Bonjour à tous, me rendant compte des quelques fautes d'orthographes que j'avais fait dans la précédente partie de mon histoire, je me suis dit que je devais essayer de m'appliquer et je tenais à dire merci aux rares personnes qui se sont abonnés à moi, je m'y attendais un peu. En même temps c'est normal c'est mon premier roman. Par contre je ne m'attendais pas à avoir plus de 10 lecteurs, wouah vous vous rendez compte, j'en ai eu plus de dix ! C'est pour cela que j'ai décidé de publier la suite de l'histoire, je vous prie de la lire
Merci et bonne continuation.

Huit années étaient passées depuis l'explosion qui s'était produite à Hornacastle en Angleterre. Le garçon sur son lit d'hôpital ignorait encore tout ce de ce qui lui était arrivé lors de cet incident ayant fait une dizaine de morts et une vingtaine de blessés.

Lorsque Marc se réveilla, une femme se trouvait près de son appareil respiratoire, tout d'abord il fut prit de panique en se demandant ce qui se passait, il regarda l'infirmière qui n'en croyais pas ses yeux.

- Où suis- je ? Qu' est ce qui s'est passé ? Demanda Marc qui sentait la panique le gagner.

-Madame Hamari, madame Hamari ! cria la femme, débordante de joie

-Oui Cathy qu' y a t-il ? Dit une voix dans une pièce adjacente

-Le garçon il s'est réveillé !

La femme qui entra dans la chambre était d'origine indienne, il demanda à nouveau ce qu'il faisait ici mais elle lui prit juste la main et lui dit :

-Attends, on va appeler tes parents, d'accord ?

Sa voix était douce et réconfortante et le garçon se sentit tout de suite rassuré.

Plus tard, ses parents lui rendirent visite et c'est sa mère qui lui expliqua, la voix vibrante d'émotions.

Il y a exactement huit ans un attentat terroriste s'était produit dans une allée de Horncastle, du moins le supposait t-on. Il n'y avait eu aucune revendication et l'enquête patinait, la police n'ayant rien trouvé, strictement rien qui aurait put corroborer la thèse de la fuite de gaz. On préférait l'hypothèse d'un acte criminel et l'absence de message de la part d'une quelconque organisation laissait penser à un acte isolé de la part d'un dément. C'était bancal comme théorie vu qu'aucune trace d'explosifs n'avait été retrouvée mais l'opinion avait besoin d'une explication pour les dizaines de morts et de blessés et les autorités lui en fournirent une. Marc avait beau être jeune et ne pas comprendre grand chose à toutes ses explications, il était tout de même assez malin pour se demander comment le ou les terroristes avaient réussi à poser leur bombe dans une rue bondée et repartir sans que personne les voit et surtout sans qu'aucune des nombreuses caméras que l'on trouvait en Angleterre ne filment quoi que ce soit.
Le pire c'était cette hallucination collective, de nombreux témoins affirmant avoir vu une petite fille chevauchant un ours brun, peut-être était-ce du à une intoxication au monoxyde de carbone bien qu'il soit étrange que tout le monde ait vu la même chose... Sa mère l'avait alors regardé avant de poursuivre, serrant toujours sa main dans la sienne. Elle semblait hésiter à poursuivre, comme si elle aussi avait du mal à croire en ses explications bancales : la police a évoquer un animal échappé d'un zoo, lui dit-elle.
Mais tout le monde savait qu'il n'y avait plus de zoo à Hornacastle, l'idée que cet animal sauvage ait parcouru des kilomètres pour atterrir dans leur petite ville était perturbante.

À ce moment là un déclic survint dans le cerveau de Marc.
Il se souvenait aussi de la petite fille sur le dos de l'ours qui était sortit d'un trou créé par l'explosion. Rien de tout cela n'avait de sens mais un détail le préoccupait davantage :

_ Il y a huit ans ?

Sa mère confirma d'un signe de tête, son visage usé par l'angoisse comportait également de nombreuses rides en plus, ce qu'il n'avait pas remarqué avant.

_ Alors j'ai... J'ai...

