Chapitre 4 : Poudlard synonyme d'espoir ?

Harry était en train de pleurer et supplier pour que son oncle arrête lorsqu’il entendu des pas. Est-ce que c’était une hallucination ? Il leva légèrement la tête et il vit son professeur de potions. Le seul en qui il avait une totale confiance. Il aurait vraiment apprécié que son professeur favori ne le voit pas comme cela mais il ne pouvait rien y faire… Attendez ?! Mais si le professeur Snape était là alors cela voulait dire qu’il était sauvé ?

« Stupéfix ! cria le maître de potions. »

Et son oncle se stoppa. Harry put enfin se lever, tremblant à cause de la peur.

« P-Professeur ? Vous avez reçu ma lettre ?

-Taisez-vous Potter. Nous allons partir, à Poudlard. »

Et Harry se sentit mieux. Il allait partir loin de cet enfer, il allait retrouver ses amis et il allait sûrement retrouver son ancienne vie grâce à son professeur. Il ne pourrait jamais oublier la gratitude qu’il ressentait envers Severus Snape.

« Accrochez-vous à ma main. »

Et dès qu’Harry obéit, les environs deviennent flous jusqu’à ce qu’il ouvre à nouveau les yeux. Il pouvait voir Poudlard ! Ils avaient donc transplané ? Oh, oui. Ils avaient dû transplané puisque Harry avait un peu le tournis… Bientôt, ils arrivèrent dans la salle commune des serpents. Harry avait loupé le banquet et par conséquent les plats mais son directeur de maison ne semblait même pas y penser puisqu’il déposa la valise dans les bras du pauvre enfant.

« Allez dans votre dortoir, Zabini et Malefoy doivent vous y attendre. Demain matin, vous irez à l’infirmerie. »

Et avant que l’orphelin puisse répondre, le professeur était déjà parti. Harry se dirigea alors vers son dortoir, et à peine eut-il ouvert la porte il se retrouva parterre. Blaise lui avait sauté dessus alors que Draco le regardait avec inquiétude. Chacun de ses amis avaient une manière propre d’exprimer leurs émotions.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Pourquoi tu as loupé le train ? »

Et Harry dut leur mentir, prétextant s’être réveillé trop tard. Il savait que c’était mauvais mais il ne voulait pas leur parler de son traitement chez ses moldus, il craignait trop que l’oncle Vernon l’apprenne…

Pendant ce temps, le professeur Snape se dirigeait vers le bureau du directeur. Il n’avait accepté que récemment Harry parmi ses serpents mais il avait promis de tous les protéger. Bien entendu, Harry Potter n’y faisait pas exception, même s’il devait se mettre le directeur à dos. Après tout, jamais Severus Snape ne tournerait le dos à un Serpentard.

« Albus Dumbledore, dit-il en ouvrant la porte.

-Un bonbon au citron ? proposa le vieux fou.

-Sans façon, nous devons parler d’Harry et de sa "famille"

-Oh oui, des gens charmants ! commença Albus.

-Charmants ?! Ce sont des… Des animaux ! Il y avait des barreaux à sa chambre.

-Harry a seulement dut abuser des sorties nocturnes, tout comme son père. »

Severus vu claire dans les paroles du directeur, il essayait de rapprocher Harry de James pour qu’il haïsse l’enfant et abandonne les soucis du Survivant.

« Ils le frappaient avec une ceinture. Harry ne retournera pas là-bas. »

Pourtant, Severus n’avait aucunement de droit sur cela et Albus Dumbledore le savait très bien.

« Alors où pourrait-il aller ? Retourner en prison ? Voyons Severus, vous savez qu’il doit rester là-bas… »

Et maintenant, la carte des sentiments, pensa l’homme à l’âge plus qu’avancé.

« Lily aurait voulu cela, dit Dumbledore, pensant gagner.

-Non. Lily n’aurait pas voulu que son fils soit maltraité. »

Le maître de potions sortit, voyant bien que le directeur restait ancré sur ses « opinions ». Il allait devoir utiliser la voix légale mais cela prendrait longtemps pour sortir l’enfant de cet enfer…

Severus crut entendre Albus parler alors qu’il traversait la porte. Il aurait certainement dû y porter plus d’attention.
 
« Encore gagné. »

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