⭐🦎❤ Insomnie ❤🐆⭐
Nda : Au moment de l'écriture de ce chap, de ce texte, je suis sous l'emprise de la caféine et de la fatigue. Donc bon. Ne vous étonnez pas. Maaaaiiiis j'avais quand même envie de l'écrire paske ça me trotte dans la tête depuis assez longtemps...
Le média est très important car c'est de cette musique qu'est né l'idée du texte qui va suivre. Me demandez pas pourquoi. Je ne saurais pas vous répondre...
Enfin, je ne parviens pas vraiment à le placer temporellement. Je diras au début d'une relation officielle entre Maximilien (qui se prononce maximiliANNE, je suis la seule à être choquée ?!) et Ézéchiel. Mais au final... A vous de choisir !
NDA 2 : Bon. J'ai repris ce texte qui se trouvait dans mes brouillons le lendemain et... a la base y avait du lemon, je l'ai dégagé paske, ok c'était bien écrit, mais je doute que vous soyez venu là pour ça et, de toute façon flemme de choquer les âmes sensibles de mon entourage UwU.
Brefouille, sur ce je vous laisse découvrir le texte ;) !
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~Transition~
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Nuit de merde.
Lune de merde.
Insomnie de merde.
Hyperactivité de merde.
Chaleur de merde.
Drogue de merde.
Je pris une bouffée de cigarette avec un grognement mi-agacé, mi-lassé. Le sommeil, ce salopard de mes deux, prenait un malin plaisir à me larguer depuis 3 nuits. En plus, j'avais super chaud, bordel ! J'étais déjà torse nu - non mais sérieux, vous me voyez avec un haut de pyjama ? Bah pas moi - et réfléchissait sérieusement à envoyer valser mon jogging, quand une idée bien meilleur vient me taquiner.
Je jetai un regard à mon réveil : 1h24. Fais chier. Dans la chambre que je partageais avec Lyam, tout était sombre à part les chiffres fluo de la boîte noire qui tentait de se suicider tout les matins contre le mur d'en face. Bah oui, on me réveille pas impunément, faut pas déconner. Encore, si mon crétin de frère avait été là, ça aurait été cool... Mais là, il était encore en mission à Néolus et devait probablement réfléchir à un plan bien foutu pour se débarrasser de sa chère collègue.
Perso, j'ai rien contre Clem, mais son peps contraste avec la froideur calculée de Lyly... Enfin.
Finalement, je reprend une dernière bouffée de ma cigarette et écrase le mégot dans le cendrier, déjà bien rempli. Allongé en étoile sur mon lit, le drap couvrant la moitié de mon corps pour une température optimale - vous foutez pas de moi, on fait tous ça -, je fixe le plafond avec gravité. Connard de plafond. J'ai jamais aimé les plafonds. On dirait toujours qu'ils vont nous tomber dessus, ces gros cons.
Je quitte ma position pour rouler sur le côté et attraper mon paquet de cigarettes et mon briquet. J'avoue, c'est plus compulsif qu'autre chose, mais vos gueules. J'en allume une et la porte à mes lèvres, me préparant mentalement à appliquer mon idée. Au bout de... 5 minutes, je me tire du lit. Comme d'habitude dans des situations pareilles, je vais me promener dans les couloirs. Avec un peu de chance, je croiserais Armand... On fait pas meilleur insomniaque que cet écureuil névrosé...
Mais avant, comme souvent, j'observe mon dos dans le miroir en pied. Des griffures, des écorchures, des brûlures, des gerçures, des morsures, des plaies qui ne se referment pas... Je cache derrière moi un putain de champ de bataille. Entre les marques de mon enfance catastrophique, celles de mon adolescence décadente et les jolies marques des nombreuses expériences où autres tests, je pense sérieusement que je suis un des plus abîmés par le labo... Enfin...
A moitié réveillé, j'attrape une chemise et la passe sur ma peau. J'ai un minimum d'éducation : je vais pas me balader torse nu dans un lieu public, merci bien. Mais quand je retombe sur mon reflet, je fronce le nez. Une chemise rouge avec un jogging gris ? Hors de question. Je balance le tissus sur ma chaise, communément appelé seconde armoire, farfouille un moment dans mes vêtements et en tire un sweat à capuche blanc. Ça fera l'affaire. Je l'enfile grossièrement - j'vais pas prendre le temps de le fermer non plus, faut pas se foutre de moi... -, attrape mes écouteurs, mon téléphone et ma cigarette et sort de ma chambre.
