Chapitre 37

(HE-HE-HEY ! Avant de commencer j'ai oublié de dire que Red -du chapitre précédent- provenait de la version Creepypasta de Red Eyes, écrite par ixciyo - publiée sur oldixciyo - donc il ne m'appartient pas. C'est tout ce que j'avais à dire, bonne lecture ! )

Le grand homme fin au costard tentait de se relever, sans véritablement y parvenir. Il avait l'impression que son corps tout entier pesait plusieurs tonnes, pourtant le jeune adolescent masqué l'avait ménagé comme il pouvait. Il avait indéniablement progressé beaucoup trop rapidement, au point que même le Slenderman peinait à suivre le rythme. Masked lui tendit la main afin de l'aider à se relever. La grande paluche osseuse et froide de l'homme vint saisir celle du garçon qui n'était plus du tout comme la première fois qu'il lui avait serré. Cette même main chaude, douce et chaleureuse était devenue une main ferme, abîmée. Il n'y avait plus rien de chaleureux. L'homme regarda alors le jeune adolescent une fois relevé. Il ressentait un sentiment encore jamais ressenti c'était comme... De la peine. Oui, il était bel et bien peiné pour le jeune adolescent, lui qui n'avait jamais ressenti d'empathie ou de réelle sympathie depuis bien trop longtemps.

– Merci pour cet entraînement, je pense que tu en as trop fait pour aujourd'hui, je vais continuer seul de mon côté.

Fit le masqué de sa voix maintenant sans aucune réelle émotion, c'était comme s'il parlait sans même faire attention à ce qui se passait autour de lui. Il commença à partir mais le Slenderman le retint en posant sa main sur son épaule.

– Tu sais que tu n'as aucune raison de t'en vouloir Masked, arrête de repousser tous ceux qui viennent vers toi alors qu'à ton arrivée tu nous as tous surpris avec ta gentillesse et ta bienveillance, c'est perturbant de te voir aussi froid.

Déclara l'homme de sa voix gutturale. Il n'était pas doué pour réconforter, mais au vu de son âge plus qu'avancé il pouvait peut-être trouver les mots justes. Le garçon tourna alors la tête vers lui, d'un air toujours aussi imperturbable.

– Tu te trompes. Je m'en veux certes mais ce n'est pas pour ça que je suis froid. Je n'ai pas le temps de tisser des liens ou de les entretenir, je dois m'entraîner pour devenir plus fort et ne plus jamais revivre ça. Je dois tuer le faible que j'étais, et devenir plus fort encore, toujours plus fort.

Le garçon se libérera de l'emprise du Slenderman afin d'avancer de nouveau.

– Bloody Mary te cherche. Elle voudrait discuter avec toi, tu devrais daigner aller lui parler. Rends-toi dans ma salle de bains personnelle.

– Ça ne sert à rien c'est une perte de temps je dois m'entraîner.

- C'est un ordre Masked.

Le masqué serra les poings ainsi que les dents, et marmonna un bref "Compris." d'un air colérique avant de se téléporter dans cette même salle de bains où il avait rencontré le spectre pour la première fois. Il se posta devant le miroir, regardant son reflet avec dégoût. Certains voyaient simplement le reflet, lui, il voyait un être faible et sans intérêt.

– Mary, c'est moi. Tu voulais me parler apparemment donc j'suis là.

Au bout de quelque seconde dans la pièce, la femme en robe de mariée fit graduellement son apparition dans le miroir. Elle afficha un sourire ravi en voyant que l'adolescent était venu la voir.

– Masked, ça alors quelle bonne surprise je souhaitais te parler. Comment te sens-tu depuis la dernière fois que l'on s'est vu ?

– Ça va super je n'ai plus fait de rêves étranges pour le moment.

La jeune femme pencha la tête sur le côté en haussant un sourcil d'un air suspicieux.

– Es-tu sûr que tout va bien ?

– Oui ça va.

Répondit le garçon masqué d'un air blasé. La jeune femme sourit tristement, sa main sortit alors du miroir afin de se poser sur l'épaule du jeune garçon.

- J'ai ouï dire par certains que ces derniers temps tu étais quelque peu distant avec le reste des membres de notre communauté. Jeff m'a même confié que tu l'évitais.

– Il se fait des idées.

