Ten.


Louis :



Ça fait deux semaines que la « crise » d'Harry est arrivée. Et j'ai compris. Il a peur d'être abandonné, ok. Mais il en peut plus de sa solitude, c'est ça, le pire. Il veut sortir, et vivre normalement, même si il a peur. Et ça lui fait du mal. Je le rassure toujours, dès que j'en ai l'occasion, et l'avoir avec moi, ça me fait me sentir moins mal et moins seul. Je l'aime bien. C'est comme si le destin me l'avait envoyez, après toute les merdes qu'ils m'ont faites. On est dans une routine, avec Harry. Je veux dire, on regarde un film, on parle, je chante, il essaye de m'aider à écrire, et il sourit. C'est le plus important pour moi, le voir sourire. C'est un bébé encore, qui a besoin d'être entouré, rassuré et aimé. Il m'aime bien aussi, je le sais, je le vois. Je n'arrive pas à le voir comme plus qu'un ami. C'est étrange. Parce que je m'accroche à lui, je le trouve de plus en plus tout. Mais plus que de l'amitié entre nous, je l'imagine pas. Peut-être parce qu'il m'a clairement dis que ce n'étais pas un putain de pd. J'ai dû me mettre des barrières, je pense.


Je repars dans 1mois, jours pour jours. Je n'ai pas envie. Je suis bien ici. J'ai écrit plusieurs chansons, grâce à Harry. J'arrive à mettre des mots sur ce que je ressens, et je n'écris pas sur l'amour. Pas que, du moins. J'écris sur l'espoir, sur le futur et sur plein d'autres choses. Je crois que je veux plus jamais écrire sur l'amour.

Harry est sorti faire les courses, et moi j'en ai profité pour faire un skype avec Niall et Zayn, qui sont rentrés de l'Australie, il y a une semaine :


-          Mais y'a quelqu'un avec toi ? me demande Niall

-          Oui, Harry.

-          Mais comment ça se fait ? enchaine-t-il

-          C'est chez lui, ici.

-          Mais on le connait ?

-          Non. Je ne le connaissais pas non plus. On a juste eu la même idée de venir ici pour s'éloigner du monde.

-          Mais il a rien dis à personne ?

-          Non Niall. Sinon, je serais déjà reparti d'ici.

-          Mais tu es ou ?

-          Niall, tu viens bien arrêter de commencer toute tes phrases par « Mais », s'il te plait ?

-          Mais... Pardon, rigole-t-il

-          Je suis quelques parts. Vous me manquez donc vous viendrez bientôt me voir, genre pour le match de samedi ?

-          Bien sûr que oui, mon pote, s'exprime Zayn

-          Mais on sait toujours pas ou il est, dis Niall à Zayn

-          Louis a raison, tu dis beaucoup trop souvent « Mais », rigole Zayn

-          J'en parlerais avec Harry, et je vous direz. Je ne veux rien lui imposer.

-          Tu l'aimes bien on dirait

-          Tais-toi, Zayner. Non c'est juste qu'il... est super timide depuis quelques temps, et je veux pas le brusquer.

-          Avec Niall, tu vas forcément le brusqué, avoue Zayn

-          Mais ! râle Niall en poussant Zayn

-          Je rigole bébé, ajoute Zayn en l'embrassant

-          Euh les gars, je vous aime tout ça, mais stop. Je dois vous rappeler que je suis en manque d'amour, moi ?

-          Demande à Harry, s'écrie Niall

-          Niall ! Je ne suis pas amoureux de lui et il n'est surement pas de moi. On est amis. C'est tout.

-          C'est ce qu'on dit, ouais.

-          Vous êtes tous les deux contre moi, n'est-ce pas ?

-          Ouais, s'exprime les deux amoureux en même temps

-          Peu importe, je vous tiendrais au courant pour le match de samedi.

-          D'accord, j'ai hâte de te voir Lou, c'est bizarre sans toi.

-          Merci pour moi, grogne Zayn

-          Non mais mon cœur, ce n'est pas ça. J'aime être qu'avec toi, mais Louis me manque, s'explique Niall

-          Il te manquerait plus que moi, si je partais ? demande Zayn

-          Mais non ! Bien sûr que non ! Je t'aime Zayn putain de merde, pas comme j'aime Louis. Je ne couche pas avec Louis, à ce que je sache !

