Divine whim
Le monde était déjà conçu. L'histoire normalement tracée. Rien n'aurait dû changer. Pourtant, une petite voix malicieuse résonna dans le calme du cosmos.
- Et bien moi, j'ai décidé que ce serait différent !
Les trois déesses qui avait créées le monde d'Hyrule à partir d'un amas chaotique, qui avaient tout préparées à l'avance, ne purent que s'incliner. Din, Nayru et Farore se regardèrent, un peu contrariées. C'était déjà la deuxième fois qu'une déesse souhaitait changeait les choses. La première étant Hylia, celle qui donna une part d'elle dans des réincarnations mortelles. Qui aurait pu prévoir que la déesse Hylia tombe amoureuse d'un démon cendré ?
Et voilà qu'une petite déesse inconnue voulait encore chambouler le destin du monde qu'elles avaient conçu. Elles auraient voulu dire non, mais les trois sœurs étaient inférieur à celle leur faisant face. Son rire retentit une nouvelle fois.
- Je vais juste ajouter un enfant, ce n'est pas si dramatique !
Les trois déesses se regardèrent, soulagées. Peut être que finalement, cette histoire ci ne serait pas différente.. Mais le sourire immense de celle qui venait à l'instant d'imposer sa trace sur Hyrule fit désespérer les trois déesses. Après tout, le héros de l'arc de Skyward sword avait été pleinement et réellement heureux contrairement à ces quelques réincarnation..
Sur Hyrule, une femme donnait la vie. Ses yeux aux prunelles rouge étaient emplit de souffrance et de douleur mais aussi d'une grande détermination. Ses cheveux blanc lui collaient au visage et elle hurlait de douleur. Finalement, sa souffrance prit fin. Un bébé poussa son premier cri. La maman épuisée se reposait pendant qu'un homme s'approchait pour admirer son fils. Le jeune père jeta un regard sombre à la mère du bébé avant de regarder par la fenêtre, croisant « son » regard. Il admirait aussi l'enfant et lui offrit un sourire tendre mais douloureux. Le jeune homme dû confier le bébé à la mère qui allait l'allaiter. Et son devoir était de rester ici, pas de rejoindre celui qui comptait tant pour lui au dehors. Mais le jeune homme ne laisserait pas son fils. Jamais. Pas avec cette femme et son amie qui les regardait adossée au mur. Ils avaient beau être tous des Sheikah, certains étaient plus fermés que d'autres..
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Un jeune garçon poussa un soupir quand il termina de donner du foin à la vache présente dans l'étable. Il avait également nettoyé l'espace et tout aéré. C'était ses tâches quotidiennes, un "entraînement". Sa tutrice était souvent absente et il fallait bien que quelqu'un s'occupe de la maison. Et c'était au jeune apprenti de tout faire.
- Allez Shimy, c'est l'heure de la traite et je te laisse tranquille. Tu pourras aller dehors après avec les poules.
La vache émit un meuglement doux et affectueux. Le petit garçon plaça le seau propre et commença sa tâche. Quand il eut remplit un grand seau bien lourd du délicieux lait, il emmena Shimy dans son enclôt extérieur. Portant sa charge, il retourna dans la partie maison pour vider le lait dans des bouteilles nettoyés par ses soins. Enfin, son dur labeur s'acheva. Et il n'était que 10h30, ce qui faisait qu'il avait tout fait en deux bonnes heures. S'arrêtant devant un miroir, l'enfant se regarda. Il avait des cheveux blond comme l'or mi long, une grande mèche cachant le haut droit de son visage et son œil. Mais celui visible révélait qu'il avait des prunelles rouge, caractéristique de son peuple : les Sheikah. Il y en avait avec les yeux gris ou même dans un ton bleu mais le rouge était souvent un des gènes dominant.
Il portait un pantalon et un haut manche longue dans une matière souple et près du corps majoritairement noir avec quelques motifs rouge, des bottes de combat dans le même ton sombre étaient chaussées à ses pieds. Un tissus blanc entourait largement sa taille tel une ceinture et un tissus formant un col, une capuche et une sorte de plastron venait compléter l'ensemble. Le fameux plastron sur son torse portait l'emblème des Sheikah, prouvant son appartenance à ce peuple. Son haut manche longue avait aussi un supplément qui permettait de cacher le bas de son visage, qui ne laisserait que son œil gauche de visible mais comme il était tranquille, l'enfant l'avait gardé abaissé. Il portait de fin trait de maquillage orange sombre au dessus de ses yeux qui s'alliait à merveille à sa peau hâlée.
Vérifiant que sa tutrice n'allait pas débarquer à l'improviste, il sourit à son reflet en le montrant de ses deux doigts.
- Tu sais que t'es beau gosse Sheik ? Oui, oui je sais !
Le jeune garçon pouffa de sa propre bêtise. Il secoua la tête en allant vers l'étage ouvert sur le reste de la maison. Le petit jeta un regard critique aux grilles larges ou l'ont pouvait voir Shimy quand elle était dans son étable.
