La zone de quarantaine (2)

Eté 2033


Le garçon frappa à la vitre, pour signaler que la voie était libre avant de partir.

- C'est bon, fit Hanji en ouvrant la porte. Allez...

Ils arrivèrent dans une sorte de repère donc les abris étaient construits avec des palais et des draps sales. Les barils, qui brulaient, servaient à réchauffer les habitants. 

- Hé, Hanji! Hanji! Hanji! Ça va ma belle? L'interpelle un homme adossé à un mur. Parait que t'as de la marchandise! 

- Pas maintenant Terrence, dit-elle en l'esquivant.

- Non, non, non, c'est bon! J'ai la carte!

- Pas... maintenant! T'as compris?! 

- Ok.

Livai regarda d'un air méfiant l'homme.

- Te prend pas la tête avec ça, murmure la jeune femme en l'éloignant. 

La plupart des gens, vivant dans la pauvreté, font du commerce de rue. Certains vendent des babioles trouvées, d'autres des rats à manger tellement ils sont dans une famine extrême. 

Des hommes louent des chiens pour faire des combats et des paris, et il y a même des trafics de prostitutions. 

Le luxe est bien sûr de posséder des cartes de rationnement, c'est pour ça que Livai et Hanji sont devenus des contrebandiers, ayant un lien à l'extérieur de la ville qui fait des passages de marchandises telles que de la nourriture, des munitions ou des médicaments.

Livai avança dans un petit couloir remplies d'hommes qui le toisaient. Il faut dire que le noiraud n'a pas l'air des plus amical non plus. 

Il entra dans un bus qui avait été restitué comme une sorte tunnel. Il tourna la tête et vit un combat dans une petite arène. Il soupira et voulut sortir du bus mais un homme lui bloqua la route en se levant. 

- Où est-ce que tu crois aller comme ça? Dit-il en lui faisant face.

- Malick. Rassieds-toi, fit Hanji en arrivant derrière lui. 

- Oh désolé Hanji. J'avais pas vu que vous étiez ensemble. Allez-y. 

Livai grommela intérieurement en descendant du bus:

- C'est qui?

- Une vieille prise de tête. Cherche pas.

Sur les murs partout, trainaient des affiches de Lucioles recherchés par la FEDRA. Livai reconnaissait quelques têtes familières.

Hanji se dirigea vers un homme dans un angle d'un rue. Il avait une belle balafre à l'oeil gauche et semblait jouer avec son couteau. La jeune femme sortit des cartes de rationnement de son sac.

- Je cherche Kenny. Vous ne l'auriez pas vu? 

- Il y a une demi heure... Il est retourné au quai, il y est encore, dit-il en prenant les tickets. 

Les deux compagnons se regardèrent avant d'avancer dans les rues insalubres, où des lit étaie,t posés à même le sol avec de vieux matelas, et des tentes qui ressemblaient juste à de vieux tissus empilés. 

Ils arrivèrent dans une sorte de place où trois hommes étaient postés. Ils semblaient les attendre. 

- C'est parti... murmure Livai.

Les trois hommes les regardèrent d'un mauvais oeil, armes en main. 

- Il faut qu'on passe, dit sèchement Hanji. 

- Vous feriez mieux de faire demi-tour et de rentrer chez vous si vous tenez à la vie. 

- On ne vous fera pas de mal, continue la jeune femme. On veut juste Kenny. Ne faites pas ça...

- Faites demi tour et foutez le camps!

- Hors de question qu'on parte sans Kenny. 

- Hé! Je vais vous défoncer le crâne si vous ne dégagez pas d'ici immédiatement!

- Et merde... fit Hanji dépitée en lui tirant une balle dans la tête.

- Plantez-vous!

Hanji tira Livai derrière un empilement.

- T'es prêt?

- Ouais...

- Je te couvre, élimine les.

Livai sortit son arme et avança vers les deux hommes qui étaient aussi cachés. Il visa et attendit qu'ils sortent pour leur tirer dessus. 

- Tu vas pas t'en sortir comme ça enfoiré! 

Livai tira plusieurs balles avec Hanji et rapidement, les deux hommes étaient à terre, baignant chacun dans une flaque de sang. 

- Bien joué, le Texan... ricane Hanji en se baissant pour ramasser leur balles.

