47🍬Rooooomantique
Je changerais le système pour toi, même si cela doit me prendre plusieurs vies.
Qu'importe si l'on m'accuse de t'avoir harcelé et poussé jusqu'au suicide.
C'est leur version, pas la nôtre.
Qu'importe si l'on me traite de monstre. C'est parfait.
Je vais devenir un monstre.
Je vais me salir le corps et l'âme, même si ça doit me coûter la vie.
Un autre prendra ma place.
Tu vas revivre dans ce nouveau corps que je t'ai créé. Tu seras enfin toi-même. Un garçon, une fille, peu m'importe, tant que tu es toi.
Cet autre moi sera là pour toi, te soutenir, t'élever. Tu pourras en faire ce que tu veux, il n'existe que pour toi.
Ce Citrus que je vais façonner de toute pièce pour être ton amour parfait.
Il sera meilleur que moi, plus fort, plus résistant, plus talentueux, et ça même si je dois devenir extrême.
Moi qui ai été élevé dans un cocon confortable d'intellectuel, il grandira à la dur. Il connaitra le malheur, la souffrance pure et ça peu importe qu'il me haïsse. Il a besoin de s'endurcir.
Le monde ne fait pas de cadeau aux gens comme moi et avec mes actes passés, il devra se préparer à l'affronter avec le plus de rage possible tout en étant ton bouclier.
À nous deux, enfin réuni, on pourra conquérir le monde.
On aura le droit de s'aimer.
Je me réveille sous mes draps, trempé de sueur, alors que la lumière de la grisaille traverse mes rideaux. Étirant mon corps comme un chat, je m'interroge sur ce que j'ai dit et entendu en rêve...
Est-ce que Citrus Lime pensait réellement tout ça ? Est-ce qu'il a été jusqu'à pourrir ma vie rien que pour me rendre résistant ?
C'est horrible, cruel et tordu. L'amour ne peut pas justifier ce qu'il m'a fait subir, jamais.
Même si c'est en train de se révéler payant, pour mon plus grand seum.
Je repense aussi à hier soir, lorsque j'ai parlé à Red de devenir un artiste indépendant. Sur le coup et encore maintenant, ça me semble être la meilleure solution pour lui.
Il veut être libre alors pourquoi rester près des Jelly Beans ?
Sauf qu'il m'a fait comprendre que ce n'était pas aussi simple que ça. Comme tout dans la vie, j'ai envie de dire.
Comme quoi tomber dans l'ombre des Jelly Beans, c'est s'en faire des ennemis. Prendre le risque de ne jamais monter sur scène, de ne rien vendre et de n'être jamais entendu.
Moi qui ai été élevé sans leur influence, j'ai écouté et vu énormément d'œuvres d'artistes indépendants de très bonnes qualités. Je sais que ce n'est pas impossible et que oui, il y aura moins de public mais que les fans seront plus fidèles.
Tout ça, c'est une question de point de vue. Il m'a dit qu'il allait y repenser mais que j'étais un citron naïf, avant de remonter et s'enfermer dans sa chambre.
J'aurais bien aimé que l'on parle un peu plus ou alors... Juste... Que l'on continue ce qui avait eu lieu sur la plage. Mais non. Nous sommes bien plus ami qu'amant.
Et c'est de ma faute, comme il l'avait dit. Je suis « maqué », encore en couple avec Cotton officiellement alors que je lui ai bien exprimé mon envie de la quitter.
Je dois faire comprendre à Red qu'il ne sera pas un amant pour moi mais bien plus. Que c'est sa main que je veux prendre devant tout le monde même si l'on nous regarde bizarrement.
Et heureusement, j'ai déjà réfléchi à quelque chose. Ce n'est pas grand-chose mais j'espère que ça va lui plaire.
J'enfile mon jogging un t-shirt et un sweat avant de doucement pousser la porte de ma chambre. Il est encore tôt et même si Roy est déjà parti, je sais que Red va longuement profiter de sa nuit de repos après son périple.
