de Aaron sont là pour lui et moi, Gemma et Louis, on est là pour toi.

- Je t'aime maman.

- Moi aussi mon fils.

**

Je me réveille doucement en sentant de petits baisers sur mon torse. Je papillonne des yeux et souris en voyant le visage de Louis devant moi.

- Salut toi, dit-il en venant se blottir contre moi.

- Salut mon coeur, bien dormi ?

- Mieux que toi en tout cas, je sais que tu as eu du mal à t'endormir.

- C'est juste cette histoire qui...

- Shhhh, me souffle-t-il en posant son index contre mes lèvres. Arrête un peu de penser à ça d'accord ? Mary et Robert ont promis de nous tenir au courant alors en attendant, arrête de te faire du soucis et profite un peu de ton super petit-ami.

Ses lèvres glissent le long de mâchoire pour y déposer de légers baisers et je souris en me laissant aller. Je caresse son flan du bout des doigts alors qu'il continue de m'embrasser. Il n'y a rien de sexuel, on profite simplement l'un de l'autre à se caresser et se papouiller.

Quelqu'un toque doucement à la porte et je l'invite à entrer sans quitter les bras de mon Lou.

- Hey, chuchote Gemma. Ah bah c'est bon vous êtes réveillés les tourtereaux. Le petit-déjeuner vient d'être livré, vous venez ?

- Laisse nous juste le temps de nous habiller et on arrive !

Elle referme la porte puis nous nous levons, nous enfilons rapidement un jean et un tee-shirt pris à la va-vite dans nos appartements hier soir. En partant de la soirée, ma mère a insisté pour que nous dormions avec elle et Gemma à l'hôtel, dans la suite de deux chambres que je leur ai loué. J'ai donc dormi avec Louis dans le lit de Gemma et ma mère a dormi avec ma sœur dans son lit. Mais avant nous sommes passés chercher des affaires dans nos appartements respectifs.

Quand nous arrivons dans le petit salon de la suite, j'embrasse ma mère et ma sœur et nous nous asseyons avec elles en commençant à petit-déjeuner. J'attrape mon café, Louis son thé et nous piochons de quoi manger dans la plateau qui a été amené.

Un silence un peu étrange règne et ma mère décide de le briser en allumant la télévision. Elle zappe sur une chaîne de musique ce qui détend tout de suite l'atmosphère.

- Alors qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? Nous questionne ma mère. L'hôtel propose pleins d'activités !

- Il a y des tables de tennis de table ? Je demande malicieusement.

- Ah ça non ! Proteste immédiatement mon amoureux. Plus jamais je jouerais contre toi !

Je ris face à sa réaction sous l'incompréhension de ma mère et ma sœur.

- Sinon, il y a une piscine ? Propose Gemma. Ça peut être sympa.

Louis et ma mère semblent d'accord alors j'acquiesce et nous partons directement après avoir terminé de manger. Nos descendons à l'accueil, demandons des serviettes et allons nous changer dans les vestiaires. Quand nous arrivons au bassin, nous sommes heureux de découvrir qu'il n'y que très peu de monde, juste trois femmes âgées qui nagent tranquillement. Au fond, il y a même un petit bain à remous totalement vide. On décide alors d'y aller après avoir déposer nos serviettes sur des chaises longues.

Louis est devant et discute avec ma mère qui porte un élégant maillot de bain une pièce noir. Mon homme quand à lui porte un petit short de bain rouge qui moule parfaitement ses jolies fesses rebondies et je n'hésite pas à me rincer l'oeil.

- T'es sérieux ? Pouffe ma sœur. Essaye au moins d'être plus discret !

- C'est pas de ma faute ! J'adore le corps de Louis !

Nous rions puis ma sœur prend un ton plus sérieux.

- Tu l'aimes n'est-ce pas ?

- Comme jamais je n'ai aimé jusqu'à aujourd'hui, je lui avoue. Il est tout ce que je pourrais rêvé.

- Ça se voit, affirme-t-elle avec un sourire. Et puis il a l'air normal au moins !

Je lève les yeux au ciel en la poussant légèrement. Sauf que le sol est humide donc elle glisse et manque de tomber.

- Abruti ! Gronde-t-elle.

- Boulet ! Je rétorque en me dépêchant de rejoindre ma mère et Louis qui sont déjà dans le bassin.

- Mais vous allez arrêter vous deux ! Vous êtes des adultes maintenant, vous n'avez pu 15 ans non plus, nous dispute notre mère.

- Oui maman ! Je rétorque comme en enfant alors que Gemma peste et râle contre moi en s'installant dans l'eau.

- Ça me rappelle quand ma mère nous disputait mes petites sœurs et moi quand on se chamaillait et que j'étais bien trop grand pour ça, explique Louis avec nostalgie et un petit sourire aux lèvres.

- Aww tu as combien de sœurs Louis ? Lui demande ma mère.

- J'en ai cinq et un petit frère.

- Wow, ta mère doit être très courageuse ! Elle fait quoi dans la vie ?

Je vois Louis se figer et déglutir. J'attrape rapidement sa main sous l'eau et parle à sa place.

- La maman de Louis est...partie, quelques mois avant Robin, à cause d'une leucémie.

- Oh, pardon, je...

- Ne vous en faites pas Anne, vous ne pouviez pas savoir.

Il esquisse un petit sourire puis apporte nos mains liées à ses lèvres pour les embrasser. Nous profitons du bain à remous pendant un petit quart d'heure, jusqu'à ce que les vieilles dames nous demandent gentiment de leur laisser la place. Nous sortons puis nous entrons dans le grand bassin. L'eau est plus fraîche et j'en ai la chairs de poule. À peine rentré, Louis vient s'accrocher à mon dos comme un petit singe et dépose des baisers dans mon cou. Je souris et attrape ses mains en commençant à marcher dans l'eau pour le promener.