- Toi aussi, répondit-il en prenant celles qu'elle lui tendait. Comment il a fait pour rameuter autant de monde?

- Kenny est doué pour une seule chose: rédiger des chèques en blanc. 

Ils escaladèrent un grillage pour passer rapidement au hangar de la ville. Il était bien sûr surveillé par une dizaine d'hommes armés. Kenny avait prévu son coup. 

Hanji se cacha derrière des caisses à contenère. 

- Encore des hommes à Kenny...

- Merde, je les vois aussi...

Deux hommes sortaient du bâtiment en discutant. Livai mima un chut à Hanji. 

- Comment tu sais qu'ils arrivent, demande l'un? 

- Deux de nos gars sont morts en essayant de buter Hanji. Je te parie qu'elle et Livai sont en chemin pour choper Kenny, répondit l'autre. 

- Putain... on aurait pas du prendre ce boulot. 

- On n'a pas le choix. Séparons nous pour s'assurer que personne ne rode ici. 

- Net et précis, Texas, murmure Hanji en faisant signe à Livai d'avancer. 

Ils se faufilèrent derrière les deux hommes et les attrapèrent en même temps pour ne pas qu'ils crient. Hanji sortit son couteau et le planta dans sa gorge alors que le noiraud étranglait l'autre. 

En fouillant dans ses poches, il trouva une clef et la prit. 

Ils restaient encore deux hommes dans le bâtiment. Livai les entendait discuter:

- Laisse moi deviner: des Lucioles.

- Ouais, expliquait l'autre. ils les ont tous alignés contre le mur et bam! Ils les ont tous butés. 

- Putain de merde... Ils rigolent vraiment pas avec eux. 

Livai traversa discrètement la porte, Hanji fit le tour pour avoir l'autre. 

- Ouais, et c'est comme ça partout en ville. Ils leur tombent dessus sans ménagement. 

- J'ai eu un cousin avec eux... Cet imbécile pense qu'il va sauver le monde et franchement...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, Livai l'attrapa brutalement et lui laissa le même sort que son collègue. Il se releva. Hanji donna un léger coup au corps pour vérifier qu'il était bien mort.

- Bien... On passa dans l'entrepôt.

- Il risque d'y en avoir d'autre.

- Pas grave, on se débrouillera. 

Livai se dirigea vers la porte et l'ouvrit avec la clef. Il avait raison: il entendait des voix de l'autre côté. 

- Hé! On a consolidé toutes les caisses dans l'entrepôt Sud. Tout est sous clef. 

Livai ferma doucement la porte suivi de Hanji. Il avait l'air d'avoir plus d'homme. Livai soupira en vérifiant ses munitions. 

- Bien. On jette un dernier coup d'oeil et on s'en va. Ce sera bientôt l'heure du couvre feu, continue de discuter les hommes. 

- Et Kenny, il se planque chez qui cette nuit? Il est bien trop parano pour rester ici tout seul. 

Livai remarque une bouteille sur une caisse, il l'a prit et le lança pas loin de loin de lui. Juste là où fallait pour que l'homme le plus proche vienne sans qu'il le voit. 

Aussitôt, Hanji l'attrapa et lui planta à son habitude, un couteau en plein gorge. Ils répétèrent ce schéma en avançant dans l'entrepôt qui était bien protégé. 

- Bon sang... Ils sont beaucoup, on aurait du prendre des gars avec nous, fit Hanji en soignant une de ses blessures.

- Tu parles, ils nous auraient ralentis. 

- On passa par là, dit-elle en pointant un rideau de fer.

Livai attrapa la chaine et tira pour le soulever. Il donna directement sur le port où une dizaine d'hommes faisait des rondes. Les deux compagnons se cachèrent derrière un bout de mur détruit. La brune montra du doigt: 

- Voilà notre homme!

Un grand baraqué avec un chapeau et une barbe poivre blanc était à côté des containers entrain de parler à ses hommes. Il avait un air mauvais.

Autrefois, ils étaient compagnons mais l'homme s'était attiré trop de problème, en ayant trop de retard dans la vente des armes.

- Ce sale fils de pute... murmura Livai en le voyant s'éloigner pour s'enfermer dans son bureau. Allez, finissons-en. 

- Il faut qu'on réfléchisse, ils sont nombreux. 