- À quoi je m'attendais, Impa passe presque toute ses journées avec la princesse. Quel idée d'avoir ouvert l'étable ainsi sur la maison.. Ça ce voit que c'est pas elle qui nettoie tout les jours l'étable pour éviter que ça empeste.
L'enfant respectait beaucoup sa tutrice. C'était une grande combattante Sheikah qui avait créée le village Cocorico où ils habitaient. Mais.. Il ne savait pas si il l'aimait beaucoup. Elle lui donnait toutes les corvées à faire sous couvert d'un entraînement et passait cinq à six jours sur sept auprès de la princesse Zelda plutôt que l'entraîner.. Oh ça lui offrait une certaine liberté c'est vrai, mais franchement il aurait aimé apprendre des techniques Sheikah plutôt que de savoir comment coudre un vêtement complet dans n'importe quel matière. Bon, ça lui servirait tout les exercices de coutures, dressage, cuisine ou même ménager, mais il voulait pouvoir être un Sheikah comme ses parents.. Dont ils seraient fier. Sheik ne se rappelait pas bien de ses parents, ils étaient partit avec d'autres Sheikah pour une longue mission de plusieurs années et il avait été confié à Impa.
Quand il pensait à sa mère, un étrange sentiment d'étouffement lui revenait. À l'inverse, penser à son père le rendait heureux. Étrange. Le jeune garçon soupira en enfilant le tissus lui servant de couvre chef. Son regard, balayant la chambre, se stoppa sur un livre sur le bureau de Impa. S'en approchant par curiosité, il remarqua qu'il s'agissait d'un journal assez épais.
- Impa tiens un journal..?
Il ne devrait pas le lire et pourtant.. Savoir les pensées réelles de sa tutrice, c'était si tentant. Ouvrant aux premières pages, il remarqua que ça remontait à avant sa naissance.
En ce jour, le village Cocorico est sur pieds. Kayna est aussi heureuse que moi. Ma proche amie est si fière de notre projet. Visiblement, certains sont heureux d'une façon fort inapproprié.. Pourquoi par Hylia, Seno et Fan s'embrassent ils tout deux ainsi ? Deux hommes ainsi ensemble.. Je ne le comprend pas. Surtout que Kayna nourrit de fort sentiment pour Seno. Je vais devoir agir, je ne peux pas laisser les choses ainsi.
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Cher journal, j'ai réussi à offrir à ma chère Kayna l'homme qu'elle aime. Ça n'a pas été difficile de lui faire croire que l'une des traditions des nôtres et qu'au moins un homme ai un enfant. Son devoir sera de rester avec mon amie. Kayna est aux anges. Je me fiche bien de la souffrance que Seno et Fan disent ressentirent, qu'ils s'aiment et peuvent bien donner un enfant à moi comme à Kayna ou un autre des nôtres sans être forcé de rester auprès de la mère. Mais j'ai été intransigeante. Tant qu'ils ne sauront pas la vérité, le bébé naîtra et Kayna sera heureuse.
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Ce soir, ma chère amie a donnée la vie à un fils. Mais.. Il ressemble terriblement à Seno et Fan. Pourtant, je suis sûr que Fan n'a pas participé à la conception. Comment est-ce possible par Hylia ? Néanmoins, l'enfant semble avoir du potentiel.
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Sheik a deux ans, Kayna et les autres Sheikah doivent partir en mission. Je ne sais pas vraiment si Seno et Fan vont respecter la "tradition" que j'ai inventé pour ma douce Kayna. En tout cas, je me retrouve avec.. Cet enfant. Je ne serai jamais une aussi bonne mère avec lui que mon amie, mais je ferai de mon mieux pour veiller sur lui et l'entraîner à être un bon gardien pour la jeune princesse Zelda. Seno n'est pas heureux de me laisser le petit, il aime profondément son fils. Ce n'est pas plus mal qu'il s'éloigne, ça évitera que Sheik devienne comme son père..
Sheik ne put continuer. Ça faisait trop à comprendre, assimiler. Sa mère et Impa avaient manipulées son père et en plus elles le critiquaient d'aimer un homme ! L'enfant reposa le journal fermé à sa place avant de sauter de l'étage pour se précipiter dehors, remontant le col de son vêtement pour cacher le bas de son visage. Il pleurait sans s'arrêter. Avec une rapidité à faire pâlir de jalousie le plus grand coureur de sport de tout Hyrule, Sheik quitta le village Cocorico. Alors qu'il n'en avait normalement pas le droit, interdiction de Impa, l'enfant s'en alla. Il courait, sans s'arrêter. Son cœur lui faisait si mal.
Le peu de base qu'il avait dans sa vie venait de s'écrouler. Il n'avait plus aucun repère réel. Le souffle erratique, les poumons en feu, un arrière goût métallique dans sa bouche poussa Sheik à s'arrêter. Il reprit son souffle et regarda où il était et se figea.
