La bataille faisait rage autour d'elle, un chaos de sorts et de cris déchirait le silence de la Grande Salle de Poudlard. Hermione tenait sa baguette, épuisée mais toujours prête à se battre pour chacun de ses amis, pour ce monde qu'ils avaient tous tant protégé. Chaque incantation la rapprochait un peu plus de la fin, et son esprit ne cessait de revenir à Fred, son rire éclatant, sa façon de la regarder avec ce sourire en coin, ce sourire qui lui faisait tout oublier.

Mais un cri perça l'air et la traversa comme une lame.

"Fred !"

La voix de Ginny résonna dans le vacarme, une note de terreur qui semblait suspendre le temps. Hermione se retourna, le cœur battant, cherchant des yeux l'origine de ce cri. Son esprit lui répétait que cela ne pouvait pas être lui, mais son cœur déjà commençait à se serrer. Elle lâcha presque sa baguette en le voyant là, étendu, immobile. George s'était effondré près de lui, son visage déformé par l'incompréhension et la douleur.

Hermione sentit ses jambes se dérober sous elle et courut vers eux, la peur grandissant avec chaque pas. La silhouette de Fred semblait si calme, comme s'il était simplement endormi, comme si à tout moment il ouvrirait les yeux et lancerait l'une de ses plaisanteries idiotes qui la faisaient toujours sourire. Mais en s'approchant, elle réalisa que c'était différent. Cette fois, il ne se réveillerait pas. Le sourire qu'il portait était figé, mais sa chaleur s'était éteinte.

Elle tomba à genoux à côté de lui, les mains tremblantes, et murmura : « Non... non, Fred, s'il te plaît. Réveille-toi... » Elle posa sa main sur son cœur, espérant sentir un battement, un signe, quelque chose pour la rassurer. « Je t'en prie, Fred... je t'aime tellement »

Le monde autour d'elle devenait flou. Les combats, les explosions, les cris... tout cela s'éloignait. Il n'y avait que lui et elle, et ce silence qui semblait l'étouffer. Son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression que chaque battement était une supplication.

Il y avait quelques heures à peine, ils s'étaient retrouvés, Fred l'avait serrée contre lui, la retenant quelques instants de plus que nécessaire, comme s'il savait. « Sois prudente, Hermione, » avait-il murmuré. « Parce que tu es la raison pour laquelle je peux me lever chaque matin. »

Elle avait senti un sourire émerger sur son visage, et lui avait répondu, sa voix tremblante mais sincère : « Et toi, Fred, tu es la mienne. » avant de l'embrasser tendrement.

Les souvenirs de ces mots venaient la hanter maintenant, comme une ironie douloureuse. Elle avait voulu tout lui dire, lui expliquer combien il comptait pour elle, combien il avait changé sa vie. Elle avait voulu lui promettre qu'après la guerre, ils auraient tout le temps du monde pour rire, pour aimer, pour vivre. Mais maintenant... elle se demandait si ces promesses avaient eu un sens.

Elle se pencha, posant son front contre son torse, luttant contre le flot de larmes qui menaçait de la submerger. Elle murmura, sa voix brisée, presque inaudible : « Tu étais ma raison, Fred. Sans toi... je ne sais pas comment je vais faire... »

Elle ressentit une déchirure au plus profond d'elle-même, une douleur si immense qu'elle lui coupait le souffle. Fred, avec sa force, son humour, sa lumière... c'était lui qui l'avait sauvée de ses propres ombres, lui qui lui avait donné cette étincelle, cette foi en elle-même qu'elle avait perdue. Et maintenant, il partait.

Elle se rappelait d'une chanson, celle qu'elle écoutait parfois en pensant à lui, les mots lui revenaient douloureusement en mémoire. « Parce que tu es la raison... » Elle voulait lui dire que sans lui, elle ne pourrait plus dormir, plus respirer de la même façon. Il était devenu une part d'elle, et sans cette part, elle se sentait incompréhensiblement incomplète.

La main tremblante, elle caressa doucement ses cheveux, son cœur se brisant davantage à chaque seconde. Elle sentait le besoin de lui promettre, encore une fois, de ne jamais oublier, de toujours se souvenir de ses éclats de rire, de ses paroles rassurantes. Elle gravirait toutes les montagnes, nagerait dans tous les océans pour ramener ne serait-ce qu'une petite partie de lui. Mais elle savait, au fond d'elle-même, que ce n'était pas possible.

Elle lui murmura d'une voix brisée, entre deux sanglots : « Si je pouvais, je remonterais le temps, Fred, je passerais chaque seconde à tes côtés, à te garder en sécurité. Je ne veux pas te laisser partir... »

Hermione resta là, auprès de lui, son esprit envahi de souvenirs, de regrets, et de cette promesse silencieuse de le garder vivant dans chaque battement de son cœur, dans chaque sourire, chaque larme. Parce que, même s'il n'était plus là, il resterait sa raison, pour toujours.

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bon je t'ai refais une sad end donc je te met une happy end juste en dessous ;)

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La bataille faisait rage autour d'Hermione, un chaos de sorts et de cris déchirant l'air. Chaque instant semblait suspendu, chaque coup de baguette un rappel du danger imminent. Les éclats lumineux des sorts fusaient de tous côtés, illuminant les visages déterminés des combattants. Mais au milieu de ce tumulte, une seule pensée occupait son esprit : Fred. Il avait toujours été là pour elle, un éclat de lumière dans l'obscurité.

