Fifteen.
Harry :
La première chose que j'ai vu en me réveillant, le lendemain, c'est Louis. Mon Louis. Mon petit ami. J'ai tellement été heureux, que je lui ai sauté dessus pour le réveillé. Il a dû me prendre pour un fou, mais je le suis. J'ai été préparé le petit déjeuner, et on est resté allongé dans son lit, toute la journée, a s'embrasser, a s'enlacer, a se câliner, à se parler.
- J'ai une question à te poser, commence Louis
- Hm ?
- Tu m'aimes bien ?
- Est-ce que tu es un imbécile ? réplique ai-je
- Quoi ? Non mais je voulais dire Louis Tomlinson, la star.
- Parce que vous êtes deux personnes différentes ?
- Harry merde, tu sais ce que je veux dire.
- Eh bah non, désolé Louis, je ne comprends pas.
- Est-ce que tu m'aimais bien ? Avant qu'on se connaisse ? En tant qu'artiste ?
- Genre si j'écoutais ta musique et si j'étais fan de toi ?
- Oui.
- Tu veux la vérité ?
- Ça veut dire non ça ?
- Pas du tout, pouffe ai-je. Tu m'as aidé à m'accepter, en fait. Vraiment. J'ai compris grâce à tes chansons qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde, et que ce n'était pas grave tant qu'on se plaisait à nous même. Donc ouais, je t'aimais bien, j'écoutais beaucoup tes chansons.
- Laquelle est ta préférée ?
- Who you are. Et Take me to church aussi. J'ai hm... J'ai un tatouage en rapport avec cette chanson.
- Vraiment ? demande-t-il en souriant. Montre le moi !
Je soupire et lève mon t-shirt. Il regarde ma clavicule avant de caresser les mots tatouer dessus, et de les embrasser timidement :
- Il est magnifique. Pourquoi cette phrase ?
- Parce que c'est la vérité. « Je suis né malade, mais j'aime ça. Ordonne-moi d'aller mieux. »* Personne ne peut m'empêcher d'être gay, personne ne peut me dire d'aller mieux, personne ne peut me juger parce que je suis comme ça, et c'est toute l'ironie de cette phrase. Les homophobes pensent qu'on est malade, comme les personnes croyantes et ils veulent nous faire aller mieux, mais ce n'est pas une maladie. Donc ouais, j'aime cette phrase.
- Heureux de l'avoir écrite, alors.
- Pourquoi tu l'as écrite d'ailleurs ?
- Au lycée, ce n'était pas vraiment une période heureuse. Je voulais devenir chanteur et en plus, j'étais gay. Mon dieu, personne ne me supportais, et je ne sais toujours pas pourquoi. Quand j'ai dit à ma mère que j'étais gay, et ma dis mot pour mot « j'espère que tu iras mieux ». Et plus tard, j'ai écrit ça.
- Je peux te poser une question moi aussi ?
- Oui ?
- La plus part de tes chansons, tu les as écrites pour Bryan ?
- Oui.
- Ok.
- Mais c'est du passé. Avec Bryan. J'aime les chansons que j'ai écrites par rapporte à lui. Mais je ne ressens plus rien pour lui. IL fera toujours partis de ma vie, parce que justement il y a ses chansons, mais c'est finis moi et lui, et je ne retournerais jamais avec lui. Ne pense pas à ça d'accord ? Il est du passé, et je suis là avec toi maintenant.
- Je sais mais... C'est juste dur de t'entendre chanter des mots qui lui étaient d'abord adressé.
- Je comprends Harry. Mais je vais sortir un nouvel album et qui dis nouvel album dis nouvel chanson, et qui dis nouvel chansons dis nouvelle inspiration.
- Tu as écrit des chansons sur moi ?
- Bien sûr que oui. Je te l'ai dit hier. Presque toute celles de Save and Safe.
- Tu crois que tes fans vont m'accepter ?
