Partie 1: chapitre 18
Des murmures à peine des échos s'élevaient des jardins de Reims, deux enfants aussi différents l'une que l'autre s'y trouvaient à discuter, des messes basses impossible pour les serviteurs à entendre. La fanalis semblait inquiète alors que la magicienne semblait plus sereine. Une certaine tension se tenaient entre les deux enfants qui continuaient à discuter.
- Je ne sais pas si j'ai réussi à sauver Mystras, chuchota l'enfant aux cheveux blancs. Et nous n'avons guère de nouvelles.
- On finira sans doute par l'apprendre, mais, je ne veux plus revivre cela, rétorqua de plus belle la fanalis. Ils restaient des membres de notre famille, aussi bizarre soit-elle. A cause de mon incompétence, il y a une famille qui vit quelques part sans mère.
Un lourd silence pesa entre les filles. Un silence lourd de tristesse et de non-dit.
- Nous n'avons juste pas assez empêché Serendine de suivre la voie de la vengeance, répliqua Iluri en chuchotant. Mais je m'en veux aussi, nous aurions pu empêcher cela.
- Je sais, que nous aurions pu, mais nous ne l'avons pas fait après tout, enfin, nous aurons toujours des regrets après tout, mais nous ne pouvons plus rien changé désormais.
Un nouveau silence pesa entre elles, lourd et triste, pesant et solitaire.
- Que compte-tu faire à présent ?, demanda Naoru toujours en chuchotant.
- Je ne sais pas trop, répondit Iluri. Yunan a proposé à Shéhérazade de me prendre sous son aile pour m'apprendre la magie mais.. ;
- Je n'ai rien contre lui, mais il est assez lunatique ?, coupa la fanalis. Pourra-t-il prendre soin d'un enfant ?
- D'une enfant avec un esprit d'adulte, rétorqua la magicienne sous le rire de son amie.
- Je pense que tu es libre de faire ce que tu souhaites, concéda alors Naoru. Moi, je pense rester ici. Vu qu'il y a d'autres fanalis je peux sans aucun doute en apprendre plus d'eux.
- Tu vas leur faire peur avec tes réflexions, ricana Iluri.
Naoru ne put s'empêcher de rire et tira la langue à son amie en lui répondant un 'je sais' bien placé.
Une semaine s'était écoulée depuis leurs réveils à Reims, et déjà elles prévoyaient de se quitter à nouveau, elles savaient que c'était dangereux.
- On se reverra quand le moment sera venue alors, proclama Naoru dans un sourire.
- Oui, à ce moment-là, nous nous reverrons, sans aucun doute, rétorqua Iluri.
Les larmes aux yeux cette fois, elles s'enlacèrent, oui elles se quittaient aujourd'hui encore une fois, mais elles ne comptaient pas se retrouver sur un champ de bataille ou du moins empêcher les batailles à venir.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top