- Ça va mon amour ? Souffle-t-il à mon oreille.

- Oui, ça va. Tu es avec moi alors tout va bien.

Il pouffe en me donnant une petite tape sur torse et je m'offusque faussement.

- Bah qu'est-ce que j'ai dit ?

- Une diversion. Sauf que je ne me laisse pas berner par de belles paroles, alors je répète ma question : ça va mon amour ?

Je soupire puis me stoppe. Louis descend de mon dos et je l'attire vers le bord du bassin. Il s'y adosse et je viens me poster devant lui.

- Je...J'essaye de ne pas trop y penser, je lui avoue.

- Je comprends, dit-il en venant caresser ma joue. C'est sûr que ça doit être un choc d'apprendre ce qu'a vécu Aaron plus jeune.

- J'ai cet affreux sentiment de culpabilité qui me ronge et je n'arrive pas m'en débarrasser. Même quand on était ensemble et que je me pensais amoureux, je n'ai pas su voir qu'au fond de lui, quelque chose n'allait pas. J'ai aussi cette horrible impression que toute cette folie et cette rage qu'il a montré hier soir est de ma faute, qu'elle m'était destinée et qu'elle est ressorti uniquement car je l'ai quitté et affiché devant tous ces proches. Je me dis que si on aurait pas fait ça, il serait toujours bien...

- Tu le dis toi même Harry, ce qui est ressorti de lui hier, ce sont des choses enfouis au fond de lui depuis longtemps à cause de ce Michael. Ce n'est donc pas de ta faute s'il a réagis comme il a l'a fait. C'est peut-être ressorti par notre faute, mais nous ne sommes pas la source du problème, tu comprends ? Le problème vient de lui, de ce que Michael lui a fait.

- On le savait en quelque sorte. En discutant on s'est dit que son comportement résultait certainement d'un problème psychologique et pourtant on a rien fait, on a fermé les yeux !

- A ce moment, on avait nos propres problèmes à gérer Harry. Tu es bien trop doux et attentionné pour ce monde mon amour. C'est une bonne chose de se préoccuper des gens qui t'entourent mais c'en est une autre de vouloir à tout pris les aider et guérir leur malheur, surtout quand cette personne t'a fait du mal. Le problème de Aaron date de bien avant votre rencontre et avec son ampleur, tu n'aurais rien pu faire. Comme je l'ai dit, le vacarme qu'il a fait hier soir est une bonne chose car cela veut dire qu'il a enfin tirer la sonnette d'alarme pour les bonnes personnes puissent lui venir en aide. Et honnêtement, tu...

- Je ne suis pas la bonne personne pour l'aider, je réalise. C'est vrai qu'il ne faut pas que j'oublie ce qu'il m'a fait. Il a certes besoin d'aide, mais pas de la mienne. Je ne peux rien y faire s'il est comme ça.

Je soupire en venant coller mon front à celui de Louis.

- Exactement, il aurait finit par exploser un moment ou un autre.

- Avec ou sans moi.

- Avec ou sans toi.

- Donc...Je ne suis pas responsable de son état.

- Nous, tous les deux, enfin tous les trois avec Zayn, sommes responsable uniquement de son burn-out. On a poussé le bouchon, mais nous n'en sommes pas à l'origine. Disons que nous avons été la goutte d'eau dans un vase déjà rempli à ras bord.

- Mais donc on est quand même responsable alors ?

Je le vois lever les yeux au ciel puis sans que je ne le vois venir, je me prends une pichenette sur le front.

- Aïe !

- Tu m'écoutes quand je te parle ? Je t'ai dit que ce pétage de câble lui était finalement bénéfique. Personne n'aurait jamais su la vérité et personne n'aurait essayé de l'aider sans ça. Il aurait tout garder pour lui encore et encore et qui sait ce qui aurait pu se passer s'il aurait fait la même chose, mais plusieurs années plus tard !

- Enfin oui, je comprends ! C'est que quand le vase déborde qu'on se rend compte qu'il y a trop de gouttes.

- Heu...Oui. Eh bien oui, on peut dire ça !

- Mais donc c'est quand un tout petit petit peu notre faute quand même, vu qu'on est une des gouttes.

Mon amoureux secoue sa tête en se frappant le front avec sa main.

- Tu es incroyable Harry, pouffe-t-il. Si je te disais que oui, toi et ta conscience seraient satisfaits?

- Je pense que oui, je réponds en riant. Savoir que je suis un peu responsable mais pas entièrement, ça me va.

Louis rit avec moi avant d'embrasser doucement mes lèvres.

- Tu vas me rendre dingue Harry Styles, souffle-t-il entre deux baisers.

- J'espère bien, Louis Tomlinson, je rétorque en reprenant ses lèvres de plus belle.

Je ne sais pas ce que je ferais sans lui et surtout ce que j'aurais fait sans l'avoir à mes côtés depuis le début. Il est mon encre qui me stabilise et m'empêche de partir à la dérive mais aussi l'étoile qui me guide à travers le brouillard et quand je commence à m'égarer .

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Hello tout le monde ! C'était donc le chapitre 50 😉

On retrouve un Harry très bouleversé et un Louis très présent pour l'homme qu'il aime.

Mary et Robert sont évidement très affectés par la situation et se posent beaucoup de questions.

Que pensez-vous du ressenti de Harry ? Du soutien de Louis ?

Cela va-t-il ébranler leur relation ? La solidifier ?

N'hésitez pas à commenter et me dire ce que vous imaginer pour ce qui va arriver maintenant 😁

Bonne rentrée en retard ou en avance et à dimanche pour la suite 💙💚

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