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Je me suis séparer de ses lèvres, mais il retenais ma lèvre inférieur entre ses dents, me faisant frisonnez par ce geste. Il m'a enfin relâcher les lèvres, et j'ai plonger mon regard dans le sien en restant silencieuse un moment. J'était partager, curieuse de savoir ce qu'il voulais dire par là mais d'un autre coter je n'avais pas envie de rendre la situation plus compliquée qu'elle ne l'était. J'ai donc décidé de simplement poser ma tête sur son torse, et nous sommes rester silencieux.
J'était bien. Je savais que j'allais probablement finir par me torturé l'esprit, me poser des tonnes de question quant à la phrase qu'il m'avais dite, mais je n'avais absolument pas envie de briser ce silence dans le quel nous étions plongés. Comme dans notre petite bulle à nous, une bulle de chaleur ennivrante, hypnotisante. Ce n'était pas le moment idéale pour le questionner donc, et de toute façon je n'en avait pas envie. Je lui demanderai sûrement plus tard. Ça pouvait vouloir dire plusieurs chose, tout comme il pouvais l'avoir dit sans aucune raison, mais j'en doutait. Le bras de Théo m'entourait la taille, sa main me caressait le bas du dos. Je m'endormais presque, l'oreille contre son torse, a écouter les battements de son cœur. Puis soudainement, il s'est redressé brusquement, les sourcils froncé. Je me suis assise sur le lit, je ne comprenais pas. Il s'est levé du lit et a marché d'un pas lent et silencieux jusqu'à la fenêtre de ma chambre, de là, il a tirés mes rideaux d'une lenteur abominable, et il est resté planter devant la fenêtre. Je me suis levée, curieuse de voire ce qu'il faisait, puis alors que mes pieds frôlait juste le sol, il a soufflé ;
«-Nous ne sommes pas seul.
J'ai frissonné, de l'orteil jusqu'au cuire chevelu. Cette phrase à réveiller en moi une sensation étrange, de la peur, de l'appréhension. Je ne savais pas vraiment, et je ne comprenais toujours pas. Toujours est-il, qu'il m'a presque glacée le sang. J'ai finalement décidé de me lever réellement, j'ai marcher d'une allure lente et silencieuse, essayant de frôler le sol pour ne pas faire un seul bruit de trop. Puis je me suis retrouvée derrière lui, face à nous, la forêt avait l'aire sombre. Les arbres s'agitaient dans tout les sens, comme si le vent était particulièrement rude, la brume ce levait, blanche et épaisse , de sorte à ce qu'on y voient plus. Le ciel était grisonnant, il n'avais rien de bleu, rien de noire, il était gris, et la lune était déjà monté dans le ciel alors qu'il ne faisait pas encore nuit. C'était effrayant, je ne reconnaissait plus ma forêt. Derrière moi, le silence sifflait dans ma chambre, l'aire était froid. J'ai enroulé mon bras autour de celui de Théo, pour me rassurez. Il est resté droit comme un piquet, et il ne m'a rien dit de plus sur ce qu'il avait vu. Alors j'ai continué à regardez la forêt, la seul chose que j'ai vue m'a pétrifié sur place. Je me suis raidit, deux points rouge brillaits comme des lasers au milieux du feuillage, la en bas, devant le chalet. Deux points rouge, qui ressemblait fortement à deux yeux qui fixait en notre direction. Théo m'a remise derrière lui, parce que sans m'en être rendu compte, je m'était déplacer vers la fenêtre, au plus près.
-Je devrais descendre. A-t-il dit en s'avançant vers la porte.
-Non ! Je me suis presque écriée en m'accrochant désespérément à son bras.
Pendant une fraction de seconde, j'ai vue ses yeux. Ses autres yeux. Aussi effrayant que les deux points rouge de dehors. Un frisson d'effrois m'a traversé le corps entier. Ses yeux s'était éclairez, ses yeux de chimère, ils s'étaient éclairez d'une lueur rouge sang intense. C'était étrange, je ne savais pas quel couleur avait les yeux de chimère en générale , mais ils n'aurait peut-être pas dû être de cette couleur. Théo fixait durement ma main sur son bras, ses crocs sortaient également, dépassant sur ses lèvres au point de lui faire une légère entaille sur celles ci. Il a pris une inspiration, faisant disparaître ses crocs à ce moment.
