XIII - Ouverture de la Boîte de Pandore

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Enfiiiiiiiiiiiiiiiin la suite !!

Je suis particulièrement ravie de ce chapitre. J'espère que vous l'apprécierez autant que moi :)

Très bonne lecture ehe ;)
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Mon regard se pose sur mon plafond tandis que je me perds dans mes pensées, encore chamboulée par ce qui s'est passé hier.

Je me pose souvent cette question : suis-je une bonne ou mauvaise personne ?

J'ai toujours agis comme je le voulais. Mais aujourd'hui j'ai les mains et pieds liées, les yeux cachés, la parole effacée, les pensées supprimées, le cœur assassiné. Je ne sais plus rien, à vrai dire je ne sais même plus qui je suis. Mes sens semblent partir dans tous les sens. J'ai lu une fois dans un livre : « même éternelle, il y a toujours une fin à l'obscurité. Il suffit de trouver sa lumière ». Elle m'avait fait sourire, je trouvais ça beau. J'aurai aimée avoir une telle relation. Ce que j'ai moi, ce ne sont que des doutes, qui est-il ? Que me veut-il ? Pourquoi agit-il ainsi ? Pourquoi suis-je si troublée ?

Je n'ai pas de réponses à mes questions et je n'en obtiendrai peut-être jamais.

Néanmoins, lorsque je me perds dans son regard si noir, c'est comme s'il m'enveloppait et me demandait de lui pardonner, non, plutôt de comprendre. Comprendre quelque chose. Mais quoi ? Cette chose ne se dit pas avec les mots, elle semble se comprendre avec le cœur. Ce tremblement de terre était-il réel ? Avait-il un sens ? Autour de nous c'était la folie, mais pourtant nous deux nous étions si calme, absorbés par le regard de l'autre. Moi, sans savoir pourquoi. J'aimerai tellement pouvoir lui parler seul à seul, comprendre cette tristesse qu'il y a dans son regard, sa noirceur, sa froideur.

Mais j'ai peur. J'ai peur qu'en comprenant je ne sois plus moi-même. J'ai peur qu'Ivy disparaisse. Que je disparaisse. J'ai peur de cette voix.cette voix qui me dit que je ne suis pas moi. Ou plutôt que je suis elle, celle de mes rêves, de mes cauchemars.

J'ai peur.

Mais à quoi cela sert de rester dans cette situation si ce n'est souffrir encore et encore ?

Je veux avancer, quitte à disparaître.

Je... pense être prête à affronter la réalité. Je la veux tellement. Je veux stopper ces cauchemars, cette souffrance, cette incompréhension.

Et surtout, sans savoir réellement pourquoi, je veux voir disparaître cette tristesse dans ses yeux. Oui, je veux le voir sourire.

Ce moment presque de pure fiction m'a permis de me rendre compte que quelque chose de puissant nous unit. A cette pensée folle mon pendentif se met à briller. J'écarquille des yeux, mon cœur s'accélère, puis, la brillance s'estompe. C'est incroyable, après tout ce qui m'est arrivée j'arrive encore à être étonnée.

Je remonte ma manche pour voir si un tatouage apparaît. Dans mes souvenirs - et si je n'ai pas perdu la raison - un tatouage est apparu lorsque j'ai rencontré Hélios pour la première fois. Il doit forcément y avoir un lien. Il n'est plus jamais réapparu, mais cet endroit me fait parfois mal, comme s'il brûlait de l'intérieur. Comme si... le tatouage était toujours là, mais caché. Je crois qu'il s'agissait d'un serpent qui se mordait la queue. Prise de curiosité, je décide de regarder sur internet si je peux trouver des informations supplémentaires sur ce serpent. J'allume rapidement mon ordinateur et tape « serpent se mordant la queue » sur la page de recherche, et à ma grande surprise le mot « Ouroboros » apparaît. Ce mot... oui, je m'en souviens. Hélios me l'avait soufflé à l'oreille lors de l'incident au self. Je regarde plus précisément la définition de ce mot.

