Nine.


Harry :


Ok, c'est la merde. Je dois vraiment m'éloigner de Louis. Vraiment. Je ne l'explique pas, je le comprends pas, mais je m'attache à lui. Je l'ai entendu hier, m'appeler « Mon ange ». Non. Stop. Non.


Je suis parti, ce matin. Enfin, je suis sorti du lit et j'ai été dans la salle de bain. J'ai attendu qu'il se réveille et qu'il descende pour me renfermer dans ma chambre. Comme avant. Je panique, je crois. Je ne peux pas m'attacher à lui, non. Il est célèbre, je ne le suis pas. Il va repartir, pour une vie de star, et me laisser sur le côté. Ce n'est pas comme si on sortait ensemble, non plus. Jamais. Je ne peux pas, je ne veux pas le voir s'éloigner et m'oublier. C'est ce qui va m'arriver alors, je dois m'éloigner d'abord. Fuir le plus loin possible de lui. Juste l'ignorer encore pendant 1mois et demi, et le laisser partir sans rien dire. Je me suis précipité dans ma chambre, quand il est sorti, et je me suis enfermé. Je crois que Louis n'a pas compris. Il n'a pas compris je tombe pour lui, à chaque fois. Et je ne peux pas. Pas avec lui, merde.


-          Haz ? demande t'il en toquant à la porte

-          Laisse-moi tranquille

-          J'ai fait quelque chose de mal ?

-          Laisse-moi tranquille

-          Pas tant que tu m'auras pas dit ce qu'il t'arrive.

-          Je n'ai pas envie de te parler

-          Eh bien, tu vas le faire quand même.

-          Arrête de faire semblant de t'intéresser à moi, d'accord ? Arrête d'être gentil et attentionné avec moi, alors que tu veux juste t'amuser, pour oublier Bryan. Arrête de faire comme si ce que je ressentais t'intéresser, alors que tu vas juste te barrer en me laissant ici. Arrête de me parler, alors que tu cherches juste quoi écrire dans tes chansons, putain. Et surtout arrête, mais arrête d'essayer de me faire tomber amoureux de toi parce que je ne suis pas un putain de pd, crie ai-je derrière la porte

-          Wow, super Harry. Tu penses tout ça de moi ?

-          C'est ce que tu es.

-          Faut vraiment que tu te fasses soigner Harry, putain, j'y crois. Comment tu veux que je sois amoureux d'un type comme toi ? Et seulement au bout d'un mois et demi ? Tu es carrément trop con mon pauvre. Je tenais à toi, et si tu penses le contraire, et bien très bien, reste enfermé dans ta chambre à lire. T'avais raison, en fait. Tu foires toujours tout. Ton beau-père avait peut-être raison, au final. Je n'y crois pas. Tu me dis tout ça comme ça, après tout ce qu'on s'est dit. T'es un égoïste, Harry. Un putain d'enfoiré. En fait tu jouais. Evidement. Comme tout le monde. Tu cherchais des infos à balancer, bien sûr. Cours dire aux médias ce que tu sais maintenant, t'auras du pognon comme ça. Tu es comme les autres en fait. Putain, mais crève toi aussi, crie-t-il du couloir


J'ai lâché toute la rage que j'avais en moi quand je l'ai entendu claquer la porte. J'ai hurlé, j'ai tapé dans le mur, j'ai pleuré. Il n'avait pas le droit de dire tout ça, merde, pas lui. Ok j'y suis allé un peu fort aussi. Je suis un imbécile, mais il a été plus blessant que moi, non ? Non, bien sûr, on a chacun nos torts. Je n'irais pas m'excuser cette fois, non.


Je sors furieusement de ma chambre pour monter dans la sienne. J'ouvre la porte à la volée et il en boule dans son lit :


-          Tu n'as pas le droit de me dire tout ça, hurle ai-je

-          Parce que t'avais le droit de dire tout ça, toi ? hurle-t-il à son tour en sortant de sous sa couette

-          Arrête, t'as été quatre fois plus méchant que moi ! Tu n'avais pas le droit de dire ça !

-          Tu as appuyé sur mes insécurités, et c'est moi le méchant ?

-          Tu as appuyé sur les miennes aussi, idiot !

