Eight.


Louis : 7/04/2015 :


Ça fait plus d'un mois et demi que je suis ici, avec Harry. Et on s'est énormément rapprocher. On est une vraie complicité, maintenant. Et on dort ensemble. Presque chaque soir. Et on parle, une bonne partie de la nuit. J'aime ça, et même si je suis anxieux de partir, je profite d'Harry. Je crois bien qu'il me plaît. Bon ok, il me plait carrément. Même si ce n'est toujours pas mon style. Mais peu importe au fond, parce que je me sens juste bien avec lui. C'est fou parce que ça fait pas longtemps mais être enfermé avec quelqu'un h24, pendant un mois, eh bien ça crée des liens. Je suis actuellement dans le lit d'Harry, et il doit être 15heure. On a parlé toute la nuit, vraiment. On s'est endormis à quelques choses comme 9heure ce matin. Je regarde Harry qui dort encore et attends qu'il se réveille. Sauf qu'en fait, je commence à avoir faim. Je pousse gentiment le bras d'Harry qui reposait sur mon ventre, et sors du lit. J'arrive à la cuisine et j'ai juste le temps de mettre de l'eau à bouillir pour faire des pâtes, qu'on toque à la porte. Je me demande vraiment qui ça peut être, parce que je pensais que personne ne connaissait cet endroit. J'ouvre la porte et tombe sur un homme d'une cinquantaine d'année, en costard, les cheveux grisonnant et les yeux bruns :


-          Bonjour, hésite ai-je

-          Est-ce qu'Harry est là ?

-          Hm oui, il dort encore là.

-          Tu es qui, au juste ? Oh non, c'est toi le pd d'Harry ?

-          Pardon ?

-          Tu sors avec lui ?

-          Euh non, du tout, c'est mon ami juste.

-          Tu n'es pas genre, connu ?

-          Si. Je suis chanteur. Louis Tomlinson, dis-je en tendant ma main

-          Super. Est-ce que je peux entrer chez moi ?

-          Si je peux me permettre, c'est chez Harry. Sa grand-mère lui a transmis, d'après mes souvenirs.

-          Peu importe, je dois lui parler.

-          Il dort encore, je vous ai dit.

-          Eh bien il va se réveiller, dit-il en entrant dans la cabane en me poussant évidement avec son épaule.


Ok, il m'a carrément décroché l'épaule. Et j'ai mal maintenant. Mais peu importe, il monte les escaliers et je le suis. Il entre sans tact dans la chambre d'Harry, qui se réveille avec tout le bruit :


-          Tu es là bon dieu, je t'ai cherché partout ! s'exprime l'homme

-          Qu'est-ce que tu fais là ? demande Harry

-          Je viens te récupérer. Tu ne croyais pas partir comme ça, quand même ?

-          Si. Je ne reviendrais pas, Kent.


Oh wow, Kent comme Kent son beau-père ?


-          Et tu vas faire quoi ? Vivre aux crochets de cette starlette ? dit-il en me pointant du doigt

-          Tu ne parles pas de lui, grogne Harry.

-          Oh c'est qu'il est attaché le petit. Tu ne peux pas vivre sans moi, et mon argent, bon à rien, alors tu vas venir avec moi.

-          J'ai dit non, réitère Harry

-          Mais tu n'as pas ton mot à dire, l'héritage de ta mère et en jeu, nargue Kent

-          Tu n'as pas le droit, s'exclame Harry

-          Et qui va m'en empêcher, hein, Harry ?

-          Moi, dis-je en intervenant.

-          Toi ?