Ce matin-là, tout semblait normal. Ils avaient partagé des blagues et des sourires, des promesses de ce qu'ils feraient une fois la guerre terminée. Hermione se souvenait de sa voix chaleureuse, de la façon dont il savait toujours la faire sourire, même dans les moments les plus sombres. Ensemble, ils avaient rêvé d'un monde où la paix règnerait enfin, où ils pourraient vivre sans la peur omniprésente de la mort.

Mais soudain, alors qu'elle se battait avec acharnement, le cri déchirant de Ginny résonna à travers le chaos, brisant l'illusion de normalité. "Fred !"

Le cœur d'Hermione se serra. Son sang se glaça en entendant l'angoisse dans la voix de sa meilleure amie. Elle se précipita vers la source du cri, chaque pas la rapprochant d'une terreur qu'elle n'osait pas imaginer. Lorsque ses yeux se posèrent sur la scène, elle sentit son monde se fissurer. Fred était là, allongé sur le sol, son visage paisible contrastant avec l'horreur qui l'entourait. George, son frère jumeau, était à ses côtés, désespéré, ses mains tremblantes sur le corps inanimé de Fred.

Hermione s'agenouilla, la peur la paralisant un instant. "Fred, non... S'il te plaît, réveille-toi." Sa voix tremblait, la douleur d'une perte imminente lui broyant le cœur. Elle ferma les yeux un instant, se remémorant les moments passés ensemble, chaque rire partagé, chaque regard échangé. "Tu ne peux pas partir comme ça," murmura-t-elle, la panique s'emparant d'elle. Elle avait besoin de lui. Sa présence était la raison pour laquelle elle pouvait continuer à avancer dans ce monde chaotique.

Les souvenirs affluèrent, lui rappelant pourquoi il était si précieux pour elle. Ses mots résonnaient encore dans son esprit : « Tu es ma raison de vivre, Hermione. » C'était un sentiment qu'elle n'avait jamais pris à la légère, mais maintenant, en face de cette réalité, chaque battement de son cœur lui semblait lourd de sens.

Alors qu'elle se penchait sur lui, une lueur d'espoir s'alluma au fond de son cœur. "Reviens, j'ai besoin de toi." Elle ferma les yeux, sa main tremblante sur son cœur, espérant sentir un battement, une réponse. "Je ferais tout pour toi, je gravirais toutes les montagnes et nagerais tous les océans juste pour être à tes côtés."

Un frisson traversa l'air, et tout semblait s'arrêter. Hermione était à genoux, ses larmes se mêlant à la poussière de la bataille. Elle se souvint des promesses qu'ils s'étaient faites, des rêves qu'ils avaient partagés. Le temps semblait s'étirer, et elle se demandait si elle avait perdu la seule personne qui lui donnait de l'espoir.

Soudain, un léger mouvement attira son attention. Les yeux de Fred s'ouvrirent lentement, et un sourire fatigué mais sincère illumina son visage. "Hermione," murmura-t-il, sa voix un peu rauque mais remplie d'une chaleur réconfortante. "Je suis là."

Un souffle de soulagement envahit Hermione. Elle se pencha et l'embrassa doucement, une tendresse remplie de promesses. Les autres bruits du combat s'estompaient, n'existant plus que dans un lointain flou. "Tu es ma raison de vivre " répondit-elle, sa voix pleine d'émotion, chaque mot chargé de gratitude.

Fred sourit faiblement. "Je t'ai toujours dit que tu es celle qui me donne de la force," dit-il, ses yeux brillants de reconnaissance. "Sans toi, je ne sais pas ce que je ferais." Le lien qui les unissait était plus fort que tout, une lumière qui perçait à travers les ombres.

Hermione réalisa alors qu'ils avaient toujours été là l'un pour l'autre. "Nous allons nous battre, Fred, ensemble. Je te promets que tout ira bien." Les paroles résonnaient avec une détermination nouvelle, une promesse de se relever et de continuer à avancer, quoi qu'il arrive.

Fred lui prit la main, son énergie retrouvée. Ils se relevèrent, déterminés à affronter la tempête. Ils se tenaient côte à côte, prêts à continuer le combat, chacun étant la raison de vivre de l'autre. Hermione pouvait sentir la chaleur de sa main, un ancrage dans ce monde en désordre. Ils échangeaient un regard, un pacte silencieux de se protéger l'un l'autre.

Alors qu'ils se frayaient un chemin à travers la bataille, chaque sort lancé résonnait comme un battement de cœur, un rythme qui les rapprochait de la victoire. Leurs esprits s'emballaient, mais ils savaient qu'ensemble, ils pouvaient tout surmonter. La peur se dissipait lentement, remplacée par l'espoir et l'amour qui les unissaient.

Dans un instant partagé, entre la douleur et la joie, ils savaient qu'ils pourraient guérir les blessures, qu'ensemble, ils construiraient un avenir lumineux. Les cris des autres semblaient loin, et tout ce qui importait, c'était cette connexion entre eux. Ils se battirent avec courage, déterminés à ne pas laisser la douleur les séparer.

Et alors que la lumière du jour commençait à percer les ténèbres, une nouvelle promesse se formait. Ils se tinrent dans les bras l'un de l'autre, leurs cœurs battant à l'unisson, prêts à gravir toutes les montagnes, à nager tous les océans, et à réparer ce qui avait été brisé.

Dans l'étreinte de cette promesse, un nouveau départ se dessinait, illuminé par l'amour qui les liait, fort et inébranlable.

..

voila !