Elena chapitre 12 - 1
Cette nuit là.
Quelques murmures à mon oreille :
"Je me battrai pour toi et pour nous.
Je me battrai pour deux si un jour tu n'y crois plus
mais plus jamais je ne te laisserai partir.
Tu m'as tellement manqué, plus jamais sans toi
Je t'aime."
Toujours le même genre de rêve, je suis si bien, je ne bougerai pas.
Je veux m'imaginer auprès de lui aussi longtemps que mon sommeil me le permettra.
Je parviens à me rendormir sans bouger d'un pouce.
Au réveil, j'ai un mal de crâne incommensurable, je n'ose même pas ouvrir les yeux.
Bref petit bilan d'hier soir...
Beaucoup de boulot : ça, c'est ok.
Sam m'est tombé dessus : Merde !
Je suis allée chez Adriel : Re merde et une Ola de ma libido !
Discussion, reproches et semi déclaration : Re re merde, ma libido tape du pied...
Je suis tombée endormie dans ses bras : Cerveau et libido de concert Hourra !
Ca ne doit pas faire plus de cinq minutes que je suis consciente, mes yeux sont toujours clos et je suis déjà fatiguée de ma réalité. Ca commence bien et en plus, je meurs de chaud dans ce lit.
Ce lit ?! C'est dans le divan que je devrais être !
Réfléchis ma pauvre fille, qu'est-ce que tu as foutu d'autre hier ?
Trou noir ! Cela dit, je porte toujours son t-shirt blanc, signe qu'il ne s'est rien passé entre nous, c'est déjà ça...
Inutile d'éviter l'inévitable plus longtemps, je me retourne doucement et d'un bras possessif, il enserre ma taille.
Si j'ai pensé qu'il ne pouvait pas être plus sexy qu'en préparant le brunch dans ma cuisine, il y a un mois, alors là je dois sûrement être au paradis (ou au purgatoire rajoute mon cerveau).
Dans un cas ou dans l'autre, ça fait si longtemps que je ne l'ai pas vu que je m'autorise à l'admirer, paisible, en train de dormir. Qu'est-ce qu'il est beau mon casanova...
"Mon" Casanova, j'ai craqué ou bien ?
Il a été gentil avec moi hier, certes, mais juste parce que j'étais vraiment au plus bas, rien de plus, il ne sait même pas pourquoi d'ailleurs.
Je ferais bien de me rhabiller vite fait puis si je pars illico, je pourrai peut-être faire comme si de rien n'était, il l'a bien fait, lui...
Alors que je soulève à contrecoeur son bras puissant celui-ci resserre son étreinte d'un coup.
∼ Tu n'iras nulle part, Elena. ∼
Cette voix... Comment ne pas lui obéir ?
"En voulant garder ton travail ma poule" me gronde mon cerveau !
Oh M.... ! Comment j'ai pu occulter ça jusque là ? Je cherche frénétiquement mon téléphone ou tout autre objet m'indiquant l'heure, en vain.
∼ Je dois travailler ! Nathan va me tuer, il est malade le pauvre... Il me faisait confiance...∼
∼ Tu es en congé aujourd'hui, Nath est au courant, c'est lui-même qui l'a décidé. ∼
Comment mon patron peut-il me filer un congé si bien tombé comme ça surtout en prévenant Adriel et pas moi ? Qu'est-ce qu'ils se sont dit ? Qu'est-ce qu'il va penser de moi ?
Il me laisse enfin me redresser et j'essaie d'en savoir plus, le bombarde de questions mais il ne prétend répondre à aucune.
Cet homme m'agace autant qu'il me plaît.
Et plaire, le mot est faible...
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