Harold #1 : l'enfant.
L'alarme retenti, il faut que je file, sinon je vais encore me faire ratatiner. Je prends mon sac, fait un trou dans le mur et m'enfuit. Arrivé sur le toit, je m'apprête à m'envoler quand j'entends un bruit... Hey merde... Encore les salopards de héros à la noix. Je vois arrivé, Elektrica-girls et son super copain Fireboy. La jeune fille me balance une décharge, je l'évite, me retourne et me prends une flamme dans la gueule. Satané héros, ils ne comprennent pas mon but. Je les déteste. Je pose mon butin et envoie une Slave de plasmas en plein sur « Mister feu ». Il est déséquilibré et tombe. Pendant ce temps, je me concentre sur sa copine qui pendant que j'avais le dos tourné, a ramassé mon trésor et est en train de le rendre aux gentils petits policiers. Pas très content, je fonce sur elle et l'ai percuté en plein dans la hanche. Elle tomba par terre de douleur. Mon adversaire de feu revient à l'attaque, alors, je génère une décharge plasmatique qui l'envoie valser dans les airs. Je ne le reverrais pas de sitôt, je récupère mon argent et m'envole en balançant : « chao les Nazes !! ». J'aime bien ma vie quand même...
L'Afrique... Magnifique désert, un immense continent peuplé de gens dans la misère le désespoir. J'arrive dans un petit village près de Vouloungba en République Centrafricaine. Les habitants du village en me voyant arrivé, me saluent et m'entourent de colliers de fleurs, me font des offrandes, comme si j'étais un dieu vivant. Le chef, Rolihlahla s'approche de moi et me montre une tente, je me méfie, car le dernier camp que j'ai visité, voulait me marier à la fille du chef pour avoir des demis dieu sur terre et ainsi fertilisé la terre. Mais je suis fatigué et je ne pense pas que ce camp face au pareil alors, je tends l'argent au chef, qui me remercie et j'entre dans la tente.
Le soir, après le repas, je vais me coucher. Je ferme les yeux en pensant à ces gens qui vont pouvoir manger à leur faim et aux riches qui ont perdu quelques dizaines de million d'euros et qui ne s'en soucie même pas tant il baigne dans l'or et le luxe.
Tout ce que je fais. Je le fais pour toi Papa. Pensait-je.
........................................................................................................................
Flash-back :
Jeudi 26 mars :
Harold se lève et descend dans le salon, juste à temps pour voir son père disparaître dans l'embrasure de la porte. Il sourit. Il est tellement fier de lui. Son père est un héros, le Robin des bois de son époque. Tous les soirs, en rentrant de l'école, le garçonnet allume la télé pour voir les exploits de son père. Peut-être qu'un jour, il deviendra comme lui. Il aura les même super pouvoirs ! Ce sera un héros lui aussi ! Mais au lieu de rêvasser, il devrait se préparer, il est en retard, alors, il court, s'habille en deux temps, trois mouvements et prend une tartine qu'il mange pendant le trajet jusqu'à l'école. À 7 ans, le garçon est déjà extrêmement autonome. Étant donné que ça mère est décédé et que son père est un « criminel » rechercher pour vol, il a appris à se débrouiller. Le voilà à l'école, il dit bonjour à la maîtresse et va rejoindre ses copains.
Le soir, il rentre et allume la télé. Il attend, rien sur son père... C'est bizarre... Pas une info. On parle de meurtre, de politique, d'économie, mais pas de son papa. Soudain, il entend la porte claquer, c'est lui ! Il lui saute dans les bras. Son paternel le pose au sol et dit :
- on va partir Harold, prépare tes affaires et rejoins-moi en bas dans 5 min, prépare bien, on ne reviendra pas.
- où va-t-on ?
