Addicted to you-TOME 1- Chapitre 31

     Gabin

Maisie n'est jamais revenue dans ma chambre après avoir accompagné sa fille aux toilettes. Je suppose qu'elle était trop embarrassée après nos ébats pour revenir se coucher avec moi.

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle est aussi mal à l'aise. Après tout, c'était un acte tout naturel entre nous et j''ai perçu qu'elle avait apprécié autant que moi. Je repense à ses petits gémissements et je sens mon membre gonfler à nouveau. Putain ! J'ai le goût d'aller la chercher et de la baiser dans toutes les positions inimaginables. Je veux qu'elle crie mon nom au moment de la jouissance et qu'elle ne puisse plus se passer de moi.

Comment ai-je pu devenir accro à ce point à cette meuf ? Au début, elle m'irritait et j'étais incapable de lui parler sans me comporter comme un gougeât. Puis, au fur et à mesure que j'ai appris à la connaître, j'ai compris qu'elle était une battante et qu'elle ferait n'importe quoi pour ses enfants. Est-ce ça qui m'a autant plu chez elle ? Ou le fait qu'elle ripostait à chacune de mes insultes ? Probablement les deux.

J'ignore ce que je vais faire. J'ai honte d'avouer que je pensais que mon désir pour elle disparaitrait avec l'avoir baisée. Au contraire, il n'a fait que se renforcir. Misère ! Je suis vraiment mal barré. En plus d'être incroyablement attirante, ses enfants sont vraiment adorables. Charlotte est mignonne, semble posséder autant de caractère que sa mère et me fait rire avec ses paroles comiques. Théo, lui, est comme le fils que j'ai toujours voulu. Il sourit sans cesse d'un air charmeur, est curieux et fonceur et semble enthousiaste à la nouveauté. Il fera un homme irrésistible...un peu comme moi.

Je pousse un long soupir en me demandant ce que je vais faire lorsqu'ils partiront. Si Maisie retourne dans sa maison, je pourrais aller la visiter lorsque j'irai travailler à la distillerie. Cependant, je n'ai pas envie qu'elle parte. Pourrais-je la convaincre de rester ? Certainement pas. La jeune femme aime trop son indépendance et ne pourrait vivre avec mes frères et moi à long terme.

Je ne suis pas parvenu à trouver le sommeil depuis le départ de mon amante et me lève vers six heures du matin. Je suis fatigué, mais ça ne change pas de d'habitude puisque je dors rarement plus de quelques heures par jour. Travaillant de nuit la plupart du temps, j'ai appris à vivre avec ces horaires particuliers.

J'entends des bruits dans la cuisine et me dirige vers celle-ci.

- Hey ! me lance Jonas en me croisant dans le corridor. Votre nuit a-t-elle été productive ?

Je mets quelques secondes à comprendre qu'il parle de la pétition. Pendant un instant, j'ai cru qu'il avait compris ce qu'il s'était passé avec Maisie. Celle-ci a pris soin de ne pas crier trop fort afin de ne réveiller personne, alors je suppose que cela restera notre petit secret à tous les deux. Pas besoin de mettre mes frères au courant. Ils nous agaceraient certainement et cela empirerait notre relation.

- Très, réponds-je. Et vous ?

- Oui, la chance a été de notre côté.

- Super.

Je poursuis mon chemin, mais il m'interpelle à nouveau.

- Quoi ? dis-je, irrité.

- Tu devrais peut-être te détendre, tu sembles un peu tendu, me lance-t-il avec un petit sourire narquois.

Son regard dévie vers le sud et je me rends compte que mon érection est visible à travers mon pantalon.

Jonas éclate de rire tandis que je me dépêche de cacher mon désir.

- Bonne journée, me dit-il avant de décamper.

Lorsque j'arrive à la cuisine, Maisie est en train de faire manger ses enfants. Du moins, elle essaie. Charlotte joue avec son œuf brouillé tandis que Théo pleure en détournant la tête. Maisie semble à bout et il n'est même pas encore sept heures. Elle tente de nourrir son fils, mais ce dernier n'ouvre pas la bouche.

