Je vais repartir en arrière pour vous décrire les cauchemars des autres.

Point-de-vue omniscient

Tugdual entre dans la pièce et s'installe alors que le garde lui injecte le sérum. Il sombre dans les ténèbres et se réveille dans une autre pièce. Il est assis sur une chaise et attaché dans le dos, au niveau des mains. La pièce est complètement blanche et éblouissante. Une porte s'ouvre pour faire place à son frère jumeau. Mais il n'est pas seul puisque, derrière lui, apparaît l'organisateur tenant Luna. Il la dépose sur une chaise, en face de Tugdual, et repart. Kasino se place face à son frère.

« Quel cauchemar pitoyable. Cela ne m'étonne en rien venant de toi, l'intrus de notre famille a une peur des plus... insignifiante. Mais je vais me faire un plaisir de la réaliser. C'est bête quand on y pense, avoir peur de ne pas être capable de protéger ceux que tu aimes. Tu seras responsable de ce qu'il va arriver à cette pauvre petite princesse.

- Ne m'appelle pas comme ça, dit-elle d'une voix aussi assurée qu'elle le peut.

- Mais c'est qu'elle se rebelle. Tu vas le regretter ! »

Il s'approche d'elle avec deux couteaux et commence à l'entailler doucement au niveau des bras. On peut l'entendre gémir de douleur. Tugdual ne tient pas en place, il essaie de se libérer alors que Kasino enfonce plus profondément ses armes dans la peau de la jeune fille. Tout à coup, il sent un métal froid contre son avant-bras. Il a suivi le conseil de Luna en cachant un poignard sous sa manche et il le fait glisser pour couper ses liens. Kasino l'a vu et enfonce une dernière fois son couteau au niveau du cœur de Luna. Elle crie encore une fois avant de rendre son dernier souffle. Tugdual se rue sur son frère et se bat contre lui dans une rage indescriptible. Il lui enfonce à son tour son poignard dans la poitrine et voit son frère mourir sous ses yeux. Il se dirige vers Luna mais tout le paysage change pour laisser place à la première salle où il est toujours assis mais cette fois il est par terre. Il est seul et le même miroir est apparu dans sa salle, comme dans toutes les autres à la fin de chaque cauchemar. Il se dirige donc vers la porte mais quelqu'un l'attend de l'autre côté. Une jeune femme avec de longs cheveux rassemblés en une tresse. Elle l'empoigne sans un mot et l'emmène dans une autre salle. En entrant, il voit Kasino en train d'embrasser sa Luna.

Aaron se retrouve seul dans une petite salle, face à un grand miroir. Il se fixe longuement sans comprendre la signification de son cauchemar. De quoi a-t-il le plus peur ? Soudain, son reflet lui fait face et le défi du regard. En faisant d'autres gestes, il remarque que son reflet n'est finalement plus un reflet.

« Bonjour Aaron. » Lui dit-il.

Le vrai Aaron reste bouche-bée. Sa tête ne s'arrange pas quand sa copie traverse la vitre qui les sépare pour lui faire face directement.

« Tu m'as l'air surpris, je me trompe ? Lui demande-t-il, avec un sourire mauvais.

- Mais... mais tu es moi ?!

- Evidemment que je suis toi. Donc si tu veux sortir, il va falloir me battre. Tu te rends compte ? Tu vas te battre contre toi-même. Mais bon, n'y crois pas trop. On sait tous les deux que tu n'es qu'un moins que rien. Tu te caches derrière ton image de bad-boy mais tu n'es absolument rien. Quand Ayane s'en rendra compte, elle te laisser tomber. Elle ira chercher mieux. Sache que je suis mieux que toi. Elle me préfère à toi. Vois par toi-même. »

En disant cela, il claque des doigts et quelqu'un entre dans la salle. Une image d'Ayane précisément. Mais ça, Aaron ne le sait pas. Il voit sa copine s'approcher de son double et l'embrasser. Elle le regarde avec mépris et se met à parler comme le deuxième Aaron.

