26🍬La grande roue

« Je pense que le système des Jelly Beans est mal foutu. Il n'y a que les gens possédant un talent dans l'artistique qui arrive vraiment à percer, ou dans le sportif, mais jamais dans le scientifique.

Et puis, comment est-ce qu'on peut avoir la certitude des tests sur la détection des talents ? On me répète depuis toujours que je suis un génie, un surdoué, mais pourquoi ce ne serait pas un talent ? Parce qu'il ne touche pas le cœur des gens ? Qu'il n'émeut pas ?

Je pense que j'ai beaucoup à apporter à la société autant qu'aux Jelly Beans.

Je suis sûr que j'ai le pouvoir de changer les choses. »

Elle me regardait avec des grands yeux et j'avais l'impression de l'avoir surprise alors que pourtant, je n'avais fait qu'exposer mon avis sur la question.

Ses courts cheveux roses étaient à peine éclairés par les reflets de la lune traversant le laboratoire alors que nous étions assis par terre depuis des heures. Elle n'était que ma voisine de classe, très énergique et qui se donnait à fond pour l'Académie. Même pas une « amie ».

— Oua... murmurait-elle, tu as une vision des choses très matures alors que tu es le premier Citrus à exister. Tu as déjà un but et tu es déterminé malgré sa complexité.

— Il n'y a pas de place dans le monde pour les faibles et les feignants. Si je veux me démarquer et avoir la chance de vivre « éternellement » en étant cloné, je ferais tout pour écrire l'histoire.

— Tu m'impressionnes, deux virgule cinq.

— Arrête de m'appeler comme ça. Je déteste ça.

— Et tu vas faire quoi pour me faire taire ?

Elle m'avait regardé d'un air de défi alors que je me retenais de lui balancer une réplique bien acide... Lorsqu'elle m'avait surprise en s'approchant de mes lèvres pour les embrasser.

Ne me laissant pas respirer et caressant ma nuque avec une douceur encore inconnue. J'avais eu une réaction physique parfaitement normale pour un adolescent mais pourtant, malgré le fait qu'une belle fille désirable comme elle se mette à me toucher, mon cœur ne palpitait pas.

« J'ai envie de toi, Citrus. Je ne sais pas pourquoi mais ton côté un peu détraqué m'attire... »

Je n'avais pas su quoi répondre et pour une fois, j'avais laissé mon corps prendre l'ascendant sur mon esprit. Se laissant guider par des pulsions purement charnelles comme si je tentais une nouvelle expérience.

J'analysais la situation, ses réactions à mes gestes, les miennes, les sons qu'elles produisaient, la sensation agréable en étant en elle, tout ce que ça impliquerait... Et puis mon cerveau a à nouveau prit les rênes en se disant qu'elle devait en manipuler pleins des geeks comme moi.

Qu'elle avait été inconsciente parce qu'on ne s'était pas protégé, que je devais être le dernier mec de toute l'Académie qui aurait pu prévoir des capotes « au cas où ». Que cette première expérience sexuelle était intéressante mais sans plus.

Et puis mon cœur s'était emballé en pensant à « elle ». Celle que je désirais vraiment.

« C'était l'affaire d'une nuit. Tu peux te trouver un autre geek pour soulager tes besoins physiques. Je n'ai pas le temps de m'engager dans une quelconque relation, Cotton. »

Au final, elle m'avait bien eu à l'usure.

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« FETE FORAINE DE FLAVOR CITY »

L'écriteau lumineux était tellement attirant qu'il avait ameuté toute la ville à cette gigantesque soirée. Ça et tous les manèges, les musiques, les odeurs de sucre allant jusqu'au centre-ville et l'euphorie contagieuse.

La fin de l'automne. Le début de la saison des festivités en famille et entre amis, des moments de joie autour d'un bon repas, près du feu. La fin de trimestre et ses examens, le stresse suivit immédiatement de l'excitation des courtes vacances de Noel.

Pour moi, c'était un pas de plus vers ce moment que je détestais chaque année : la visite annuelle en prison pour parler à Citrus. Une visite qu'on me forçait à faire pour tenter de délier la langue de ce connard ayant gâché ma vie et dont je n'obtenais jamais rien parce que...

