4. Harmony
10h15
Il me fallu un quart d'heure pour trouver un dépanneur qui n'était pas ravagé par les gens qui voulaient se sauver quelque part.Pour aller où? Le virus contaminerait sans doute l'Amérique du Sud tôt ou tard, la seule éventuelle possibilité est de rester sous Terre, là où ni le vent ni rien d'autre pourrait nous avoir. D'ailleurs, qui réfléchit à cette éventualité en cas de crise? Je n'en sais rien et je n'aurais sûrement pas de réponses à mes questions.
Après avoir dit bonjour en retrant dans la supérette, je me rendis compte que personne ne me répondit, je trouva même ce geste malpoli.
Dans les rayons, pas un chat. Assez bizarre après une annonce apocalyptique? Que se passe-t-il?
Lorsque j'arrive à la caisse, il n'y a plus personne. Où sont les vendeurs du magasin? Tant pi.
De toute manière je n'avais pas assez de monnaie pour tout payer.
Je déteste voler.
Pas que je ne l'ai déjà fait... enfin si, une fois,mais c'était un vulgaire paquet de bonbons et à l'époque, je n'avais que 5 ans. Pour moi ,papa allait payer plus tard.
Bon, quatorze ans plus tard, le coup du "je suis petite et innocente" n'allait surement pas marcher,mais là, il n'y a vraiment personne.
Je rembourserais une autre fois.
Surement la veille de la fin du monde...
En sortant de l'épicerie, il n'y a toujours aucun signe de vie, rien.
Comme si la ville était morte en un instant. C'était comme à l'épicerie.
Par terre...plusieurs corps d'inconnus gisaient le sol... mon Dieu!Y'a t-il eu une fussillade?
Non, j'aurais entendu les coup de feu. De plus, il n'y a pas de sang sur les victimes.
Qu'est-ce qui se passe?
Au loin, j'aperçois une silouette.
Un homme d'environ un ou deux ans de plus que moi se démarqua. Je m'approcha alors de lui et l'interpella.
- Qu'est ce que tu me veux putain? Dit il
- Désolée... je...J'aimerais juste comprendre ce qui se passe ici.
- Quoi? T'as pas entendu les nouvelles? Le virus nous à atteint.
- Impossible, ils estimaient au moins quelques jours... l'interrompis-je
- Tu penses vraiment que le vent n'emporte aucune particule? Ils ont dit des jours pour ne pas nous effrayer, on était déjà condamnés. Les seuls survivants à ce virus ne sont que rares.
- C'est à dire... Nous ?
- J'en sais rien, c'est la seule chose que la présentatrice ai eu le temps de dire avant de mourir.
- Oh non !
Instantanément je jetta mes sacs de course et courru le plus vite possible chez moi.
Les rues qui m'étaient familières me donnaient la nausée, les corps de ce qui était il n'y a pas si longtemps mes voisins commençaient déjà à sentir... la mort?
Des enfants que je voyais tous les jours étaient au sol, aussi pâles qu'un mouchoir, recouverts de sortes de tâches rouges.... cette vision me déstabilisa, et s'il était déjà trop tard?
Arrivée enfin chez-moi, je constata le même drame qu'au paravant, à la différence qu'il s'agissait de mes parents.
La peur s'empara alors de moi, je ne sentis même pas les larmes couler.
Tout était si confus dans ma tête à cet instant, la seule chose dont j'étais sûre, c'est que je fais partie des humanisés.
Et ce garçon? Il faut que je le retrouve.
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