À commencer par mon père, les personnes impliquées dans le plan de réaménagement et les transactions illégales ont été enfermées une à une derrière les barreaux. Mon père a refusé toute visite. L'avocat commis d'office avait l'air impuissant lorsqu'il nous avait dit que mon père avait reconnu toutes les accusations. Mon père n'avait pas choisi son propre avocat.

La police était toujours à la recherche d'oncle JunHo, qui s'était enfui après avoir mis le feu au conteneur, mais ils n'avaient aucune idée de l'endroit où il se trouvait. Comme il était encore un fugitif, je devais encore gérer mes émotions.

L'enquête s'était poursuivie et j'avais reçu de nombreuses demandes d'interview de la part de grands journaux. J'avais même reçu des appels de producteurs d'émissions. J'avais tout refusé. Partout où j'allais désormais, à l'université ou au centre-ville, je sentais les regards des gens, ce qui, je l'avais su, devait arriver.

Je voulais remettre chaque chose à sa place, mais désormais j'avais l'impression d'être arrivé quelque part très loin. Est-ce que c'était ce que je voulais ? Si je devais revenir en arrière, est-ce que je ferais le même choix ? Si je n'étais pas intervenu pour sauver NamJoon, si je n'avais pas demandé de l'aide à TaeHyung, ou si je n'avais pas agi si froidement envers HoSeok, alors cela ne serait-il pas arrivé ?

J'ai secoué la tête presque par habitude. Pas par déni. Ça signifiait que je n'avais aucun moyen de le savoir maintenant. Si j'avais pris une décision différente, le futur aurait été changé. Peut-être qu'un meilleur futur m'avait attendu. Mais je n'avais aucun moyen de le savoir maintenant. J'avais fait de mon mieux, et je voulais croire que le futur actuel était le meilleur possible.

Lors de la première audience du tribunal d'aujourd'hui, mon père a admis toutes les accusations et a renoncé à son droit de se défendre. Alors qu'il sortait de la salle d'audience, il s'est retourné et m'a regardé. Il avait l'air paisible et calme, un air que je n'avais jamais vu sur lui auparavant. Et pendant un bref instant, il y a eu une certaine légèreté dans son expression. Je l'ai regardé disparaître. Je voyais cette expression pour la première fois, mais je savais. C'était le vrai visage de mon père.

Quand je suis rentré à la maison, j'ai couru à la pièce intérieure. Je suis entré par la porte entrouverte. Le cahier de papa de ses années de lycée était sur le bureau. Et sur la dernière page, il avait écrit : J'ai trouvé la carte de mon âme. Tout se termine ici et maintenant.