6. Harmony
Je sêcha rapidement mes larmes à l'aide de mon pull et me retourna une dernière fois vers mes géniteurs. Quelque chose d'étrange se trouvait autour du poignet de mon père. je m'accroupis alors et essaya de décrocher cette chose de son bras. Il s'agissait d'un colier avec une pierre de lune. Lorsque je la saisit, elle s'éblouissa .
Bizarre...
J'enfila rapidement le pendentif autour de mon cou avant d'essayer de rattraper ce mystérieux inconnu...
Ses mots m'itringuaient et même si je venais de perdre les êtres les plus chers à mes yeux, je restais encore sans réponses.
Je pointa la bout de mon nez vers la fenêtre de la cuisine en espérant le voir au loin.Je ne pris peine à le chercher car il était juste devant ma porte d'entrée, fumant une cigarette.
Je sortis de la maison et m'avança vers lui. Il me regarda d'un air sérieux.
Voyant que je le defiait de son jeu du regard il me sourit.
-Comment t'appelles-tu? Questionnais-je
- Tu ne veux plus que je me casse d'ici?
- Sérieusement. Quel est ton nom?
- Tu joues la dure à ce que je vois. Mais tu ne l'es pas. Tu viens de perdre tes parents comment peux-tu être forte?
- Ton nom! Insistais-je.
Je ne devais faire paraître aucune faiblesse devant un inconnu, mon père me l'a toujours apprit.
- William.
- Tu mens. Je le vois sur ton visage. Ne joues pas au plus malin avec moi.
- Très bien madame la médium, alors devines mon prénom.
- Je n'ai pas le temps de jouer à tes conneries. Dis moi simplement ton prénom!
- Et pourquoi je le ferais?
- Je t'ai donné le mien! À ton tour.
- Très bien, mais qu'est ce que j'ai en échange ?
- Tu te moques de moi? Tu brades ton prénom!
- Pourquoi pas.
- Tant pi. Peut importe. Je veux des réponses.
- À quelles questions?
- Pourquoi nous ne sommes pas morts comme tous les autres ?
- Je te l'ai déjà dit avant, je n'en sais pas plus que toi.
- Tu m'as dit que tu cherchais des survivants.
- C'est exact
- Je viens avec toi
- Non merci, j'ai pas besoin d'une gamine pour m'accompagner.
- J'ai peut-être l'air innocente mais j''ai dix-neuf ans, je suis loin d'être une gamine comme tu dis.
Il éclata de rire.
- Je ne vois pas en quoi ce que je viens de dire est marrant. M'exclamais-je de rage.
- Tu veux savoir ce qui est marrant ? Tu oses dire que tu lis sur les visages mais je lis en toi comme dans un livre Harmony Taylor.
- Comment tu connais mon nom?
- C'est écrit sur ta boîte aux lettres.
Je me retourna,voyant que ses hypothèses étaient juste, avant qu'il ne recommence a rire de plus belle.
- Comment tu peux rire dans un moment pareil? C'est la fin du monde!
Il ne répondit pas tout de suite. Au bout de quelques minutes où il ne cessait de m'observer méticuleusement, il finit par prendre la parole après s'être mordu la lèvre inférieure.
- Prend tes sacs de course, quelques rechanges et redescend. T'as vingt minutes. Ordonna-t-il
Je resta figée pendant un moment. Comment se permet- il de me donner des ordres? J'y crois pas! Ce mec ne manque pas de culot! Après quelques instants,il remarqua que je n'avais pas bouger, il reprit alors la parole.
- Tu préfères sauver le monde dans cette tenue toute chiffonnée peut-être? Allez, vas prendre une douche, j'en sais rien, fais un truc.
- Et toi ? J'ai plusieurs salles de bains si tu veux....
Mais qu'est ce que je raconte?
- Je l'avais deviner. Mais j'ai pas d'autres vêtements.
- Tu peux prendre ceux de mon père.
- Non merci. Sans te vexer il était plutôt ringard.
- Comment tu peux te moquer d'un mort!m'exclaffais-je de rage
- Du calme Mo', c'était une blague. J'habite un peu plus loin, je passerais prendre mes affaires. En attendant vas chercher les tiennes. On a pas beaucoup de temps, il fera nuit le temps qu'on arrive chez moi.
M'avait-il vraiment surnommé Mo'? Personne ne m'appelle ainsi à part Josh... je le trouve bien effronté!
- On ira à pieds? Questionnais-je en sortant de mes pensées
- T'inquiètes pas pour sa. Vas-y! Dit-il en me bousculant presque.
Je ne sais pas pourquoi j'exécutais ses ordres mais après tout, si je ne meurs pas tout de suite autant vivre en essayant de faire quelque chose.
Je passe encore une fois devant mes géniteurs sans trop savoir quoi faire avant de remonter jusqu'à ma chambre et prendre une douche.
Je mis mon jeans noir ainsi que mon t-shirt rouge, avant d'enfiler mes coverses blanches. J'ouvris mon placard,le concidéra un instant avant d'y sortir mes affaires.
Je ne reviendrai sûrement jamais ici, il ne faut prendre que l'essentiel. Mais quoi? Dans un sac où il y avait déjà un jeans déchiré ,un pull, mon iPod et son chargeur, ma brosse à dents, j'y mit trois t-shirt, deux à manches longes et l'autre sans.
J'enfila ensuite ma veste en cuir puis verifia une dernière fois que rien ne manquait. En fouillant au plus profond de ma penderie je trouva ma robe ... Celle que j'avais mit à mon bal de promo l'an passé.
Elle sentait encore le neuf. Je me rappelle encore cette fête inoubliable, avec mes amies Elisabeth et Anastasia, nous l'avions choisie avec soins.
Qu'elles me manquent! Je me sens seule, désorientée, avec comme seule personne à qui parler un inconnu aussi vulgaire qu'un ivrogne dans un bar.
Une larme coula sur le velours rouge de ma robe, s'en était déjà trop pour moi.
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