-          Tu es sexy quand tu t'énerves, ajoute Zayn

-          Euh les gars ? Je vais vous laisser vous sautez dessus ok ? On se voit plus tard

-          A plus Lou !


J'éteins le skype avant d'en voir plus, et je rigole. Ils sont idiots. Mais je les aime, c'est ma famille, un peu. Je téléphone ensuite à ma sœur, qui s'inquiète pour moi. Elle s'inquiète toujours pour tout, même pour un papillon de nuit, voyez-vous. Elle est comme ça, et j'ai l'habitude maintenant. Je raccroche au moment où Harry rentre des courses. Il me tend un paquet de tagada, et je lui arrache des mains en criant comme un enfant. Quoi ? C'est mon pêché mignon. Il rigole et on range les courses, tout en riant. J'aime ma relation avec Harry. Et ça va vraiment être bizarre, sans lui. Une fois finis, il met à chauffer un plat au four, et on se retrouve à discuter sur le canapé :


-          Sinon, j'ai quelques choses à te demander, commence ai-je

-          Je t'écoute

-          Hm samedi soir, y'a un match de foot, et hm ça fait longtemps que je n'ai pas vu Niall et Zayn donc je me demandais si ils pouvaient venir ici, le voir avec nous ?

-          Oh. Oui. Pas de problème, Louis. Je demanderais à Liam aussi, de venir. Ça pourra être cool. Il ramènera de la bière

-          Et Niall et Zayn de la pizza, m'exclame ai-je

-          Je peux te poser une question à mon tour ?

-          Oui ?

-          Tu m'as dit que tu aimais bien ma grand-mère, et que tu t'occupais d'elle mais, tu n'es pas venu à son enterrement ? m'accuse-t-il

-          Je voulais. Je le voulais vraiment. Ma sœur m'en a dissuadé et mon mangement carrément empêcher. Ma sœur m'as dit que je ne pouvais pas faire ça parce que personne de ta famille me connaissaient, et puis j'allais ramener les paparazzis et tout ça, et je ne pouvais pas faire ça. Mais j'ai été sur sa tombe, le lendemain. Et j'ai pleuré en m'excusant parce que je n'avais pas été là. Et je m'en veux encore, parfois. J'aurais dû être là, parce que c'est grâce à elle que je suis ou j'en suis. Mais j'ai envoyé une carte à ta famille.

-          Je ne t'en veux pas, tu sais. Merci, de ne pas être venu. Personne n'aurait supporté les médias et tout ça. Tu as fait ce qu'il fallait faire.

-          Mais elle était importante pour moi et...

-          Et elle a compris que tu ne pouvais pas venir. Elle t'en veut pas, j'en suis sûr, me coupe t'il

-          Tu crois qu'elle est heureuse qu'on se soit rencontré ?

-          Je sais pas, mais elle n'arrêtait pas de me dire que à quel point tu étais génial, rigole t'il

-          Hey, ne rigole pas, je le suis. Elle n'arrêtait pas de me dire qu'on serait formidables ensemble.

-          Elle avait raison, faut croire. On s'entend très bien, et on a une bonne relation.

-          Ouais. C'est peut-être elle, le destin finalement.


On rigole et une fois calmés tous les deux, on se regarde dans les yeux. Le silence devient léger, et il n'y a plus que ses yeux verts, dans les miens. Ma respiration se fait de plus en plus irrégulière, et la sienne aussi. C'est comme si on était dans une sorte de transe, et ça me fait du bien. Ça me fait du bien parce que je vois dans ses yeux que je suis important pour lui, et qu'il a de la reconnaissance pour moi. Ma bouche s'entre ouvre, et ma lèvre inférieur tremble un peu, et je ne comprends pas ce qu'il  nous arrive. C'est la sonnerie du four qui nous rappelle à l'ordre. Il brise le contacte de nos yeux et s'en va précipitamment dans la cuisine. Je le rejoins et on dîne sans dire un mot, les yeux baisé sur nos assiettes respectives. Et il va se coucher, sans un mot, sans un regard. 

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