Je descends les marches sans faire de bruit et me retrouve dans la salle à manger où l'odeur du petit-déjeuner de mon tuteur est encore présente. Il m'a laissé un post-it me demandant de m'occuper de Red aujourd'hui, de lui faire à manger et de le sortir le moins possible.
Red est devenu notre animal de compagnie, j'en peux plus.
Par précaution, je sors un bol vide avec un paquet de céréales et laisse moi aussi un post-it mais pour Red, au cas où il se réveille avant mon retour.
J'enfile des mitaines, mes baskets, mes écouteurs dans les oreilles et mon sac à dos : direction la ville. Mes pieds martèlent régulièrement le sol, passant de la terre au béton, alors que je longe la route que j'avais l'habitude de faire en vélo.
Le temps est maussade et ça ne m'étonnerait pas qu'il pleuve cet après-midi tant il y a de nuage gris au-dessus de ma tête. Tout est mort ici, en hiver, et le paysage n'est pas mis à l'honneur avec les nombreux arbres dégarnis.
J'aurais aimé qu'il voit la beauté de l'endroit où j'ai vécu en été.
Une vingtaine de minutes plus tard, j'arrive dans le petit centre-ville composé de commerces comme on en voit encore peu dans le reste du pays.
Ici, il n'y a pas d'enfants, ou du moins pas en semaine. Ils sont tous en internat dans la grande ville la plus proche et reviennent quelques week-ends ou pendant les vacances... Ce qui fait que je n'ai jamais eu d'amis.
Ça et aussi mon comportement violent à mon arrivée qui a marqué tous les gosses du voisinage. Un « détail ».
L'économie survit grâce aux habitants qui sont majoritairement des professeurs de l'université où Roy travaille mais aussi des employés de la grande galerie marchande à quelques kilomètres de la ville. Le tourisme en été aide beaucoup et les artisans de la ville organisent des marchés et festivals culinaires.
Bref, les gens font comme ils peuvent tous en se détachant du système de carte GIC. Restant indépendant et libre malgré les contraintes.
Lorsque je pousse la porte de la mercerie, une vieille dame m'accueille avec un grand sourire alors que sa nièce perchée sur un haut siège et qui a mon âge, m'ignore complètement.
— J'ai terminé ce que tu m'as demandé, mon petit citron ! Est-ce que Roy va bien ? Il compte venir à la soirée poker de mon mari ?
— Merci beaucoup et oui, ça va. Il a dû lui envoyer un message hier soir mais je lui redemanderais.
— Ne bouge pas, je vais te chercher ta commande.
Je hoche la tête et observe la myriade de tissus de toutes les couleurs autour de moi. Des tiroirs allant jusqu'au plafond débordent parfois de fils et de nécessaire de couture mais c'est surtout le comptoir de la boutique qui attire mon regard par ses nombreux petits bouquets de fleurs séchées.
La nièce de la patronne prépare devant moi et en silence des compositions florales simples mais très belles et qui me donnent envie d'en acheter alors que les fleurs, généralement, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.
— T'en veux ? me demande-t-elle d'un air blasé.
— Tu aurais un bouquet plus grand de ces fleurs rouges et jaunes ?
— Des Phalaris rouges et des Broom Bloom jaunes. Ouais. Je t'emballe ça.
— Merci, Coraline.
Elle hausse un sourcil, étonnée que je me souvienne de son prénom alors que nous n'avons été dans la même classe qu'une année.
— Tu connais mon prénom ?
— On était voisin de bureau en fin de primaire et on a avait les mêmes cours d'athlétisme au collège.
— Mouais, je sais. T'étais le mec à éviter au bahut. T'as quand même frappé Mimi quand t'as débarqué ici. Ce n'était pas cool du tout.
— Je sais et je m'en excuse encore...
— Hm. De toute façon, Mimi, c'est une connasse. Donc merci.
— Euh... pas de quoi ?
