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C'est avec une chaussure à la main et le regard noir, qu'à la fin de la soirée, Sura s'assure que la totalité de ses invités, range le bazard qu'ils ont mit.

- Tu sais. Chuchotte Kazutora, à l'intention de Mikey. Elle a une nouvelle confiance en elle, depuis qu'elle est de nouveau avec toi. Se plaint il.

Amusé, Mikey souffle du nez. Il est vrai qu'il ne s'attendait pas à la voir se saisir d'une chaussure, pour les menacer avec.

- Ça. Intervient Draken, chuchotant à son tour. C'est parce qu'elle sait que si tu ne lui obéit pas, il te foutra son poing dans la gueule. Plaisante t'il.

- Tu ferais ça ? Demande Kazutora.

- Qui sait ? Si elle me menace avec une chaussure, j'aurai peut être pas le choix. Plaisante Mikey.

Quelques rires étouffés se font entendre, suite à l'intervention de Mikey. Il doit avouer qu'il est plutôt content d'arriver à les faire rire de nouveau.

- Arrêtez. Intervient timidement Hakkai. Elle va vous entendre et s'énerver.

- Il a toujours aussi peur des filles ? Demande Mikey.

- De Sura surtout. Précise Takashi. Il l'aime beaucoup, mais dès qu'elle hausse le ton, il se fait tout petit.

- C'est pas le seul. Dit Pah. C'est une vraie harpie quand elle est en colère.

- La harpie t'entend. L'informe Sura. Tu pourrais mieux choisir tes mots.

- Excuse moi, mais tu nous menaces avec une chaussure ! Se plaint il.

- Fais attention qu'elle t'aterrisse pas dans la figure ! Le menace t'elle, secouant la chaussure dans sa main. Puis je demande pas grand chose ! Juste que vous rangiez vôtre bordel !

- Ça c'est parce que tu es une très mauvaise hôte ! Proteste t'il.

- Deuxième avertissement Pah ! Y'en aura pas de troisième ! Dit elle, secouant d'avantage la chaussure.

- Ça non plus, ça n'a pas changé. Constate Mikey.

- Il y a certaines choses qui sont immuables, Mikey. Rit Chifuyu.

Sura et Pah ont toujours eu cette amitié conflictuelle. Ils s'aiment beaucoup et sont capable de se défendre mutuellement, contre quiconque s'aventurant à mal parler de l'un d'eux.

Cependant, s'opposer l'un à l'autre a toujours été leur moyen de communiquer. D'un désaccord pourtant anodin et ridicule de base, ils peuvent en faire un conflit et un règlement de compte verbal, pouvant souvent s'étaler sur plusieurs jours.

C'est assez éprouvant pour eux, mais très amusant à regarder pour les autres. Personne n'a jamais su d'où ça venait. Ils en sont arrivés à penser qu'étant aussi bornés l'un que l'autre, ce genre de relation était inévitable.

Quelques minutes plus tard, l'appartement de Sura a des airs d'appartement témoin. Tous observent les alentours, avec cette sensation de travail bien fait.

Sura soupire de satisfaction et sourit grandement.

- Ça c'est une bonne fin de soirée. Lance t'elle, sous le regard assassin de Pah.

- On ne viendra plus chez toi, si c'est ça à chaque fois. Dit il.

- Et je perdrai le privilège, que tu dévalises mon frigo et que tu pourrisses mes sols ? Mais pourquoi est ce que tu me punis comme ça ? Ironise t'elle, sous les rires francs des autres.

Pah regarde ses amis, riant toujours et ne peut s'empêcher de râler.

- Elle pourrait me sortir les pires insultes, vous seriez de son côté.

- Oui ! Répond Angry.

Pah soupire d'agacement. Smiley et Angry n'ont jamais caché qu'ils préféraient Sura à lui. Ils en ont souvent joué d'ailleurs, pour le faire enrager. Lorsque Pah s'énerve, on dirait une cocotte minute, prête à exploser. Ça les fait bien rire, pour être honnête.

La soirée se termine avec le départs des invités. Pah râle toujours mais se fait charrier par ses amis. Une soirée ordinaire en somme.

Mikey doit bien reconnaître que ce genre de moments, lui fait le plus grand bien. Retrouver cette époque où ils étaient tous soudés et joyeux, l'apaise grandement et lui donne l'agréable illusion que rien n'a changé.

Il se délecte de cette insouciance retrouvée. Toutefois, il a autre chose en tête pour le moment. Lorsque Sura sort de la salle de bain et entre dans sa chambre, il se place derrière elle, enlace sa taille et commence à harceler son cou de ses lèvres. Elle rit un peu et il laisse glisser son visage jusqu'à son oreille.

- On a laissé quelque chose en suspend toute à l'heure. Lui susure t'il.

Sa voix rauque et son souffle chaud contre sa peau, provoque chez Sura un frisson lui traversant la colonne. Elle se retourne vers lui et dans un sourire en coin, le repousse jusqu'à son lit. Il s'y retrouve assis au bord, tandis qu'elle se place à califourchon sur lui, bougeant habilement ses hanches et laissant quelques humides baisers dans son cou.

Il saisit ses fesses fermement, rapprochant leur deux corps et profitant de leur contact. Entre ses jambes, Sura sent cette envie grandissante chez Mikey. Elle en a envie aussi, mais elle n'oublie pas son petit jeu d'il y a quelques heures.

Lentement, après lui avoir retiré son haut, elle descend ses baisers le long de son torse, encouragée par les quelques soupirs du jeune homme.

Elle s'agenouille entre ses jambes et libère son membre. Elle entame quelques vas et viens avec sa main, sous les yeux embués de Mikey et la rougeur naissante de ses joues.