- Masked, je ne sais que trop bien combien la mort de Clockwork t'a affecté. Mais cela ne doit pas t'empêcher de vivre parmi les autres.

Le masqué serra fortement les poings, les images de la mort de son amie lui revenant en tête. Le mot "Faible" résonnait sans cesse dans sa tête, comme une mélodie entêtante qu'on peinait à oublier. Il serra les poings en toisant la jeune femme du regard.

– Si c'était si facile... Mais ce n'est pas seulement sa mort qui me rend triste. Je suis constamment en colère. Contre moi contre...

Sentant les larmes qui commençaient à perler, il prit quelques secondes pour ravaler ces dernières et continua.

– Je suis en colère contre mon impuissance. Si j'avais été moins faible elle ne serait pas morte. Si j'avais été plus fort je n'aurais pas eu besoin qu'on me libère.

– Je sais comme tu souffres. Je sais que tu es au plus mal et rongé par la culpabilité Masked. Et je comprends que tu veuilles t'entraîner sans relâche afin que cela ne se répète pas. Cependant, même s'il est vrai que protéger ses proches est important, il est tout aussi important de rester près de ses proches. Car rien ne sert de protéger des gens que tu aimes si tu n'es pas proche d'eux. Ils ne sont pas comme Slender, toi ou moi. Ils mourront tous un jour, alors autant profiter d'eux pendant que tu le peux encore. Leur présence va te manquer il est vrai. Mais n'oublie jamais qu'une personne ne meurt jamais vraiment si on se souvient d'elle et des bons moments qu'on a passés avec. Toutes ces choses que tu as vécues avec, elles seront gravées à jamais dans ta mémoire et c'est ça l'important. Reste le même garçon drôle, paradoxale, trop bienveillant pour un tueur et souriant que l'on connaît je t'en prie. Ils commençaient juste à réaliser certaines choses grâce à toi, certaines valeurs importantes comme l'amitié. Ta chaleur bienveillante commençait à faire fondre leur cœur de glace, à commencer par Jeff avec qui tu as directement accroché. Il y a quelque chose en toi qui fait se rapprocher les gens autour de toi Masked, et bien que ce soit étrange pour un tueur tu ne dois pas perdre ce "quelque chose".

– Depuis qu'il m'a torturé, je vois le monde différemment... J'ai l'impression d'avoir constamment mal. J'ai l'impression que mon point de vue sur le monde a changé, mais je me force à rester concentré sur mon objectif pour éviter de divaguer et laisser cette "impression" cette folie me guider.

– Tu n'en as pas besoin, laisse-la s'échapper si cela peut te soulager. Mais quelle est cette impression dis-moi ?

Le masqué prit une grande inspiration et releva la tête vers elle.

- J'ai l'impression d'être un personnage de Cartoon tout droit tombé dans un film d'horreur.

La jeune femme parut étonnée en premier lieu, puis elle se couvrit la bouche avec la main afin de rigoler avec légèreté comme les femmes aisées d'antan. L'adolescent masqué quant à lui, croisa les bras en la toisant les sourcils froncés, vexé par sa réaction.

– Tu vois ? Tu te mo-..

- C'est peut-être assez étrange comme impression aux premiers abords.

Le coupa Mary en replaçant une mèche de ses lisses et longs cheveux noirs derrière son oreille, marquant un temps de pause avant de continuer.

– Oui, c'est étrange mais cela pourrait bien être vrai au vu de ton caractère d'original. Et même si ce n'était pas le cas, si tu te vois comme ça, alors qu'il en soit ainsi. Modèle le monde à ton image, et tant pis si les autres ne sont pas contents. Il n'appartient qu'à toi de faire du monde dans lequel tu vis, un paradis pour toi. Tu peux très bien être le mal incarné avec les humains ainsi que tes victimes, et être la personne la plus douce et euphorique avec ceux que tu apprécies.

Elle avait dit tout cela accompagné d'un doux sourire sympathique et bienveillant, cela se voyait qu'elle venait d'un autre temps. Le masqué écarquilla légèrement les yeux sous son masque, comme si ce qu'elle avait dit avait été une sorte déclic. Elle avait raison, et il le savait très bien. Qu'à cela ne tienne, il ferait comme bon lui semble et fera fuir sa peine et ses angoisses en laissant sa folie s'exprimer, en étant euphorique et extraverti.