-Lâche moi Luna. Ma t-il ordonné.
Je l'ai lâchée. Peut-être parce qu'il avait eu un ton véritablement autoritaire. Peut-être aussi parce qu'il m'effrayait à ce moment. Je n'ai rien dit, je l'ai regardée s'éloigné dans le couloir, s'éloigné dans le noir obscure des murs. Puis mon cœur s'est mit a s'emballer, de plus en plus vite. J'ai clignées des paupieres à plusieurs reprise, et j'ai finalement décidée de le suivre dans les couloirs. Il était déjà arrivez au bas des escaliers, je me suis stoppé à la rembarre en me penchant pour l'apercevoir.
-Théo ! Ai-je criée.
Il s'est tourné et a levé la tête pour me regardez. Je n'avais pas envie qu'il y aille, j'avais un mauvais pressentiment. Quelque chose, quelque chose qui me serrait l'estomac.
-Reste ici Luna. A-t-il dit, le visage toujours aussi sombre.
-Non ! Nona a peut-être ressentit la même chose que toi, peut être qu'elle peut t'aider.
Ma voix était rauque, casée. Comme désespérée, mais qu'est-ce qui m'arrivait à la fin ?
-Je ne veux pas de son aide, je veux simplement voire ce qu'il y a dehors. Retourne dans t'a chambre Luna. Voyant que j'allais répliquer, il m'a coupé. Toute suite !
Il me grondait, comme si j'avais été une gamine. Et, comme si je ne contrôlais plus mon corps, j'ai fait demi tour et je suis allée dans ma chambre. J'ai claquée la porte de toute mes forces et me suis laissée glissée contre celle ci, ramenant mes jambes près de moi. J'ai posé ma tête en arrière contre la porte en soupirant. Qu'est-ce qui m'arrivait tout d'un coup ? Pourquoi est-ce que je me sentait obligée de lui obéir ? Comme si j'était un simple robot. Je n'avais pas envie de lui obeir, pas envie de rester ici à rien faire tandis qu'il sortait faire je ne sais quoi. C'était peut-être dangeureux là dehors, mais je m'en fichais. Je n'avais pas envie de rester là. Son regard m'est revenue à l'esprit, si sombre, tellement effrayant. Comme dans mes cauchemars, le visage d'un diable.
Je me suis relevée, les jambes légèrement tremblante. J'ai pris une inspiration, calmez mon souffle, calmer mon cœur, calmer mon esprit. C'était tout ce qu'il me fallait pour me remettre. Je me suis dirigée d'un pas assurée jusqu'à la fenêtre de ma chambre, pour un peu je m'en saurait pris à la fenêtre et l'aurait brisée de mon poing. Mais j'était réaliste, je savais que même en y mettant toute mes forces, pas une fissure ne se serait formée sur la vitre. J'ai regardé longuement la forêt face à moi, toujours aussi sombre, si ce n'était plus. Mais rien de spéciale a l'horizon, si ce n'est que le vent avait semblé doublé d'intensité. Par ce temps , je ne serait jamais sortit dehors avant, mais savoir Théo a l'extérieur me rongeait les entrailles. J'ai donc décidée d'y allée, il n'était pas là pour m'en empêcher cette fois. Sans prendre aucune veste, ni mettre une paire de chaussures, je me suis dirigée a pas de sergent dans les couloirs. Arrivée au bas des escaliers, mon cœur palpitait de plus en plus rapidement, résonnant dans mes oreilles a m'en faire mal à la tête, mais je m'en fichais.
J'ai mis la main sur la poignet de la porte, et a ce moment, une autre personne était là pour me saisir le bras. Frustrée, je me suis tournée rapidement, fronçant des sourcils le plus méchamment que possible. J'était sur les nerfs. Complètement.
Les yeux jaunes de Nona me fixait, brillant comme toujours il l'avait fait. Elle a soupirée tristement en baissant les yeux. Je me suis calmée à cette vue, je ne comprenait pas.
-N'y va pas Luna. Je te l'interdit.
-Te soucierai tu de moi maintenant ? J'ai craché méchamment.
-Luna. A-t-elle dit fermement pour me faire taire, me faire savoir qu'elle était sérieuse. Je ne plaisante pas, je ne sais pas ce qu'il se passe dans cette forêt en ce moment même. Mais tu n'a pas intérêt à y mettre le pied tu m'entend ?
