coccinelles ✨

Pov sirius 

C'était les grandes vacances. Remus et Peter avaient 16 ans et avaient été invités chez James pour passer l'été ensemble. James et Peter étaient assis dans le salon en train de rire quand je les rejoignis.

— Prongs... Worm, vous savez où est Remus ? demandai-je.

— Eh... oui, répondit James. Je crois qu'il est là-haut... mais il voulait être seul.

— Je vais aller voir, dis-je.

— Sirius, tu as entendu, il veut être seul, répliqua Peter.

— Oui, mais je m'en fous. S'il ne va pas bien, il doit en parler... m'en parler.

En montant les escaliers, je vis Remus allongé sur le tapis de ma chambre, en train de lire un livre.

— Mus... dis-je doucement.

— Oh... Sirius... ça va ?

— C'est moi qui devrais te poser la question. Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ? demandai-je en m'installant à côté de lui.

— Je... en fait, j'aime bien l'ambiance ici... c'est reposant.

— Oh, oui... je vois. C'est sûr que c'est mieux que chez... les Black.

Remus sourit légèrement et pose sa main sur la mienne, ce qui me fit frissonner.

— Tu sais... je suis vraiment rassuré que tu sois parti de là-bas, dit Remus doucement. Parfois... je...

— Tu... ?

— Je crois que le loup se défoulait un peu sur moi-même parce que je m'en voulais de ne rien pouvoir faire...

— Oh... je... je suis désolé, répondis-je en lui prenant la main.

— Tu n'y peux rien... c'est ma nature. Sinon, ils font quoi en bas ?

— Pff... ils parlent de Lily et Mary, tu les connais.

— Oui... dit-il en baissant les yeux, l'air peiné.

— Ça ne va pas ? demandai-je en lui redressant le menton.

— C'est juste que... des fois, je me dis que je ne pourrai jamais être heureux. Enfin, je suis très heureux avec vous, mais en grandissant... je ne pourrai pas... enfin, être en couple. Je suis trop dangereux... beaucoup trop. Et puis, personne ne voudrait d'un loup-garou...

— Je n'y crois pas ! Et puis, si personne ne veut de toi, le loup-garou le plus beau et gentil que je connaisse, c'est qu'ils ne te méritent pas. Moi, je voudrais toujours de toi, Mus.

— Vraiment ?

— Bien sûr, répondis-je en le prenant dans mes bras.

— Je... il faut que je... dit-il avant de se lever et de partir précipitament.

Plus tard dans la soirée, alors que le dîner était servi, aucun signe de Remus.

— momy ? demandai-je à Euphemia, la mère de James.

— Oui, mon chéri ?

— Tu as vu Remus ? Ce n'est pas dans son habitude de manquer le dîner...

— Oui... il n'avait pas faim, il s'est excusé. Je crois qu'il est dans le jardin.

— Oh... très bien, j'y vais.

— Sirius... dit James en me regardant.

— James... j'y vais, insistai-je.

— Très bien, répondez-il en souriant légèrement.

En entrant dans le jardin, je vis Remus assis sur une des deux balançoires.

— Moony... ça va pas ?

— Hein ? Si, ​​pourquoi ?

— Remus... depuis cet après-midi, tu n'es pas avec nous. Qu'est-ce qui se passe ?

— Rien...

— Rem...

— J'ai peur, Sirius...

— Peur ? Mais de quoi ?

— De... de... de rien... répondit-il en tournant la tête de l'autre côté.

— Bon, Remus... faut que tu me parles. Je ne peux pas deviner ! Si c'est pour la même chose que tout à l'heure, je te l'ai dit ! Je serai toujours là pour toi.

Remus tourne la tête, les yeux baignés de larmes.

— Mus... dis-je en lui prenant la main, mais il la repoussa.

— Tu comprends pas, Sirius... c'est ça qui me fait peur... que tu sois toujours là... avec moi... en... en tant qu'ami... Je... je ...

— Remus... Qu'est-ce que...

— Tu vois... tu comprends même pas... je sais pas pourquoi je voulais te le dire... j'ai tout gâché.

— Mais Remus, de quoi tu parles ?

— De mes sentiments, Sirius ! Je ne te vois pas comme un simple ami... ni comme un meilleur ami, encore moins comme un frère... Sirius... je suis amoureux de toi. Et savoir que plus tard, je viendrai te voir et... et que tu auras ta vie... avec ta femme, tes enfants, je... désolé, je vais y aller... dit-il avant de se lever et partir.

Quelques secondes plus tard, James arriva.

— Pad's ! il s'est passé quoi  ? Moony est parti.

— Je... je... c'est génial... dis-je, perdu dans mes pensées.

— Quoi ?

— Non ! Je... je reviens, dis-je avant de partir en courant.