_ Tu as quatorze ans mon chéri, tu as dormi très très longtemps, on appelle cela être dans le coma

Elle écrasa une larme et le serra fort contre sa poitrine comme si elle n'arrivait pas à croire qu'il était bien là, bien réveillé. Elle ne pouvait pas toutefois être plus sous le choc qu'il l'était lui-même.
Il y a huit ans, il était un petit garçon de six ans, se promenant tranquillement avec son meilleur ami et maintenant...

-Maman... Georges ?

Elle plongea son regard dans les yeux verts de son fils et lui avoua.

- Il n'a pas survécu mon bébé, je suis désolé.

Il ne put retenir ses larmes et étrangement il avait cessé de pleurer comme un petit enfant, à présent il pleurait comme un homme, sans cri ni effusion juste des larmes muettes qui coulaient lentement sur ses joues.
A ce moment là il se jura de venger son meilleur ami Georges coûte que coûte.

Après deux mois de lourde rééducation, Marc retrouva sa chambre avec ses affiches pokémon, des dessins sur les murs et son lit à présent trop petit pour lui.
Il se rendit compte à quel point il avait grandit comme si il avait fermé les yeux pour se réveiller dans le corps d'un inconnu.
Il avait pris 25 centimètres et ses cheveux avaient poussé, sa chevelure noire était devenu une vraie crinière qui tombait en cascade sur ses épaules maigres.
Il vit un garçon assez beau malgré son acné juvénile et s'émerveilla presque en fixant son reflet dans le miroir.
Il ne cessa de s'admirer que lorsque son père lui cria de descendre manger alors il sursauta l'air coupable et le petit garçon en lui salua l'adolescent dans la glace d'un sourire tremblotant.

Son père lui avait dit qu' il l'avait inscrit dans une école a Lincoln, pas très loin de Hornacastle

- Pourquoi pas plus près de la maison ?

-Après ton accident on a préféré s'installer à Lincoln car leur hôpital était le plus adapté à ton état et c'était ça ou t'envoyer dans un établissement spécialisé, tu iras donc dans un collège public près d'ici, lui répondit son père, puis il s'en alla en claquant la porte de sa chambre.

Il comprit alors que même si ses parents s'étaient appliqués à en recréer le décor, ce n'était pas vraiment sa chambre puisqu'ils avaient déménagé, détail qui lui était passé sous le nez. Il s'était endormi dans la voiture, son père avait du le porter jusqu'à son lit et si on l'avait informé avant de ce nouveau chamboulement, il n'en gardait pas souvenir.
Au moins si une chose n'avait pas changé c'était bien son père, il manquait toujours autant de tact mais il préférait cette attitude à celle de sa mère qui continuait de le traiter comme si il était en sucre.

***

L'école était pourrie, c'était un collège au fin fond du village et en plus de ça il devait prendre le bus.
Oh la poisse, sa mère avait osé lui dire qu' il s'intégrerait bien.
Ce n'était pas le cas, il ne comprenait rien aux cours malgré l'enseignement adapté qu'il suivait sur son temps libre. Ayant raté huit ans, il était très en retard et c'était peu de le dire.
On le regardait comme une bête de foire.
Il passa sa journée seul, pour manger il prit une table juste pour lui à la cantine et vit qu' une fille le regardait bizarrement.
Il ne fit pas attention à elle et continua de manger sa purée.

À la sortie des cours, il se fit coincer par deux mecs assez costauds.
Évidemment, vu comment il était habillé, cela sautait aux yeux qu' il était aisé, cela n'avait jamais posé problème avant vu qu'il était dans une école privée.
Marc regarda les géants puis leur demanda ce qu' ils voulaient.

-Tout ce que tu as, dit le plus grand et évidemment il ne plaisantait pas.

- Je n'ai pas d'argent sur moi

Ils commencèrent alors à le bousculer.
Un surveillant regardait la scène sans réagir.
Quel couillon au lieu de l'aider, ce surveillant restait là planter comme une carotte !
Il regarda la grille, derrière cette dernière il y avait les bois c'etait une chance pour lui.
Il sprinta vers la grille, l'escalada puis sauta par-dessus, ce fut plus difficile que cela n'aurait du l'être, toutes ses années d'immobilisme avaient atrophié ses muscles et toutes les séances de rééducation n'avaient pas suffit a se rétablir complètement, a bout de souffle il se posa sur une souche pour récupérer. À peine avait il posé son posterieur qu'il se releva d'un bond, entendant ses poursuivants qui n'avaient toujours pas renoncé.
C'était des grands malades, se dit Marc, fuyant toujours, il se deboitait la nuque pour suivre des yeux leur progression et se faisant, il manqua percuter une silhouette noire sur son chemin. Il prit peur et s'immobilisa devant l'individu dont il ne distinguait pas très bien les traits.