-          Ouais, moi. Je connais beaucoup plus de personne que vous, je pense. Et j'ai aussi beaucoup plus d'argent. Sans compter que mon avocat est le meilleur de Londres, et de toute l'Angleterre entière. Alors vous allez sortir d'ici, et ne plus jamais contacter Harry, parce que je crois qu'il n'a pas envie de vous voir. Je crois même qu'il ne vous aime pas du tout. Et si vous essayez de le menacer, de quelques façons que ce soit, vous aurez à faire à moi, et du haut de mes 22ans, je gagnerais toujours contre vous. Vous n'avez aucun droit sur Harry, ni sur son héritage. S'il vous dit qu'il ne reviendra pas, c'est qu'il ne reviendra pas. Alors juste, rentrez chez vous, et oubliez le. Et surtout, ne touchez pas à son héritage, parce que je m'en mêlerais, et je crois que ce n'est pas bien vu, le directeur d'un hôpital qui vole l'héritage de son beau-fils, si ?

-          Tu crois faire peur à qui, starlette ?

-          La starlette elle sait ce qu'elle dit. Je n'en ai rien à foutre de ce que tu peux me faire parce que de toute façon, tu ne peux rien me faire. Je serais toujours supérieur à toi, dans tous les domaines. Alors tu vas juste partir, parce qu'Harry ne veut pas te voir.

-          Vous entendrez parler de moi, s'exclame Kent en partant

-          Super, on n'attend que ça ! crie ai-je à mon tour.


Je me retourne pour voir Harry qui pleure, debout devant son lit. Je me précipite et le serre contre moi. Je l'emmène doucement vers son lit pour qu'il se couche. Il m'entraîne avec lui, et il se cale contre mon torse. Je caresse c'est cheveux, et essaye de le calmer !


-          Harry ? Hé, Haz ? Hazza ?

-          Hm ?

-          Calme-toi, tout va bien. Il est partit et il ne reviendra pas.

-          Il va me priver de l'héritage de ma mère, murmure t'il

-          Non. Jamais, tu ne m'entends ? Je te le promets, Harry. Tu auras tous ce que tu dois avoir. Je ne le laisserais pas faire. Calme-toi, je suis là.

-          Je ne veux pas qu'il...

-          Hey, Harry, regarde-moi s'il te plait. Je te promets qu'il ne te fera pas de mal, jamais. Je serais toujours là. Mon avocat est vraiment le meilleur de Londres. Il nous aidera, et on gagera. Tu auras l'héritage de ta maman, Haz. Il n'a pas le droit de t'enlever ça, je te le jure.

-          Je n'ai pas les moyens...

-          C'est mon avocat, Harry, tu n'auras rien à payer.

-          Je ne peux pas accepter, Lou, t'en fais déjà assez pour moi

-          Qu'est-ce que tu racontes, j'ai rien fait encore. Ecoute, je sais ce que ça représente, et je ferais tout pour toi, alors tu te tais et tu acceptes.

-          Merci.

-          Toujours.

-          Pourquoi est-ce que tu as un avocat ?

-          Eh bien depuis que je suis connu, j'ai au moins 18 enfants. Ironique pour un homo, non ? rigole ai-je

-          Elles sont folles.

-          Dans le besoin, quelques fois. Mais je ne le suis pas. Père, je veux dire. Je n'ai aucuns enfants.

-          Je le sais Lou, pouffe t'il. Tu en veux ?

-          Oui, bien sûr. J'en ai toujours voulu. Deux ou trois. Mais difficile sans utérus.

-          L'adoption me semble bien. Enfin, si je dois avoir des enfants avec quelqu'un, je les adopterais.

-          Je ne pense pas avoir le choix, plaisante ai-je

-          Qui est Bryan ?

-          Oh euh c'est hm...