Ce n'est que dans le couloir que je me rends compte que je suis "en transe". C'est souvent, ça aussi. Quand j'essaye de dormir mais que je décide de faire autre chose, mon corps se mets en "pilotage automatique". Entre autre, ça permet de pas se prendre les murs du couloirs, tout en étant plongé dans ses pensées.
J'envoie les basses dans mes écouteurs et me met à déambuler dans le couloir. Comme souvent, je commence par faire un tour par la chambre de mes sœurs. Ce n'est qu'après avoir vérifié qu'elles dormaient que je me baladais vraiment l'esprit tranquille.
C'est au détour d'un couloir, alors que je tire une bouffée de cigarette, que je repère son odeur. Si caractéristique. Je me mets à sourire, comme un abruti, et a suivre sa trace, comme un chien de chasse. Il est penchée sur une des balustrades en pierre, d'un des balcons. Sous la lumière de la lune - tiens, elle est pleine... Peut-être pour ça que je galère à dormir... - ses cheveux prennent des reflets blonds céruléens. Mais dès qu'ils sont touchés par les ténèbres, paradoxalement, ils redeviennent roux flamboyant. Comme d'habitude, chaque parcelle de son corps - ou presque - est recouverte de tissus. Sa queue écailleuse jette des éclats émeraudes sur le sol.
Sans vraiment réfléchir, hypnotisé par la musique, mon traitement et la fatigue, j'approchai avec la discrétion, évitant sa queue avec l'agilité qui me caractérise - vous sentez l'ironie ? Parce qu'il n'y en a pas. - et, au dernier moment, l'enlaça par-derrière. Un truc géniale avec Maxou : comme je suis plus grand, je peux poser ma tête sur la sienne, c'est pile à la donne taille !
Il sursauta et rougit brutalement. Du moins, je l'imaginais vu la chaleur qui se dégageait de son corps. Maxou avait du mal avec le contact physique. Un délire de "complexe" où je ne sais quelle connerie. Mais moi je le trouvais putain de parfait. Par contre, s'il pouvait bouffer un peu plus, ça me ferais moins de soucis... Mais on peut pas tout avoir...
《 - É... Ézy !?
Bredouilla mon petit rouquin. S'il y avait bien un de ses traits qui me faisait craquer c'était probablement sa timidité. Décidé à m'amuser, je lui collai un bisou sur la joue, le faisait passe du rouge capucine à un joli rouge cardinal. Ma queue vint enrouler la sienne qui s'agitait nerveusement. Oui, j'avoue, j'adore taquiner mon Maxou... Mais bon... Il ne m'en veut jamais très longtemps !
Je posai un regard hilare sur ses mains, tendues sur la balustrade. Je daignai enfin répondre, un simple :
- Hmmmm ?
Je suivais alors son regard et observa avec une sincère fascination les étoiles scintiller dans le ciel. Mon cher crush balbutia :
- Je... Je peux savoir ce... ce que tu fais ?
Je me mis à sourire, entre le psychopathe et le navet tout niais. Je passai ma main par le col de son t-shirt, la plaquant contre le haut de son torse et susurra :
- Je profite de ta timidité pour satisfaire mes fantasmes, tiens.
Maximilien tiqua et attrapa ma main, par-dessus le tissus. Son ton était plus sûr, donc plus en colère.
- Tu te fous de moi ?
Je ne put retenir un ricanement devant son ton mi-énervé, mi-attristé. Pour me faire pardonner, je lui collai un bisou dans le creu de l'épaule. Bon, ok, c'était aussi pour le titiller. Mais c'est tellement drôle ! Maxou poussa un soupir désespéré, parfaitement conscient que je ne le lâcherais pas aussi facilement. Il fit retomber sa main sur la pierre.
Malgré son apparent agacement, je savais qu'il retenait difficilement un sourire. Je savais parfaitement que mes sentiments à son égard étaient réciproques. Un long silence s'installa. On le passa à profiter de l'air nocturne, mais surtout de la proximité de sa peau. Habituellement je ne suis pas très tactile, mais avec certaines personnes - ma fratrie ou... lui - les câlins devenaient une ressource vitale et nécessaire à mon bon fonctionnement !