« Tu n'es rien, pourquoi es-tu ici ? On est si bien sans toi. Tu gâches toujours tout... »

Elle continue alors qu'Aaron, le vrai cette fois, regarde la scène qui se passe devant ses yeux, impuissant. Son plus grand cauchemar, c'est lui-même. Il est vrai qu'il a un ego surdimensionné mais ce qui vrai également, c'est que c'est une image, une façade qui lui permet de paraître moins timide. Il pose ses mains devant ses yeux et tombe à genoux en essayant de se calmer. Puis, il entend la voix de Léo dans sa tête.

« N'oublie pas ce qu'elle t'a dit avant cette épreuve. N'oublie pas qu'elle t'aime. »

Mini flashback

Ayane et Aaron sont devant la salle de celui-ci. Elle se tourne vers lui avant qu'il n'entre.

« Quoiqu'il se passe dans ce cauchemar, souviens-toi que rien n'est réel. Respire profondément et prend le temps de te calmer. Ensuite, tu pourras affronter ta peur sans problème. N'oublie pas que je t'aime.

- Je t'aime aussi Aya' »

Elle l'embrasse tendrement avant de partir en direction de sa salle.

Fin du mini flashback

« Souviens-toi que rien n'est réel. N'oublie pas que je t'aime. »

Il se lève doucement et fixe le couple devant lui. Il est à nouveau calme. Il sort son épée et se dirige vers son double. Ayane les observe de plus loin. Le deuxième Aaron se met en garde. L'original court dans sa direction, toute peur envolée et avec une rage nouvelle dans ses yeux.

« Rien n'est réel !! »

Il se jette sur lui et un combat s'engage. La technique est la même mais les encouragements de la fausse Ayane ne peuvent rien contre un souvenir aussi fort que celui qui habite Aaron. Il se bat pour elle, pour lui prouver que son image n'est plus la même. Il est le vrai Aaron. Dans un dernier cri de rage, il enfonce son épée dans le cœur de son double maléfique. Tout disparaît et il est de nouveau dans sa salle. Il reprend son souffle avant de se diriger vers la porte de sortie, en fixant son reflet dans le miroir. Mais quelqu'un l'attend devant.

Minho grimace en sentant l'aiguille dans son cou. Il n'aime vraiment pas ça. Ses yeux se ferment et tout devient sombre. Il se réveille doucement. Le jeune homme est assis au milieu d'une salle humide. Tout est silencieux. Ça en devient presque angoissant. Il entend soudain un glissement derrière et se relève rapidement pour faire face à sa plus grande peur. Il fait donc face à un basilic de près de trois mètres de haut qui le fixe avec ses yeux rouges. Il a une peur plutôt banale mais elle n'est pas moins terrifiante. Mais il doit gagner, il doit combattre cette peur. Il veut que Claire soit fière de lui. Rien qu'en pensant à elle, il se souvient de ses derniers mots et l'envie de vaincre s'empare de lui.

« Tu vas y arriver sans problème, je le sais. J'ai totale confiance en toi. Je t'aime Minho. »

Il s'arme de ses deux poignards. Le basilic passe à l'attaque et il est très rapide. Il le loupe la première fois mais malheureusement, le touche au retour au niveau de l'épaule. Minho perd beaucoup de sang mais essaie de ne pas y faire attention. Il voit que le basilic s'est remis juste en face de lui et il en profite pour lancer ses poignards en direction de ses yeux. Il a toujours été très doué et il atteint sa cible sans aucun souci. Le serpent émet un sifflement atroce mais il n'est pas encore mort. Privé de sa vue, il va se fier uniquement aux vibrations. Minho doit faire attention à ne pas faire de bruit. Il observe la salle et voit qu'il peut sauter sur le mur grâce au rebord de celui-ci. Il s'y dirige doucement mais le bruit attire le basilic et ses crochets passent très prêt de la tête du jeune garçon. Minho en profite tout de même pour sauter entre les deux yeux du serpent. Il récupère ses poignards mais le basilic bouge pour le faire tomber. Il a juste le temps de planter ses deux armes en haut de la tête du serpent et se laisse glisser tout le long de son corps. Il se rattrape lourdement sur le sol. En se retournant, il peut voir le cadavre de son cauchemar qui gît derrière lui, éventré.