-          Excuse moi, j'ai jamais vraiment eu de tact, me coupe t'il

-          Non c'est rien. Tu m'as déjà confié beaucoup de chose alors, je peux t'en confier aussi. Bryan est mon ex. J'ai été avec lui pendant 2ans. Et j'étais vraiment très très amoureux de lui. Mais ça s'est avéré être un connard. Je les rencontrais pendant un shooting photo, il était le maquilleur/coiffeur. Il m'a légèrement dragué pendant qu'il me préparé, et je lui ai filé mon numéro. Puis de fil en aiguille, je me suis mis avec lui. J'étais tellement amoureux, mon dieu. Quand j'y repense je me dis que j'ai vraiment été con. Il avait accès à tout. Je veux dire, à mon argent, tu vois. Un soir, je rentrais d'un concert à Londres. Donc je me suis rendu à mon ancien appartement, et j'ai ouvert la porte. En avançant vers le chambre, j'entendais des gémissements. D'hommes. De Bryan et d'un autre type. Je me suis juste figé sur place, et je me suis effondré contre le mur. J'ai pleuré, et je suis resté là, à les écouter. Et quand ils ont eu finis, Bryan est sorti de la chambre et m'as trouvé là, entrain de pleurer. Il n'a même pas cherché à se défendre ou quoi, non. Il a préféré me cracher toutes sortes d'insultent dans la gueule du genre : « je t'ai jamais aimé. Ah si, j'ai aimé ton cul bien serré et ton pognon » «  Tu es bien trop repoussant pour qu'on tombe amoureux de toi » « T'es qu'un chanteur de pacotille » « tu sers à rien, a part chanter combien tu m'aimes » « tu es un putain de bon suceur, c'est dommage » « ton argent va me manquer mais j'ai assez profité » « je te laisse crever dans ta souffrance, pd ». Enfin tu vois le genre. Et donc, voilà. J'ai souffert, beaucoup. Et j'en souffre encore, parfois. Quand j'y repense. Comme maintenant. Et depuis tout ça, j'arrive plus à écrire. J'arrivais plus. Ça va mieux maintenant. J'écris de plus en plus, depuis que je suis ici.

-          Je suis désolé, Louis. Tu ne méritais pas ça, personne d'ailleurs. C'était un connard, et je te jure que je peux aller le défoncer si tu veux.

-          Non, ça va Haz, rigole ai-je. C'est du passé. J'apprends à vivre avec. S'être trompé sur quelqu'un pendant 2ans, c'est pas facile à accepter tu vois.

-          Je comprends. Est-ce que tu veux... Hm tu veux bien me chanter une des chansons que tu as écris ici ?

-          Bien sûr, attends je vais chercher ma guitare.


Je me lève et cours dans ma chambre et prends ma guitare pour recourir dans la chambre d'Harry :


-          Bon, elle n'est pas finie alors...

It's just another night

C'est juste une autre nuit

And I'm staring at the moon

Et je regarde fixement la lune

I saw a shooting star

J'ai vu une étoile filante

And thought of you

Et j'ai pensé à toi

I sang a lullaby

J'ai chanté une berceuse

By the waterside and knew

Au bord de l'eau et j'ai su

If you were here,

Que si tu étais là,

I'd sing to you

Je te chanterais une chanson

You're on the other side

Tu es de l'autre côté

As the skyline splits in two

Pendant que l'horizon se découpe en deux

I'm miles away from seeing you

Je suis à des kilomètres de te voir

I can see the stars

Je peux voir les étoiles

From America

D'Amérique

I wonder, do you see them, too?

Je me demande si tu les vois aussi ?


-          So open your eyes and see

Alors ouvre les yeux et regarde

The way our horizons meet

La façon dont nos horizons se rencontrent

And all of the lights will lead

Et toutes les lumières vont te mener

Into the night with me

Dans la nuit avec moi

And I know these scars will bleed

Et je sais que ces cicatrices vont saigner

As both of our hearts bleed

Pendant que nos deux cœurs saignent

All of these stars will guide us home

Toutes ces étoiles vont nous guider jusqu'à la maison

-           

Je regarde Harry, et il a les yeux pétillants. Il me demande de chanter encore, alors je reprends depuis le début et quand je le regarde à nouveau, il est endormi. Je pose ma guitare, et me couche à ses côtés. Je lui embrasse le front et lui chuchote «  Bonne nuit mon ange », avant de moi aussi, m'endormir.  

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