- en Afrique. Le garçon, tous excitée cour dans sa chambre et met dans un grand sac le plus d'affaire possible puis, repart en bas ou son père l'attend. Il lui sourit, prend dans ces bras le garçonnet et son sac et s'envole. C'est incroyable, tout passe si vite !! Son père, inquiet continu son chemin comme si de rien était, mais Harold le sent très tendu. Soudain, une chose les percute et assomme l'adulte qui tombe, son fils dans les bras. Le petit hurle, il a peur. Il appelle on père essaye de le réveiller, mais rien ne marche. Soudain, ses yeux se rouvrent, ça y est !! Ils entament une descente forcée. Une fois arrivé sur le sol, il cache l'enfant et se retourne attend pour esquiver le coup de son adversaire qui a atterri juste derrière lui. Le garçon regarde son père se battre contre un ennemi invisible. Le combat dur, le garçon reste cacher, contemplant son père se faire démolir, il a peur, très peur pour lui.
Il pleure, s'inquiète de plus en plus et regarde, encore, effrayer. Comment cela va-t-il se terminer ?
Des petites gouttelettes d'eau font la course sur une montagne recouverte de liquide rougeâtre. Puis elle continu leur route dans un fleuve carmin qui trouve sa source dans la montagne et qui coule l'abondement. Elles suivent le cours de cette rivière qui les emmène vers quelques choses de plus grand, qui bloque la course des gouttes. Telle est le trajet n'emprunter pas les larmes d'Harold. Il les sent sur sa peau, il ne peut les arrêter, elles lui font presque mal, mais il s'en fiche éperdument, tout ce qui l'intéresse et une masse inerte posée à ces pieds. Il la regarde, encore et encore. Comment a-t-il pu faire une chose pareille ?? COMMENT ?? C'est un héros, pas un assassin, il doit faire régner la justice pas la mort. Il empêche des crimes, ne les commet pas. Pourquoi lui, il l'appréciait tellement, il était fort, courageux, héroïque... Plus maintenant. Pour l'instant, la seule envie que le garçon est, c'est de le retrouver et de lui faire la même chose, de voir ce qu'il a enduré, à quel point il a souffert. Et puis, il voudrait savoir pourquoi. Pourquoi l'avoir tué, pourquoi ne l'a-t-il pas épargné, il était blessé. Pourquoi ne pas l'avoir jeté en prison, après l'avoir soigné. Tout cela, Harold ne le comprenait pas. Qu'avait-il réellement fait de mal. Il volait de l'argent. Il ne tuait personne, il n'a jamais fait de mal à personne. Il rendait la justice, égalisait le monde, mais ne tuait pas...
Quelqu'un arrive, sûrement le tueur. Une ombre s'approche et pose une main sur l'épaule du garçon qui l'a retiré immédiatement.
- viens avec moi, Harold. Fait une voix. Une voix féminine. Il se retourna et vit une femme, une belle Jeune femme. Il n'hésite pas et fonce dans ses bras, elle le rassure, puis le prend, déploie des ailes dans son dos et décolle, le petit toujours contre elle.
Harold ouvre enfin les yeux, il est dans une cabane en bois, la jeune fille le regarde. Après l'avoir réchauffé, elle lui demande gentiment.
- Dit moi ce qui s'est passer s'il te plaît mon grand ? Le garçon baisse les yeux et regarde sa tasse de chocolat avant de répondre :
- C'est lui... Il l'a tué, je l'ai vu, de ses propres mains.
- Qui ? Qui a tué ton père Harold ? Le garçon répond d'une voix a glacé le sang :
- Stronger man. La femme paraissait épouvantée... Alors, il l'a fait. Elle discuta avec l'enfant, puis, après délibération, décide de l'adopter, le garçon saute de joie, il l'aime beaucoup. Elle aussi d'ailleurs, elle va le garder, l'élevé, lui apprendre des tas de choses, lui révélé tous les secrets du monde. En en cachant un. Elle prend soin de lui sans jamais lui avouer qu'elle était complice de ce crime...
........................................................................................................................
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top