Adriel chapitre 5 - 1
Marylin Manson - Sweet dreams
Tout mon corps est engourdi, je ne suis plus capable de bouger, je n'avais jamais rien ressenti d'aussi intense et bref à la fois. Cette fille me pousse au delà de tout ce que j'ai déjà connu. Certes, c'est la première fois que je ramène une fille chez moi mais en dépit du fait qu'on soit dans MON appart, je sens bien que la seule qui contrôle tout, c'est elle et elle n'a même rien à faire pour ça !
Je n'ai cessé d'interpréter au mieux chacun de ses gémissements pour les entendre à nouveau, plus vrais, plus forts et c'est en visant son propre plaisir que j'ai fini par trouver le mien. J'ai beau chercher je ne comprends pas ce qu'elle a de si différent des autres...
Maintenant elle est là, sous moi, et je puise dans mes dernières forces pour ne pas l'écraser de mon poids en cherchant comme un con comment gérer tout ça, notamment « l'après ».
Dans un hôtel, nous sommes obligés de partir à un moment ou un autre ce qui facilite la séparation mais là je ne peux clairement pas lui demander de partir et au fond je n'en ai pas envie...
« Je sais ce que je veux et je l'assume» lui avais-je affirmé.
Bravo Adriel, pour le coup tu pouvais pas être plus à côté de la réalité !
Je me décale tant bien que mal, sa respiration est devenue régulière, peut-être qu'elle dort ?
Lorsque je me retire un peu plus, elle gesticule et se cache derrière ses bras, tout d'un coup mal à l'aise. Même avec le peu de lumière qui nous entoure, je peux voir son regard se remplir de confusion.
Génial, comme ça maintenant, on est deux à ne pas savoir quoi faire. Je dois gérer, il faut que je trouve quelque chose à lui dire pour lui éviter mes doutes mais nue sur mon canapé, encore pratiquement sous moi je n'arrive pas à réfléchir. Il faut qu'on s'éloigne et je sors la première chose qui me vient à l'esprit.
~ Tu voudrais prendre une douche ? ~
~ Oui beaucoup, merci... ~
Quand elle se lève je ne peux m'empêcher de lorgner son corps nu. L'image sévère et froide que j'avais d'elle hier matin contraste totalement avec la vue d'elle, si pudique, que j'ai en ce moment.
Elle me sort de ma rêverie avec un raclement de gorge et prononce mon prénom avec son accent qui le rend doux à entendre.
~ Adriel, je ne sais pas où se trouve ta salle de bain...~
Quel con... Évidemment qu'elle ne sait pas où elle se trouve, c'est la première fois qu'elle vient et à part lui sauter dessus, je n'ai rien anticipé d'autre !
~ Désolé... Suis-moi... ~
Elle ramasse ma chemise pour se couvrir comme elle peut pendant que je me contente de remettre mon boxer. Elle m'étudie du coin de l'oeil, s'arrêtant sur chaque tatouage. J'attends le moment où elle va me questionner dessus mais celui-ci n'arrive pas.
Tant mieux, de toute façon le plus important est de lui montrer où se trouve cette foutue salle de bain.
Je lui cite brièvement quelle pièce correspond aux portes que l'on dépasse, ensuite arrivés devant la pièce recherchée, ses grands yeux s'écarquillent :
~ C'est pratiquement la taille de ma chambre... ~
~ Fais comme chez toi, je viendrai prendre la mienne après. Les serviettes sont dans ce meuble. ~
Je tourne les talons et repars dans le salon discipliner mes pensées mais rien qu'à l'imaginer nue sous la douche, je recommence déjà à bander !
J'envisage un instant à faire demi-tour pour la rejoindre mais la partie rationnelle de mon cerveau m'en empêche et donc sans grande conviction, je me remets à cogiter.
Depuis que je l'ai vue, je sais qu'il y a quelque chose de spécial qui m'attire chez elle, quelque chose qui n'aurait pas pu passer en une nuit. Par contre, ce à quoi je ne m'attendais pas c'est de la désirer davantage ! Les propos de Nat sur les sentiments, les coups de foudre sont omniprésents dans mes réflexions mais comme à chaque fois, je les refoule au plus profond de mon être. C'est tout simplement impossible que ça m'arrive... Aussi loin que je m'en rappelle, même à l'orphelinat, quand j'étais gosse, je n'ai jamais été capable de m'attacher à qui que ce soit. Me contentant de faire semblant comme on me l'avait suggéré afin de quitter cet endroit immonde. Á force, j'étais même devenu plutôt bon à ce petit jeu, ce qui adolescent, m'avait valu bien plus de coup d'un soir que la plupart des autres mecs avec qui je traînais. C'est ensuite à l'université que j'ai pu perfectionner cet art en la matière : repérer-enrober-baiser. J'ai appris à utiliser de tous les mécanismes de séduction non sans tirer profit de mon physique. Une sorte de deuxième nature en soi mais avec elle, c'est comme si toutes les règles avaient soudainement changé...
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