– Merci la vieille tu m'as regonflé à bloc ! Je suis prêt à envoyer de nouveau !

– La v-.... Laisse tomber. Je dois partir Masked, une future victime m'appelle. À bientôt je l'espère.

La jeune femme disparue sur ces mots, visiblement pressée d'aller décapiter quelqu'un. Masked s'étira avant de sortir de la salle de bains, se dirigeant vers la cuisine. Une fois dedans, il prit une grande inspiration et hurla.

- J'ai faaaaaaiiiiim ! Quand est-ce qu'on mange ?!

Qui avait résonné dans tout le manoir. Malgré certains propos vulgaires de mécontentement à son égard, certaines personnes sortirent de leurs chambres d'un air ravi. Ravis de voir que leur ami était de retour, prêt à reprendre du service. Jeff fut le premier à arriver sur les lieux, donnant une simple tape amicale dans le dos du garçon.

- T'en as mit du temps pour te remettre. T'es au courant qu'on a presque failli avoir l'éventualité de la possibilité qu'on s'inquiète pour toi ?

– Moi aussi je m'inquiète pour moi Jeff. Mais t'inquiète pas j'suis de retour et pour de bon cette fois. Cette putain de fanfiction ne me fera pas devenir une drama queen. Là j'étais pas censé dire ça mais nafout'

(NDA : La ferme Masked ! Suis le texte bon sang ! )

– Naaaaaaan !

Le mutilé regarda le masqué d'un air plus que déconcerté, tentant de comprendre le charabia de son ami.

- Nafout' ça veut dire "Rien à foutre" en Maskedien.

- Ça, j'avais compris... Ce que je ne comprends pas c'est à qui tu parles et pourquoi tu parles de fanfiction...

– Ah ça... Je parlais à l'auteur, ce mec n'est vraiment pas crédible tu sais ? Et je parle de fanfiction parce qu'on est des personnages de fanfiction !

Jeff dévisagea son ami un temps, se demandant si les médicaments que lui avait donnés Nurse Ann n'avaient pas d'effets secondaires indésirables. Puis il haussa les épaules, se disant qu'il s'en fichait pas mal même s'il ne comprenait rien à ce qu'il disait.

– Si tu le dis Masked... Si tu le dis...

Le masqué sortit alors une feuille de sa poche et la lu tout en prenant des œufs du lait et de la farine sous le regard intrigué du tueur au sweat blanc.

- Qu'est-ce que tu lis ?

-Le scénario de cette histoire. 'Fin comme je dois pas être trop spoilé j'ai le droit à quelques pages à l'avance pour cette scène seulement.

– Encore avec cette histoire...

– Je prends pas de drogue pour info, je dis la vérité c'tout. Regarde, là Red va débouler pour se faire un sandwich et se casser aussitôt, et Laughing Jack va demander si on veut des bonbons. Tu vas en prendre un mais... Ah y'a pas la suite.

À la fin de sa phrase, le masqué regarda l'entrée de la cuisine avec insistance. Red entra bel et bien dans la pièce, et regarda l'adolescent au masque avec surprise.

– Tiens, Masked. Ça faisait un moment que je ne t'avais pas vu, tu ne t'entraînes pas pour une fois ?

– Disons qu'une bonne amie m'a fait comprendre certaines choses.

Répondit-il simplement en haussant les épaules comme si ce n'était pas important. Le garçon aux cheveux noirs et aux yeux rouges s'approcha simplement du frigo, et en sortit des ingrédients sur lesquels il avait au préalable laissé une étiquette "Propriété de Red, ne pas toucher". Alors qu'il préparait son sandwich, Jack le grand clown monochrome fit son entrée dans la pièce.

– Salut à vous mes caramels !

S'exclama Jack en regardant tout le monde. Red ne répondit pas, faisant mine de l'ignorer. En fait il était loin d'être sociable, Masked était vraiment une exception à la règle étant donné que tout le monde semblait l'apprécier et qu'il était déjà le chouchou de Slenderman malgré le fait qu'il soit nouveau. Mais pour ce qui était du reste du manoir, il était toujours distant voire même froid.

- J'ai dit "Salut à vous mes caramels" Red.

- Ta gueule toi.

Répliqua aussi sec le concerné, s'éloignant de la cuisine en mangeant son sandwich. Jack se tourna vers les deux amis qui étaient restés et joignit ses griffes d'un air attendrit.