Le paysage change pour laisser place à la toute première salle, où il s'est endormi. Il voit son reflet dans le miroir qui est apparu près de la porte. Il a du sang sur les mains et son épaule le fait extrêmement souffrir. Il décide de se rendre à l'infirmerie pour se faire soigner mais en sortant, un petit comité d'accueil l'attend. Devant lui se tiennent les deux gardes du corps de Kasino. Celle en retrait tient Aaron alors que la première l'empoigne sans ménagement. Elles les emmènent sans un mot dans la salle où se trouve leur maître. En entrant, Aaron remarque Tugdual au fond de la salle, sur sa chaise avec son frère alors que Minho donne un coup de coude à son ami pour lui désigner la cage en verre la plus éloignée. Il y en a trois et celle du fond contient Luna, allongée et inconsciente. Elle est entourée de sang. Son sang. Les deux marakas les enferment dans les deux autres cages en verre.

« Baraka, viens donc surveiller mon frère s'il te plaît. Il se dirige vers les deux garçons. Bien le bonjour à vous, je suis Kasino, le frère jumeau de Tugdual.

- On sait, réplique Aaron.

- Je suis flatté que tu ais parlé de moi à tes amis, mon frère. Bon, peu importe, une fois que les filles arriveront, vous comprendrez mieux pourquoi vous êtes enfermés là-dedans. Elles ne devraient plus tarder je pense. Il se tourne vers ses gardes du corps. Les filles, je compte sur vous pour faire enrager nos deux dernières invitées. »

Bakara et Baraka acquiescent alors que Kasino se met à tourner autour de Luna. Il ouvre la cage, sous l'œil mauvais de Tugdual. Luna ne bouge pas mais elle respire plutôt mal. Kasino prend son menton et s'approche de son visage.

« Laisse-la ! Hurle Tugdual.

- Et tu vas faire quoi pour m'en empêcher ? Tu ne peux pas bouger idiot. Mais je ne vais rien lui faire... pour l'instant en tout cas. De toute façon, je me suis déjà bien amusé avec elle pendant que tu faisais ton épreuve, lui répondit-il avec son sourire mauvais habituel.

- Qu'as-tu fait ?

- Si elle se réveille, elle te le dira elle-même. Mais bon, j'ai des doutes vu la fièvre qu'elle a et tout le sang qu'elle a perdu. En tout cas, ce n'est pas moi qui te le dirai. Tu n'as qu'à imaginer par toi-même, ajoute-t-il en rigolant.

- Laisse-moi la soigner ou au moins l'approcher.

- Non. Je veux la voir souffrir. Mais bon, tu peux aller la voir. De toute façon, tu ne peux rien pour elle. » Finit Kasino en autorisant la libération de son frère d'un seul geste.

Tugdual s'approche de ses amis mais ils lui font signe de ne pas s'occuper d'eux. Il court donc rejoindre sa Luna. Elle est brûlante. Il pose la tête de sa bien-aimée sur ses genoux et commence à caresser ses cheveux tout en compressant sa blessure discrètement.

« Je t'en prie ma princesse, tiens le coup. Je vais te sauver. Il faut te battre comme tu sais si bien le faire. Ne me laisse pas, j'en mourrai. Je t'aime.

- Je... vais essayer... ne tiendrais... pas longtemps... mon poignard... prends-le s'il...te plaît, je serais un peu avec...toi. Je t'aime... mon beau prince des... »

Elle ne peut finir sa phrase et la connexion s'interrompt brusquement. Tugdual pleure en silence. Il attend que Kasino lui tourne le dos pour récupérer l'arme de Luna et la glisser dans son autre manche. Ses bracelets sont très utiles pour retenir les poignards. Il reste ainsi jusqu'à ce que deux portes en face d'eux laissent place à Ayane et Claire, un peu étourdies par leurs cauchemars respectifs.