-Suis moi, dit la silhouette.

C'était une voix de fille assez douce.
Sans savoir pourquoi il lui faisait confiance il lui prit la main et courut avec elle, jusqu'à ce qu'ils arrivent devant une maison miteuse.Ils se réfugièrent à l'intérieur, et attendirent mais c'était comme si leurs poursuivants savaient où ils se cachaient.

-Comment savent-ils qu'on est ici ? C'est impossible !

- Écoutes, vas-t-en, sauves toi, c'est après moi qu'ils en ont, ils veulent de l'argent, je sors et je dis que mes parents ont en beaucoup et le tour est joué ok ?

-Tu crois vraiment qu' ils en veulent à ton argent, t'es qui au juste ?

-Marc Thomas et toi ?

-Gwen Wood.

Marc vit les types pénétrer la maison il se baissa mais Gwen resta debout, il la tira vers lui et lui jeta un regard réprobateur
Celle-ci lui murmura qu' elle ne les avaient pas remarqué. Étrange.

Pliés en deux, ils grimpèrent à l'étage, se réfugiant dans une pièce poussièreuse qui ressemblait à une chambre d'enfant.

-Il est en haut, je sens son pouvoir, il ...arghhhh, dit l'un des hommes en bas avant de s'interrompre dans un gémissement de douleur. Marc entendit alors un bruit sourd et sortit dans le couloir, il voulu glisser son visage entre les barreaux de la rampe d'escalier mais Gwen le tira en arrière.
Quelqu'un montait les escaliers à pas bruyants, ils n'avaient pas le temps de retourner dans la chambre, in extrémisme, ils se glissèrent dans un placard.
Serré contre elle, il ne put que remarquer à quel point elle était mignonne, les yeux aussi bruns que sa peau, il s'agissait de la fille qui l'avait fixé à la cantine.

_ Chut ! Fit-elle

Et alors le placard s'ouvrit...

-Ne lui faites pas de mal, je vous...

-Oh tais-toi donc ! Dépêchez-vous de descendre, j'ai du thé et des gâteaux. Mon garçon, j'aurais cru qu'à ton âge tu saurais dissimuler ton graal...

Ils s'installèrent sur un divan moisi et regardèrent le vieil homme qui préparait du thé, il y avait plein de bouteilles de whisky traînant un peu partout mais elles avaient l'air d'être vides depuis longtemps.

-Vous vivez seul ? Demanda Marc

-Oui tout seul.... répondit le vieillard.

-Merci pour votre aide... pour tout à l'heure, mais ils sont partis où, au fait, nos agresseurs? poursuivit le garçon tandis qu'on lui servait à boire.

_ C'est quoi un graal ? Demanda Gwen en sirotant sa boisson

Le vieil homme sourit comme si il n'attendait qu'une chose, qu'on lui pose cette question.

-Tu connais les templiers ? Lui demanda t-il, immédiatement

Gwen acquiesça

-Les quoi ? Demanda Marc, lui qui venait de se réveiller du coma ne connaissait presque rien de ce qu'un garçon de son âge aurait dû savoir. Excusez-moi je me suis réveillé il y a quelques mois d'un long coma .

Croyant que c'est une blague, Gwen rigola.

Le vieux quant à lui, il lui expliqua avant de lui demandé comment il était tombé dans le coma.
Marc lui expliqua tout, comment il se promenait avec Georges et qu' il entendit des bruits sous le sol, Georges qui était le plus proche de cet étrange dessin sur le sol...
Les yeux du vieux s'ecarquillerent légèrement.
Marc continua son récit, d'abord les explosions sous la surface et les gens qui s'enfuyaient en hurlant tandis que lui et son ami fixaient le pentacle. Soudain Marc compris le danger et recula, tentant d'entraîner son ami avec lui mais Georges avait collé son oreille sur le bitume, écoutant les sons de plus en plus puissants.
Et une nouvelle explosion fit trembler la terre qui se déroba sous leurs pieds...
Il se souvint d'avoir entrouvert des paupières collées par le sang et aperçu une fillette chevauchant un ours. Marc acheva son récit avec son réveil à l'hôpital, n'osant pas regarder le vieux de peur de voir la moquerie sur son visage, il regarda ses chaussures et alors deux gouttes tombèrent sur le tapis...
Il releva la tête

-Zara, tu es vivante tu as su t'échapper, je suis si fier de toi...

