34.Harmony

- Pourquoi pleures-tu chérie?

- Parce que personne ne me croit quand je dis que papa est le garde du corps du président!

- Parce qu'ils sont jaloux

- Ils disent qu'il est au chômage
et que je ne dis que des bêtises.

- L'important c'est que tu saches que c'est faux

- Ils disent qu'une gamine de 9 ans ne peux que mentir sur sa vie.

- Harmony, laisse les parler. C'est ce qu'ils veulent. Que tu en reparle et que ça te tienne à cœur.

- Mais maman! Ils ont raison! Je ne fais que mentir.

- N'importe quoi mon cœur! Tu sais pourquoi ils te disent ça? Parce qu'ils ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas.



- Harmony! Réveilles-toi! On va s'arrêter là.Me cria une une voix masculine.

Ce n'était qu'un rêve alors... ou un souvenir. Un mauvais souvenir.

- On est où?

- Dans une autre ville

- Pourquoi veux-tu t'arrêter ici?

- Je veux te montrer quelque chose.

- Quoi?

- Sors de là et tu verras.

Je m'exécuta à ses ordres et le suivi.

- Un gratte ciel. Et alors? T'en a jamais vu?

- C'est pas ça le plus intéressant! Suis moi!

Il me prit la main et m'emmena dans une ruelle.

Il inspecta d'abord si des Rôdeurs ne trainaient pas dans les parage puis me fit monter des échelles de secours.

En chemin, ce très long chemin,nous avions décider d'appeler ces zombies des rôdeurs. Oui, comme dans The Walking dead. Sûrement car aucun d'entre nous n'avait une meilleure idée.

Le panneau des villes défilait, nous les suivions pas. Parfois, des congestions apparaissaient, alors nous rebouchions chemin afin d'aller d'une ville à l'autre.
Nous ne voyions que très rarement des morts vivants.

Normal, ils ne supportaient pas le soleil.

Pourtant, certains d'entre eux, plus coriaces et surtout plus affamés que les autres, défiait leurs nature pour pouvoir avoir une petite chance de trouver ne serais-ce qu'un écureuil à se mettre sous la dent.

- Où est-ce que tu m'emmène à la fin?
Demandais-je encore une fois en montant la dernière marche de cet infernal escalier.

- Ferme les yeux un instant.

- Et comment je ferais pour voir où je marche?

- Je te guiderais. Répondit-il en mettant sa main sur mes yeux pour être sûre que je ne les ouvrirait pas.

Il reprit ma main, tout en avançant je ne sais où.

- Attention, une pierre devant toi.
Ne vaudrait mieux pas que tu te refasse mal à la cheville alors qu'on vient à peine de te prendre du bandage.

C'est vrai! Avant de venir ici, nous nous étions arrêtés dans une petite ville pour prendre un bandage.
Entre temps,nous avons fait une pause café. Comme si de rien était.
Comme si ce n'était pas la fin du monde et que nous étions juste là, entre amis à siroter un cappuccino. Enfin, si ce n'était pas la fin du monde, nous ne nous fréquentions sûrement jamais, d'une certaine façon, merci la fin du monde.

Merde, qu'est ce qu'il m'a dit déjà?
Attention à quoi? Je trébucha, encore.
Mais cette fois, je n'avais pas mal, non au contraire car j'atterris dans ses bras.

Je dois l'avouer, son parfum m'envoute. C'est comme si le fait que nous n'avions pas pris de bain depuis un moment ne l'atteignait pas. Je voudrais rester là, dans le creux de ses bras, tout près de lui pour longtemps. Très longtemps. Avant, quand le présentateur télé annonçait la fin du monde, j'ai voulu me blottir contre mon père jusqu'à la fin des temps.
Maintenant, c'est lui. Je me demande si ce n'est pas un signe pour moi de me retirer.
Je pense surtout que c'est le fait que ça près d'une minute au moins que je suis contre lui. Non pas que ça me dérange, au contraire, mais c'est juste... gênant. Je releva enfin la tête.

- Ça va? S'inquiète-il doucement. Et ta cheville?Nos visage n'étaient qu'à quelques centimètres .

Je le regardais, tout droit dans ses beaux yeux marrons si intensément,que je pouvais me voir refléter à l'intérieur de ses pupilles. Quelle mauvaise mine j'ai!
Mais le plus important, c'était cet instant.

Il ne dura qu'un instant, pourtant, j'avais quand même l'impression que tout se ralentissait.

- Au diable ma cheville!

M'exclamais-je avant d'écrasser mes lèvres contre les siennes. Il ne me repoussa pas comme je l'avais fait lors de notre premier baiser. Non, au contraire. Il l'intensifia et continua de m'embrasser en me demandant l'accès à ma langue. Ce que je ne refusa point. C'était bien la première fois que je ressentais ce qui se passait entre nous.
Tout à coup, un flashback. Je me remémora tout ce qui c'était passé depuis que nous nous connaissions.

Cela faisait seulement une semaine que l'on se baladait, pourtant, bien trop de choses s'étaient passés.

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