En arrivant devant la rue, je transplanais, sans trop savoir où, mais avec la sensation que Remus serait là. Alors que je marchais, je me souvins... c'était là qu'il m'avait dit qu'il aimait les garçons, il ya deux ans. Là que, pour la première fois, j'avais ressenti quelque chose bouger dans mon ventre. C'était aussi là que nous venions tous les deux pour discuter de tout et de rien.

Quand j'arrive enfin à notre lieu, je vis Remus recroquevillé sur lui-même en sanglotant. Je m'approchei et me mets à sa hauteur.

—mus ...

Remus leva la tête, les yeux rouges, les joues tachées de larmes.

— Pars, Sirius... laisse-moi...

— Rem... c'est vrai, je serai toujours là pour toi... et... enfin, je n'ai jamais voulu avoir de femme... Remus... si je veux fonder une famille, c' est... enfin... c'est avec toi.

— Quoi...

— Remus, tu te souviens quand, il y a deux ans, tu m'as dit que tu étais gay ?

Remus hocha la tête.

— Eh bien, ce jour-là, j'avais tellement de coccinelles dans le ventre que je crois que j'aurais pu m'envoler... Moony... je suis amoureux de toi.

— Mais pourquoi tu n'as rien dit...

— Tout comme toi, j'avais peur... peur de gâcher notre amitié. Mais en fait, je m'en fous ! Parce que je peux pas vivre sans toi, Mus... et maintenant que je sais que c'est réciproque... enfin, je...

— Donc... tu m'aimes bien...

— Tu rigoles ! Je suis dingue de toi.

Remus sourit, et je m'approchei pour l'embrasser de tout mon amour. J'ai bien cru que mon cœur était en train d'exploser.

Un peu après, Remus me dit en riant :

— Pad's... je dois t'avouer quelque chose...

— Quoi ?

— On ne dit pas qu'on a des coccinelles dans le ventre, dit-il en rigolant.

— Ah bon ! Mais alors, sur quoi ?

— On dit des papillons pas des coccinelles, répondit il en posant sa tête sur mon épaule.

— Mais ! C'est ridicule !

— Pourquoi ?

— Parce que... les papillons ne présagent pas chance... alors que toi, Remus, tu es la chance que je n'ai jamais eue... j'ai tellement de chance de t'avoir.

Remus m'embrasse.

— Dans ce cas, moi aussi, j'ai des coccinelles dans le ventre.

— Je t'aime, Moony.

— Je t'aime, Patmol.

...

— Et voilà, mon chéri, dis-je en terminant l'histoire.

— Alors... c'est comme ça que vous vous êtes mis ensemble, papa et toi, ? demanda Teddy, tout sourire.

Je souris.

— Oui, c'est ça, mon chéri.

Remus passe la tête par l'encadrement de la porte.

— Alors... on ne dort pas par ici ? dit-il en souriant tendrement.

— Non... Pad's me racontait l'histoire de votre premier bisou, répondit Teddy.

— Ah... je vois, dit Remus en souriant.

— Papa... dit Teddy.

— Oui ? répondîmes-nous en chœur.

— Non, je veux dire papa Rem.

— Oui ?

— Tu penses... que je pourrai avoir une petite amie un jour ?

— Bien sûr, pourquoi tu dis ça ?

— Papa... tu sais très bien pourquoi. Je suis dangereux... j'ai que 8 ans et je montre déjà bien les crocs...

— Mon bonhomme... tu es aussi dangereux que ton papa... un vrai nounours, dis-je en souriant légèrement.

— Mais oui, mon chéri. Et puis, je suis sûr que tu trouveras quelqu'un d'aussi génial que ton Pad's dans ta vie... c'est promis, dit Remus en l'embrassant sur le front.

— Oui... mais alors, pourquoi... pourquoi mon... enfin, celui qui a fait que je suis né m'a jeté dehors quand il a su que j'étais comme ça ? C'est parce que je suis un monstre, c'est ça ?

Je vis les larmes monter dans les yeux de Remus, alors je lui serrai la main et dis :

— Mon chéri, ton géniteur est un monstre... tout comme les miens. C'est ça, un monstre, Ted... toi, tu n'es pas un monstre... et Mus non plus n'est pas un monstre... d'accord ?

Teddy me sauta dans les bras, et Remus s'assit à côté de nous, sa main toujours dans la mienne.

— Tu sais, lui dit Remus, quelqu'un de très sage m'a dit un jour qu'un loup-garou n'est pas un monstre... c'est juste quelqu'un de bien à qui il est arrivé de mauvaises choses.

— Oh... c'est très intelligent... C'est qui ? Dumbledore ?

— Non, c'est moi, dis-je en souriant.

— Je ne te pensais pas aussi intelligent, Pad's...

— Je dois avouer que ça m'a touché, mais ça m'a un peu choqué sur le coup, dit Remus en rigolant.

Teddy nous pris tous les deux dans ses bras .

— Vous êtes les meilleurs papas du monde.

Jeanne 

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