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Je regardais distraitement la neige tomber par la fenêtre, attendant patiemment la fin des cours. Il avait neigé pendant presque le mois complet chez nous, ce n'était pas pour me déplaire, la neige offrait un paysage merveilleux à notre petite ville merdique. Quand la cloche à sonner, je me suis précipité à en faire tomber ma chaise sur le sol, j'ai saisie mon sac et je me suis dirigée à grande hâte vers la sortit. Lexy m'a rapidement rejoint, aussi joyeuse que moi à l'idée d'être en vacances, elle m'a sourit de toutes ses dents.
«— On se voie pendant les vacances ?
— Évidemment ! je lui ai sourit à mon tour.
— Tiens, elle a fait un geste du menton. Voilà ton escorte !
J'ai regardé face à nous, sur le parking de l'école pour y voir Nona, fièrement assise au milieu des voitures. Sa fourrure noire contrastait à merveille avec la neige tout autour d'elle. Je saluai Lexy, et me dirigeai droit devant en réajustant correctement mon manteau, le vent était plutôt rude et il neigeait encore. Arriver à la hauteur du loup, je ne pu m'empêcher de lancer une remarque.
– Nona , je feignais la surprise. Ce n'était pas la peine de venir j'aurais pu rentrer toute seul, je n'ai pas peur du noir contrairement à toi , me moquai-je .
Pour toute réponse, un jappement de mécontentement. Nona n'aimait pas vraiment que je me moque d'elle, a vrai dire elle n'aimait pas ça du tout. Sans ajoutez quoi que se soit, j'ai continué mon chemin pour emprunter plus loin le petit sentier enneigé au milieu de la forêt. Et puis, comme si cet endroit précis m'avait appelé à lui, j'ai décidé d'emprunter un autre chemin que celui que je prenais d'habitude pour me rendre au chalet. J'ai voulu longer le ruisseau qui traversait la forêt au complet, sous mon grand étonnement non dissimulé, l'eau n'avait pas l'aire gelée.
Je voulais me rapprocher un peu plus de l'eau, mais Nona m'en empêchait à chaque fois. J'ignorais pourquoi d'ailleurs, peut-être trouvait-elle ça trop dangereux ? Ça me semblait tellement ridicule. Le vent se calmait peu à peu tandis que les flocons devenaient de plus en plus fins et légers. À vrai dire, marcher dehors était agréable, à part lorsque l'ont rencontrait une plaque de verglas, ça devenait plus compliqué et risqué aussi. Je marchais lentement, admirant inlassablement le paysage blanc face à moi. La neige était en fait un effet naturel qui donnait l'impression que tout ce qu'elle touchait était purifiée instantanément.
Puis, mon regard s'est perdu ailleurs et j'ai plissé les yeux en remarquant une étrange masse sur le bord de l'eau. C'était peut-être un animal , noyé et gelé. Mais alors un très gros, un loup ou bien un ours. Curieuse, j'ai ignoré les jappements de Nona et je me suis avancée vers cette masse. J'ai retenu un crie de surprise en remarquant qu'il s'agissait en réalité d'un corps humain. Il était couvert de neige, à plat ventre, le corps dénudé trempant à moitié dans l'eau gelée du ruisseau. La couleur de sa peau n'avait plus rien de beige, elle était plutôt rouge violacé et pleine d'ecchymose et de blessures diverses. Le voire dans un tel état me donnaient des sueurs froides, ça me faisait mal au coeur même.
Mon coeur battait au plus fort, je craignait le pire pour cet individu que je ne connaissait même pas. Je me suis mise à genoux dans l'épaisse couche de neige sur le sol et j'ai posé mes mains sur ses épaules. Un frisson m'a transpercé le corps au contact de sa peau, il était glacée, cela devait faire une éternité qu'il était ici. Je pris une grande inspiration et entreprit de le tourner dans un autre sens à fin que je puisse voire son visage, j'espèrai un miracle, qu'il ne soit pas mort. Mais si il était ici depuis aussi longtemps que je le craignait, alors il ne devait plus être de ce monde à cet instant.
Son visage était intact, juste un peu enneigé parce qu'il avais reposé dans la neige. Son torse avait, quant a lui, subit autant de dégât que son dos. Mais d'où sortait ce type pour être dans un tel état ? Et abandonné au milieu d'un ruisseau en plus ? Nona se trouvais face à moi et me lançais de petit grognement mécontent de temps à autres, mais je l'ignorait complètement, captivée par l'inconnu.
Son visage était si doux, pourquoi vouloir lui faire du mal..
Je ne comprenais pas, la nature humaine était bien étrange.
Je me suis légèrement redressé pour sortir le reste de son corps de l'eau, puis je me suis de nouveau agenouillée sur le sol, posant sa tête sur mes genoux. Affolé, j'ai tentée de trouver un signe de vie de sa part. Mais il semblais éteint. Les mains tremblante, j'ai posé mes doits sur sa nuque, à la recherche d'un pou.
Je t'en prie ne soit pas mort. Je priai intérieurement.
J'ouvrais en grand les yeux quand j'ai sentit un minuscule petit quelque chose. Son coeur battait encore, faiblement cependant. Mais j'était arrivez à temps pour le sauver. J'ai sourie comme une parfaite idiote en découvrant qu'il était en vie et Nona, toujours face à moi s'est mise à aboyez méchamment.
– Nona, son coeur bat toujours ! Me suis-je exclamer. Il va mourir si il reste ici ! Je m'en voudrais toute ma vie si je l'abandonne comme ça !
Elle s'est assise sur la neige et à fuis mon regard, c'était le signe qu'elle n'était pas de mon avis. Mais je ne pouvais décidément pas l'abandonné ici, seul dans le froid. C'était comme si je le tuai, d'une certaine manière, car je le condamnait à mourir.
– Je t'en prie Nona ! J'ai imploré de ma voix la plus mielleuse. Guérison le au moins ! Fait pas ta tête de mule ! »
Nona m'a regardé et à baissé la tête en signe d'abandon, suite à quoi elle s'est redressé à fin de m'aidée à porter le corps de ce malheureux.
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