À notre arrivée, l'hôtel était désert, quelle suprise! Elle n'a pas dit un mot depuis que nous sommes arrivés, encore plus étonnant! Je commence à coire que c'est pour elle un jeu, une heure sur deux elle est énervée.

- Quelle chambre tu préfères? Questionnais-je timidement.

- Si tu crois que je vais partager une suite avec toi, tu peux toujours essayer de compter tous les boutons que t'as sur le frond.

- Plus les tiens j'imagine? Rétorquais-je agacé.

- Connard.

- Désolé...

- Prend deux clefs, de préférence celle au cinquième étage, ce sont les meilleurs

- Et avec la plus forte probabilité qu'un nuage toxique nous empoisonne?

- On est immunisé non?

- On ne sait absolument pas quoi ni comment ce truc se transmet, ni comment il peut se propager.

- T'es carrément chiant. Dit-elle en roulant les yeux au ciel.

Elle prit la clé de la chambre 389 puis partie en direction des escaliers.
Je me dépêcha de la suivre en prenant la clé de la chambre à coter.
Arrivés au troisième étage, elle referma violemment la porte derrière elle.
J'haussa les épaules puis entra dans ma chambre.

Je n'étais jamais aller dans des hôtels, encore moins cinq étoiles. Il ressemblait étrangement à la maison d'Harmony.

En faite, à quelques details près, cette chambre ressemblait comme deux gouttes d'eau à celle de monsieur et madame Taylor.

À ma gauche se trouvait une porte, sûrement la salle de bain.
Deux jours se sont écoulés sans que je ne prenne de douche, je commençais à sentir fort.
Avant hier, alors que je vivais encore une vie normale, je m'étais dit qu'aujourd'hui serait un bon jour pour prendre un bon bain bien chaud. Si j'avais su!

J'entra dans la salle de bain, devant moi, le corps d'un homme sûrement asphyxier par les vapeurs gisait. Ce que j'allais faire m'aurait semblé inhumain avant, mais maintenant, c'est la fin du monde....
Je le déshabilla, mis son costume dans le lavabo pour le laver par la suite et... Jeta le corp inerte par la fenêtre.
Quel massacre.
Mais je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas le laisser là.
J'actionna le bouton d'eau chaude, verifia la température de celle-ci, me déshabilla avant de rentrer dans la douche. À ma droite se trouvait du gel douche ainsi que du shampoing.
Les hôtels sont très bien équipés!

Cela va  bientôt faire une bonne quinzaines de minutes que je suis là, sous l'eau, réfléchissant à toutes les péripéties des dernières quarante-huit heures.
Je ne savais pas si c'était l'eau qui coulais sur mes joues ou alors une larme, d'ailleurs peut importe.
Je ne pouvais pas rester une minutes de plus dans l'eau, mes mains commençaient à être fripées.

Quelques secondes après avoir mit ma serviette autour de ma taille on frappa à ma porte. Qu'est ce qu'elle voulait ? Sérieusement, c'est pas du tout le moment!

Elle était devant ma porte, en pleure et... En peignoir. Elle entra sans m'adresser la parole et couru s'enfermer salle de bain.

Je remis mon jeans et mon t-shirt avant de frapper à la porte.

- Harmony, tout va bien?

- Non, tout va mal . Aiden regarde autour de toi, c'est la fin du monde!

- Oui, merci de me le rappeller.

- Tu comprends pas putain ? Toutes ces personnes dans l'hôtel étaient comme toi et moi, elles profitaient certainement de leurs vacances et puis il y a eu ce putain de virus , c'est... Dit elle avant de s'effondrer en sanglot.

- Harmony ouvres cette foutue porte!

J'entendis le petit "clip" de la porte qui se déverrouillait mais il n'y avait aucune trace de cette fille. J'entra alors complètement dans la pièce et la vis derrière la porte toujours en pleure avec un bout de verre à la main.

Son bras était en sang.

Elle relava la tête et me chuchota :

- Adieu Aiden.

En deux secondes je la plaqua sur le mur pour intercepter ses mains.

- Qu'est ce que tu fais? Aiden laisses moi mourir !

- T'as perdu l'esprit ou quoi? C'est le virus qui te faire perdre ta tête ! Ressaisis-toi bon sang! T'es plus une enfant!

Je serra son poignet plus fort ce qui lui fit lâcher la lame que je poussa d'un coup de pied vers la douche.

Elle poussa un cris de douleur, j'appuyais sur son poignet déjà ensanglanté.

- Lâches moi putain!

- Je te lâcherais quand tu auras retrouvé tes esprits et que tu me prometras que tu ne feras pas de conneries et que tu ne reprendras pas cette foutue lame.