Ils sautèrent pour arriver au niveau du port, les hommes rodaient. Livai attrapa un surin qui trainait sur un baril. 

- Cela fait un moment qu'on a plus eu d'arrivage. 

- Ouais, ben... On a perdu nos contacts du nord. Même chose au sud.

- Merde... Je sais même pas s'il reste quelqu'un pour nous refourguer des trucs. Du coup, on doit prendre ce boulot pourri de garde du corps...

Livai s'approcha de l'un d'eux pendant qu'ils discutaient.  

- Cet enfoiré de Kenny a intérêt à tenir parole..

Livai l'attrapa pour le cacher et l'étrangler. Son objectif était d'en tuer le plus possible en furtif. S'ils se font repérés, ils risquent d'être rapidement submerger. 

Hanji en faisait de même. Mais malheureusement, un homme qui semblait avoir un peu plus dégourdi que les autres, vit la jeune femme faire disparaitre un de ses compagnons. 

- Hé les gars, par ici! 

- Livai! Couvre moi, cria la brunette en se cachant vivement et lâchant le corps. 

Le noiraud logea une balle en pleine tête dans celui qui les avait repéré. 

- Ils sont là, mais tirez bon sang! 

Livai sentit une balle frolée de très près sa tête, il se retourna en se baissant. Hanji se releva et tira sur les trois hommes qui était devant eux. 

Un d'eux tomba à terre après une balle en pleine poitrine. Livai s'élança et agrippa le poignet de celui qui l'avait frôlé. Après plusieurs coups esquivés, il lui donna un coup en pleine gorge. L'homme tomba et gesticula en se tenant le cou, gémissant de douleur. Il lui donna le coup fatal avec un coup de pied violent sur le visage. 

Il se retourna et vit Hanji entrain de se battre avec le dernier. Il attrapa le bout de bois que son ennemi avait en main et courut vers elle. Il lui assigna un grand coup à la tête qui força l'homme à se cogner à un angle de la caisse. 

La scène était assez dégoutante tant le sang giclait. 

- Ça va, demanda-t-il en la relevant?

- Ouais... Des égratignures, dit elle avec un léger sourire aux lèvres. 

Livai ramassa le bout de bois et l'attacha à son sac. 

- Le bureau, là. Kenny a du s'y réfugier... On y va. 

Livai passa en premier, il donnait sur un petit couloir avec une seule porte sur le gauche. Livai l'ouvrit et vit Kenny derrière son bureau, flingue à la main. 

- Oh merde! 

Il tira plusieurs balles mais manqua le jeune homme qui se cacha. 

- Reculez! Reculez bordel!! Cria Kenny. 

- On veut juste parler, Kenny, cria Hanji. 

- On a rien à se dire putain! 

- Baisse ton arme! 

Il tenta de tirer d'autres balles mais le chargeur était vide. 

- Allez vous faire foutre, cria-t-il en sur jetant l'arme et courant vers la porte de service!

- Il se barre!

Livai se mit à courir, la rage lui montant au visage, suivit par Hanji. 

- Kenny!! 

- Va te faire foutre! 

- Par ici, Livai! Dit Hanji en montrant la porte. 

Le noiraud la défonça avec un violent coup de pied. Il vit Kenny au bout de la rue qui tentait de s'enfuir. Il renversa une poubelle dans sa fuite. 

Les deux contrebandiers l'enjambèrent facilement. Il courait dans les rues, avec eux à ses trousses. Il entra dans un vieux bâtiment et s'enfuit par une fenêtre. Malheureusement pour lui, Livai courait vite. 

Il enjamba aussi la fenêtre et rechigna un sourire en voyant le vendeur d'arme se battre avec une porte fermée, protégée par un grillage barbelé. 

- Allez! Bordel! 

Hanji arriva et ralentit en le voyant bloqué par la porte. Elle regarda Livai, l'air satisfaite. 

- Salut Kenny, dit-elle ironiquement. 

Livai passa derrière elle, aux aguets au cas où l'homme tenterait une feinte. Kenny soupira et passa une main sur son visage, sachant qu'il était pris au piège. 

Il se retourna avec un léger sourire, essayant de rester digne. 

- Hanji. Livai. Sans rancune, pas vrai? 

Il avançait lentement en même temps, faisant mine d'être détendu.  

- Exactement, fit Hanji du même ton en ramassant une barre de métal. 

