Six.

Louis :


J'ai réussi à écrire une exquise de chanson. Grâce à Harry. Grâce ou à cause, je ne sais pas, en fait. C'est juste que quand il m'a dit qu'il avait été se renseigner sur moi sur internet, ça m'as mis hors de moi. Tout le monde fait ça. Personne n'essaye d'apprendre à me connaitre sans aller voir sur internet avant, ou après. C'est juste dérangeant. Je sais ce qu'on dit de moi sur internet, et je ne l'ai jamais compris. J'étais juste un gamin avec un rêve et plus j'avançais plus tout le monde s'acharner contre moi. Les médias me donnent une image de garçon insolent, riche, qui se la pète, qui ne prête attention a rien qu'à se petite personne. Et pourtant, c'est tout le contraire. Bref, il faut vraiment que je dorme.


En me réveillant le lendemain, j'avais vraiment mal à la tête. Je n'avais pas envie de bouger de mon lit, juste resté là toute la journée.  Je me suis lever, j'ai enfilé un long gilet et je suis descendu à la cuisine. Harry, n'était pas réveiller. J'ai pris un plateau, ou j'y ai placé mon thé, un verre de jus d'orange, deux tartines et un Doliprane. Puis je suis retourné dans ma chambre, sous ma couette. J'ai pris mon mac, et j'ai été faire un tour sur les réseaux sociaux. Mauvaise idée. Depuis que je suis parti, personne ne se retient. D'après The Sun, j'ai découvert que j'avais le SIDA. De mieux en mieux. Je souffle et ferme tous réseaux sociaux. Je mets en téléchargement deux trois épisodes de Teen Wolf. Juste pour Tyler Hoechlin. Et un peu Dylan O'Brien aussi. Je m'égare. Je pousse mon ordinateur, et prends mon Ipod pour écouter quelques chansons. Je crois qu'il fait que je parle à Harry. Je lui en veux un peu, mais en même temps on n'a jamais parlé et je comprends qu'il se pose des questions. Je réfléchis à lui. C'est bizarre. Ce n'est pas comme si je l'aimais ou quoi. C'est juste, je ne sais pas non plus pourquoi il est ici. Je repousse mes écouteurs et lance un épisode sur mon ordinateur. J'entends du bruit dans la chambre d'Harry. Je crois qu'il se réveille. Je l'entends descendre dans le salon, et j'entends aussi la porte d'entrée claqué. Je saute hors de mon lit et cours en bas. Je vois sa voiture partir dans l'allée. Je fouille le salon, et la cuisine. Rien. Je fouille sa chambre, rien. Pas de mot, rien. Je ne sais pas s'il part, s'il va revenir. Je ne sais rien. Et je suis là, dans la salon, les joues ravageaient par les larmes. Et je ne sais même pas pourquoi je pleure. Je m'assois sur le fauteuil, et ramène mes genoux contre mon torse. Et j'attends.


Il est 23heures quand il passe la porte. Quand il passe enfin la porte. Et moi je n'ai pas bougé, pas d'un poil. Il s'arrête après avoir fermé la porte, et il me regarde. Je me relève, m'approche de lui, et le gifle. Je ne sais pas tellement pourquoi, mais je me mets à crier :


-          Tu ne pouvais pas prévenir non ? crie ai-je

-          Je ne savais pas si je revenais ou pas, dit-il calmement

-          Je m'en fou putain, tu aurais pu prévenir.

-          Qu'est-ce que t'en a à foutre de toute façon ? demande t'il en me bousculant pour passer


Il monte les escaliers, en m'ignorant. Mais ce n'est pas fini. En plus, il sent l'alcool. Il a bu. Et je ne sais pas pourquoi. Je le suis et entre dans sa chambre après lui :


-          Mais qu'est-ce que tu sais de ce que je ressens ? Tu ne sais rien ! Bien sûr que je me suis inquiété, imbécile !

-          Je n'en vaut pas la peine.

-          Je peux savoir pourquoi tu dis des conneries pareilles ? Et si tu me laisser choisir si, au final, tu en vaux ou non la peine.