Elle lâche un long soupir tout juste avant de m'apercevoir. Ses joues se colorent aussitôt, signe qu'elle songe à cette magnifique nuit que nous avons passée ensemble.

- C'est pas bon ! s'écrie Charlotte en repoussant son assiette.

- Tu dois manger ton petit-déjeuner, ma chérie, si tu veux être en forme aujourd'hui.

Sa fille semble sourde à ses explications et secoue la tête en se croisant les bras.

- Qui veut du bacon ? je lance, mine de rien.

J'ai envie de cuisiner, alors je sors la viande, le pain et les fruits. Charlotte semble aussitôt emballée et m'offre de m'aider. Théo, lui, a l'air plus bougon que d'habitude.

- Est-ce qu'il est malade ? je demande à Maisie.

- Il perce ses dents et fait de la fièvre, me répond-elle, l'air découragé.

Elle ne semble pas avoir beaucoup dormi elle non plus, mais la fatigue transparait plus sur elle que sur moi.

- En plus, Marius veut que je communique avec un gros acheteur pour lui présenter nos excuses, ajoute-t-elle. Sa commande a pris du retard à cause de tout de qui s'est passé.

- Les gars sont en train de préparer son alcool, l'informé-je. Il devrait la recevoir d'ici deux jours.

- Où ça ? Le hangar n'est plus accessible.

- Nous avons récupéré le matériel il y a quelques jours et l'avons installé dans le sous-sol de la maison de Dennis. Sa femme a accepté, mais étant donné le bruit, elle a hâte qu'on récupère notre distillerie.

- Je vois...

Austin, Dave, Nathan et Marius arrivent à ce moment.

- Mmm, ça sent bon, remarque Austin. Tu nous prépare quoi, Gabin ?

- Rien pour toi. Tu vas devoir cuisiner toi-même, lui réponds-je.

Il fait une petite moue déçue et sors des céréales de l'armoire.

- Des Lucky Charms ? s'étonne Maisie. Vous avez quel âge, sérieux ?

- Et alors ? rétorque le concerné. Ce sont mes céréales préférées.

- C'est plein de sucre.

- Merci de t'inquiéter pour ma ligne, mais je gère.

Elle lève les yeux au ciel et prend un air découragé qui me fait sourire. Ses réactions sont si charmantes que je me retiens de l'embrasser. Le goût de ses lèvres me manque déjà et ça fait à peine quatre heures que j'y ai goûtées.

- Gabin ? m'appelle Nathan. Arrête de fantasmer sur les nanas que tu te tapes chaque soir et surveille ton bacon.

Maisie se crispe aussitôt et je jette un regard noir à ce con. Quel fléau, ce mec ! Pourquoi est-il allé balancer ça devant la jeune femme ? Maintenant, elle va croire que je saute sur tout ce qui bouge. C'était le cas, en effet, mais AVANT de la rencontrer. Les autres ne m'attirent plus, à présent.

Jonas ne rit pas de la petite plaisanterie de Nathan et me fixe comme s'il déchiffrait mes pensées. Il me connait trop bien...

- J'ai de bonnes nouvelles, annonce alors Marius. J'ai donné la pétition aux médias et, en un rien de temps, les gens se sont alliés contre le projet du centre de villégiature. Il y a, à l'instant même, une centaine de manifestants qui protestent contre la construction devant la mairie. Ça va probablement retarder sa démolition d'au moins une journée.

La jeune femme ne semble pas rassurée le moins du monde.

- Et demain ? s'enquiert-elle. Ils ne pourront pas les empêcher de s'exécuter.

- Non, mais les habitants sont de notre côté. Ils clament que la ville n'a pas besoin d'un attrait touristique qui s'adresse uniquement aux riches. Notre communauté prêche d'autres valeurs et détruire la nature pour construire ce genre de site les dérange.

