Je ne connais presque rien de ce Aiden, à commencer par sont son nom ou même son âge. Si ça se trouve, c'était un gangster, il braquait des banques, tuait des innocents,s'enfuyait de villes en villes pour échapper à la police.

C'est pour sa qu'il est arrivé à Greenville...
L'apocalypse n'était alors pour lui qu'une opportunité en plus.
Je me réveille en sursaut. Ce rêve était...bizarre.

Il était là assis sur le lit d'en face à m'observer. On aurait dit un psychopathe qui observe attentivement sa victime avant de la torturer.

Je n'étais pas en sécurité, par réflexe, je verifia quand même si mes poignets n'étaient pas attachés ensembles... rien à signaler mais je le trouve tout de même étrange.

-Tu m'as observer pendant toute ma sieste?

- Quelle sieste? Tu dormais tellement que je te croyais morte.

Je regarda alors à travers les rideau, il faisait jour.

- Pourquoi tu ne m'as pas reveillée au moins pour manger?

- J'avais pas envie de me trimballer encore une fois ta tête de con.

- Alors tu m'as observer toute la nuit pour vois si je dormais bien?

Il excisa un sourire qui aurait pu faire tomber en extase n'importe quelle fille de mon ancien lycée.

- Franchement, tu penses que je n'ai que ça à faire?

- On sait jamais.

J'observa mon bras remplis de cicatrices la veille, il était pansementé, sûrement par peur d'une éventuelle infection.

- J'ai désinfecté ton bras pendant ton sommeil.

- Heum.... merci...

- Pas de quoi.

Un silence permanent embaumait la pièce.
Il me regardait avec insistance mais je continuait de regarder mon bras histoire de ne pas faire comme une perdue.

- Bref. J'ai trouvé un garde manger au sous-sol.
Avec un peu de chance, les aliments n'ont pas subis le même sort que les humains.

- Qu'est ce qu'on attend? Je meurs de faim.

- Bouge pas, je vais chercher nos plats.

Il avait déjà fait à manger? Wow. Peut-être qu'il n'est pas ce que je crois. Mais qu'est ce je dis? Si a trouve il à empoisonné ce repas.Il ne s'en sortira pas comme ça.
Il faut que je retrouve mon arme, la dernière fois qu'elle se trouvait dans mes mains c'était... dans la voiture.
Merde, je ne l'ai pas prise avec moi.

Je me leva, j'étais encore en peignoir.

J'ai du mal à marcher, comme si on m'avait attaché les jambes au lit.

Ma tête tourne, sûrement à cause de toutes les larmes que j'ai versé la veille.
En entrant dans la salle de bain, des mots de ventre incontrôlables se firent ressentir.

Je m'approcha des toilettes et y déglutis tout ce que j'avais dans l'estomac, pas grand chose donc.

J'étais déjà faible mais là, c'était pire.
Je m'observa dans le miroir, j'étais pâle, presque sans vie. 
Je me faisait peur, je ne me reconnaissait plus.

Était-ce l'infection ou juste la faim?
Depuis quand n'ai-je pas manger? Hier matin?
Non.

Alors mon dernier repas remontais à avant hier soir... pas étonnant que j'ai une forte envie de manger.

J'entends ses pas approcher dangereusement de la porte. J'enfila alors le plus vite possible mes vêtements qui se trouvait dans mon sac.

C'était la première fois que je mettais un jeans aussi vite.

Quand il ouvrit la porte j'eu à peine le temps de mettre mon crop top noir.

Il apporta une énorme assiette d'œufs brouillés accompagnés de bacon.
Cette bonne odeur me donnait envir de tout avaler en une bouchée mais je devais me méfier.