-          Je ne veux pas que tu regrettes. Et puis, tu ne m'apprécie pas de toute façon.

-          Tu dis ça pour hier ?

-          Oui.

-          Ecoute, ce n'est pas contre toi. J'en ai marre qu'on apprenne à me connaitre que par les médias. Je suis un humain, je peux parler, et dire la vérité qui n'est jamais dite dans les médias. 

-          Ce n'était pas pour te juger. Je suis un peu intimidé de te parler. Enfin, depuis que... Depuis quelques temps, je ne parle plus beaucoup aux autres. Je suis désolé si tu l'as mal pris.

-          Non, c'est moi, c'est rien. J'ai l'impression qu'on n'est pas fait pour être ami. Rien de méchant, ne le prends pas mal. Mais dès qu'on commence à se rapprocher, c'est comme si le destin mettez un stop.

-          Alors emmerdons le destin, non ? propose-t-il en souriant

-          Je suis partant !

-          Je suis désolé que tu te sois inquiété.

-          C'est rien. Ne me réponds pas si tu ne veux pas mais hm... Tu étais ou ?

-          Au cimetière. Pour voir ma mère.

-          Oh Harry, je ne savais pas, je suis désolé...

-          Non, tu ne savais pas, c'est rien. Même si ça fait 3ans qu'elle est partie, c'est toujours dur.

-          Je comprends. Est-ce que tu veux me parler d'elle ?

-          Non. Plus tard, si tu veux bien.

-          Pas de problème.

-          Comment est-ce que tu as connu ma grand-mère ?

-          Eh bien, j'ai toujours voulu devenir chanteur. Mais ma mère, et mon beau père, pensait que c'était des conneries, que pour réussir il fallait avoir des connaissances et un minimum de talent. Ils n'ont jamais cru en moi. Mais peu importe ce qu'il disait, je savais que j'étais destiné à faire ça. Quand je suis rentré au lycée, on m'a demandait ce que je voulais faire plus tard, et j'ai répondu «chanter ». C'est la seule chose que je voulais faire. Bien sûr, personne ne me prenais au sérieux. Les autres me considéré juste comme « le pd petit et moche qui voulait être connu mais qui n'avais aucun talent ». J'ai demandé à mes parents, enfin ma mère et mon beau père, de me payer des cours de chant et de guitare. Mon père avait déjà accepté de me payer des cours de piano. Il était l'un des seuls à croire en moi. Lui, et ma sœur, Jill, qui est devenu mon attaché de presse. Ils étaient les seuls à me soutenir. Bref. Ils ont refusés, bien sûr. Enfin non, je devais me les payer moi-même, parce qu'après tout c'était mes conneries. Alors j'ai cherché un petit boulot, et j'en ai trouvé un, dans une maison de retraite. Je devais passer du temps avec les personnes âgés, leur faire passer le temps. Et j'ai rencontré ta grand-mère, une femme formidable. Elle m'a un peu prise sous son aile. Et quand j'allais là-bas, elle me demandé toujours de chanter et de jouer un peu de piano. C'était pour elle que j'apprenais des chansons au piano, pour pouvoir lui chanter. Les autres aussi aimaient quand je chantais, mais ta grand-mère c'était plus que ça. Elle me disait toujours que j'y arriverais, et que je devais persister. Alors j'ai pris mes cours de chant et de guitare et j'ai tenté Xfactor, 1ans plus tard. J'ai été sélectionné, et j'ai passé les épreuves, et j'ai gagné, et voilà ou j'en suis. Chanteur pour ado de 22 ans. Super, non ?

-          Je t'aime bien. Je veux dire, j'aime bien ce que tu fais. Tu as du talent. Ce n'est pas vrai ce que je t'ai dit, la première semaine. Désolé pour ça, c'est juste, ouais, je pensais que t'avais une vie parfaite et que tu te plainais pour rien. Puis je me suis rendu compte que j'étais un peu jaloux. Parce que tu fais ce que tu aimes, et voilà.

-          Tu n'as vraiment pas à être jaloux de moi. Ce n'est pas vraiment parfait, la vie de pop star, dis-je ne souriant tristement.