- Ils ont raison, approuvé-je. Le centre de villégiature ne se trouvera même pas dans la ville. Les visiteurs repartiront immédiatement après. Ça n'apportera pas plus de touristes et les restaurants ne feront pas plus de profits. C'est cette raclure qui va s'en mettre plein les poches en invitant uniquement ses amis riches dans son nouveau terrain de jeu.

Mes potes sont tous d'accord.

- Maisie, l'interpelle Marius. Tu as dit que l'huissier avait mentionné que la maison était saisie à cause des dettes de ta grand-mère, non ?

- Oui, répond-elle. Et de votre commerce illégal.

- Si c'était vraiment le cas, la maison appartiendrait désormais à la banque. Or, ce n'est pas le cas, à moins que cet enfoiré en soit le directeur.

- Il l'a peut-être racheté à la banque, suggère Maisie.

- Pas aux dernières nouvelles. Crois-tu que ta grand-mère a gardé ses factures de paiement de maison ?

- Oui, elle a gardé toutes les preuves. Rien de démontre que c'est toi qui aies payé quoi que ce soit.

- Et où se trouvent-elles ?

- Dans son classeur, au sous-sol.

Je commence à saisir où Marius veut en venir.

- Il nous les faut, déclare-t-il. Nous devons nous introduire chez toi et récupérer ces preuves. Je vais les donner à notre avocat et nous pourrons discréditer Scott Becker.

- C'est une bonne idée, approuvé-je, mais la maison est surveillée.

- Justement, j'ai un plan, dit Marius avec un petit sourire en coin. Maisie va distraire les gardes de sécurité pendant que nous nous introduirons chez elle.

Ma mâchoire manque de se décrocher. Celle de Maisie également.

- Tu veux qu'elle flirte avec eux ? je m'écrie, choqué qu'il propose une telle solution.

- Juste pour les déconcentrer le temps que nous allions chercher les fameux papiers, explique mon oncle.

- C'est hors de question, désapprouvé-je. Imagine s'ils devinent qui elle est.

- Il n'y a que l'huissier et Scott Becker qui l'aient vue. C'est notre seul espoir. La maison est surveillée à temps plein. Cet enfoiré se doute que nous ne baisserons pas les bras aussi facilement.

Je me tourne vers la jeune femme. J'aurais cru qu'elle aurait été effrayée mais, au contraire, elle affiche une détermination qui me surprend.

- C'est d'accord, accepte-t-elle alors. J'ai un peu de travail, mais ensuite, je serai prête.

- Parfait. Audélie n'a pas de cours ce matin, alors elle pourra s'occuper des enfants, assure Marius. Rendez-vous dans une heure.

Il a été décidé que ce serait Jonas et moi qui entrerions dans la maison puisque nous avons déjà travaillé au sous-sol et que nous connaissons les lieux. Maisie nous a expliqué où se trouvaient les factures de sa grand-mère et dans quel tiroir chercher.

Vers dix heures et demie, huit de mes frères nous rejoignent au rez-de-chaussée du club. Ils nous accompagnent, mais resteront en retrait et se ramèneront seulement si nous avons des ennuis.

Maisie se présente quelques minutes plus tard et je pousse un grognement désapprobateur lorsque je l'aperçois vêtue d'une petite jupe moulante en cuir et d'un débardeur avec un décolleté en V qui dévoile beaucoup trop ses seins. Elle a même enfilé des talons aiguilles superbement hauts qui mettent en valeur ses jambes parfaites.

Mes frères sifflent en l'apercevant et je leur jette un regard de tueur qui leur fait détourner le regard.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? grondé-je en désignant sa tenue.

- Vous voulez que je les distraie, alors j'ai décidé d'utiliser mes atouts, me répond-elle, mine de rien.

- Bonne idée, approuve Marius. En route, maintenant !