Eh bien, parce que nous ne faisions que nous regarder dans le blanc des yeux pendant une demi-heure sans même se parler. Et cette année, ça ne changerait rien.

« Citrus ! T'attends quoi ? Viens ! »

Je suis secoué par Wild et Puccino m'attrapant le poignet pour me trainer sur un stand de confiserie que Pop et Kapu-Kapu sont déjà en train de dévaliser en barbe à papa et sucette.

Même si mon esprit est encore perturbé par les révélations de Cotton Candy d'il y a quelques heures à peine, j'arrive à profiter de l'entrain de mes amis tout en ignorant les gens me dévisageant.

Ils doivent me reprocher de passer du bon temps et d'avoir des potes, moi, le « Pervers Acide ». Eh bien, qu'ils me jalousent, je m'en tape. Je ne vais pas m'arrêter de vivre pour un mensonge.

« Barbe à papa ou pomme d'amour ? »

Popcorn me tend les deux sucreries d'un air étrange, comme si mon choix allait lui donner une réponse qu'elle attend depuis longtemps.

Comme si je n'en saisissais pas le sens alors que je suis loin d'être con.

— Je vais prendre des churros à la place.

— Raaaah d'accord, ça en fait plus pour les autres ! Vous devez rejoindre Cappuccino à quelle heure ?

— Dans une heure mais Citrus à la chance d'être libre de toute responsabilité, lui ! Quel bon plan d'être parolier.

— En attendant, intervient Kapu, tu vas m'accompagner dans mon grand tour des jeux et attractions, Citrus ! On avait fait un bon binôme à Halloween donc ne me lâche pas !

Je roule des yeux et me laisse entrainer par la pile électrique qu'est Kapu-Kapu. Nous restons tous ensemble jusqu'à ce que l'on perde la trace du couple de sauvageon mais Pop, Kapu et moi, passons un très bon moment à jouer.

Du tir à la carabine, de la pêche aux canards aux fléchettes, auto-tamponneuse et train fantôme. Tout y passe même après que Kapu nous ai laissé à deux pour qu'elle aille se préparer.

— Tu ne veux pas aller écouter la prestation de Cotton ? me demande Pop, du sucre pétillant autour des lèvres.

— Mouais...

— T'as pas l'air jouasse. Est-ce que la seule fille de l'Académie qui peut être intéressée par toi t'intimides ?

— C'est plutôt notre passif qui me trouble mais... bon et puis merde, je vais bien te le raconter à toi.

Et c'est comme ça que je livre tout ce que je sais à Popcorn alors que faisons plusieurs tours de manège, assis dans une calèche.

Je ne suis pas surpris qu'elle ait ramené sa tablette à la fête foraine et encore moins qu'elle se mette à tout noter malgré le tournis que commence à nous donner le manège.

Lorsque nous descendons pour aller en direction de la scène de concert, j'entends déjà au loin la voix de Cotton ayant commencé son premier morceau.

— Elle a une belle voix, dis-je sans plus d'émotion.

— Un bel organe, répond Pop en haussant les sourcils de façon perverse.

— Ne commence pas, s'il te plait. Et puis avec tout ce que je t'ai raconté... Je ne sais pas comment agir.

— Elle te plait, non ?

— Oui mais l'amour c'est pour l'instant le cadet de mes soucis. J'attends la visite de Roy lundi, j'ai le trac pour un simple cours de piscine et ma tête est toujours mise à prix par Punch et sa bande.

— Je pense que tu n'auras pas de meilleure opportunité avec une fille qu'avec Cotton. Si t'as une occasion qui se présente, tu ne devrais pas la laisser filer ! A part s'il y a quelqu'un d'autre qui t'intéresse ?

Je fixe mes pompes, ignorant sa question, lorsque nous arrivons devant la grande roue à quelques mètres de la scène. Il y a foule pour écouter la belle Cotton Candy et la fanfare jouer donc peu de gens faisant la queue pour monter.