- J'aurai pu aller n'importe où.. Mais me voilà aux abords de cette forêt réputée pour transformer les enfants perdu en Skull Kid..
Sheik allait tenter de faire demi tour quand le doux son d'un instrument à vent fut capté par ses oreilles. Intrigué, l'enfant suivit le doux son.
Jamais cela n'aurait dû être possible, ne devait pas arriver, et pourtant.. Un autre enfant fut épargné par la magie mystique des lieux qui transformait les enfants perdus en Skull Kid..
Sheik se dissimula dans la végétation et observa un village.. Peuplé d'enfant. Il découvrait le peuple des Kokiris, des éternels "enfants" accompagnés d'une fée. C'était une jolie fillette aux cheveux court vert qui jouait de l'ocarina pour d'autres Kokiris. L'un d'eux intrigua Sheik. Un petit garçon au cheveux blond et aux yeux bleu semblait.. légèrement différent. Peut être l'absence de fée à ses côtés ? Ils étaient tous aux pieds d'un grand arbre. En tendant l'oreille, le jeune garçon apprit qu'il s'agissait du vénérable arbre Mojo, protecteur des Kokiris et un peu parent. La plupart des enfants repartirent au village après une histoire de l'arbre parlant, resta alors seulement la fillette à l'ocarina et le garçon sans fée.
- Saria, tu as super bien joué ! Au faite, je dois te montrer quelque chose.
- Quoi donc Link ? Et merci pour ton compliment ça me fait plaisir !
L'enfant montra alors fièrement un lance pierre qu'il avait fabriqué lui même. Il utilisait des graines épaisses comme projectiles et assomma sans le savoir un Kokiri blond, Mido si Sheik avait bien retenu, qui les espionnait. Saria laissa entendre que Link était le seul à avoir ce genre d'idée ce qui intrigua d'autant plus Sheik.
- Tu sais, l'arbre Mojo a raconté qu'au delà de la forêt il y aurait d'autres peuples et même des châteaux. C'est en réalité très grand le monde Link !
Le regard rêveur de l'enfant nommé Link fit sourire Sheik. Il sursauta quand les prunelles bleu du garçon en contrebas croisa son regard. Ça ne dura pas longtemps, une fraction de seconde, et pourtant un temps infiniment long s'écoula. Quand Link voulu montrer à Saria l'étrange enfant qu'il avait vu dans les arbres, ce dernier avec disparu..
Sheik reprit son souffle, revenu au village Cocorico. Las, il alla se laver. Sa journée avait été plus mauvaise que prévu, et il allait devoir éviter d'attaquer Impa verbalement sur ce qu'il avait lu. C'était le meilleur moyen d'avoir une punition terrible et des mensonges à la clé. Il était en tenue plus décontracté quand Impa rentra finalement. Sheik préparait à manger, le couvert déjà mit. La Sheika observa son apprenti avec un air pensif.
- Tu es assez androgyne.. Tu t'habillerais comme la princesse qu'on pourrait te prendre pour elle. Et inversement..
Sheik se tendit à ces paroles. Qu'est ce que cette femme disait ? Quel étrange manière de parler de son physique.. Comme si il allait se déguiser en Zelda ou laisser cette fragile fillette se grimer en lui !
Méfiant, il décida de quand même voir si c'était juste une remarque en l'air de sa tutrice ou si elle y songeait sérieusement.
- Et pourquoi par Hylia je devrai me déguiser en princesse Zelda ou inversement elle devrait se déguiser en moi ?
- Si ça peut sauver la princesse, il faudra t'y plier. La priorité est sa sécurité.
Sheik était tendu, il avait envie de hurler que non ce n'était pas la question. Qu'il était lui, unique, et que laisser cette fichue princesse devenir lui était inconcevable. Mais le jeune garçon connaissait malheureusement bien sa tutrice. Si elle estimait que ça sauverait princesse fichue Zelda, Impa déguiserait la fillette en Sheikah. Et ça n'enchantait pas du tout l'enfant. De toute façon, ce n'était pas comme si dans quelques jours Impa allait ramener Zelda à Cocorico à cause d'un danger énorme n'est ce pas ?
Quand Sheik alla se coucher, tournant le dos à sa tutrice intentionnellement, il ferma les yeux en repensant à ce garçon sans fée et qui créé des lances pierres.. C'était étrange, mais il avait la sensation que cette rencontre n'était pas le fruit du hasard. Malgré tout ce qu'il avait apprit aujourd'hui, Sheik s'endormit en souriant, son esprit tourné vers ce jeune Kokiri.
*
NDA : Alors, je sais ce que les fans risquent me dirent. Sheik n'est pas que le déguisement de Zelda dans le jeu, c'est possiblement un vrai personnage dont Zelda a prit l'identitée etc.. Sauf que les informations sur Sheik sont tellement décousu et parfois incertaine que rien n'est certain. Alors, j'ai choisi effectivement de faire mon propre Sheik bien présent dans l'histoire avec ses opinions et sa manière de penser. Qu'en avez vous pensez ?
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