- Ils t'aimeront autant que moi, je te le promets. Est-ce que tu veux rester ici, cette semaine ?
- Tu ne fais rien ?
- Si. Quelques interviews par ci par là, mais jamais toute une journée. Tu pourras m'accompagner si tu veux.
- D'accord. J'ai toujours voulu savoir comment c'était, de faire une interview.
- C'est bien, la plus part du temps. Il a des émissions que je n'aime pas spécialement avec des animateurs que je n'aime pas non plus, mais je suis obligé de les faire.
- Ah oui ?
- Oui. Certains d'entre eux sont impolis et pose des questions super personnelle, et je n'aime pas ça.
- Je verrais ça, alors.
- Tu n'es pas obligé.
- Ça me ferait plaisir de découvrir un peu ton monde.
- D'accord. Et hm tu sais, si tu veux, tu peux emménager ici. Je veux dire, ok c'est tôt tout ça, mais on a habité 3mois ensemble sans s'entre tuer, puis tu cherches un appartement, alors ça te ferait moins de frais et de toute façon je vais partir en tournée promo dans moins d'un moi et après en tournée mondiale donc hm tu seras plus chez toi que moi alors voilà.
- Je vais y réfléchir Lou, promis. C'est gentil de proposer, mais j'ai l'impression que j'ai besoin d'un chez moi, tu vois ? De prendre un peu d'indépendance.
- Oh. Je comprends. Je te donnerais quand même un double d'ici, pour que tu viennes nourrir mes chats, et si tu veux venir quand je ne suis pas là ou quoi.
- Tu as des chats ?
- Ouais. Ils sont sûrement dehors ou dans leur chambre.
- Ils ont une chambre ? répète ai-je étonné
- Ouais. Enfin, pas vraiment, c'est la chambre d'amis, mais ils l'ont un peu investit.
- Et ils s'appellent ?
- Alors il y a Styx, Léto et Astréos. J'aime la mythologie, aucun commentaire.
- Ah oui, quand même.
- Ouais, je me sens moins seul avec eux.
- C'est dur d'être seul ?
- Parfois, répond-il en haussant les épaules.
- Je suis là maintenant.
- J'espère bien.
Je lui souris et l'embrasse tendrement, avant de me lever pour aller voir ses chats. Ils sont vraiment beaux, et dès que Louis entre dans la pièce, ils vont se frotter à ses jambes. Louis les caressent gentiment et on ressort tranquillement, les chats nous suivants. On s'installe sur le canapé de Louis et il met un film en route, comme à la cabane. Je me colle à lui, se colle à Louis de l'autres coté, monte sur le dossier du canapé, et ronronne contre moi et s'installe entre mes jambes. Ses chats sont étranges, un peu comme Louis, mais ils sont terriblement attachant, un peu comme Louis.
J'aurais pu accepter la proposition de Louis. De rester ici. Mais j'ai besoin d'avoir un lieu à moi, ou je serais chez moi, sans personne pour me dire quoi faire, ou quoi dire. J'ai besoin d'indépendance. Surtout que Louis a toujours vécu ici, et avec Bryan en plus. Je sais qu'il n'y a plus rien, mais j'ai l'impression qu'il est encore là. Je sens son odeur parfois, je l'imagine avec Louis, sur le canapé, comme nous en ce moment, ou dans le lit, la salle de bain ou la cuisine. Et ça fait mal, vraiment. Louis ne sait pas ce que je ressens. Il me dit qu'il comprend mais ce n'est pas le cas. Je n'ai pas vraiment d'ex moi. Que des histoires un peu foireuses. Il a vécu ici, avec Bryan, pendant plus d'un an, c'est juste dur pour moi. J'ai l'impression que je ne peux pas rivaliser. Je connais les chansons de Louis, les chansons d'amour de Louis, et c'est tellement fort ce qu'il dit dedans que moi à coté, je suis juste un paillasson sur lequel on essuie nos pieds. J'ai l'impression d'être tellement insipide, et sans intérêt pour lui. Ça me fait peur, vraiment. J'ai peur qu'il joue avec moi, que je sois un passe-temps ou une autre merde comme ça. Je lui fais confiance pourtant, mais je ne sais pas, pas pleinement. C'est dur de passer après quelqu'un, c'est dur d'être celui qui remplace une longue relation, on n'est pas serein. Mais je ne veux pas laisser passer ma chance avec Louis, alors je m'accrocherais jusqu'à ce que notre relation ne sois plus possible. Je m'accrocherais de toutes mes forces pour l'aimer comme il se doit, et pour qu'il m'aime aussi fort qu'il a aimé Bryan. Beaucoup plus, même.
