amour a noël ✨


J'étais assis devant la fenêtre de notre chambre, regardant le parc s'étendre sous le ciel gris de l'hiver. Les Maraudeurs n'étaient pas au complet : Peter et James passaient encore les fêtes avec leurs familles et devaient revenir demain. Ce soir, c'était mon premier Noël sans famille... enfin, sans mes géniteurs. Cet été, je m'étais enfui pour vivre chez James. Ma mère avait franchi les limites : elle m'avait envoyé plus de cinq sortilèges d'Endoloris dans l'espace de trois heures. Bien sûr, James et ses parents m'avaient invité à passer Noël avec eux, vu que j'habitais sous leur toit. Mais j'avais décidé de rester au château pour les laisser profiter en famille. Remus, lui aussi, restait au château : avec sa mère décédée et son père peu porté sur les traditions de Noël, il n'avait pas de vraie "famille pour Noël."

Ce qui me tordait le ventre, c'était de savoir que mon petit Regulus était là-bas, « le seul héritier digne du nom Black ». J'aurais voulu lui épargner ce titre immonde qui avait gâché ma vie. Mais la vie... la mienne, du moins, en avait décidé autrement. J'avais essayé de partir avec Reg, mais il n'avait pas voulu. Il m'avait dit que ce n'était pas sa faute si j'étais né, et qu'il comptait bien rendre honneur à "notre" nom que j'avais, soi-disant, massacré en trois ans. J'étais blessé que mon petit frère, le seul qui comptait pour moi avant que je rencontre les Maraudeurs, me voie ainsi...

Perdu dans mes pensées, ressassant ses mots cruels, je ne pus me retenir et frappai de toutes mes forces contre le mur en face de moi. Remus, qui était dans la salle de bain, s'accourut vers moi en pyjama rouge et vert.

– Sirius ! Ça va ?

– Je... oui... répondis-je en touchant mon poing, mais j'avais trop mal pour le cacher.

– On devrait aller à l'infirmerie, Pad's.

– Tu ne connais pas un sort ?

– Eh... si... mais j'ai peur de le rater...

– Remus, tu es le sorcier le plus talentueux que je connaisse. N'aie pas peur.

– Bon, d'accord.

Il agita sa baguette (pas d'esprit mal tourné, merci ! 🤣🫣) en murmurant un sort que je ne connaissais absolument pas, puis banda soigneusement ma main.

– Voilà, dit-il en souriant légèrement. Mais garde le bandage jusqu'à demain matin.

– Oui, docteur ! Merci...

– De rien... Mais, pourquoi tu as fait ça ?

– J'ai juste repensé à ce que m'avait dit mon frère avant de partir.

– Oh... et qu'est-ce qu'il t'a dit ?

– Il... il m'a dit que je n'aurais pas dû naître et que je déshonorais mon nom.

Remus me prit dans ses bras.

– C'est horriblement faux, Sirius... Regarde-moi.

Je lèverai la tête.

– Sirius, tu ne déshonore pas ton nom. Tu le rends meilleur, c'est juste qu'ils ne savent pas le reconnaître. Et si tu n'étais pas né... je ne t'aurais jamais rencontré.

– Tu n'aurais pas manqué grand-chose...

– Tu te fiches de moi ? Sirius, tu es la plus belle rencontre de ma vie. Sans toi, je serais déjà mort... (référence à l'Animagus)

Il essuya les quelques larmes qui coulaient sur mes joues.

– Rem... je...

– Sirius, je...

On rigola, ayant prononcé nos phrases en même temps.

– Vas-y...

– Non, va-y...

– Au pire, on le dit en même temps.

– On ne va rien comprendre...

– Pas grave ! On s'en fiche, on se le redira après !

– Euh... ok.

– Bon, sur trois... 1...

– 2...

– Je t'aime.

– Pourquoi tu m'as laissé le dire tout seul ?

– Tu m'aimes ! Sérieusement ?

– Je... oui, répondu-il en baissant la tête.

Je lui sautai littéralement dessus et l'embrassai si fort qu'il se retrouva plaqué contre le sol.

– Je t'aime, Mus !

– Moi aussi, Sirius, dit-il en riant.

– Pourquoi tu rigoles ?

– Tu m'écrases !

– Oh oui, pardon, dis-je en rigolant.

– Avoué...

– Quoi ?

– Tu n'es pas désolé du tout...

– Ok, j'avoue.

– Je te connais trop bien, mon Pad's.

– Mais c'est qu'il est possessif, le Moony !

– Pas le choix ! Avec toutes ces filles qui te tournent autour !

– Haha... C'est le meilleur Noël de toute ma vie !

– Moi aussi, dit-il en m'embrassant.

Allongé sur mon lit, je fixais le plafond tandis que Remus, assis à côté de moi, lisait.

– Bon... j'ai fini. Je vais dormir, dit-il en m'embrassant tendrement.

Je lui garde la main.

– Tu veux pas dormir avec moi ? ajoutéai-je en voyant qu'il rougissait. Juste pour être ensemble.

– Euh... je... oui, d'accord...

On se glissa sous la couette, allongés l'un contre l'autre, sa main dans mes cheveux et la mienne autour de sa taille, tombant doucement dans les bras de Morphée...

Lorsque le soleil apparaît par la fenêtre, je me réveille avec un grand sourire. Remus bougea à côté de moi.

– Hum... bonjour.

– Salut, mon Mumus.

– Tu vois, toi aussi tu es possessif, dit-il avec un sourire.

– Je plaide coupable, répondis-je en l'embrassant tendrement.

On se dirigea vers la gare pour aller chercher James et Peter. Dès qu'on arrive, James lance un regard à Peter.

– Qu'est-ce que vous avez ? demandai-je, intrigué.

– Vous nous auriez pas caché quelque chose ?

– Hé...

– Arrête de mentir, vos mains sont entrelacées, dit Peter avec un sourire.

Je regarde Remus, et on devient rouge écarlate.

– Mais qu'ils sont mignons ! crie James.

– Oui, c'est pas trop tôt ! D'ailleurs, James, tu me dois 10 matinilles, dit Peter en riant.

– Oh, ça va... tiens, râla James.

– Vous avez fait un pari ? demanda Remus, choqué.

– Oui ! Moi, je pariais que vous seriez trop timides pour vous l'avouer avant la fin des vacances !

– Et moi, que Sirius te le ressemble ! ajoute Peter.

– Dans ce cas, cher Peter, rend les pièces à James, dis-je en souriant.

– Quoi qu'il en soit ! Mais c'est Remus ! s'écria James, surprise.

Remus se mit à rougir encore plus.

– Euh...

– Je lui ai un peu forcé la main, expliqué-je en riant.

– Oui, voilà... Bon, si vous voulez tout savoir, on devrait rentrer, la neige commence à tomber.

- D'accord ! répondent James et Peter avant de courir à l'intérieur.

Je tirai Remus vers moi et l'embrassai. Il a répondu à mon baiser.

– Je t'aime, Mus...

– Moi aussi, Pad's...

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corrigé le 29/10/2024



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