Sirens - Cher Lloyd

Avant de pouvoir mettre un pied en dehors de la maison. Je reçus une brise d'air fraîche dans le visage. Je m'arrêtais un moment. Lui il m'endurait quand je me saoulais et que je racontais n'importe quoi, même quand je lui faisais des avances sexuelles. Mais moi, j'éclatais de rage à la première avance. Cette robe me serre tellement le ventre qu'on dirait que je vais vomir.

En me retournant, je fis heureuse de voir que Luke m'avait suivi.

- Andréa, je-

- Ferme-la Luke, c'est de ma faute, le coupais-je avant de le prendre dans mes bras.

Il serrait ses bras un peu incertain autour de ma taille.

- Vient, on va parler, dit-il en prenant ma main dans la sienne.

Je venais d'agir comme une idiote, il n'avait rien fait de mal. Je ne veux pas non plus qu'il soit en colère contre moi. Je l'ai quand même giflé devant tout le monde et je me sens coupable. Il m'emmenait dans la chambre de Madison et fermait la porte derrière nous.

- Alors, qu'est-ce que t'as? demandait-il en serrant ma main dans la sienne.

- Cette robe empêche mon sang de circuler normalement.

J'avais dit n'importe quoi et il ricanait un peu et penchait sa tête vers mon oreille pour me dire quelque chose.

- On peut l'enlever si tu veux, soupirait-il en collant son corps contre le mien.

Décidément, il en avait vraiment rien à faire de la claque que je venais de lui mettre devant tout le monde.

- Non, attends Luke, dis-je un peu mal-à-l'aise en poussant légèrement sur son torse.

Il levait la tête et fixait ses yeux dans les miens, son haleine puait l'alcool mais je n'en avais rien à faire. Il a trop bu c'est clair, les rôles s'échangent alors.

- Je te veux, maintenant, grognait-il en remettant son visage collé contre le mien.

Je trouvais cette voix terriblement sexy. Mes yeux étaient dans les siens et ma respiration était très rapide. Je ne voulais pas lui avouer, mais moi aussi.

- Pas- Pas ici mon amour, soupirais-je rapidement alors qu'il jouait avec le bas de ma robe. On va le faire, mais pas ici d'accord?

Il ne m'écoutait même pas, il se contentait de me faire gémir en suçant la peau dans mon cou. Je ne sais pas vraiment résister . C'est ironique comme la situation se retourner aussi vite.

- Luke... Luke.., continuais-je de trembler dans son cou.

Je sentais son anneau en métal répandre du froid un peu partout dans mon cou. En regardant le lit, j'eus une image de moi et Luke faisant l'amour. Non, ça ne peux pas arriver ici, ça serait malpropre et quand j'y pense je suis sûre que Madison et Luke ont déjà baisé dans ce lit. Plus j'y pense, moins j'ai envie de le faire.

- On s'en va chez moi, ma mère n'est pas là. Tu pourras me faire tout ce que tu veux, dis-je en prenant son visage entre mes mains et en espérant qu'il dirait oui.

- Marché conclu.

J'avais un peu peur du sourire qui se répandait sur son visage, mais je n'avais pas peur de lui. Pas le moins du monde. Je pris sa main dans la mienne et me dépêchais de quitter la maison. Nous étions restés environ une heure alors il faisait encore un peu clair dehors. Je marchais environ 30 minutes pour enfin arriver chez moi.

En entrant dans la maison, dès que j'eus fermer la porte, il me plaquait contre le mur d'à côté et m'embrassait sauvagement en posant ses mains des deux côtés de mon corps. Il posait sa tête dans mon cou et me fit un deuxième suçon par-dessus celui qu'il avait fait un peu plus tôt. Je posais mes mains sur ses hanches et collais mon bassin contre le sien. On dirait un peu comme dans les films, quand les deux personnes sont sur le point de faire l'amour et se déshabillent peu à peu sur le chemin vers la chambre à coucher. Je lui enlevais sa chemise et son chandail tandis qu'il fit descendre les bretelles de la robe le long de mes épaules et la stoppa rendue à mes hanches.

En essayant de l'emmener vers la chambre, je m'enfargeais dans l'un de ses pieds et le fis tomber par terre, moi tombant sur lui. On dirait que rien ne pouvait nous faire arrêter de s'embrasser. Je me relevais rapidement et pris sa main dans la mienne en l'emmenant vers la chambre.