« Et voilà ! » s'exclame la vieille dame en revenant avec une belle petite boite. « Je t'ai mis un joli ruban rouge autour. Ta petite-amie va l'adorer ! »
Je me frotte la nuque, gêné, alors que Coraline me regarde avec de grands yeux. Se demandant surement comment un mec comme moi ai-pu trouver quelqu'un.
Elle serait bien surprise si elle entendait toute l'histoire.
— Tu veux qu'on te le livre ?
— Coco, murmure sa tante, les formes.
— Pardon, est-ce que vous désirez que l'on vous livre votre bouquet chez vous ou chez son destinataire ?
— Chez moi pour demain après-midi.
Comme ça, j'aurais le temps de m'organiser pour ma surprise.
Mes commandes réglées, je remercie la patronne et salut de la tête mon ancienne camarade avant de repartir en courant jusqu'à l'épicerie.
J'ai eu le temps de réfléchir à ce que m'a dit Red. Comment lui dire clairement ce que je ressens et pas juste avec mes lèvres. C'est pourquoi j'ai décidé de profiter de l'absence de Roy de demain soir pour lui organiser un repas qui se veut « romantique ».
En vrai, je me lance dans l'inconnu. Je ne sais pas très bien cuisiner et du peu que j'ai déjà fait ces derniers jours, c'était dégueulasse.
Donc je ne vais pas prendre de risque et utiliser mes économies pour demander à l'épicier qui fait aussi traiteur, de me préparer un petit repas simple pour deux selon mes moyens. Ça plus le bouquet de fleurs séchées et le cadeau que j'ai commandé dès mon retour ici, ça fera l'affaire.
🍬🍬🍬
« Je ne rentrerais qu'après minuit. Je déposerais Red en coup de vent ce soir avant de repartir pour ma soirée poker, ok ? Je te laisse faire la cuisine et pitié mon garçon, n'abuse pas du sel. »
Roy me frotte la tête avant d'emmener Red avec lui. Ce dernier se contente de me faire un clin d'œil, histoire de faire monter le rouge à mes joues avant leur départ.
Aujourd'hui, je vais rester seul toute la journée. C'est un peu triste mais parfait pour mes plans de ce soir.
Je n'ai pas eu l'occasion de vraiment parler ou faire « autre chose » avec Red depuis le jour de son arrivée. Il a dormi pendant une bonne partie de la journée d'hier et le reste a été consacré à la préparation des tests que Roy va lui faire passer aujourd'hui.
Mon tuteur, en bon scientifique perfectionniste, veut s'assurer que tout se passera bien et qu'il arrivera à clairement démontrer que non seulement Red a retrouvé son talent perdu mais qu'en plus, c'est grâce à moi.
Après ce constat, ce sera à moi de passer des tests mais cette fois-ci, en présence du grand rouge. Ce sera moins contraignant et douloureux qu'avant et nous serons fixés sur nos talents liés.
Qu'est-ce qu'on fera après les résultats ? Aucune idée. On sera libre, je suppose ?
Les Jelly Beans rappliqueront surement pour récupérer Red sauf que comme on marchera en duo, ils me voudront aussi. Ce que je refuse.
Peut-être que je rentre dans le jeu de l'ancien Citrus. Peut-être que c'est ce qu'il a toujours voulu, qu'après l'obtention d'un talent créée de ses mains, je rejette ceux qui n'ont jamais voulu de lui.
Il aurait gagné... mais à quel prix ? Et est-ce que j'ai envie de lui accorder cette victoire malgré toute la souffrance qu'il m'a causé et me cause encore ?
C'est des questions auxquelles je dois réfléchir dans les jours qui viennent car avant mon retour à l'Académie, ma visite annuelle dans la prison où il est détenu aura lieu.
Je veux lui parler, pour la première fois, à cœur ouvert. Qu'il me dise la vérité, son but et pourquoi il a été aussi loin. Est-ce que c'était vraiment une question d'égo ou purement par amour ?
En attendant, retour dans le présent avec mes préparatifs.