Point-de-vue d'Ayane

Le garde s'approche de moi et m'injecte le fameux sérum orange qui me fera voir mon pire cauchemar. Je le laisse faire, les piqûres ne me dérangent absolument pas. En même temps, avec une mère infirmière, c'est plutôt normal. Une fois dans mon épreuve, j'essaie de voir où j'ai atterri. Mais le problème, c'est que je ne vois rien du tout. Pourtant, j'ai les yeux ouverts non ? Mes yeux s'habituent à peu près à l'obscurité pour que je puisse distinguer les formes d'une salle, une très grande salle. Je me tourne et vois une faible lueur au loin. Je sens ma respiration s'accélérer, je ne suis pas à l'aise ici. J'ai peur du noir parce que je ne peux rien voir et je déteste avancer dans l'inconnu. Je commence vraiment à stresser maintenant. Il faut absolument que je me calme et je me mets assise pour respirer calmement.

Quelque chose cloche. Comment peut-on combattre le noir ? L'organisateur a bien dit que pour sortir de son cauchemar, il fallait le battre. Il me suffit peut-être juste d'atteindre la lumière là-bas ? Je ne perds rien à essayer après tout. Je me relève et me dirige vers la lueur d'espoir que je vois au loin. Mais je me retrouve assez vite par terre puisque quelqu'un, ou quelque chose, vient de me donner un coup dans le ventre. Je suis donc à genoux et les coups continuent de pleuvoir. Mon corps me fait souffrir mais j'arrive tout de même à activer ma bague pour faire sortir mon épée. Je me mets à nouveau debout en essayant de garder un équilibre à peu près stable. Tout est silencieux, la tranquillité de la salle est seulement troublée par ma respiration saccadée. J'essaie d'atteindre la « chose » mais mon arme ne rencontre que le vide. J'ai beau enchaîner les coups, rien n'y fait. Je commence sérieusement à désespérer. Je ne sortirai probablement jamais d'ici et ma peur se multiplie. Enfermée à jamais dans mon cauchemar... A cette perspective, je frissonne. Je reçois un nouveau coup et me retrouve assise par terre. Je pense à mes amis, à mes derniers souvenirs. Je me mets donc à penser à mon entraînement avec Claire.

FLASHBACK

Cela fait déjà deux jours que Luna est inconsciente et que Tugdual veille sur elle. On s'inquiète beaucoup pour lui mais il préfère rester à ses côtés. J'en ai marre de tourner en rond sans pouvoir agir et les garçons nous proposent de sortir pour prendre l'air dans le parc à côté de l'arène. Tugdual décline et Claire me dit qu'elle veut m'apprendre quelque chose. Les garçons partent s'entraîner ensemble pour se défouler. Mon amie s'approche alors de moi et me demande de m'asseoir en face d'elle. Je m'exécute sans comprendre.

« Je vais t'apprendre à te concentrer sur ce qui t'entoure. Ton tempérament fait que tu te lances dans le combat directement sans vraiment analyser. Il faut que tu puisses te mesurer à autre chose qu'une grosse brute. Nous sourions toutes les deux. Minho m'a appris une nouvelle technique de combat que je vais à présent te transmettre. Je sais qu'au début tu ne vas pas aimer parce qu'il faut de la patience mais je te demande de faire un effort. J'acquiesce. Alors déjà, ferme les yeux et cale ta respiration sur la mienne. Voilà comme ça. Maintenant, essaie de ressentir ton environnement, ce qui t'entoure. Essaie de capter le moindre petit mouvement, chaque animal, chaque bruit. »

Je commence à faire tout ce qu'elle m'a dit mais elle a raison, j'ai très peu de patience et je déteste cette technique. J'essaie de souffler discrètement mais elle m'entend.