Il est écrit : « Ouroboros, un symbole d'éternité et de temps. En mordant sa queue, il devient un cycle fini et autosuffisant. Son pouvoir se consume et se renouvelle donc de manière circulaire : chaque fin est un nouveau début. »

Chaque fin... est un nouveau début.

Mais... est-ce une bonne ou mauvaise chose ? En quoi est-ce lié à moi ?
Bon, au final ça ne m'a pas mené à grand-chose. Pire, ça m'a amené à plus de questions. Toujours ces foutus questions. C'est sans fin visiblement.
Je m'effondre à nouveau sur mon lit, regard fixé sur un quelconque endroit dans ma chambre.

Sans fin... ce serait mon destin ? Destin qui semble être lié à Hélios...

Je ferme les yeux et presse fort mon pendentif contre ma poitrine. Je ne dois pas avoir peur. Surtout pas, si j'ai peur ça veut dire que j'abandonne. Et je n'abandonnerai jamais. Comme m'a dit Morphée - je continue à croire que c'est un drôle de nom – mon psychologue il faut que je réussise à trouver un sens à tout ça, que ce soit fictionnel ou réel. Bon, dans tous les cas il est temps d'aller dormir. Qui sait, peut être que la nuit va me porter conseil.

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Une douce main serpente sur mon visage puis passe à mon cou pour descendre au buste. Elle enlève sa main et me fait face. Je ferme rapidement les yeux.

- « Regarde moi » souffle-t-elle.

Je n'obéis pas.

- «Allez, regarde moi. Affronte ta peur».

Mon cœur bat à cent à l'heure. J'ouvre les yeux. Je la regarde. Elle me sourit, victorieuse.

- « Tu vois quand tu veux ».

Moi, je ne souris pas. Au contraire, je pleure.

Car si elle est moi, alors moi... qui suis-je ?

- « N'ai pas peur, non, ne pleure pas. »

Elle efface mes larmes de ses doigts fins puis prend mon visage entre ses mains.

- « Je sais que cela te fait peur, mais nous ne sommes pas deux personnes différentes. Tu vas sûrement oublier ce moment quand tu te seras réveillée, mais garde ça dans un coin de ta tête : je suis toi, et tu es moi. N'ai pas peur, et crois en Éros. Il saura te montrer le chemin à suivre, Ivy. »

Elle dépose un léger baiser sur mon front et je ferme à nouveau les yeux.

***

Je franchis les portes du lycée en me remémorant quelques bribes de mon rêve d'hier soir. Je n'en ai que très peu de souvenir. Je me suis encore réveillée les larmes aux yeux sans réellement savoir pourquoi, je sais simplement qu'il y avait une autre personne avec moi. Encore elle. Par contre, ça fait quelques temps que je n'ai pas rêvé de ce garçon avec qui je mourrais quasiment chaque fois. Ça me fait un petit quelque chose de ne plus le revoir. Mais dans un sens ce n'est pas plus mal, ça veut dire que ce n'était que passager. Enfin... je l'espère.

Je longe les casiers pour rejoindre Amber et Liam, ils me font signe alors je presse le pas.

- De quoi parlez-vous ? Demandé-je en arrivant à leurs hauteurs.

- Du tremblement de terre d'il y a deux jours ! S'extasie Amber.

- C'est étrange, on dirait qu'il t'a fait plaisir ce tremblement de terre.

- En réalité elle est juste contente que les cours se soit finis plus tôt, me répond Liam d'un léger sourire. D'ailleurs Amber tu m'as arraché le bras quand t'as voulu t'enfuir, je n'ai pas pu prendre la main d'Ivy à temps.

- Ah oui, désolée, s'excuse-t-elle gênée.

- Ce n'est pas grave, la rassuré-je.

- Au fait, il t'est arrivé quoi du coup après ? On t'a pas vu avec les autres, me demande Liam.