Après mon jogging habituel, je passe une bonne partie de la journée à faire le ménage, réceptionner le repas de ce soir ainsi que les fleurs séchées de la mercerie.
Une grande partie aussi sur mes cheveux que je discipline avec un peu de gel, ma peau dont je traite les boutons avec de la crème et une chemise blanche que je fais l'effort de repasser pour avoir l'air un peu classe.
Je ressors le pantalon et les chaussures que je portais pendant la soirée hivernale, hésitant plusieurs fois à cause du fait que tout devient trop « classe » à mon goût. Me demandant si Red ne va pas se foutre de ma gueule pour ça, lui qui ne semble pas sensible à ce genre de chose.
La nuit est déjà tombée quand je fais réchauffer au four les plats du traiteur. J'observe la mousse au chocolat que j'ai tenté de faire moi-même pour le dessert, en espérant que ça sera mangeable, lorsque j'entends un moteur de voiture.
« Merde, merde, merde ! » m'exclamé-je en prenant compte d'un détail très chiant : je me suis mis quelques gouttes de chocolat sur ma chemise blanche et mon pantalon.
« Oui, quelle brillante idée de faire la cuisine en tenue de soirée et sans tablier ! Bravo Citrus ! Tu mérites le prix Nobel de la connerie, j'te jure ! »
Je me dépêche d'allumer l'enceinte Bluetooth avec le morceau que j'avais choisie et cours jusqu'au lavabo pour tenter d'effacer ma bêtise.
Alors que dehors, la porte de la voiture claque, je panique et ma nervosité passe dans mes gestes jusqu'à ce que j'ouvre bien trop fort le robinet d'eau chaude.
L'erreur trempant non seulement une partie de ma chemise et, à cause d'une cuillère dans la casserole déjà dans l'évier, la puissance du jet d'eau rebondissante venant détruire le travail sur ma chevelure blonde.
J'entends la porte s'ouvrir et j'ai à peine le temps de saisir le bouquet de fleurs séchées pour me planter au milieu de la salle à manger.
« Surprise... » dis-je l'air désolé après la succession de maladresse dû à mon mauvais karma.
Toute la pièce est dans la semi-pénombre et nous ne sommes éclairés que par les très nombreuses guirlandes de Noël que j'ai ressorties du garage pour créer une atmosphère « romantique ».
Ça sent bon, le cadre est parfait et il n'y a que moi qui fais tache dans ce décor.
Ça, et la pub du lecteur de musique qui s'est lancé pile au mauvais moment. La voix de la femme me demandant de souscrire à un abonnement pour de la musique en illimité sans interruption résonne partout et fait passer le visage surpris de Red à l'hilarité.
Il est mort de rire. Vraiment.
Il est penché en avant, ses mains sur ses cuisses et rigole tellement qu'il en a du mal à respirer. Ses cheveux bordeaux tombent en cascade et viennent cacher partiellement son visage mais je ne doute pas un instant de la teinte de ses joues alors qu'il rit de ma malchance.
— Je... commencé-je. Je suis un poissard. Ce n'était pas censé se passer comme ça.
— Alors quoi ? Je devais être en mode émerveillé comme les meufs dans les films romantiques clichés ? Oh mon dieu Citrus c'est magnifique tout ça ! C'est tellement rooooomantique olala j'en mouillerais presque ma culotte !
— Ferme ta gueule. C'était bien la peine de me casser le cul si c'est pour que tu te moques.
Le grand rouge s'arrête peu à peu de rire et s'avance vers moi. Il lève les yeux au plafond et observe ensuite la table et la cuisine. Fermant les yeux au moment où la musique revient pour laisser place à une version instrumentale de Plastic Love.
« Une belle table, de belles fleurs, une bonne odeur et de la bonne musique. Tous ces efforts pour moi, Citrus ? C'est vrai, c'est romantique. J'ai beau rire, c'est surtout pour couvrir les battements de mon cœur en te voyant comme ça. »
Cette fois-ci, c'est moi qui rougis. C'est moi qui manque de défaillir face à lui. C'est moi qui frissonne en sentant sa main caresser ma joue alors qu'il vient respirer le parfum artificiel des fleurs séchées. C'est moi qui le laisse me mettre agréablement mal à l'aise.
