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Je me suis réveillée au beau milieu de la nuit, en sueur, je n'avais pourtant pas cauchemarder, mais je m'était sentit surveillée. J'ai jeté un coup d'œil à Lexy à coter de moi, elle dormait paisiblement. Je n'y arriverai pas moi, pour la simple raison que je ne me sentait pas en sécurité ici. Je ne comprenais pas, j'avais plusieurs fois dormit chez Lexy et jamais je ne m'était sentit comme ça, jamais je n'avais eu peur.

J'ai tentée de me rendormir à plusieurs reprises, testant toutes sortes de technique, quitte à compter les moutons, sans succès. Je finissait toujours dans la même position, à fixer le plafond, des centaines de questions ce bousculant dans mon esprit et cette affreuse sensation que quelqu'un m'observait comme s'il allait me tué.

Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, mais a cette instant, je me maudissait d'être rester ici. J'avais un noeud dans l'estomac et la gorge sèche. En silence, je décidais de me lever pour descendre dans la cuisine afin de boire quelque chose. Je restait la plus délicate et silencieuse que possible, je ne voulais réveiller personne, surtout pas Adrian. Je ne savais pas ce dont il était capable, mais il était déjà assez tordu pour au moins tenter un baiser. Et cette idée m'effrayait assez. Une fois dans la cuisine, je me suis servis un verre d'eau, que j'ai bu d'une traite. Cependant, dans la noirceur de la maison, l'aire me paraissait lourde, l'atmosphère était pesante et j'avais l'impression d'entendre du bruit, comme des frottements léger sur le parquet.

Fermant les paupières, j'ai tenté de me concentrer au maximum sur ce que j'entendais, j'essayais mes nouveaux sens. L'horloge dans le salon tiquait, le vent dehors soufflait doucement , j'entendais deux cœurs battre plus lentement qu'à la normale, sûrement Lexy et sa mère. Puis j'entendais un autre coeur, battre plus fort, une respiration accentué, et une odeur poivré me montait au nez, une odeur que je reconnaissait. J'ouvrais les yeux brusquement, tombant nez à nez avec Adrian. Mon coeur tambourinait rageusement dans ma poitrine tandis qu'il me fixait, silencieux, neutre. Ses cheveux bruns étaient noués et il était torse nue face à moi. J'entendais sa respiration calme, tandis que je respirais bruyamment, l'estomac se nouant de plus en plus. Dans la lueur des lumières de dehors qui ce reflétaient ici, il me faisait peur.

«- Tu n'arrive pas à dormir ? M'a t-il demander en arquant un sourcil.

- Non.

- Moi non plus. A-t-il pouffé. Il y a comme un manque dans la maison..

Je n'en croyais pas un mot, il avait tout, sauf l'aire sincère dans ses paroles. Je ne sais pourquoi mais a cette instant, l'idée qu'Adrian es pu tué son père m'a traversée l'esprit. Mais il restait tout de même à prouver qu'il soit un Loup, ce qui n'était pas sure. Et puis même si il en était un, le pouvoir de son père était plus puissant, il était tout de même un Alpha.

-Dit moi Luna. A repris Adrian en se raclant la gorge. Qu'est-ce que tu lui trouve à ce Californien ?

Il a fait un pas en avant, et je me suis sentit comme prisonnière, je ne pouvais pas reculer plus , j'était contre la cuisine. Je fixait ses yeux bruns, ils brillaient d'une étrange façon, j'en es eu la chaire de poule. Mais ce n'était pas une bonne chose, pas comme avec Théo. À présent que j'avais Adrian face à moi, je remarquais à quel point il n'avais rien à voir avec la chimère. Adrian était bruns, Théo était plutôt châtain, Adrian avait des yeux sombre comme la nuit, Théo des yeux clairs comme le jour. Mais il n'y avait pas que ça, il dégageait d'Adrian quelque chose de mauvais, quelque chose qui ne me rassurait pas. Mon coeur battait au plus vite, tandis qu'Adrian me scrutait de haut en bas, s'arrêtant sur mon débardeur et ma poitrine, il a froncé les sourcils.

-Il t'a fais ça ? A-t-il demandé, la mâchoire crispé.

J'ai baissé les yeux sur mon décolleté, et j'ai remarquer les marques violacés que Théo avait laisser là l'hors de son passage. Il m'avais marqué, je ne savais pas s'il s'y était pris au bon moment , mais sûrement que si. Adrian pouvait être sure à cent pour cent que j'appartenais corps et âme à Théo, non à lui. Sous le regard que me lançais Adrian, j'était pétrifié, incapable de faire quoi que se soit et de réagir. Il a lever la main, caressant ma joue de sa paume, approchant son visage du mien. Je sentait son souffle sur mes lèvres, et mon coeur tambourinait tellement fort, il resonnait en moi dans un écho perpétuelle. J'ai fermée les paupières en fronçant les sourcils, les poings serrés, je ne pouvais pas.