Je suis à deux doigts de proposer à Pop de monter mais suis arrêté dans mon élan alors que je le vois arriver vers nous. Il n'est habillé que d'un t-shirt noir malgré le froid et d'un jean brut avec des baskets. Il est simple mais dégage encore et toujours une aura menaçante.

— Salut Red ! s'exclame Pop en secouant son bâton de sucre. Pas trop stressé pour t-

— Tais-toi, répond-il sans pincette. Citrus, viens avec moi.

— Non et pourquoi ? Et où ?

— Là-haut.

Le grand rouge désigne du doigt la grande roue avant de me tirer par le sweat jusqu'à l'entrée. J'essaie de me dégager mais Popcorn ne m'aide pas du tout en me poussant vers Red.

— Merci du soutien ! lui chuchoté-je tout en montrant mon agacement. Tu fais quoi là ?

— T'as une occasion d'être seul avec Red avant qu'il chante ! C'est le moment de faire la paix tranquillement ! Tu n'auras pas meilleure occasion à part si tu veux qu'il massacre les paroles de ta chanson ?

Je peste avant de me laisser entrainer et arriver vers les portes de la cabine. Red me lâche enfin et nous fait même dépasser un couple pour grimper avant eux en prétextant que l'on est pressé.

Et il a raison parce que vu l'heure qu'il est, on aura juste le temps de faire le tour avant son passage sur scène. C'est terriblement risqué mais c'est lui qui m'a trainé là, après tout.

— Génial, dis-je d'un ton amer en m'asseyant face à lui en croisant les bras, je voulais inviter une fille sur la grande roue et je me retrouve avec un casse-couille comme toi.

— C'est pas toi qui m'as traité de gonzesse il y a quelques jours ? Tu devrais être content, je viens d'exaucer ton souhait, sale con.

Je mords ma lèvre alors qu'il s'affale sur la banquette et que nous commençons à monter. Il a raison et je dois m'excuser, faire preuve de maturité et en parler en premier mais c'est dur.

C'est une question d'égo et j'ai l'impression que nous deux, nous en avons beaucoup trop.

Je lâche un soupir alors qu'il détourne la tête pour la poser sur sa paume et regarder par la vitre. Le spectacle hors de la cabine est magnifique et la nuit semble se faire dévorer par toutes ces lumières de la fête foraine. Le son est à peine étouffé dans la cabine mais d'ici on entend encore la voix de Cotton.

« T'étais vraiment pas au courant ? Qu'avant, j'étais une fille ? »

Sa question est comme un murmure tellement il l'a posé d'un ton étrangement calme. Il a à peine tourné la tête vers moi et continue de volontairement ignorer mon regard malgré mon nouveau soupir.

— C'est Pina qui me l'a dit à Halloween. Je le redis, je n'avais aucune idée de ton talent avant d'arriver à l'Académie et la première fois que j'ai entendu ta voix de femme c'était... En fait c'était sous un saule-pleureur mais j'ai dû avoir une hallucination auditive.

— Sous le saule ? Non, c'était bien ma voix. Tu vas trouver ça très chelou mais j'arrive à chanter avec une voix de femme que lorsque je chante ma reprise de Plastic Love. Comme si ce morceau était ancré en moi.

— Mais euh... du coup... Personne n'a voulu m'en parler mais c'est à cause de ça que tu me déteste ? Parce que l'ancien Citrus t'as transformé en garçon ?

Red se tourne enfin vers moi, de la surprise dans ses yeux jaunes alors que nous atteignons le sommet de la roue nous donnons un panorama superbe sur toute la ville et même la plage encore plus loin.

— Je ne te déteste pas, Citrus. Au début si, parce que ça me cassait les couilles que tu arrives à l'Académie. Ta tête ne me revenait pas, surement à cause de ce que « tu » m'as fait... Mais en voyant ta crise d'identité, j'ai fait mes petites recherches et j'ai cherché à comprendre qui tu étais.

— Et je suis qui ? Je n'arrive même pas à le savoir moi-même.

