Encore une fois,je m'attela à ses ordres, chercha parmis les trouceaux soigneusement rangés dans l'ordre croissant avant de tomber sur celui du véhicule.

Avant de prendre place dans l'automobile, je mis le calibre 9 de papa que j'avais soigneusement pris avant de partir de chez moi, dans la boîte à gants. Il ne se doutait de rien,heureusement.

Au moins, s'il devient agressif avec moi, je pourrais me défendre.Juste au moment où je referma la boîte,"William" pris place coter conducteur. Je l'appelle ainsi car cet imbécile ne m'a toujours pas donné sont vrai prénom,alors pour l'instant ce sera "William"ou "l'inconnu".
Il me regarde bizarrement. ..Merde, il à dû voir l'arme, peut-être pas ?Peut importe.
Pour l'instant, il faut juste fuire... Mais quoi? La mort?

- Tu me caches des trucs pas vrai?

Je ne lui repondis pas.

- Tant pis, je m'en fou. Rétorqua-t-il.

Il démarra, sorti du garage à une vitesse folle. Le portail se referma automatiquement.

Pendant à peu près dix minutes aucun mots n'ausaient sortir de ma bouche.
Je pense que c'était pareil pour lui car il eu un silence complet après son " je m'en fou".En faite, il y avait quelque chose qui me turlupinait,je ne connaissais toujours pas son foutu prénom. Je finis enfin par interrompre ce silence internminable

- Alors tu ne me diras jamais comment tu t'appelles?

- Aiden.

- C'est ton prénom? Je croyais que je devais prouver que j'étais " digne" de le savoir.

- C'était du bleuf. Mais si c'était vraiment le cas alors tu as prouvé que tu étais digne de le connaître.

J'étais estomaquée. Je suis si conne que ça?

- J'aime bien ton prénom. Avais-je fini par lui répondre.

Il ne replia que d'un simple sourire.
J'y crois pas! Quel malpoli! Un simple merci c'est trop demandé ? Je le déteste!

- Essaies de trouver une station de musique, ça nous évitera de rester dans un froid continuel.

- Moi j'aimerais surtout que t'arrêtes de me traiter comme ton esclave s'il te plait. En plus, plus personne ne tient les station, ils sont tous morts.

- J'attendais cette réponse. Dit-il en éclatant de rire avant de reprendre sa phrase

- Alors tu n'as qu'a brancher ton Ipod. Je suis curieux de voir quel genre de musique tu écoutes.

- Pourquoi?

- La musique est universelle, elle rapproche les gens et amplifie le rapport humain.

- C'est quoi ton putain de problème? T'es complètement taré!

- Un peu oui, mais je voudrais surtout savoir si on s'entendra, en général, les gonzesses ont des goûts bizarres.

- J'étais à deux doigts de te foutre une claque, je ne suis pas " les gonzesses" t'es un putain de matcho.

- Hey, je rigolais.

- Tu n'es pas drôle.

- Alors ça c'est vexant!

- Je m'en fiche!On est pas sensé sympathiser.

- Et on est sensé faire quoi alors? C'est la fin du mode, je suis l'une des dernières personnes à qui tu peux parler et tu oses dire qu'on ne doit pas être amis? Sans moi tu serais encore chez toi à te morfondre en attendant la mort !

Il avait touché un point sensible. C'est ce qui faisait que je le détestait encore plus. Je ne répondis pas et le silence revenu.

- T'avais un boulot avant? Finit-il par me demander.

- J'avais à peine commencé mes études.

- Tu voulais faire quoi?

- Professeure d'anglais

Il y eu encore un blanc, je songeais alors que ce rêve ne se réalisera jamais.

- Et les amours? Reprît-il

- Quoi?

- Bah, t'avais quelqu'un dans ta vie ou t'étais comme moi à chercher des avantures tous les soirs.

Je savais quel genre d'homme il était et ceci le confirmait...

- J'avais un petit ami, Josh, on aurait fêté nos un an dans deux mois.

- Premiere amour?

- Disons que, si l'occasion se serait présentée, je lui aurais donné beaucoup plus des extras.

- Je vois... t'es toujours vierge alors!

Je le voyais se moquer de moi et je ne réagis pas. Je le laissa alors dans l'inconnu avant de coller ma tête contre la vitre.