Avec toute les forces que j'avais, j'ai repoussé Adrian. Seulement, j'avais plus de force que je ne l'aurait penser. Celui ci s'est retrouvé propulser contre le mur de la petite cuisine qui s'est ouvert sous son poid, les cadres photo se trouvant là sont tombé sur sa tête en se brisant. Adrian ce retrouvait remplis de poussière et de morceaux de verre, les yeux clos, je croyais bien l'avoir tué, c'est vrais, je ne connaissait pas l'étandue de mon " pouvoir" , et je lui avait presque fais traverser le mur. J'y croyais de plus en plus, j'ai plaqué la main sur ma bouche, affolée, jusqu'à ce qu'il ne redresse la tête. J'ai ouvert les yeux en grand et mon souffle s'est coupé a cet instant, ses yeux brillaient d'un rouge intense, et d'énorme crocs lui faisaient saigner la lèvre inférieur. Sans réfléchir une seconde de plus, ne portant pas cas aux lumières de la maison qui commençait à s'allumer une par une, j'ai fuis à l'extérieur.

J'était pieds nues dans la neige, en débardeur et un bas de pyjama pas très épais, je continuais de courir dans le noir , sans y voir claire. Je courrait le plus rapidement possible, mon souffle étaient saccadé et mes poumons me brûlaient horriblement, mais en aucun cas je ne voulait m'arrêter, je savais bien qu'Adrian était derrière moi, qu'il me pourchaissait. Je l'entendais, j'entendais son souffle sauvage et ses rugissements d'animal. Le vent me fouettait la peau, glacial, les larmes perlaient le coin de mes yeux à cet effet, mais je courrait toujours, sans même savoir où j'allais.

Je devait réussir à le semer. J'ai trouvée une rue, dans la quel je me suis engouffrée , puis j'ai tournée dans une autre, jetant des coups d'œil de temps à autre derrière moi. Je ralentissait doucement, remarquant qu'Adrian ne se trouvait plus derrière moi. Le coeur s'affolant toujours autant, je sentait mon sang s'agiter dans mes veines et bientôt , j'eu mal à mes doigts, comme si quelque chose perçait ma peau. Des griffes.

Je tentait de calmer ma respiration, de calmer mon coeur , au risque de quoi, je me serait transformer sans rien contrôler . Mais je n'ai pas eu le temps de me calmer, je me suis retrouvée plaqué dos au mur d'une maison, le percutant douloureusement. Une poigne forte me maintenait par le cou , légèrement au dessus du sol. En baissant les yeux, je constatai que c'était Adrian. J'avais de plus en plus de mal à respirer, , mes forces diminuaient, mais la colère m'aidait à tenir bond.

-Adrian. Ai-je réussis à dire, alors que ses yeux brillaients toujours. C'est quoi ça ?

Il m'a fait glissé le long du mur, ma peau s'arrachant légèrement au contact de celui ci, je hurlait sous la souffrance tandis qu'Adrian souriait d'un aire mauvais.

-Tu ne le savais pas ? A-t-il chuchoté près de mon oreille.

Le fais qu'il soit si près me répugnait totalement, et je sentait en plus sa main libre ce glisser sous mon débardeur.

-Moi aussi, je suis un Alpha.

Il a ricané, suite à quoi, il a embrassé mon épaule nue. Sa main ce promenait sur ma peau, et j'était incapable de bouger à cause de sa prise sur moi. J'ai fermée les yeux, sentant sa main descendre dans mon pantalon. Une larme à rouler le long de ma joue et alors que je m'attendais à ce qu'il glisse sa main là où il ne fallait pas, je n'ai rien sentit.

J'ai brusquement rencontrée le sol, tombant sur les genoux. Pars reflex, j'ai mis mes mains vers l'avant pour me rattraper et ne pas manger la poussière. Je reprenais mon souffle calment , ouvrant les paupieres en redressant la tête. J'ai ouvert en grand les yeux en remarquant ce qui ce passait. Théo se tenait là. Il semblait hors de lui, de drôles d'éclaires bleus jaillissaient de son corps et ses yeux s'illuminaient de leurs rouge intense. Adrian, lui, était sur le sol, inconscient. Le souffle court, je remarquais le sang sur le sol et sur les poings de la chimère.

- Il n'y a qu'un seul Alpha. A rugit Théo.»



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Hey les petits loups ! 🐾🖤
Ce devait être la fin de cette fiction, mais je trouve que je n'ai pas répondue à toutes les questions ! Alors je vais sûrement continuer !
J'espère en tout cas que ce chapitre vous plaît, pour ma part , je l'aime bien ! 🤗

Bisous sur la truffe !💋🐺

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