Elena chapitre 4 - 3
Je relève les yeux sur lui et remarque ce «V» entre ses sourcils, qui devient familier et m'indique qu'il n'est pas tout à fait à l'aise non plus.
~ Dis-moi à quoi tu penses. J'essaie de ne pas te mettre la pression mais cette situation, ces espèces de négociations, c'est nouveau pour moi. J'aimerais savoir à quoi tu penses et où on en est ! ~
Ses yeux sont perçants comme s'il cherchait à lire en moi en vain.
Je voudrais lui dire tout ce que je pense mais les mots ne franchissent pas mes lèvres. Je suis pleine de doutes et d'interrogations, de peur aussi un peu... Mais mon dieu quand il me regarde de cette manière, assis aussi proche de moi dans le canapé, je n'ai qu'une envie, être encore plus près de lui !
Est-ce que finalement il réussit à me comprendre? Il prend mon verre et le pose sur la table basse avec le sien. Mon coeur se met à tambouriner dans ma poitrine mais j'ose m'avancer vers lui jusqu'à ce que nos lèvres se pressent délicatement pour enfin se transformer en un baiser impérieux. Lorsqu'il encadre mon visage de ses mains, je sais que nous avons atteint le point de non retour et mon corps tout entier le réclame.
Mes mains commencent à le toucher partout comme s'il allait s'envoler si je le lâche.
Je me mets à déboutonner sa chemise en même temps qu'il dégrafe mon soutien gorge sous mon t-shirt pendant ce baiser passionné. Le besoin de se sentir peau contre peau est si fort que sans un mot nous envoyons l'un et l'autre tous nos vêtements au sol. Toujours au beau milieu de son salon, dans son divan et nus à présent, il m'assoit sur lui en passant mes jambes de part et d'autre de lui. J'amène sa bouche contre la mienne tandis qu'il prend mes seins à pleine main. Il pince l'un de mes tétons entre son pouce et son index tellement fort que je gémis dans sa bouche. Il serait capable de me faire jouir juste comme ça. S'en rendant sûrement compte, il me couche d'un coup sur le dos, son corps pressant sur le mien. Il me caresse le front d'une main alors que l'autre maintient fermement une de mes cuisses pour m'empêcher de bouger.
Yeux dans les yeux, éclairé à la faible lumière du monde extérieur, je ne suis plus que désir et impatience. Mon entrejambe palpite comme jamais puis je sens son membre dur presser un peu plus contre moi. Je le prends d'une main pour l'inciter à entrer en moi mais il se met à coulisser dans ma paume. Sa tête se loge dans mon cou et un grognement étouffé me parvient.
Sa main quitte ma cuisse pour enfin me toucher à cet endroit qui le réclame tant. L'un de ses doigts forme de petits cercles exacerbant mon besoin de le sentir en moi au point que je le supplie tout bas.
~ Adriel... ~
~ Dis-le, où j'arrête tout de suite... ~
Son ton est sans appel, je dois puiser très loin la force d'articuler
~ Prends-moi... ~
Sans en attendre plus, il attrape mon soutien gorge au sol puis me lie les poignets au dessus de la tête.
Son corps puissant sur moi m'empêche de bouger et lorsque je fais mine de protester, il me murmure à l'oreille :
~ Laisse-moi faire, fais-moi confiance. ~
Ses mots sonnent comme une promesse et je capitule aussitôt en hochant la tête.
Allongée, nue sur le divan, il appuie une main sur mes poignets tandis que je le sens toujours dur sur ma cuisse. Sa bouche commence à m'embrasser de la tempe jusqu'à un sein pendant qu'une main me masse l'autre avant de descendre progressivement entre mes cuisses à mesure que sa bouche remonte sur la mienne, avalant chacun de mes gémissements. Chaque endroit où il me touche se transforme en brûlure lorsqu'il le quitte et je suis subjuguée par sa délicatesse jusqu'à ce que je sente un doigt puis un deuxième s'enfoncer en moi . Je sens cette boule de plaisir au creux de mon ventre se réveiller à chaque va-et-vient qu'il fait. Quand il s'arrête, tout mon corps est en manque de cette sensation. Mon râle de frustration le fait sourire et il me demande :
~ Est-ce que tu sais quel goût tu as ? Je veux que tu connaisses la saveur de ton désir pour moi. Celle que tu m'as offerte quand je t'ai sucé tellement fort que tu as joui dans ma bouche. ~
Sans attendre que je lui réponde, il frotte ses doigts sur mes lèvres puis les glisse dans ma bouche. Je suis surprise un instant par ce goût quasi sucré et me mets à les sucer comme s'il s'agissait de son sexe. Se prenant au jeu, il ferme les yeux. Une fine couche de transpiration commence à perler sur son front, il n'est pas loin. Il s'arrête pour recommencer à caresser mon point sensible. D'abord du bout d'un doigt puis de me pénétrer avec pour continuer cette douce torture de son pouce. Mon corps se contracte de plus en plus autour de ses doigts qui jouent avec la limite de mon orgasme. Je voudrais le toucher, le griffer. Je veux sa bouche sur moi.
~ Est-ce que ton corps m'a assez réclamé pour mériter ma queue ? Est-ce que c'est vraiment ce que tu veux? Je te préviens, je serai brutal, je ne m'arrêterai pas... ~
Sur ses paroles je ne tiens plus. Je veux le sentir partout sur moi, en moi, je veux qu'il me possède de toutes les façons et à bout, je le supplie :
~ Maintenant, je ne peux plus, laisse-moi jouir, s'il te plaît... ~
J'entends un bruissement de papier déchiré, celui d'un emballage de préservatif et avant que j'aie le temps d'anticiper la suite, ses hanches viennent à la rencontre des miennes et en un coup de rein, sans ménagement, il me pénètre et s'arrête une fois qu'il est au plus profond de moi. La morsure de la douleur me poigne. J'ai l'impression qu'il va m'écarteler quand mon corps semble finalement s'adapter à sa taille et laisser place à une agréable sensation.
Doucement il se retire, je voudrais l'en empêcher, mon bassin l'encourageant même à revenir. Sa bouche se plaque sur la mienne et son vit glisse en moi. Ses mouvements sont rapides, exigeants, durs. Il se tient à mes bras pour aller toujours plus loin en moi et je hoquette de plaisir, un peu plus fort à chaque poussée. Je le ressens partout dans mon corps et chacun de ses mouvements me transportent un peu plus proche de l'orgasme. Je l'entends me dire que c'est bon, encore, de continuer à gémir. Quand finalement c'est lui qui se met à gémir, je bascule dans un orgasme puissant et libérateur. Tout explose autour de moi, je ne sens plus que des vagues de bonheur déferler en moi. L'unique sensation de lui qui se répand en moi me fait savoir que je suis toujours entière.
Enfin détachée, nous ne sommes plus qu'un amas de bras et de jambes transpirants, entremêlés. Seules nos respirations brisent le silence ambiant
~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~
Si vous avez apprécié ce passage, se serait top de cocher la petite étoile, ça ne prend que le temps d'un clique à chaque fois mais ça fait super plaisir ! Merciiiiii
~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top