Nous nous rendons en moto sur les lieux, mais nous nous garons sur le terrain de la vieille église afin d'être sûrs de ne pas être remarqués. La jeune femme, elle, prend sa voiture et se rend directement chez elle afin de faire croire qu'elle visite comme une touriste. Nous nous rapprochons en catimini de la maison et nous cachons derrière un bosquet tandis que Maisie sort de sa voiture. Elle marche en se déhanchant vers deux gardiens de sécurité qui se tiennent debout devant le terrain.

- Mademoiselle, veuillez quitter les lieux, avise l'un d'eux d'une voix forte. C'est un terrain privé.

- Oh ! s'exclame-t-elle en affichant une mine déçue. On m'a dit qu'il y aurait un superbe centre de villégiature ici, alors j'avais hâte de voir l'endroit.

- Comme vous pouvez le voir, c'est en construction, répond le gardien. Revenez dans quelques mois.

- Dommage, j'avais si hâte te tester le sauna. Vous savez, je suis actrice et je dois prendre soin de mon corps.

Ses interlocuteurs la détaillent sans vergogne et je sens la colère affluer en moi. Je crispe mes poings ; l'envie me démange d'aller leur refaire le portrait.

- J'adore aller au salon d'esthétique, ajoute la jeune femme. Pensez-vous qu'il y en aura un ? Mon agent insiste pour que je prenne des bains d'algues toutes les semaines. En plus de ses bienfaits, ça rend la peau douce et soyeuse.

Elle remonte sa jupe sur sa cuisse crémeuse et je suis sur le point de sortir de ma cachette pour la secouer comme un prunier. Elle a perdu la tête ou quoi ?

- Gabin, calme-toi, m'ordonne Jonas à voix basse. Elle doit les distraire, n'oublie pas.

- Elle n'est pas obligée de montrer sa peau ainsi...je riposte.

- Tu es vraiment mordu, vieux ! Je n'aimerais pas être à ta place.

Il a raison. Je suis jaloux et ça m'agace.

- J'espérais pouvoir essayer le jacuzzi, poursuit Maisie en esquissant une petite moue déçue. J'avais acheté un nouveau bikini juste pour l'occasion. Voulez-vous le voir ?

Non ! Elle ne va tout de même pas oser...

Elle commence à soulever son haut et les deux hommes, captivés, se penchent afin de ne rien manquer.

- Cette nana est vraiment surprenante, rigole mon camarade. À nous de jouer, maintenant. Nous n'avons pas beaucoup de temps...à moins que tu ne veuilles admirer le spectacle.

- Je vais te...

- Chut, me coupe Jonas. Viens.

Nous nous faufilons à travers les arbres et utilisons la clé que Maisie nous a prêtée. Certains meubles, comme la table de la cuisine et le fauteuil sont toujours là, mais le reste a disparu.

- Maisie va être désappointée, remarque Jonas. Ces escrocs lui ont volé ses biens.

Je hoche la tête ; je n'ai pas hâte de lui annoncer la nouvelle.

Nous nous rendons au sous-sol. La salle de jeux a été vidée et les chambres également. J'ai de la peine pour la jeune femme. Elle a ramassé la plupart de ses vêtements avant de partir, mais c'est tout ce qu'elle a pu emmener. Les jouets, les meubles, la vaisselle....Tout était resté ici.

J'espère que personne n'a touché au classeur. Celui-ci est sensé se trouver à côté de la chambre froide, en retrait.

- C'est bizarre, remarque Jonas. Ils ont vidé la maison, mais la chambre froide est encore remplie d'aliments.

- La nourriture ne vaut rien, j'affirme, tandis que le reste, oui.

Je remarque alors le classeur dans un coin. Ils n'y ont pas touché, fort heureusement. Ils devaient penser que ces papiers étaient sans valeur. Toutefois, ceux-ci vont nous aider à vaincre cette ordure de Scott Becker.

J'ouvre le troisième tiroir et sors les documents.

- Bingo ! s'exclame Jonas. Maintenant, partons, avant que Maisie...

Je devine ce qu'il était sur le point de dire : Avant qu'elle ne se déshabille au complet.