Pleurant abondamment, le vieil homme prit une photo sur le meuble et lui montra. Marc laissa échapper un petit cri de surprise

_Oui c'est elle monsieur !

-Ne m'appelles pas monsieur, je suis Thelmar, ton maitre tu m'entends. Tu es un templier.

Il alla chercher de l'eau bénite dans une armoire et demanda a Marc de tendre le bras.
Et comme il s'y attendait, la croix apparue au contact du liquide sacré.
Marc n'y croyait pas ses yeux. Il leva sa main et le canapé ou il était assis avec Gwen se mis à léviter .

Durant les semaines qui suivirent, Thelmar appris a Marc tout ce qu'un templier devait savoir, tout d'abord leurs règles :

Ne pas tuer d'innocents
Respecter son maitre et ses condisciples.

Et toute une liste qui n'en finissait pas..
Ensuite, il lui apprit le maniement des armes, les armes à feu comme les armes blanches mais surtout il lui appris à utiliser son graal

_ Le graal est l'énergie vitale provenant de toi même mais aussi des êtres vivants qui t'entourent, regarde !

Il dirigea sa main vers une fleur et elle se fana en un clin d'œil.

Gwen qui participait aux entraînements de corps à corps, regarda Marc avec envie et demanda si à elle aussi on pouvait lui apprendre, mais Thelmar refusa.
Il ne la mis pas à l'écart pour autant, il ne la ménageait pas car il savait qu'elle pourrait représenter un atout pour son novice

-Et enfin ne te sert pas de ton pouvoir pour tes fins personnelles, tu es templier avant tout pour protéger les tiens lui dit-il en lui donnant un sabre camouflable.
Après une année d'entraînement intensif Gwen et Marc se sentaient prêts.

Il venait d'avoir quinze ans et Gwen en avait dix-sept.

-Bonne chance à vous ...euh attendez j'allais oublier.

Il alla chercher deux blousons longues manches en cuir comme les pantalons qu'il leur avait déjà donné, accompagnés de gantelets en argent et d'une ceinture de cuivre.

-Allez oust petites canailles ! Maintenant vous en savez autant que moi !
Gwen dit au revoir à Thelmar puis prit le bras de Marc qui se téléporta...

Thelmar regarda sa commanderie en piteux état et d'un mouvement gracieux des deux bras il la remit comme au premier jour

- Quand tu reviendras ici je ne pourrais pas être avec toi, j'espère qu' Alof t'a tout appris ma petite Zara...

Arrivée devant chez elle, Gwen, fondit en larmes, n'arrivant pas à croire ce qu'elle était en train de faire

- Je vais leur dire Adieu ou mieux vaut que je parte sans rien dire ?
-Ne leur dis rien... prends des affaires et c'est tout ! Lui répondit Marc avec fermeté

Une fois dans sa chambre elle prit tout sans faire de bruit et descendit juste pour voir sa petite soeur d'un an de moins qu' elle . Mais celle-ci était avec son petit copain, elle ne l'aimait pas depuis qu' elle l'avait vue en train de tromper sa soeur, cette dernière ne l'avait pas cru quand elle lui avait raconté, elle sortit donc, renonçant à lui parler.
Ils empruntèrent la porte, conscients que la téléportation affaiblissait Marc et ils n'avaient prit beaucoup de nourriture pour leur quête...
Une fois que Marc eut fait ses bagages à son tour.
Gwen lui demanda où ils devaient chercher Zara.
Il lui dit qu'ils commenceraient auprès des autres templiers.

_ Tu sais ce que ça veut dire ?

-Oui Jérusalem...

Et bah voilà j'espère que cette fois si vous n'avez pas remarqué trop de fautes, merci si vous êtes arrivés jusqu'ici et n'oubliez surtout pas de commenter. Donc on se retrouve très vite sur la prochaine partie !