Je me stoppe un instant, aucun mot ne veut sortir de ma bouche. Je panique. Dois-je leur dire la vérité ? Non, je ne peux pas ils me prendraient pour une folle si je leur disais que le tremblement de terre semblait venir d'Hélios. Encore plus si je leur dis que je suis restée scotchée sur le banc, ne pouvant pas détacher mes yeux des siens.

- Je, hum, c'était la panique alors vous n'avez pas dû me voir, je réussis à articuler.

Il fronce des sourcils suite à ma réponse, il ne semble pas y croire visiblement. Je fais comme si je n'avais pas remarqué sa réaction. Pitié, ne me demande pas plus de détail, je ne pense pouvoir continuer à mentir.

C'est à ce moment qu'Hélios et ses acolytes franchissent à leur tour les portes du lycée. Mon cœur rate un battement en les voyant se diriger vers nous. Évidemment, tout le monde fait bien attention à ne pas gêner le passage. Des murmures accompagnent leurs pas. Hélios est accompagné de ses plus précieux... associés, acolytes, amis ? Bref. Un frisson d'effroi me parcourt quand je me remémore ce qu'il s'est passé dans la hangar. Tandis qu'Hélios passe devant moi comme si de rien n'était, froid comme à son habitude, c'est le regard de Mike que je croise, et je le soutiens. Oui, cette fois je suis prête pour la vérité. Il détourne le regard, l'air presque méprisant. Des quatre je crois bien que c'est lui qui me déteste le plus, mais lui a l'intelligence de ne pas le montrer, contrairement à Isaac et Ricker.

La sonnerie retentit, nous nous rendons en classe, en traînant des pieds, ce qui est littéralement le cas d'Amber qui réussit à me faire rire. Je m'assois à ma place habituelle, tout comme Amber et Liam. Le cours commence. Je fais mine d'écouter, mais il n'en est rien. Mon esprit est ailleurs, loin, très loin. Dans le temps peut être.

Je dérive entre le passé et le présent, me remémorant nombres de souvenirs depuis mon arrivée dans ce lycée. J'essaye de trouver le fil conducteur, ce fil que le psychologue me pousse à chercher et en comprendre la signification. Le fil rouge du destin. Il est attaché à mon poignet et vole dans le vide, relié à quelque chose... ou quelqu'un. Mais qui ? Et surtout, pourquoi ?

Les secondes passent, puis les minutes, cela semble à la fois si long et si rapide. Le temps se déroule sous mes yeux, et je ne bouge pas d'un pouce, trop aspirée dans mes pensées sans fond. Ce n'est que lorsque Hélios sort en courant de la salle que je me décide à sortir de cette transe. Que ? Qu'est ce qui s'est passé ? Je me retourner vers ses amis qui semblent tout autant perturbée que moi. Quant au professeur, je n'en parle même pas. Il est sortit si rapidement que personne n'a eu le temps de comprendre pourquoi, et surtout, de lui poser la question. Pas même ses propres amis. Bien qu'inquiets pour lui, cela se voit sur leurs visages, les fameux panthères noires ne bougent pas, ne sachant peut être pas s'il est judicieux de le faire. Ils semblent vraiment perdus.

Le professeur continue malgré tout son cours. Alors je replonge dans mes pensées ? Je divague. Les craies créent des bruits stridents sur le tableau. J'entends des chuchotements. Amber essaye de suivre le cours. Le professeur efface le tableau. Il allume le projecteur. Il attend. C'est d'un ennui.

Mais soudain, mon pendentif se met à briller de mille feux. Je le cache rapidement dans le creux de mes mains, paniquée au fait que quelqu'un puisse voir ça. Le rythme de mon cœur s'accélère. Sa lumière ne semble pas vouloir s'estomper. Qu'est ce que je dois faire ?

Venue de nulle part, une douce voix taquine de jeune homme me souffle à l'oreille :

- Ivy, ma chère pécheresse, viens nous rejoindre.

