Dans la nuit, un coeur détruit.



Je sais que tu ne me répondras pas, c'est pareil chaque soir où je t'envoie un message, c'est pareil depuis ce soir là. Je me demande où tu es, ce que tu fais, pourquoi tu es partie. Ton départ m'a déchiré le cœur, et j'avais beau crier ton nom, tu ne t'es jamais retournée, tel un papillon éclairant la nuit, tu as pris ton envol sans revenir au point de départ. Tu sais ce qui me brise encore plus le cœur ? Ce n'est pas les jours qui passent sans ton sourire, non, c'est que tout autour de moi, les gens sourient, l'air de rien, comme si ta disparition ne comptait pas, comme si ce n'était qu'un simple fait qu'il fallait accepter, comme si tu n'allais jamais revenir. A leurs yeux, tu es partie et tu ne reviendras jamais, comme si tu étais morte et en envol pour le paradis, pour un monde meilleur que ce taudis qu'est désormais ma vie.

C'est étrange, tu étais la seule à me faire sourire, et je peux te dire que c'est un exploit, jamais un sourire ne s'était présenté sur mes lèvres, j'aurais aimé t'offrir mon premier sourire. Dis-moi, est-ce l'amour qui tordais mon cœur comme ça lorsque je te voyais ? Pourquoi j'avais si mal de ne pouvoir te serrer contre moi ? Pourquoi mes lèvres restaient scellées et n'osaient pas te dire ce que mon cœur criait ? J'en avais mal de t'aimer, mon corps entier en souffrait, car je ne savais comment te le dire, je ne pourrais jamais te le dire. Je me demande si ce soir-là tu m'as entendu, je ne le saurais jamais, je ne saurais jamais ta réaction, ta réponse, mon cœur se serre dans ma poitrine quand j'imagine tout ces scénarios possibles qui ne se passeront jamais, car tu es loin désormais. Loin des yeux, loin du cœur, pas vrai ? Ainsi, je ne pourrais jamais atteindre le tient.

Les autres disent me comprendre, compatir à ma douleur, non, ils ne comprendront jamais cette peine acerbe qui serre mon cœur que tu avais bander avec soin, que tu avais chéri jusqu'à ce que seules des cicatrices y règnent. Des plaies désormais ouvertes, des plaies recouvertes par d'autres !

Je t'aime et à la fois je te déteste. Tu m'avais faite une promesse, celle de rester à mes côtés, de m'aider, de me faire avancer, j'y avais cru, je l'avais aimé cette promesse, à croire que c'est seulement mon amour aveugle qui t'as faite fuir au loin. Je haïs la nuit, tout est si sombre et je n'y vois rien, mais je n'arrive plus à faire la différence entre la nuit et le jour, car tout reste constamment sombre. Tu ne le sauras jamais tout ça, à quel point je tiens à toi, à quel point je pleure, à quel point je prie, à quel point je saigne et supplie les dieux de te faire revenir. Car tu étais mon soleil, celui qui éclairait le bon chemin, me faisait faire les bons choix. Mais tu es partie, alors je ne vois plus rien dans ces ténèbres, je suis un simple insomniaque qui rêve de l'impossible, les poumons en feu à force de hurler ton nom dans cette noirceur qu'est celle qui règne dans mon cœur.

Mais mon cri n'alarme personne, même pas toi, toi qui avances sans moi. Toi qui m'abandonne derrière comme d'autres l'ont fait avant toi.

Je t'aime comme un fou, je te haïs comme un dingue, si je te revoyais j'hésiterais entre rires et larmes, car bordel mon cœur est si chamboulé qu'il ne sait plus, il ne sait plus rien, comme si ton sourire avait été ma boussole. Je suis à bout, je te haïs et haïs le noir, car c'est là que tu m'as laissé, le cœur déboussolé par une tendresse que je ne pourrais jamais te rendre.

par kyokan

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