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Au milieu de la nuit, je me réveillais en entendant des pas se promener dans la pièce. Luke n'était plus à côté de moi. Je me relevais et scrutais la pièce tranquillement, il vient de sortir de ma chambre. Quand j'arrivais enfin dans le salon, il se tenait debout sans rien faire, il fixait le mur devant lui.

- Qu'est-ce que tu fais Luke? demandais-je doucement en m'approchant de lui.

Il ne répondit pas en continuant de faire ce qu'il faisait.

- Luke.., soufflais-je en posant ma main sur son épaule.

Toujours aucun résultat, ses yeux étaient fermés et il était à environ un mètre du mur. Je me plaçais entre lui et le mur mais encore une fois, rien ne passait. Je pris ses deux épaules entre mes mains et commençais à le brasser. Il doit être somnambule. À la vitesse de l'éclair, il ouvrit grand les yeux et me poussait violemment contre le mur. Je tombais par terre et me cognais la tête sur le mur de béton.

- Andréa! criait-il en s'agenouillant près de moi.

Une migraine s'installait immédiatement dans ma tête sans que je puisse faire un mouvement de plus. Il me regardait d'un air si désolé qu'il ne pouvait pas plus en avoir l'air. Je commençais à pleurer, le mal était vraiment atroce.

- Drey', je m'excuse, je sais pas pourquoi j'ai fais ça! s'exclamait-il.

Il prit mon dos de sa main et instantanément, ma tête était accotée dans son bras. Je ne lui en veux pas, c'est de ma faute. «Il ne faut jamais réveiller un somnambule, il peut avoir des réactions violentes.» disait ma mère lorsque mon père faisait ces crises.

J'entourais rapidement mes bras autour du cou de Luke. Il me serrait très fort contre lui, je le voyais qu'il était désolé. Mes pleurs s'arrêtèrent très rapidement.

- Je m'excuse tellement bébé je-

- Je t'aime Luke, le coupais-je.

Il ne répondit pas et j'en étais plutôt heureuse. Je ne veux pas qu'il s'en veuille des années pour quelque chose qui n'était pas volontaire. J'enlevais mes bras d'autour de son cou et posais mes mains sur son torse pendant qu'il me resserrait encore une fois. J'entendis des pas descendre en bas, nous avions réveillé ma mère.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ici? grognait-elle sévèrement.

Luke se relevait rapidement et m'offrait sa main que je prenais aussitôt. Je grimaçais au mal que ça me procurait.

- Luke était en crise de somnambulisme et il m'a poussé parce que je l'ai réveillé de sa crise, dis-je un peu apeurée d'avoir la réponse de ma mère.

Elle avait l'air pensive et se tenait sur seulement l'une de ses hanches. Elle portait un long pyjama en soie comme les femmes riches portent toujours. Tandis que moi, j'étais en jogging avec un t-shirt, tout comme Luke.

- Sort de ma maison.

- Non, maman! criais-je en sa direction.

Luke acquit d'un hochement de tête et sortit par l'arrière, en plus il me laisse seule avec elle? Nous étions plus que moi et ma mère dans la pièce.

- Pourquoi t'as fais ça? hurlais-je.

- Il n'est pas bon pour toi Andréa, laisse le partir.

- Pour que je finisse comme toi? Non merci! criais-je une dernière fois avant de sortir dehors rejoindre Luke.

Il était rendu à la rue. Je ne voulais pas crier ou j'allais réveiller tout le quartier et j'allais avoir la migraine pour le restant de mes jours. Je ne le blâme aucunement pour ce qui vient de se passer, pas du tout. Je pris son bras pour qu'il me voit et il me prit tout de suite dans ses bras. Ma tête était posée sur son épaule et mes bras, autour de son cou.

- Je t'aime tellement Andréa Patterson, dit-il dans ton oreille.

- Je t'aime tellement Luke Hemmings, répétais-je en relevant ma tête pour pouvoir l'embrasser.

Je posais mes lèvres sur les siennes et on dirait que, à ce moment, ma migraine était moins lourde à supporter.

«Allez embarque, on s'en va chez moi.» me sourit-il en se penchant pour que j'embarque sur son dos.

J'obéis et enroulais mes bras autour de son cou et mes jambes autour de ses hanches. Il commençait à courir tandis que je riais et profitais du moment que j'avais avec lui.

- Allez Dr.Fluke, plus vite! m'exclamais-je en riant dans son oreille alors qu'il commençait à pleuvoir.