Elle semble si attirante, bien que je comprenne qu'elle vient de ma tête je ne peux m'empêcher de suivre son ordre, comme enchantée. Je lâche mon pendentif qui pourtant redouble sa luminosité. Je prétexte une envie très pressante. Le professeur accepte, trop concentré dans son cours.

Je sors de la classe. Je ne prends même pas la peine de fermer la porte, trop occupée à suivre la voix. J'en oublie tout autour de moi, personnes, objet, temps. Je suis absorbée par cette voix presque diabolique.

- C'est ça, viens, plus près, encore, murmure-t-elle.

Je ne sais pas où je suis, ce que je suis en train de faire, ni où je me dirige. Juste, je la suis. Je suis son ordre. Mon pendentif est tellement brillant qu'on a l'impression qu'il est sur le point d'exploser, il semble presque flotter dans l'air. Je ne m'en préoccupe pas. Je suis mon chemin et finis par franchir les portes du lycée. Je suis dehors.

- Continue ton chemin ma douce, ordonne la voix.

Je continue, sans comprendre pourquoi, sans même chercher à résister. Je suis las. J'avance, doucement, silencieusement. C'est là que je vois deux personnes sur ma droite, je m'approche tout en veillant à ce qu'ils ne me remarquent pas.

- Oui, c'est ça, par là.

Celui de dos ne me vois pas, contrairement à celui qui me fait face. Pendant un instant je croirais le voir sourire. Un sourire presque surnaturel où des dents d'un carnassier apparaissent.

- Que le spectacle commence, souffle-t-il.

Puis, la voix se stoppe dans ma tête, et mon collier retrouve sa brillance normale. En fermant les yeux, je reprends peu à peu mes esprit, comme si tout était embuée. Je papillonne des yeux. La lumière du soleil m'aveugle un instant, comme si je venais de me réveiller. Que... qu'est ce que je fais ici ?! J'étais en classe il y a deux secondes !Hélios était sorti en trombe et les panthères noires semblaient perdus quand... oui, quand j'ai entendu une voix. Et c'est là que mes souvenirs s'arrêtent.

Cette voix, si taquine, elle me rappelle quelqu'un. J'ai soudain un éclair. Oui, c'est ça ! Le petit garçon aux cheveux bleus et au sourire carnassier ! Je regarde en face de moi. Qui... d'ailleurs est à quelques mètres de moi en train de parler à Hélios ! Qu'est ce qu'il se passe ?! En comprenant la situation dans laquelle je me trouve je me cache rapidement, de sorte que je puisse écouter leurs conversations sans être vue.

Leur discussion semble plutôt mouvementée. Hélios est énervée, sa voix est grave et on dirait qu'il est prêt à sauter de rage sur cet... enfant. Même s'il en a vraiment pas l'air d'un, à part sa taille. D'ailleurs, il semble si serein que ça fait peur. Il sourit, de toutes ses dents. Il a l'air de drôlement s'amuser. Il regarde un court instant dans ma direction, ses yeux se brillent de rouge. Ce n'est qu'une demie seconde, Hélios ne l'a pas remarqué, mais moi mon cœur rate un battement. C'est comme si j'avais une épée de Damoclès au-dessus de moi. Il sait que je suis ici, alors pourquoi ne fait-il rien ? Si c'était bel et bien sa voix, pourquoi m'avoir emmené ici ? Surtout, je ne me pose pas la bonne question : comment a-t-il fait ?! Ce n'est... qu'un enfant. Certes, un peu spécial, mais un enfant qui ne doit pas avoir plus de 10 ans.

- Je t'interdis de l'approcher ! Hurle Hélios si fort que les murs en tremblent.

En vérité, les murs en tremblent vraiment. Une fissure dans le sol se fait à ses pieds, j'écarquille des yeux, surprise. C'est comme lors du tremblement de terre! Sa colère agirait sur l'environnement ? En faisant un effort optique, je remarque qu'une sorte d'aura aussi sombre que la nuit flotte tout autour de lui. Ses poings sont fermés. Quant à l'enfant, on dirait qu'une ombre plane autour de lui. L'ombre... de la mort ?