- Il est adorable notre Red, n'est-ce pas ?

– De nous tous c'est toi qui es le plus atteint ici. Y'a un truc qui ne fonctionne pas là-haut.

Déclara Jeff tout en désignant sa tête du bout de l'index. Le clown lui tendit alors un bonbon.

– Toi aussi tu es adorable, tiens, prends-le tu l'as mérité.

– Tu crois m'avoir aussi facilement ? Je sais qu'il y a un truc dedans.

Le clown haussa les épaules et le mangea avant de plonger sa main droite dans le paquet de bonbons, sortant une grosse poignée pour les enfourner dans sa bouche.

– Tant pis. Ils sont à moi alors.

– Non, attends ! J'en veux aussi en fait !

Jack lui tendit immédiatement un bonbon rouge en forme de gros nounours. Il faisait facilement la taille d'un pouce tout entier. Le mutilé attrapa la sucrerie et la goba en une fraction de seconde.

– Tu es un imbécile Jeff. Les laxatifs ne font pas effet sur moi puisque je n'ai pas besoin de manger.

À ces mots, le ventre du garçon grogna méchamment, et Jeff porta vite une main à son ventre tout en s'en allant rapidement. Le clown ajouta alors.

– Ah oui, ils font très vite effet et c'est plutôt violent. Nettoie bien derrière toi hein.

Ricana Jack, satisfait de sa blague puérile.

– Tu vas me le payer cher je vais péter ta boîte à musique, tu verras !

Masked avait observé la scène en silence, plus calme qu'à son habitude.

– Je dois y aller mon petit sucre il est l'heure d'aller jouer avec Tommy, mon nouvel ami de 7 ans. À plus tard !

En un nuage de fumée noire, le masqué s'était retrouvé seul. Il s'accouda au comptoir en bois derrière lui d'un air songeur. Depuis tout à l'heure il avait une boule dans le ventre, un sentiment d'insécurité, une drôle de sensation sur laquelle il n'arrivait pas à mettre le doigt. Avant même qu'il puisse se poser des questions à propos de cet étrange ressenti, il sentit un doux parfum lui chatouiller les narines, sentir cette odeur qu'il ne connaissait que trop bien, c'était pour lui comme s'il nageait dans un océan de Nutella. Une jeune femme monochrome fit alors son entrée dans la pièce, sa magnifique peau blanche, ses cheveux noirs légèrement ondulés et ses yeux plus noirs encore que la nuit, dans l'esprit du masqué c'était comme s'il regardait la pureté en personne. Elle porta alors son regard intrigué vers l'adolescent.

– Tiens donc, alors comme ça, j'ai vu juste, tu es à nouveau sociable Masked ?

– J-Jane ? Qu-qu-qu'est-ce que tu fais là ? Ouais, je suis redevenu sociable on peut dire ça comme ça ouais. Une amie m'a aidé à comprendre que je ne devais pas me laisser absorber par mon entraînement.

La monochrome s'approcha du frigo et en sortit un soda. Une fois le soda ouvert, elle s'approcha du masqué et s'assit à côté de lui, plongeant ses yeux sombres dans les orbites écarlates du garçon.

– Je ne vais pas te sermonner, mais tu as vraiment été stupide ces derniers temps en te renfermant sur toi-même. J'allais presque croire que tu n'étais pas si différent de ces imbéciles qui vivent ici.

– Je sais que j'ai été stupide... Mais quand Clockwork est morte j'ai ressenti un sentiment immense de culpabilité... Alors je me suis dit que pour ne plus que cela m'arrive, il fallait que je devienne plus fort, je ne pensais plus qu'à ça.

– Ne te donne pas autant d'importance, que tu sois là ou non ne change rien ils nous auraient attaqué un jour ou l'autre, et vu comme leur chef était puissant on se serait tous fait tuer.

Répondit-elle entre deux gorgées. Le masqué baissa la tête sans dire un mot, se plongeant dans une intense réflexion. Il releva alors son regard et brandit son poing.

– Et c'est pour ça que je dois devenir plus fort. Quiconque tentera de toucher à un cheveu d'un membre de ce manoir aura affaire à moi. Ici je peux être ce que je veux et je ne laisserai rien ni personne toucher à ça.