-          Et maintenant, tes parents ? reprends t'il

-          Eh bien, ils sont à fond derrière moi, tu penses bien. Ils sont tellement fiers. Tu parles, ils veulent juste du pognon.

-          Je suis désolé.

-          Arrête, tu n'as pas à l'être. Qu'est-ce que t'as toujours voulu faire ?

-          Tatoueur. Ma mère était d'accord, pas mon beau père. C'est le chef de l'hôpital du centre. Il est reconnu dans cette ville alors il veut une vie parfaite.

-          Fais-le, deviens tatoueur.

-          C'est prévu. Je suis pris chez Last Ink, pour un stage.

-          J'adore ce tatoueur ! Ed est génial.

-          Tu connais ?

-          Bien sûr, c'est là où j'ai fait la plus part de mes tatouages.

-          Moi aussi. Bizarre qu'on s'y soit jamais vu.

-          Ouais. Tu en as beaucoup ?

-          Plus d'une vingtaine, ouais. Et toi ?

-          Pareil. C'est lequel ton préféré ?

-          Le « A », que j'ai sur la clavicule droite.

-          A ?

-          Ma mère s'appelait Anne. C'est lequel le tien ?

-          « It is what it is ».

-          Ce qui veut dire?

-          C'est un peu mon coming out.

-          Sympa. « I can't change ». C'est le mien. Mon coming out.

-          J'ai un tatouage « secret ». Pour Niall et Zayn. Un « N » et un « Z » entremêlé, sur la cheville. Et « Jill », sur l'autre. J'aime avoir les gens que j'aime sur moi. C'est étrange non ?

-          Non, du tout. J'ai un tatouage pour Liam. « NY » et « LA ». C'est ou on a été ensemble, et ouais, ça compte pour moi. Et il sait que c'est pour lui. Il sait ce que ça représente.

-          Liam, ton petit ami ? 

-          Non, pouffe-t-il. C'est mon meilleur ami, et une des seuls choses que je supporte encore. Avec, la littérature et le silence. Et toi, en l'occurrence, maintenant. Qui sont Zayn et Niall ?

-          Niall est mon guitariste et meilleur ami, depuis que j'ai commencé à être connu. Donc, 4 ans. Et Zayn est mon garde du corps, depuis 3ans. Ils sont ensembles, Niall et Zayn.

-          Je suis fatigué.

-          Oh, oui il est tard. Je vais te laisser Harry.

-          Non attends... Juste, reste s'il te plait ?

-          Euh... Bien, ok, je vais rester.

-          Merci.

-          Toujours.


Harry se couche sur son lit rond et moi je me couche à ses côtés. Je sens son bras contre le mien, et sa main cherchait la mienne. J'entrelace nos doigts et me tourne sur le côté pour observer Harry. Il a les yeux fermés et un sourire sur les lèvres. Je souris moi aussi, parce qu'aujourd'hui on a fait un progrès immense. Je ne sais pas où tout ça va nous mener, mais je crois que j'aime le risque que je prends. J'aime ça parce que c'est Harry. Et que je l'apprécie vraiment, parce qu'il m'apprécie pour ce que je suis. Et j'aime passer du temps avec lui. J'aime être ici, avec lui. Et j'aime prendre le risque de tout perdre à cause de lui. A cause et pour lui.


Je crois que je suis en train de m'accrocher à lui. De passer à autre chose. Je ne pense plus à Bryan. Je pense à Harry. Tout le temps. Et ça m'effraye autant que ça me plait. Et que si je tombe, que ma chute sois lente. 


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Hey! Désolé du retard mais hier était l'anniversaire de ma maman, du coup j'ai pas eu le temps. Donc, pour me faire pardonner, trois chapitres aujourd'hui. Quand je parle d'un chanson et que je mets les paroles, je met la chanson en média, vous êtes pas obligés de l'écouter en même temps que votre lecture, c'est juste au cas où vous ne connaissez pas la chanson. Voilà, c'est tout. Passez une bonne journée, pour moi ça sera tennis ahah, je vous aimes, - Camille.

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