- A quoi tu penses ? demande Louis en me sortant de mes pensées
- Tout. Je pense que j'ai peur, que je suis terrorisé à l'idée d'être exposé au monde, que j'ai peur que tu t'éloignes de moi, que j'ai peur que tu me trompes, que j'ai peur que tu t'en ailles, que j'ai peur que les gens m'insultent et ne m'aiment pas. Je pense que j'ai pas envie que tu me laisses pendant ta tournée mondiale, je pense que j'ai envie de rester avec toi toute ma vie et ça me faire peur, je pense que tu es ma première relation sérieuse et que je sais pas comment m'y prendre, je pense que j'ai peur que tu me laisses tomber pour retourner avec Bryan, j'ai peur que tes amis ne m'aime pas, j'ai peur d'être un boulet pour toi, j'ai peur qu'à un moment t'en ai marre de devoir me rassuré, je pense que j'ai peur d'en demander trop, que j'ai pas envie que tu rencontres quelqu'un d'autre, que je deviens complétement fou, que mes idées sont sans dessus dessous. Je pense que je t'aime et que tu es bien trop bien pour moi, je pense que je ne te mérite pas, et je pense que tu vas trouver quelqu'un de mieux, je pense que je devrais arrêter de parler maintenant et je pense que tu es trop beau pour le bien de tous, et que ton sourire éblouis le monde, et que tes yeux sont tellement bleus et pur que je pourrais les regarder pendant des années, et je pense que...
- Hazz, bébé, calme toi, dis Louis en me coupant. Tout va bien, je suis là, avec toi, et je le serais pendant longtemps encore. Je comprends, c'est dur parce que je vais partir et être loin, mais tu me rejoindras des fois, puis je reviendrais dès que je pourrais. Je suis beau parce que tu es à mes coté Harry, parce que tu m'éclaires en étant là. C'est grâce à toi, que je suis beau. Tu es magnifique bébé, et je ne retournerais jamais avec Bryan, et je n'irais jamais avec quelqu'un d'autre tant que je t'ai toi. Anw, mon bébé, je n'en aurais jamais assez de toi, et même si je dois de rassurer tous les jours, je m'en fiche. Je le ferais.
- J'en suis vraiment un, souffle ai-je
- De quoi ?
- De bébé.
- Non. Tu es MON bébé. Et si je dois de le dire tous les jours, eh bien, je le ferais.
- Me dire quoi ? demande ai-je en souriant un peu plus
- Que je t'aime.
Je lui souris et embrasse timidement ses lèvres alors qu'il rit dans le baiser avant d'attraper ma nuque et de coller brutalement nos lèvres ensembles. Il aime le contrôle, je le sens quand il insinue sa langue dans ma bouche. Il prend toujours le contrôle dans les baisers. Je ne sais pas si ça sera pareil quand on fera l'amour pour la première fois. J'ai cru comprendre qu'il était celui en dessous. En fait, ça m'est égal. Que ce soit lui, que ce soit moi, je m'en fou. Je veux juste véritablement, faire l'amour.
(* I was born sick, but I love it. Command me to be well - Take me to church, Hozier.)
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