– Alors c'est ça que tu veux être... Un tueur sanguinaire ? Moi j'ai toujours aspiré à avoir une vie normale, et Jeff m'a arraché cet espoir.

– Une vie normale ? Tu veux parler d'une vie d'esclave de la société où tu perds ta vie à la gagner ?

– Non, je veux parler d'une vie où on a son chez-soi, l'être qui nous est cher, des sorties, de tout ça. Jeff me l'a arraché en même temps que ma famille.

– Parce qu'être ici t'en empêche ? Tu vois ici on a un chez-soi, et en plus on ne paie pas de loyer, pas d'assurance, pas de frais bancaires, rien. Des sorties on peut en faire quand on veut. Une famille... Bah on peut dire qu'on est une famille mais une famille qui n'est pas soudée. Des êtres chers ? J'vais te dire moi ici je vis avec des êtres chers. Jeff, la petite Sally, Ben, Slender, et surtout toi. Tout ça tu l'as et sans les contraintes de la société. Tu ne prends pas le temps de les connaître c'est pour ça qu'ici tu te déplais un peu, tu es trop aveuglée par ta vengeance pour voir ce que tu as gagné ici c'est tout. Tout comme moi j'étais aveuglé par ma soif de puissance.

Jane ne répondit rien, perdue dans ses pensées. Elle était beaucoup trop troublée par ce que le masqué venait de dire pour réussir à répondre correctement. Le garçon s'approcha et posa sa main sur son épaule.

- J'vais te dire un truc, si tu te sentais seule avant, bah je vais balayer cette solitude tu verras, tu ne seras plus seule et enfin tu comprendras à quel point cet endroit et les gens qui y vivent sont importants. Eux aussi je compte bien leur faire ouvrir les yeux.

La chaleur, c'est ce qu'elle avait ressenti à ce moment-là. Un sentiment de bien-être et une incroyable aura chaleureuse émanaient du masqué et la réconfortaient dans ses peines. Comment pouvait-il d'une seconde à l'autre dégager une aura plus cruelle et démoniaque qu'un démon, puis dégager ensuite une telle chaleur humaine ? Le brun regarda alors le vide, et déplaça sa main dans son dos afin de se gratter le postérieur.

– Aaaaah.... Ça fait du bien ça me démangeait depuis tout à l'heure.

– Espèce d'abruti tu as totalement cassé l'ambiance !

Le garçon ricana simplement, et s'accouda en arrière sur le plan de travail, regardant le plafond d'un air songeur.

– Ça fait vraiment du bien...

– Arrête avec ça c'est vraiment sans gêne, espèce de mal élevé.

Répliqua sèchement la monochrome en le fusillant du regard.

– Je ne parle pas de ça.

– De quoi tu parles alors ?

Masked tourna la tête vers elle et lui répondit d'une voix joyeuse.

- D'être à nouveau entouré par ceux qu'on aime.

Après un temps de pause, le masqué reprit la parole.

– Je vais aller remercier à nouveau Bloody Mary pour m'avoir secoué. À plus Jane, fais gaffe à toi si tu sors !

Sur ces mots, le masqué avait disparu comme s'il s'effaçait dans l'ombre, arrivant maintenant devant le miroir de la salle de bains. Il prit une légère inspiration, et pensa fortement à son amie afin de faciliter le contact.

– Mary ? Viens voir deux secondes s'il te plaît.

Aucune réponse, dans le miroir on ne pouvait voir que le reflet flou de l'adolescent, et celui de la pièce, éclairée par la lumière dansante des flammes des bougies disposées devant le miroir.

– Ça ne marche pas. Je dois peut-être l'invoquer comme si j'étais une personne normale ? Bloody Mary, Bloody Mary, Bloody Mary....

Toujours rien à part le silence absolu et malsain qui régnait dans la salle d'eau, silence vite brisé par un grognement de mécontentement de la part du masqué.

– Il se passe quelque chose. Je le sens, quelque chose est arrivé à Mary.

Dit-il d'un air grave en serrant le lavabo entre ses mains. Avant même qu'il ne puisse réfléchir à quoi faire, quelqu'un frappa à la porte, et la voix gutturale de Slender se fit entendre.

"Masked es-tu là ?"

– Ouais. Qu'est-ce que tu veux coton tige ?

"..... Ne m'appelle pas comme ça ou je te tue. J'ai du travail pour toi. Sors de là dépêche toi."

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