— Tu es Citrus Lime. Le gars acide qui passe des plombes sous la douche, celui qui mange que des nouilles instantanées, le même qui adore griffonner sur son carnet de note, celui qui compte sur ses doigts en cours de maths et qui s'endors après le repas sur l'épaule de Popcorn. Ce mec qui se prend la tête pour des conneries, qui se retient de se défendre alors qu'il en a le pouvoir, que tout le monde traite de pervers alors qu'il est puceau. Ce chieur qui complexe pour rien, qui cours comme un fou pour échapper à ses problèmes et que j'attends de voir foutre un coup de poing à Punch. C'est tout.

Je passe ma main sur mon visage pour cacher le rouge de mes joues même si la pénombre en hauteur doit un peu m'aider. Mon cœur bat la chamade sans mon accord après avoir entendu ces mots d'un type qui pourtant continue de me regarder d'un air menaçant.

Qu'est-ce que le fuck ?

— Je suis désolé, finis-je par dire. Désolé de t'avoir traité de gonzesse. Depuis que j'ai appris que tu étais une fille avant, ça m'a un peu perturbé. Je me sens ignorant de ne pas savoir comment gérer tout ce qui est transidentité et tout le bordel... Je ne savais plus si je devais m'adresser à toi en disant « il » ou « elle ».

— Je suis un mec, Citrus. Peu importe ce que j'ai été avant, je suis né avec une queue et des couilles bien remplie.

— Très classe.

— Ce que je veux dire c'est que moi aussi, j'ai passé des années à savoir qui j'étais et mon entourage ne m'a pas vraiment aidé parce que même avec des attributs masculins, on m'a imposé la féminité. Mais je n'ai jamais été à l'aise et mentalement, je suis un mec. Alors je ne supporte pas quand on me rappelle cette féminité dont j'essaie de me débarrasser, ça me fait vriller, tu comprends ? Donc c'est moi qui suis désolé pour le coup de poing.

— T'inquiète, je le méritais. J'ai pété un câble sans savoir pourquoi... Et comme me l'a dit Wild, je dois être le dernier à pouvoir te juger parce que je suis le plus apte à comprendre que tu veuilles faire oublier ton « toi » du passé.

Son visage se détend enfin et je suis soulager de le voir esquisser un sourire. J'ai l'impression que notre différent est en train de se régler et ça m'enlève un poids me pesant sur le cœur depuis des jours.

— J'espère qu'un jour, tu me parleras de ton enfance « rat de laboratoire ».

— Et toi de pourquoi t'es passé de meuf à mec.

— J'en sais foutre rien ! s'exclame-t-il avant de rire. On m'a fait renoncer à une paire de seins et des orgasmes multiples sans me demander mon avis !

— Ouais mais maintenant, tu n'as plus tes règles et tu n'as plus l'impression d'être un bout de viande pour les hommes.

— Tu peux parler. T'es le mieux placé pour savoir que même en étant un mec, on peut avoir l'impression de se sentir comme de la bouffe.

J'opine en posant mon coude sur la banquette et en observant la scène en contrebas.

C'est sûr, je ne me suis jamais senti autant en danger physiquement parlant que depuis que je suis à l'Académie. J'ai l'impression d'être comme dans la chanson d'Orelsan, une « bonne meuf » mais sans les privilèges des bonnes meufs.

— T'as dit que c'était Pina qui t'avais révélé que j'étais une fille avant mais... c'était à Halloween c'est ça ? Quand elle était bourrée dans les tribunes ?

— Ouais.

— Donc je n'ai pas halluciné sur le blond aux yeux verts qui m'a suivi avec des habits de médecin de la peste jusque dans le couloir de l'horreur ?

— Ouais...

— Et donc c'est bien toi qui...

Red ne finit pas sa phrase parce que nous connaissons tous les deux la suite. Ce dernier s'est entre-temps levé de sa banquette, faisant légèrement tanguer la cabine alors qu'il appuie sa main contre la paroi, à côté de ma tête.

Son corps et son visage à quelques centimètres du mien alors qu'il me fixe avec intensité. Mon souffle est court, autant que le sien, et j'ai l'impression de revenir en arrière lorsque nous étions tous les deux déguisés.