« Je comprends que ça paraisse bizarre mais tu verras, c'est utile. Je vais me déplacer autour de toi et tu dois me toucher sans me voir compris ? »

Je fais signe que oui et l'entends se lever. Les yeux toujours fermés, j'essaie de la toucher. J'enchaîne les échecs et j'entends quelqu'un rire derrière moi. Je me retourner et vois Aaron qui se fiche de moi à l'ombre de son arbre. Au moment où j'allais me lever pour régler mes comptes, Claire me retient par le bras.

« Je t'avais dit que tu étais beaucoup trop impulsive. Allez contrôle toi, j'ai une idée qui devrait te plaire. Elle se tourne vers les garçons. Au lieu de rire, approche-toi. »

Il s'est arrêté, surpris qu'elle lui donne un ordre aussi sérieusement. C'est vrai que l'on a plutôt l'habitude d'une Claire discrète et timide. Il vient nous rejoindre et elle lui explique ce qu'elle attend de lui. Puis, elle vient m'annoncer que j'ai un nouvel adversaire. Je me concentre à nouveau et fais le vide dans ma tête, comme Claire vient de me le conseiller. J'essaie de visualiser mon environnement et je commence à entendre des pas autour de moi. Je prends le temps puis je tends le bout de bois qui me sert d'arme pour cet entrainement. Mon amie me dit que j'y étais presque et me demande de poursuivre mes efforts. Je dois avouer que je commence à y prendre goût. En plus, je peux me venger de mon cher copain sans représailles. Je l'ai frôlé deux fois encore et au moment où je tends mon arme de fortune une troisième fois, je sens quelque chose et j'entends un bruit sourd à côté de moi. J'ouvre les yeux et vois Aaron étalé sur l'herbe. Je ne peux m'empêcher de rire et il me regarde avec une mine boudeuse. Je l'embrasse furtivement et me tourne vers mon entraîneur d'un jour.

« C'est bien ! Maintenant, tu vas essayer avec moi qui suis plus légère et plus agile que lui.

- Eh ! C'est pas cool ça ! Répond Aaron.

- Oh, monsieur est vexé. » Finit Claire avec un sourire moqueur.

Je souris à mon tour et me remets assise pour recommencer mon exercice. J'ai beaucoup plus de mal car elle est vraiment silencieuse. Je fais le vide et ne pense plus à rien qu'à mon amie. Soudain, je les entends. Ils sont presque imperceptibles mais j'arrive à distinguer ses pas au milieu des bruits de la nature. Je tends rapidement mon bâton et la fait tomber. J'entends un cri de surprise puis, en ouvrant les yeux, vois mon amie allongée par terre. Elle me prend dans ses bras et me félicite. Les garçons font de même. Minho dit à Claire qu'elle fait un bon professeur et Aaron m'embrasse tendrement. Mais il commence à faire froid et nous décidons de rentrer à la chambre.

Fin du FLASHBACK

C'est ma dernière chance d'y arriver. Etant déjà assise, je fais le vide dans ma tête et visualise mon environnement. Je ne pense plus au noir puisque j'ai les yeux fermés. Je n'ai pas appris à me défendre dans cette position mais il faut un début à tout non ? Je l'entends distinctement se déplacer et, au moment où il m'attaque, je pare avec mon épée. Je souris et il n'arrive plus à me toucher. Je me mets donc à l'attaquer à mon tour et le touche à chaque fois. Je le sens s'affaiblir, je me relève donc et lui assène le coup fatal. Le bruit d'un corps qui tombe se fait entendre et je me dirige vers la lumière en courant. Une fois que je traverse, je me retrouve dans ma salle, devant un miroir. J'ai une tête à faire peur mais au moins, je suis en vie. Il n'y a qu'une porte pour sortir. Lorsque je l'ouvre, je vois trois cages en verre avec Luna, inconsciente et blessée, Minho et Aaron. Deux femmes tournent dangereusement autour de mon copain et de celui de Claire, qui est apparue en même temps que moi. Alors que j'allais me diriger vers eux, j'entends une voix masculine derrière nous.

« Bienvenue à vous les filles. »