« Alors ? C'est pour moi ? On attend quoi ? »
Je reviens sur Terre après qu'il ait expédié ma tête dans les nuages et lui montre la table. Il s'installe tranquillement tout en retirant sa veste, se retrouvant en jean et chemise à carreaux devant moi qui suis trempé.
— Tu m'excuses deux secondes ? Je vais changer de fringues.
— Ou alors, tu enlèves juste ta chemise et tu restes en t-shirt. Ce n'est pas grave.
Il hausse les épaules et son froncement de sourcil finit par me convaincre. Je me retrouve en débardeur blanc à sortir du four un gratin de pommes de terre à la truffe et du poulet croustillant.
Les fleurs dans un vase, les plats sur la table et nos ventres qui crient famine, nous sommes prêts à attaquer lorsque je rajoute une pointe de romantisme sur cette soirée ayant mal débuté.
« Je l'avais commandé avant de savoir que tu viendrais ici. Je voulais te l'offrir en rentrant à l'Académie mais là, c'est le bon moment. »
Red arque un sourcil et croise les mains, curieux de voir le contenu de la petite boite que je fais glisser jusqu'à lui. Il en tire délicatement le ruban et l'ouvre avant de froncer les sourcils et de laisser la surprise s'installer sur son visage.
— C'est... pour moi ?
— Ouais. Je sais que ce n'est pas extraordinaire mais je voulais te faire un cadeau pour te remercier... de tout.
— Un chouchou ? Tu m'as offert un chouchou ?
Je baisse les yeux et regarde le chouchou blanc à petits pois rouge et jaune fait main par la mercière.
En voyant la réaction de Red, je me dis que j'ai fait un très mauvais choix de cadeau.
— Tu utilises tout le temps des élastiques nuls qui se pètent facilement. Et puis ils doivent abimer tes cheveux alors qu'un chouchou, ça va moins les serrer.
— Un chouchou...
— Écoute... Si tu n'en veux pas, ce n'est pas grave. Ne te force p-
— NON ! s'exclame-t-il en me le reprenant des mains. C'est à moi ! Je le veux ! Il est...
Soudain, et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression de revoir la part féminine de Red. Il tortille une mèche de cheveux avec ses doigts, il évite mon regard et tente de cacher sa gêne alors que sa voix subitement plus aiguë me remercie.
« Il est magnifique. C'est le meilleur des cadeaux... Merci, Citrus. Énormément. »
Je n'ai aucun doute à avoir à cet instant, ni plus jamais.
« Je t'aime, Red. »
IL LUI A ENFIN DIT ! 👏👏 Que pensez-vous de l'initiative de Citrus ?
De sa surprise pour Red ? Ne sont-ils pas trop chou ?
🍋Je pense qu'on arrive vers la fin de l'histoire. J'arrive à un point où soit j'ai envie de tout arrêter, soit j'ai besoin de bien plus de chapitre pour continuer...
Ce que j'aime dans les relations, c'est l'avant et le début. C'est ce qui m'émoustille même si la complexité d'une relation et le meilleur est souvent le "pendant". Sauf qu'ici, je voulais parler de l'émoi, de la découverte de soi et de l'autre, des premiers battements, etc..
Je ne vais pas m'étaler ici (je garde ça pour le mot de la fin) mais c'était juste pour vous prévenir que l'on va bientôt arriver au terme de l'histoire. C'est triste oui mais il vaut mieux bien finir que de voir ce qu'on aime s'essouffler. J'espère que vous me comprendrez (ça veut aussi dire que vous aurez une nouvelle histoire à lire à la place le jeudi !)🍎
🍬N'hésitez pas à me soutenir en votant et en donnant votre avis en commentaire. On se retrouve bientôt pour la suite !🍬
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