Nous ressortons de la maison et elle nous remarque. Elle remet immédiatement son top et adresse un sourire éclatant aux deux pervers qui la reluquent.

- Merci pour vos judicieux conseils, leur dit-elle. La prochaine fois, j'en mettrai un avec des petits cœurs. Je dois partir, maintenant, au revoir.

Ils lui sourient tandis qu'elle remonte dans sa voiture. Jonas et moi retournons auprès des bikers avec notre trophée et nous rejoignons par la suite le club.

Maisie est déjà arrivée et elle a pris soin de se changer avant que nous ne mettions les pieds dans l'appartement. J'ignore si j'en suis content ou déçu. J'espérais pouvoir faufiler ma main sous sa petite jupe, mais je devrai attendre à ce soir pour tenter un second rapprochement.

Marius, quant à lui, a immédiatement filé chez son avocat afin de lui remettre les papiers.

Nous nous assoyons tous dans le salon et discutons de notre petite victoire.

- La maison était-elle en désordre ? s'enquiert Maisie, apparemment inquiète, J'espère qu'ils n'ont rien volé...

Jonas et moi échangeons un regard, troublés.

- Quoi ? nous demande-t-elle en apercevant notre hésitation.

- Il ne restait que quelques meubles, réponds-je enfin.

Elle me fixe, catastrophée. Certains de mes frères s'éclipsent discrètement, ne voulant pas assister à la triste scène.

- Que veux-tu dire ? insiste-t-elle.

- Ton mobilier de cuisine était toujours là ainsi que ton fauteuil, mais le reste avait disparu, répond Jonas.

- Le reste ? Mon ordinateur, ma télé, mes photos sur l'étagère ?

Nous secouons négativement la tête, attristés pour elle.

- Et le sous-sol ? demande Maisie, la voix tremblante.

- Il n'y a plus rien, excepté dans la chambre froide.

Elle place sa main devant sa bouche et se lève rapidement. Je l'entends se diriger vers la chambre et claquer la porte. Jonas et moi restons silencieux pendant quelques minutes. Je suppose que Maisie tenait à plusieurs objets, mais ce n'est que du matériel. Après tout, rien n'est irremplaçable

- Tu devrais aller la réconforter, me conseille Jonas.

- Mais...

- Si tu tiens à elle, ce qui est évident, alors tu dois être là lorsqu'elle a besoin de toi, même si ce n'est qu'une épaule sur laquelle pleurer.

Je ne suis pas très sentimental, mais j'écoute mon ami et pars la retrouver. Lorsque j'entre dans la chambre, Maisie est assise sur le lit et pleure en tenant un objet dans ses mains.

- J'avais des souvenirs de James et de ma grand-mère, m'annonce-t-elle, notamment des photos d'eux. Je n'ai plus rien, maintenant.

Elle sanglote et j'ai de la peine pour elle, même si mon visage reste impassible.

En m'approchant du lit, je remarque qu'elle serre une urne verte dans ses bras. Je comprends immédiatement ce que c'est.

- Ne me dis pas que ce sont les cendres de ton...fiancé ! j'explose. Tu les gardais dans cette chambre ?

- Je...je n'avais pas encore eu le temps de les disperser quelque part, alors je les ai emmenées ici en partant...

Je suis dégoûté. J'ai l'impression d'avoir fait un plan à trois la nuit passée. Pensait-elle à lui pendant que je lui procurais du plaisir ? Dire qu'elle gardait cette....chose à côté de mon lit pendant tout ce temps ! Elle n'aurait pas pu le laisser dans sa voiture !

Je suis terriblement déçu. J'allais la réconforter et la retrouve en train de serrer l'urne contenant les cendres de son petit-copain.

- Dégage ça d'ici ! je lui ordonne. Je ne veux plus le voir dans ma chambre.

- Mais...

- Je sors, la coupé-je. Ne m'attends pas.

J'ai grandement besoin de me changer les idées. 

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