-          Putain je n'ai pas appuyé sur la pire, moi ! Je n'ai pas appuyé sur quelques choses que tu m'as confié, qui te blessait vraiment ou de quelques choses dont tu parles rarement ! Tu l'as fait ! Et je sais même pas pourquoi !

-          Tu vas partir, toi aussi, souffle ai-je

-          Quoi ?

-          Tu vas partir. Et moi je vais rester. Comme toujours.

-          Qu'est-ce que tu racontes ?

-          Tu vas repartir à ta vie d'avant, et moi je serais juste la personne avec qui tu t'es éclaté 3mois, dans une cabane.

-          Harry, tu représentes plus que ça pour moi. Ok, on se connait pas depuis longtemps mais on passe nos journées ensemble, on parle beaucoup, et je t'ai confié des choses que même Niall ignore. Même après, on se verra encore. Je viendrais te voir, et je te protégerais quand les médias en auront après toi, je te promets que je serais là, dès que tu auras besoin de moi.

-          Je suis tellement désolé d'être comme je suis, Louis.

-          Hey, c'est rien, d'accord ? On a tous nos défauts.

-          Ce n'est pas de ma faute tu sais ? D'après ma psy, en tout cas.

-          Tu vois une psy ?

-          Ouais, enfin plus maintenant. Après que maman soit partis. Elle me manque tellement.

-          Je sais Harry, je le sais. Calme-toi, tout va bien.

-          C'est depuis qu'elle n'est plus là tu sais. C'est depuis qu'elle est parti que j'ai développé la peur d'être abandonné. Je suis désolé

-          Chut, tout va bien, je suis là. Et je serais toujours là, dit-il en me serrant contre lui

-          Je suis désolé pour tout ce que j'ai dit, c'est juste que j'ai peur, tellement

-          Tu es pardonné, Haz. Hey, regarde-moi s'il te plait. Et si, j'allais préparer du thé et des pop-corn pendant que tu vas prendre une bonne douche ? Et après tu me rejoins au salon, et on regarder le film de ton choix.

-          Merci

-          Toujours, répond-il en embrassant mon front


Il se relève et je vais me laver tandis qu'il va tout préparer en bas. Quand je descends, il est sur le canapé deux places, une couette sur lui, et du thé sur la table. Il tient le saut de pop-corn, et il m'attend. Je me glisse à côté de lui, et il me sourit. Je souris à mon tour et reporte mon attention sur le film.


Je crois que je réalise que la mort de ma mère m'a empêché de grandir. Je suis encore un enfant, dans ma tête. J'ai ce besoin qu'on me rassure, et qu'on me protège. Et Louis le fait, mais il va vite en avoir marre. Peut-être que ses « toujours » sont plus sincère que ceux des autres. Peut-être qu'il sera vraiment toujours là. Peut-être que je devrais lui faire un peu plus confiance. Peut-être qu'il me fait me sentir mieux, et plus ouvert. Peut-être qu'il est un peu mon sauveur.  Peut être qu'au final, ouais, il me plaît. Peut-être que c'est carrément mon style. Peut-être que je suis en train de tombé amoureux de lui. Ouais, peut-être. 


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Oui, trois chapitres encore. C'est un chapitre bonus, celui là. Pour vous faire plaisir, bien que j'ai l'impression que cette histoire ne vous plaise pas plus que ça. Alors dite moi si il y a quelques choses qui vous dérange, ou que vous n'aimez pas, s'il vous plait. Que ce soit l'histoire en elle même, l'écriture, les personnages, leurs caractères, la longueur des chapitres (bien que je m'efforce de les faire en minimum 1500mots; sauf celui là.), quoi que ce soit.

Si vous trouvez que l'histoire entre Louis et Harry tarde a commencer, je le sais, c'est fait exprès. Mais ça ne va pas tarder, ne vous inquiéter pas.

Si j'ai publiée trois chapitre aujourd'hui c'est aussi parce que je pars à Paris demain, pour le concert de Jessie J et l'anniversaire de mon meilleur ami; donc je ne pourrais pas publier avant samedi soir prochain voir dimanche.

Merci à celles qui lisent, votent et commentent, ça me fait vraiment plaisir. J'essaye de répondre à tout, mais parfois je suis pas notifié de vos commentaires. Voilà, c'est tout. Merci encore, passez une bonne semaine, merde à ceux qui passent des examens.

All the love, Camille.

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