- Ok... murmura Kenny à sa hauteur, tentant juste après de s'enfuir. 

Mais la jeune femme lui assigna un coup dans la jambe qui le fit tomber à terre. 

- Ah! Putain... 

Livai resta adossé au mur, laissant son amie faire. Elle fit tomber la barre à terre et continua de sourire de manière effrayante. 

- Tu nous as manqué.

- Écoute, j'ignore ce qu'on vous a dit mais c'est faux, tente de se défendre l'homme! OK? Je veux juste... 

- Les armes, coupa Livai. Tu peux nous dire où sont les armes? 

- Ouais, bien sûr... mais... C'est compliqué, d'accord? 

Livai soupira en s'avançant vers lui, fatigué de cette discussion qui ne menait à rien. 

- Je dois... Aîe!!

Livai venait de lui donnait un coup. Il lui attrapa le bras et le tendit sur le sol. 

- Ah! Stop! Stop! Cria l'homme comprenant son intention. 

Hanji fit le tour pour se rapprocher de lui. 

- Arrête de gigoter.

Elle s'accroupit à son niveau. 

- Tu disais? 

- Je... Je les ai vendues. 

Hanji perdit son sourire et Livai serra de plus en plus son bras.

- Excuse moi? 

- J'avais pas le choix!! Je m'étais engagé! 

- Envers nous, répondit Hanji froidement. Mais t'as misé sur le mauvais cheval. 

- Il me faut juste un peu de temps. Laissez moi une semaine. 

- C'est peut-être ce que j'aurai fait, si t'avais pas essayé de nous tuer! 

- Allez, c'était pas...

- Qui a nos armes! Cria Livai. 

Il y eut un silence, Kenny semblât réfléchir, le visage figé par la douleur. 

- Je peux pas... 

Hanji leva le regard vers Livai, il acquiesça.

- Donnez moi juste quelques... AH!!!! 

Il venait de lui déboîter l'épaule.

- Ah!! Bordel! Enfoiré!!! 

- Qui... a... nos armes! Répéta Livai. 

- C...C'est les Lucioles. Je les ai vendues aux Lucioles. 

- Quoi? Souffle Hanji dépitée. 

- Écoutez, ils sont presque tous morts. On n'a qu'à... On n'a qu'à y aller et finir le boulot! Et on récupère vos armes! Qu'est-ce que vous en dites? 

Les deux contrebandiers se levèrent, ennuyés par l'attitude de l'homme. Hanji se tourna en réfléchissant. 

- Allez! On s'en fout des Lucioles! On va les chercher. 

- C'est vraiment une idée de merde, siffla Livai. 

Il leva son flingue et lui tira deux balles en pleine tête. Hanji soupira en cherchant une solution, ignorant ce que son compagnon venait de faire. 

- Et maintenant? Demanda le jeune homme. 

- On va récupérer notre marchandise. 

- Comment? 

- J'en sais rien! On peut... leur expliquer. Écoute, allons voir une Luciole. 

- Pas besoin d'aller bien loin, fit une voix grave derrière eux. 

Ils se retournèrent prestement et virent un homme se tenant à un mur, il semblait être blessé.

- Eh bah voilà: le chef des Lucioles, dit sarcastiquement Livai à Hanji avant de s'éloigner pour lui faire dos. 

- Pourquoi vous êtes là, demanda l'homme?

- Pour affaires. T'as pas l'air très en forme. 

Le blond regarda sa blessure au ventre avant de relever le regard vers la jeune femme.  

- Où est Kenny? 

Hanji s'écarta élégamment pour montrer le corps de l'escro qui gisait sur le sol. Son crâne se vidant petit à petit. 

La luciole lâcha un petit rire, désespérée par l'attitude de la contrebandière. 

- Il me le fallait vivant. 

- Les armes qu'il t'a données. Elles n'étaient pas à lui. J'en ai besoin, explique Hanji sans l'écouter. 

- Ça marche pas comme ça Hanji, j'ai payé pour ces armes.

- Ça m'aurait étonné, soupire Livai sans être entendu. 

- Vous voulez les récupérer, il faut les mériter. 

Hanji lança un regard à Livai qui évitait de croiser le regard d'Erwin, n'ayant pas un très bon passé avec lui. 