Elle associe sa bouche à sa main, provoquant un long râle chez son partenaire. Elle ne le lâche pas des yeux, tandis qu'il se mord les lèvres, pour tenter de se contrôler.

Cette chaude humidité autour de lui, va finir par avoir raison du peu d'empire qu'il tente de conserver. C'est comme si tout ses sens étaient en éveil. Pareilles sensations sont rares et il le sait très bien. Ainsi, il en profite du mieux qu'il peut, passant sa main dans les cheveux noir de Sura.

- Bordel. Lâche t'il, dans un soupir tremblant.

Lorsque Sura sent que son membre se durcit un peu plus dans sa bouche. Elle se redresse immédiatement, dans un sourire triomphant.

- Qu'est ce que... Commence Mikey, le souffle court.

- Oh, je suis désolée Manjiro. Est ce que tu es frustré ?

Mikey se mord la langue et étouffe un rire nerveux.

- D'accord... tu te venges c'est ça ?

Pour toute réponse, il obtient un hochement de tête et un sourire victorieux.

- Très bien. Souffle t'il. Si je te dis que je suis vraiment désolé et que ça ne se reproduira plus, tu veux bien me laisser te faire l'amour ?

- Tu en as envie ? Le taquine t'elle.

- J'en meurs d'envie. S'il te plaît.

- Hmmm... Semble t'elle réfléchir. Ça dépend. Est ce que tu peux me faire oublier ma frustration de toute à l'heure ?

Pour lui répondre, il saisit délicatement sa main et la fait basculer sur son lit, sous lui.

- Ne me sous estimes pas, mon ange. Lui dit il, en l'embrassant. Je peux même te faire oublier comment respirer.

Elle rit un peu, passe sa main derrière sa nuque et attire de nouveau ses lèvres contre les siennes. De ses doigts, Mikey écarte le peignor de Sura et prend quelques instants pour l'observer. Il semble vouloir mémoriser ce corps qu'il trouve le plus désirable d'entre tous.

- Est ce que je t'ai déjà dit, à quel point tu étais sublime ?

- Il me semble. Le taquine t'elle, jouant avec ses cheveux.

Il sourit et fond de nouveau sur ses lèvres. Il trace de ses doigts chaque courbe de son corps. Chaque passage provoque une intense chair de poule à Sura.

Bien que ses caresses soient des plus agréables, Sura a envie de plus et elle ne tient plus. Elle le lui fait comprendre, lui mordant légèrement sa lèvre inférieure.

Mikey ne se fait pas prier et après s'être protéger, il entre profondément en elle. Les jambes de Sura se resserre autour de ses hanches. Il a un sourire satisfait lorsqu'il voit l'expression sur le visage de la jeune avocate.

Profitant de ses mouvements en elle, Sura se cambre et ses yeux se ferme malgré elle, le plaisir ne tarde pas à l'envahir. Ses jambes tremblent et son corps semble être devenue une vraie fournaise.

- Regarde moi, mon ange. Chuchotte Mikey.

Il accélère ses mouvements, se satisfaisant pleinements des gemissrments et des soupirs de Sura. Les deux sont d'accord là dessus. Ils n'ont jamais connu d'autres personnes, capables de leur faire ressentir des sensations aussi intenses.

- Manjiro... je vais... Articule t'elle difficilement.

- Je sais. Souffle t'il. Tu vas me rendre complètement fou, un jour.

La jouissance ne tarde pas à les gagner. Leur deux corps sont tremblants et leurs poitrines se soulèvent avec une rapidité inédite.

- Alors ? Je suis pardonné. Lui demande Mikey, une fois qu'elle est blottie dans ses bras.

- Si facilement. Rit elle.

Il partage son rire et embrasse le haut de sa tête, avant que le sommeil les gagnent tous les deux.

Le lendemain matin, Sura est dans sa voiture en compagnie d'Hakkai, pour aller parler avec son père. Elle a déduit, lors de son enquête qu'il pourrait être bien plus impliqué dans cette histoire, qu'il ne veut bien l'admettre.

Elle est assez nerveuse. Son père est une des rares personnes, capable de la blesser et de la déstabiliser, par de simples mots. Elle en a conscience et espère franchement, arriver à faire abstraction de n'importe lequel de ses stratagèmes.

Hakkai pourrait presque voir cette nervosité, s'échappant d'elle. Il veut essayer de la rassurer. Il n'est pas le meilleur dans ce domaine mais il tient à le faire.

- Ça... ça va aller. Lâche t'il, enfin. T-tu sais... je suis là. Je... je ne laisserai rien de mal... t'arriver. T-tu es... mon amie.

Sura est attendrie par les paroles d'Hakkai. Il lui a fallut un gros effort pour les prononcer et elle le sait.

Elle lui pince affectueusement la joue et lui sourit.

- Merci. Souffle t'elle. Je suis contente que tu sois avec moi.

Il n'en fallait pas plus à Hakkai, pour devenir affreusement rouge. Toutefois, il se rappelle qu'il doit vaincre sa timidité et tente de se ressaisir.

- Tu sais. Poursuit Sura. Cette fille a vraiment beaucoup de chance. Elle serait bien idiote de ne pas voir à quel point elle est chanceuse que tu t'intéresse à elle.

- M-merci.

Pour le plus grand soulagement d'Hakkai, ils finissent par arriver devant l'imposant bâtiment qui abrite le bureau de Niro Tanaka.

Ils sortent de la voiture et Sura prend une grande inspiration pour se donner du courage. A sa grande surprise, Hakkai se tient près d'elle droit comme un I et lui tend son bras.

Vaincre sa timidité, semble être en bonne voie. Se dit Sura. Elle saisit délicatement son bras et tout deux, entrent dans le bâtiment.