Finalement, je repris une bouffée de cigarette, arrachant un grognement à mon rouquin pleurnichard. Il marmonna :
- Tu peux pas t'en passer ou quoi ?
- C'est mon traitement !
- Tsssss...
- D'où tu me "tsssss" ?!
Il haussa les épaules avec un rire étouffé. Faussement agacé, je le forçai à se tourner vers moi, le mettant dos à la balustrade et maugréa :
- Tu me "tssssss" pas ! Pigé, crétin ?
- Je suis pas un crétin ! Pigna-t-il.
Avec un sourire carnassier, je m'approchai de ses lèvres et murmura, en le fixant droit dans les yeux :
- Siiiii. Tu es mon petit crétin à moi~...
Alors qu'il avait réussi à retrouver une couleur normale, Maxou vira au cinabre. Il ouvrit de grands yeux et ne put s'empêcher de loucher sur mes lèvres. Mais comme je suis une personne trop, trop, méchante, je m'éloignai un peu. Reportant la cigarette à ma bouche, en le fixant du coin de l'oeil. Il maugréa :
- T'es horrible.
- Je saaaiiiis~...
Satisfait de l'effet que je lui faisais, je m'appuya à mon tour sur la balustrade, à sa gauche. Maximilien soupira, troublé. Il suffisait en vérité de baisser les yeux pour savoir à quel point je le troublais... Mais alors que j'allais reprendre une bouffée du produit anesthésiant, ce fût lui qui de glissa sous mon bras. Vraiment surpris, j'en lâchai ma clope. Il fallut un long moment avant que le bout incandescent ne quitte mon champ de vision.
J'allais lui hurler dessus quand il déposa un baiser tout doux sur ma mâchoire. Peu habitué à tellement d'initiatives de sa part, je posai sur lui un regard intrigué, auquel il répondit par un de ces sourires qui avaient le don de me passer le cœur micro-onde. Ce fût mon tour de demander :
- Mais qu'est-ce que tu fous le bleu ?
Il rougit et haussa les épaules, perdant son assurance. Il semblait perdu, comme si, au fond, il n'avait pas vraiment voulu faire ça. Attendri par tant de mignonnerie, mes deux mains maintenant libres, je profita de son hésitation pour lui lever le menton en le plaquer contre moi. L'instant d'après, je l'embrassai amoureusement. Ouais. Amoureusement. Vous foutez pas de moi, mais c'est nouveau, ok ?!
Bien qu'un peu surprit au début, il ne tarda pas à me répondre tendrement à ma proposition. Il passa ses mains derrière ma nuque et... pour une raison que j'explique pas vraiment, je le fis s'assoir sur la balustrade. Il était tellement léger ! Une brindille... Quand on se sépara, à bout de souffle, je voyais ses yeux brillés dans l'obscurité. Je ne pus m'empêcher de sourire. Il n'était pas le seul à en vouloir plus. Comme en réponse à ma pensée, il attrapa mon buste avec ses jambes et le ramena près de son perchoir. Cela fait, il se jeta avidement sur mes lèvres.
Honnêtement, je suis pas du genre mec facile, mais résister à ce rouquin pleurnichard-là est vraiment, vraiment, vraiment dur au quotidien. Mais alors là ? Impossible. Pourtant, quelque chose me retint et je le repoussait vivement. Il me regarda sans comprendre, prêt à crier au scandale, mais ma réponse coupa court à toute protestation :
- Armand.
Il comprit immédiatement. Mon insomniaque de frère m'en devait une - dans le mauvais sens du terme, hein... - depuis que je l'avais littéralement poussé dans la douche de Nathan. Aussi, il n'hésiterait pas à trouver un moyen de pourrir mon plaisir, d'une quelconque manière. Si Maximilien était timide d'habitude, là il fut très assuré :
- Lyam est pas là, si ?
Je secouai négativement la tête en lâchant un "Hmmm hmmm" pensif, parfaitement conscient de la situation qui se profilait. Mon adorable résistant ordonna plus qu'il ne proposa :
- Je squatte ta chambre pour ce soir.
- Tu peux même squatter mon lit, si tu veux~...