- Ne t'inquiète pas enfin, je n'ai pas l'intention de lui faire du mal. Ni à elle, ni à toi. Et puis, tu sais, tu ne me peux rien m'ordonner petit pécheur.

J'avoue ne pas comprendre grand-chose à la discussion. Juste le fait de voir Hélios se débattre contre un enfant est à la fois étrange et presque ironique.

- Que veux-tu alors ? Grogne-t-il.

Son aura redouble de volume tandis que les poubelles d'à côté se mettent à trembler. La scène paraît si irréel qu'une tonne de questions me vient en tête, mais je les ignore, trop occupée à écouter la discussion.

- Ce que je veux, ce n'est pas bien compliqué : je veux pouvoir m'amuser.

- Comment ça ?

- Je veux vous voir souffrir, essayer de survivre, puis mourir. Encore et encore. Il se stoppe. Mmh, non, en fait, je veux vous voir réussir. Je veux tellement s'énerver là-haut. Ça me ferait très plaisir. Ce qui serait fabuleux, c'est d'avoir les deux.

- Espèce de-

Hélios se rue soudain sur le gamin qui esquive sans une once de difficulté. Il remue son doigt de droite à gauche en même temps que sa tête.

- Qu'essayes-tu de faire, enfin ? Tu sais très bien que te battre contre moi est peine perdue. Tu devrais plutôt essayer de me mettre de ton côté. Il regarde dans ma direction, je recule de quelques pas, soudain apeurée. N'est ce-pas, Éros ?

- Ne prononce pas mon nom, démon, crache-t-il.

- Cette insulte est inutile Éros, je suis Hadès, soupire-t-il.

Je bloque; tellement que je ne remarque même pas l'étrangeté du prénom de l'enfant. Je bloque sur ce prénom, Éros. Il me fait ressentir tant de choses à la fois. C'est comme si une bombe avait explosé en moi, ou plutôt, comme si elle était sur le point d'imploser.

J'avance doucement, sans comprendre pourquoi, je suis simplement mon instinct.

Éros, Éros, Éros. J'ai l'impression d'avoir prononcé ce prénom tant de fois alors que c'est la première fois que je l'entends. Le dos d'Hélios, ou d'Éros, je ne sais plus, me paraît désormais familier.

Je me rapproche encore, encore et encore.

L'enfant aux cheveux bleus, surnommé Hadès, semblent ravis. Hélios, lui, n'a toujours pas remarqué ma présence, sans doute trop absorbée par sa propre colère.

- Éros, que dirais-tu de lui dire la vérité maintenant ?

- Qu'est ce que tu racontes putain ?

Il sourit, et prononce les mots suivants avec une telle aisance et lenteur que le temps semble lui même s'arrêter.

- Tu sais très bien de quoi je veux parler, et surtout de qui.

Il s'arrête un instant, et se tourne dans ma direction. C'est à cet instant qu'Hélios comprend, comprend qu'il y a une autre personne. Moi.

Il se tourne, rapidement, mais le temps semble ralentir lors de cet instant. Tandis que son interlocuteur prononce les derniers mots de sa phrase, le visage d'Hélios passe de la colère à une une expression de désespoir mêlée à une grande inquiétude.

- Je veux parler bien sûr d'Ivy. Ou plutôt devrais-je dire... Philia, ta femme.

Et soudain, c'est le vide. Le néant. Tout s'arrête dans ma tête. J'implose.

Hélios court vers moi, au ralenti.

Phi...lia ?

***
L'heure des révélations est arrivée !

Que va-t-il se passer pour Ivy et Hélios ? 

Comment va-t-elle réagir ?

Hadès a mis son grain de sel dans l'affaire de nos deux héros ;) trop joueur pour passez à coté de ce spectacle.

Je suis déjà en train d'écrire le prochain chapitre alors il devrait arriver le week-end prochain sans faute ;) !

Bisouuuus <3
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