J'ai baissée les yeux, lâchant doucement la poignet de la porte. Nona ne m'a pas lâchée le bras, à croire que si elle le faisait, j'allais fuire a toute jambes dans la forêt. Mais finalement, je ne savais pas ce qu'il s'y passait dans cette forêt, c'était peut-être dangeureux, alors autant rester sagement à l'intérieur en attendant que Théo ne revienne. Si toutefois il revenait. J'ai suivis Nona dans la cuisine ou elle a allumée les lumières et s'est préparé un thé tandis que je me suis assise autour du bar, sur un tabouret. J'était toujours nerveuse, je regardait de temps en temps par la fenêtre , mais tout me semblait être calme dehors, a part le vent qui soufflait toujours aussi rudement.
-Tu m'en veux toujours n'est-ce pas ? J'ai demandé à Nona, qui me faisait dos.
Avec ses longs cheveux bruns qui tombais en cascade dans le bas de son dos, son pyjama rose qui faisait ressortir ses fines formes, Nona avait l'aire plus jeune qu'elle ne l'était. Elle s'est tournée face à moi, sa tasse de thé fumante entre les mains, son visage était aussi fin que le reste de son corps, et ses yeux était légèrement tiré. Elle n'avais que très peu de ride, quasiment pas en faite, c'est vrais qu'elle faisait jeune, et ça n'était qu'aujourd'hui que je m'en rendais compte. Elle s'est assise face à moi, le visage dure.
-Oui je t'en veux toujours. A-t-elle souffler.
Je pouvais comprendre, tout ça était récent alors elle n'avais certainement pas encore avalée le fait que je me soit enfuis sans lui donnée d'explications, avec un inconnu de type mâle qui plus est.
-Et je t'en voudrais pendant sûrement longtemps Louanna.
J'ai ouvert de grand yeux. Comment pouvait-elle utiliser ce prénom désormais ? Je ne l'avais plus entendu, depuis une période flou de ma mémoire. Je ne sais même plus à quel moment on avait cesser d'utiliser mon véritable prénom pour m'appeler. Mais ça remontait à tellement loin, même Charlie ne m'appelait plus comme ça.
-Mais je te comprends. A-t-elle dit d'une voix douce. Depuis que tu es née, tu n'a jamais cessé de me surprendre. Tu a toujours été d'une bonté sincère. Tu a toujours eu le cœur sur la main. Tu a toujours ressemblez à ta mère. Et grandir au coter de Charlie.. Elle a fais une petite pause et a repris. Il t'a rendu aussi bonne que lui. Je n'ai jamais été comme ça Luna, je n'ai jamais été comme toi. Et je peut te dire que j'ai redouter ce jour. Le jour où tu rencontrerai quelqu'un comme Théo, le jour où tu en tomberais amoureuse. »
Je n'ai rien dit. Ne sachant répondre à ce qu'elle venait de me dire. Me dire en pleine face que j'était amoureuse de Théo, alors que je ne savais pas moi même ce qu'il en était. Me dire qu'elle savais à quoi s'attendre avec moi, qu'elle savais précisément que je tomberais amoureuse d'un type comme lui. En gros, comme si elle avait eu une sorte de prédilection ? Comme si elle avait su ce qui se passerait pour moi. J'ai baissée la tête en soupirant, fermant les paupières quelques minutes pour réfléchir à tout ça. J'était perdue. Quand j'ai ouvert les yeux, je me suis perdue encore plus.
Une goutte. Une goutte d'un liquide épais, d'un liquide noire et chaud. Une seul goutte sur la table, et soudain plusieurs.
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J'ai remarqué que les lecteurs ce faisait plus "rare" sur la fiction ces temps ci, je comprend tout à fait. Peut-être que le fait que Theo et Luna soit "ensemble" commencent à ennuyer un peu tout le monde comme une sorte de routine un peu barbante, mais vous n'êtes qu'à la moitié de l'histoire voire même encore au début alors .. Soyez patient et vous verrez , j'espère que la suite vous plaira et que vous ne finirez pas tous par disparaître. ❤️
Sur ce, j'espère que ça vous a plu les petits loups ! Moi j'ai beaucoup aimée l'écrire et me replonger enfin dans cette fiction que j'aime énormément. 🙊❤️✨
Bisous sur la truffe !🐺💋
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