Il leva la main pour la coller sur ma bouche :
- Ne me tente pas tout de suite, tu veux ?
En bon élève, j'hochai la tête et l'aida à descendre. J'ai déjà dit qu'il était ultra-cute ? Sa petite taille font partie des choses qui le rende ultra-cute ! Dans les couloirs silencieux, on dût quand même éviter 155 et son frère qui traînait encore. Mais sincèrement, ne pas sauter sur Maxou nécessita beaucoup, beaucoup de détermination.
J'aimerais poser une question à "Dieu", tant et si bien qu'il existe : Bordel de merde, pourquoi j'arrive pas à résister au bleu ?! Non parce que avant, je gérais très bien ce genre de truc... Mais avec Maximilien, me contrôler relevait à lutter contre une cascade.
Je sais que ça peut paraître ridicule, mais en tant qu grand félin - c'est l'explication de mon frère, me saoulez pas -, j'ai une certaine fierté. Et sourire comme un abruti à chaque fois que Maxou éternue - EXCUSEZ-MOI MAIS IL ÉTERNUE D'UNE MANIÈRE BEAUCOUP TROP MIGNONNE POUR CE MONDE DE BRUT - c'est franchement pas très digne. Oh et vous pouvez oublier toutes les sorties genre au lac, à la rivière ou à la plage. Rien que voir Maxou torse nu ça me fait bander donc, bon...
Ce dernier agita sa main sous mon nez. On était arrivé devant ma porte. Je lui fit un grand sourire, lui colla un petit bisou sur le front et le fit entrer. C'était pas la première fois qu'il "allait passer du bon temps" avec Maxou. Mais j'adorais profiter de sa réaction en découvrant la chambre toute rangée. Entre mon frère le stressé de l'ordre et moi le maniaque du ménage, mise à part ma chaise où trônait 4-5 vêtements et le cendrier, tout était nickel. Normalement, la chambre du "bad boy" est un bordel monstre. Perso, j'ai pas envie de retrouver des araignées dans mon lit où de la poussière sur la bibliothèque...
Comme d'habitude, alors que l'instant d'avant il était sûr de lui et confiant, là Maxou ressemblait à un petit animal apeuré. Je devrais sérieusement penser à passer un pacte avec Artémis, vu le nombre de fois où il me filait un coup de main...
La seconde suivante, je plaquai mon cher Maxou sur le dos et l'embrassai sauvagement. Au début, comme toujours, il tenta de se battre, non pas contre moi, mais contre lui et, comme toujours, il finit par fermer les yeux et lâcher prise. Je suis intimement persuadé qu'il a dû mal à faire confiance aux gens dans ce genre de situations. Sûrement à cause du fameux traumatisme dont je l'ai brièvement entendu parler avec Amina...
Non.
Je ne l'espionnais pas.
Je passais par là, c'est tout. Un pur hasard.
Bon, clairement je vous passe la suite pour trois raisons, la première que ça ne regarde que nous, la suivante que je veux pas choquer vos âmes sensibles et la dernière que de toute façon j'étais pas assez concentré pour faire une description satisfaisante.
Dans tous les cas, vous devez savoir deux trucs : Maxou est vraiment, vraiment agréable à baiser et qu'il devient beaucoup plus confiant et espiègle quand je lui retire son jean. C'est très, très étrange d'ailleurs, ce changement de comportement. Mais pas des plus désagréables.
Je caressai les cheveux du rouquin, endormi contre moi, sans une once de tissus. Il est horriblement beau. Mais vraiment. Je ne supportes pas dire ça, mais je crois que je dépends vraiment de la créature toute fragile qui se trouve au creux de mes bras. Je rigolai tout seul, dans le noir. J'ai trouvé une autre drogue ! Une drogue dur et passablement forte.
J'allumai une clope, sans réveiller mon Maxou et souris, mort de rire masi cantonner à la discrétion. Cette drogue là, j'étais pas prêt de la lâcher. Comme les autres l'appellent ?
Ah oui, l'amour.
...
Merde.
Je deviens vraiment niais bordel.
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Bon bah voilà, c'est finiiiiii ! Vous le sentez mon fangirlisme pour le Maxichiel ? J'imagine que oui. Enfin.
Dites moi ce que vous en avez pensez xD !
Perso je me suis éclaté à l'écrire UwU.
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