Seuls, proches et dans une bulle imaginaire nous coupant du monde avec pour seul bruit, celui des battements de nos cœurs.

— Citrus...

— Quoi ?

— T'as un grain de sucre là. Au coin de la lèvre.

— Ah.

— Attend, je m'en occupe.

Il passe doucement son pouce sur ma lèvre pour l'humidifier un peu afin de faire coller le grain de sucre dessus et de le retirer délicatement. Son doigt revient jusqu'à ma bouche pour me le faire manger et j'entrouvre les lèvres pour le laisser passer.

A cet instant le temps semble s'arrêter et j'aimerais que la roue s'immobilise. Qu'une panne soit déclarée et que l'on soit forcé de rester comme ça, aussi proche et dans cette petite cabine.

Ma langue vient récupérer le grain de sucre, léchant au passage son pouce d'une douceur troublante alors que je le vois un court instant fermer les paupières comme s'il savourait le geste.

Je laisse mes lèvres glisser sur sa peau alors que son pouce s'y attarde. Ma langue réitère son mouvement même s'il n'y a plus une trace de sucre mais... Juste pour être sûr. Je suis en train de lécher une infime partie de son doigt et pourtant, le soupir lascif que nous poussons mutuellement rend l'instant aussi troublant que si nous nous caressions.

Je le fixe alors que ses paupières me cachent ses yeux jaunes brillants lorsqu'il les ouvre et retire enfin son pouce.

— C'est parti.

— Ton doigt va bien ?

— Pourquoi il irait mal ?

— Parce que mes lèvres étaient censées être « acide ».

— Je ne sais pas... Ça picote donc il faudrait vérifier.

— Ouais ? Genre... quand ?

— Genre... Maintenant ?

— C'est une bonne idée.

Sa bouche s'approche doucement de la mienne et alors que je sens que je vais fondre à leur contact, la cabine a un mouvement faisant vaciller Red en arrière. Cassant notre proximité et nous ramenant à la réalité.

Nous sommes deux mecs dans une cabine de grande roue désormais à l'arrêt et attendant que nous la quittions.

Deux mecs. Deux « mecs ».

« Merde, ça va commencer. » s'exclame Red en occultant totalement le moment intense qu'il vient de se passer entre nous. « Je dois aller sur scène mais... Reste dans les parages pour m'entendre, ok ? Je vais tous les retourner avec tes paroles. »

Son clin d'œil accentue le rouge de mes joues alors que je décide enfin à faire bouger mon corps bien trop tendu lorsque j'entends deux étudiants de l'Académie, de mes souvenirs dans notre promo, qui parle de moi.

— T'as vu ? Ils étaient ensemble ? Tu crois qu'ils sont gays ?

— Mdr ce serait tellement comique le citron et la pomme rouge ! Le bourreau et sa victime !

— De ouf ! Ah mais non, le Pervers Acide est que sur les meufs non ? Et Red avait pas une copine y'a pas longtemps ?

— P'taitre que le PA s'attaque à tout ce qui s'approche de lui ! P'taitre qu'il veut se taper Red pour voir s'il a bien une queue ou si c'est bien une gonzesse ! Putain ce serait comique !

— Chut ! Il va t'entendre.

— Qu'il entende, on s'en tape. Tant que ce n'est pas Red, ce type ne peut rien faire à personne. C'est une victime.

Non je... Je ne suis pas une victime et... Non.

Je ne suis pas gay. C'était juste... J'en sais rien. Non. J'aime les filles moi, non ? Je ne suis pas gay. C'est...

C'est de la faute de Red.



L'esprit tout embrouillé, les lumières de la fête qui chamboule le cœur autant qu'une pomme d'amour à la fois acide et sucrée... Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Des souvenirs de l'ancien Citrus ? De la fête foraine mais surtout du moment dans la grande roue avec Red ? Encore un moment que j'apprécie énormément !

🍬On se retrouve la semaine prochaine pour la suite et en attendant, n'hésitez pas à me soutenir en votant pour ce chapitre et en laissant un petit commentaire !🍬





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