J'ai regardé autour de moi. Mon père, le maire de Songju, les gens de la fondation des bourses et le président de l'entreprise de construction. Ils étaient tous des visages familiers. Je me suis assis sur un siège vide à côté d'oncle JunHo. La réunion a commencé. J'ai sorti mon carnet mais je n'ai rien noté. Je n'étais pas intéressé, et la réunion n'était pas importante.

Ils ont parlé de commencer le réaménagement plus tôt. "Avec la zone trois à peu près nettoyée, ne devrions-nous pas démolir l'endroit maintenant ?" Et le sujet a dérivé sur les conteneurs. Quelqu'un a remis à mon père une liste des résidents des conteneurs, mais alors qu'il la posait, désintéressé, il m'a lancé un regard.

J'avais vu la liste lors de l'une des boucles temporelles. Elle était sur le meuble de mon père dans le bureau. Le nom de NamJoon sur la liste était entouré en rouge. J'ai alors compris que mon père savait déjà que NamJoon était l'un des résidents cibles à évacuer le 30 septembre. Je l'avais supplié, "S'il te plaît, arrête ça. Arrête la démolition." Tout ce qu'il avait fait, c'était me lancer un regard sans même un refus. J'avais balbutié quelques mots, mais après être simplement resté là un moment, j'étais parti sans rien en tirer.

La réunion devait se terminer avant le déjeuner. J'ai réussi à m'échapper en marchant jusqu'au parking. Je suis arrivé à ma voiture et j'ai décliné un appel. L'appel inattendu venait du service de police. J'avais trouvé un enregistrement de ce jour-là en passant en revue les appels téléphoniques. Je savais ce qui se passait.

L'officier de police a dit qu'ils avaient reçu un appel à propos d'un délit de fuite et qu'ils voulaient la vidéo de la boîte noire de ma voiture datant du 22 mai. Le 22 mai était le jour où j'avais eu un accident en revenant de la plage. L'officier a dit qu'il s'agissait d'un délit de fuite, donc cela pourrait correspondre avec le cas de JungKook. Je ne pouvais pas le croire, mais je n'avais rien à cacher. Je lui ai dit que je le ferais.

Cette nuit-là après l'accident, j'avais fait vérifier les pneus et le moteur dans un centre automobile à proximité. Il ne s'était rien passé d'anormal, mais le propriétaire du centre m'avait posé une question au passage. "Qu'est-ce qui s'est passé ?" Et il avait jeté des coups d'œil à moi et à la voiture. Je n'avais rien dit, mais il y avait du mécontentement et de la cupidité injustifiés dans ses yeux.

"Avez-vous appelé la police ?" Lorsque j'ai demandé ça au téléphone, le propriétaire du centre a compris qui j'étais et a toussé. "Je vous ai dit que j'avais dérapé contre le garde-corps. En donnant de fausses informations à la police, vous avez terni ma réputation et entravé les affaires de la police. Avez-vous pensé à ça ?"

Il était silencieux. Je pouvais l'imaginer en train de se rendre compte d'à quel point il était dans le pétrin. J'étais allé trop loin en parlant de la réputation et d'entraver les affaires de la police, mais le mettre dans une situation délicate n'était pas si mal. Être fort et prétendre être fort sont deux choses différentes. Et les gens devraient connaître leur place.

"Etvous ne vous êtes même pas excusé." Seulement après avoir entendu celaa-t-il dit qu'il avait dû faire une erreur et s'est excusé. "Vous pensezque des excuses résoudront ça ?" J'ai raccroché sans entendre de réponse.