- De combien de cartes t'as besoin? 

- Rien à faire des cartes de rationnement. J'ai quelque chose à faire sortir de la ville. Faites ça pour moi... Et je vous rends vos armes, et même plus! 

- Comment être sûr que tu les as? Demanda cyniquement Livai lui jetant un bref regard. D'après ce que je sais, l'armée vous a décimés. 

- T'as raison là dessus, avoua Erwin en lui faisant face. Je peux vous montrer les armes. 

- Fouillez la zone!!

Un soldat, non loin de là, les interrompit. 

- Oui, chef! 

- Je dois y aller, dit prestement Erwin inquiet. Vous en dites quoi? 

Livai regarda Hanji. 

- Je veux voir ces armes, répondit la jeune femme en suivant la luciole. 

- Alors, on doit partir maintenant! 

Ils entendaient des soldats se rapprocher, faisant le constat des dégâts causés par Livai et Hanji. 

- Si vous êtes partants, il faut qu'on bouge! 

Ils quittèrent la rue pour monter sur le toit, le but étant d'éviter les grandes rues de la ville qui grouillaient de soldats. 

- Je connais un autre chemin, venez! 

Il attrapa une échelle pour la faire descendre, une fois montée, ils montèrent aussi des escaliers pour atteindre le toit. 

Une explosion à l'ouest de la vie attirèrent leur attention. 

- Bordel de merde... Ce sont des Lucioles? Demanda Hanji en redressant ses lunettes. 

- Ce qu'il en reste. Pourquoi tu crois que je vous demande de l'aide? Par ici...

- Pourquoi maintenant? 

Ils rentrèrent dans l'immeuble à l'aide des fenêtres. 

- On s'est fait discret. On pensait quitter la ville, mais il faut des boucs émissaires. Ils ont voulu nous pousser à bout. 

- On dirait qu'ils l'ont fait. 

- On essaye simplement de se défendre, rétorque Erwin. 

Les lucioles sont en conflits avec le règlement complètement totalitaires des soldats de la zone de quarantaine. Leur but principal est de restaurer un semblant de gouvernement stable. Livai est toujours resté assez méfiant sur leurs croyances, se mettant à part de tout ça. 

- Livai, donne moi un coup de main. 

Celui-ci ramassait des pièces sur un petit charriot. Il aida Erwin à pousser un lourde porte.

- Hé, tu tiens le coup? Demande Hanji.

- Ça ira, répondit simplement le blond en continuant d'avancer. Stop! Des soldats.

Livai grommelle, ils sont absolument partout ces types. 

- C'est la sortie, la porte sous le pont. 

- Je ne suis pas très fan de ces trucs là... murmure Livai. 

- On peut se faufiler dehors, même si je sais que ce n'est pas votre style. 

- On verra ce qui se passe. Allez on y va! 

Hanji partit en première, les deux hommes se regardèrent avant de la suivre. 

Il y avait en effet en face d'eux une porte avec un garde. Mais il fallait monter et passer la plateforme pour pouvoir descende l'atteindre.

Ils montèrent et après quelques petites complications et balles perdues, il atteignirent la porte. Livai l'ouvrit grâce à un coup d'épaule.

Il inspecta la pièce pendant qu'Hanji et Erwin la barricadait avec un casier. 

- Où est-ce qu'on va maintenant? Demande Hanji en tentant de stopper une coupure au bras de Livai. 

Erwin reprenait sa respiration, sa blessure l'affaiblissant de plus en plus. 

- P...Par ici. On n'est plus très loin.  

Il avancèrent tranquillement dans le bâtiment, reprenant leur souffle. 

- Attention: le couvre feu est désormais en rigueur. Quiconque sera surpris dehors sans autorisation sera arrêté et traduit en justice. 

Le message raisonnait en boucle dans les hauts parleurs de la ville. Il est vrai que le ciel s'était assombri. 

Ils arrivèrent dans un petite pièce qui ressemblait à une cuisine. Erwin tenta de pousser une grosse porte blindée. 

- L...livai, aide moi s'il te plait. 

Il prit la poignet et la porte s'ouvrit. Erwin tomba au sol, épuisé. 

- Attend un peu... Relève toi.

Livai voulut l'aider à se relever mais il sentit une présence derrière lui.

- T'approche pas de lui! Cria une voix inconnu.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top