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Tu étais en retard pour rentrer au bloc aujourd'hui. Les portes allaient bientôt se fermer et si tu ne rentrais pas à temps, tu savais que tu ne pourrais pas survivre dans le labyrinthe. Mais aussi, si tu rentrais au bloc, tu savais que ton ami Newt allait t'engueuler. Il n'aimait vraiment pas quand tu étais en retard, il s'inquiétait pour toi.

Tu courrais entre les couloirs du labyrinthe avant d'enfin apercevoir l'herbe du bloc face à toi mais les portes commençaient aussi à se fermer. Tu décidas donc de faire un sprint pour atteindre le bloc, tu réussis à rentrer sans problème. Enfin... Newt était en train de t'attendre devant les portes et il te regarda d'un air dur et en tapant du pied. Il avait l'air énervé, à ton plus grand malheur.

Quand tu fus à sa hauteur, le blond t'attrapa soudainement par le bras pour éviter que tu lui échappes.

« Pourquoi tu as mit autant de temps à revenir ?! » te demanda-t-il en grognant.

Tu le regardas droit dans les yeux et tu fronças les sourcils. Il s'inquiétait beaucoup trop à ton goût et tu essayas de te dégager de sa poigne.

« Parce que je cherche une sortie un peu plus loin de ma section, avouas-tu en gardant le contact visuel entre vous deux.
- Je te l'ai déjà dit plusieurs fois bon sang! Tu ne vas pas plus loin que ta section Ingrid ! » gronda le blond.

Tu avais le même regard que lui désormais. Tu te dégageas enfin de son emprise et tu te décalas légèrement de lui.

« Tu n'es pas le maton des coureurs à ce que je sache Newt. » fis-tu, froidement.

Puis tu partis enfin vers la forêt du bloc, là où se trouvait la cabane des coureurs, pour que tu puisses donner ton diagnostic de ce que tu avais fait aujourd'hui.

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Le lendemain matin, vous étiez tous les deux en froid, toi et Newt. Ce dernier ne t'avait même pas adressé un seul regard au réfectoire, et encore moins un mot. Au fond de toi, ça te rendais complètement malade. Newt était un très bon ami à toi et tu n'avais aucune envie de le perdre.

Vous êtes finalement partis chacun de votre côté pour aller travailler. Lui au potager, toi dans le labyrinthe. Tu allais même rentrer plus tôt que prévu.

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Tu étais rentrée du labyrinthe depuis plusieurs heures. Tu entendis un brouhaha à l'extérieur et tu sortis directement du réfectoire en espérant savoir ce qu'il se passait précisément. Tous les blocards s'étaient regroupés devant les portes du labyrinthe et tu les rejoignis rapidement.

« Que se passe-t-il ? demandas-tu.
- Les portes ne se referment pas. » répondit Thomas.

Tu ouvris la bouche de stupéfaction. Tu savais ce qu'il allait se passer si les portes restaient bloquées : les griffeurs allaient arriver et il risquait d'y avoir plusieurs blessés, même des morts.

Un grondement retentit dans tout le bloc. Tu aperçus vite que les autres portes s'ouvraient.

« Qu'est-ce qu'il se passe...? » pensas-tu.

Tu regardais tout autour de toi, espérant voir la seule personne qui comptait énormément à tes yeux. Newt n'était pas près de toi. Il devait sûrement être autre part. Tu allais donc partir le chercher quand un hurlement se fit entendre dans les couloirs.

Tu te figeas instantanément avant de lancer un regard vers Thomas. Lui aussi savait ce qu'il allait arriver. Un griffeur apparût au fond du couloir de labyrinthe.

« Courez ! » hurla le brun.

Et tu le fis sans protester. Tu courus dans la direction opposée du griffeur en espérant trouver Newt. Tu n'avais aucune envie de mourir alors que vous vous étiez disputés il y a quelques heures.

Avec Thomas, Teresa et d'autres blocards, vous vous cachiez dans des herbes hautes. Sauf que c'était une mauvaise idée. Zart se fit attraper par l'un de ces monstres.

Vous sortiez donc en courant des herbes hautes pour vous diriger vers la cabane du conseil. Un griffeur se tint devant vous et s'approcha lentement. Tu sentis ton cœur taper contre ta poitrine tellement que tu avais peur.

La bête s'avança rapidement vers vous avant de recevoir une lance dans le corps. Tu remarquas que s'était Newt qui l'avait lancé. Un léger sourire apparût sur ton visage et tu poussas un long soupir de soulagement.

Il arriva en courant près de toi et te fixa droit dans les yeux. Ça se voyait qu'il s'était énormément inquiété pour toi, encore plus que toutes les fois où tu rentrais tard du labyrinthe.

« Ingrid... »

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un griffeur poussa un cri derrière toi. Newt t'attrapa vivement la main avant de te tirer vers la cabane du conseil. Malgré la situation, tu sentis tes joues chauffer. Jamais Newt ne t'avait prit la main auparavant. Ça ne te déplaisait pas, au contraire.

Vous entrez à l'intérieur et le blond posa son doigt sur sa bouche pour montrer qu'il ne fallait faire aucun bruit. Vous n'étiez que tous les deux dans la pièce. Thomas et Teresa ont dû partir de leur côté.

« Tant mieux. » pensas-tu de nouveau.

Un grognement bestial se faisait entendre à l'extérieur et tu fixas Newt qui lui, te tenait toujours la main. Tu serras timidement cette dernière. Le sourire de ton ami s'élargit directement.

Il essaya de te rassurer en te caressant le dos de ta main avant son pouce. Le griffeur était partit depuis quelques minutes.

« Newt... je suis désolée par rapport à hier soir. Je n'aurais pas dû allé plus loin que ma section, commenças-tu.
- Non... au contraire, tu n'as fait que ton travail. Tu veux trouver une sortie pour nous tous ici. » continua-t-il.

Tu souris faiblement et regardas attentivement son visage. Tu ne voulais pas l'oublier, en aucun cas.

« C'est juste que je m'inquiète énormément pour toi. » avoua le blond.

Tu fronças les sourcils, ne comprenant pas trop ce qu'il voulait dire.

« Pourquoi ? Je ne suis qu'une simple ami pour toi. » fis-tu.

Il sourit bêtement et secoua rapidement la tête. Newt était gêné et tu trouvais cela mignon.

« Je m'inquiète pour toi parce que je t'aime et ça, depuis le début. Depuis que tu es arrivée au bloc. »

Tu te figeas légèrement, ne sachant pas quoi répondre à cela. Newt remarqua rapidement que tu étais gênée mais surtout il remarqua que tu souriais.

Il te redressa la tête pour que tu puisses le regarder droit dans les yeux. Newt se pencha vers toi avant de t'embrasser tendrement. Tu ne savais pas trop quoi faire au début mais tu répondis vite au baiser. Le blond eût un léger sourire et approfondit directement le baiser. Une de ses mains se posa au creux de tes reins et tu collas contre lui.

Une fois à bout de souffle, tu le regardas en souriant bêtement. Tu caressas lentement sa main pendant que tu restais dans ses bras.

Tes sentiments pour lui étaient réciproques. Tu l'aimais de tout ton cœur.