Chapitre 42 - Des tableaux bien bavards (2/2)

Lundi 2 Février 1998 :  

     La diversion de Ernie s'avéra très efficace. Suivant ses instructions à la lettre, je me rendis trente minutes après notre discussion jusqu'au bureau de Filius. La porte était ouverte et la salle vide. Je souris en pénétrant dans la pièce ; mes étudiants ne cesseraient décidemment jamais de m'impressionner.

     Le bureau de Filius était à son image : parfaitement organisé et regorgeant de livres, peut-être plus encore que dans le bureau du directeur. Les lieux portaient fièrement les couleurs de Serdaigle : des liserés bleus et bronzes paraient les rideaux, un magnifique blason décoré d'un aigle majestueux ornait le mur surblombant un vaste bureau et pour finir, un buste représentant sans aucun doute Rowena Serdaigle se dressait dans un coin de la pièce. Impressionnée par la richesse de l'endroit et l'érudition qu'il s'en dégageait, je restai un certain moment à contempler les divers détails qui s'offraient à mes yeux ébahis... jusqu'à ce que mon cerveau me rappelât que je n'étais pas venue ici pour m'émerveiller devant les multiples objets à l'effigie de la maison Serdaigle.

     M'arrachant de mes observations, je refermai soigneusement la porte derrière moi et regardai le pendule posé sur l'une des étagères. Je ne devais pas traîner. Faisant un tour sur moi-même, mes yeux survolèrent les pans de mur libres, à la recherche du tableau. Il y en avait bien quelques uns, mais aucun ne représentait un visage qui m'était familier.

-Excusez-moi, dis-je en m'approchant d'un tableau qui me regardait fixement depuis mon arrivée. Sauriez-vous m'indiquer où je pourrais m'adresser à Ether Bloomsbury ?

-Vous ne devriez pas être ici, grinça l'homme qui y était représenté avant de fermer les yeux et prétendre dormir.

Je soupirai mais renonçai à insister, de peur qu'il en vienne à me dénoncer à Filius.

-Allez observer de plus près les rideaux qui ont attiré votre attention il y a quelques minutes, s'enquit alors une voix à ma gauche.

Le conseil provenait d'un autre tableau qui me dévisageait avec un sourire. Remerciant du regard le vieil homme qui m'avait aiguillé, je m'approchai des rideaux brodés sans vraiment savoir ce que je cherchais. Hasardeusement, je les décalai, de sorte à ce qu'ils viennent obstruer la magnifique vue sur la vallée dont disposait le directeur de Serdaigle. Ce geste ayant réduit drastiquement la luminosité dans la pièce, je faillis ne pas voir la porte dérobée qui se cachait derrière le tissu. Jetant un regard derrière moi, je constatai que le sorcier qui m'avait aidé avait disparu de son cadre.

     La porte céda sans aucun mal lorsque je pressai la poignée. J'en étais presque déçue, persuadée qu'elle serait fermée par un sort dont Filius seul avait le secret. Il fallait croire que la chance était de mon côté cette fois-ci. La pièce dissimulée derrière la porte en question était une sorte de réserve, où se trouvaient majoritairement des livres, des parchemins et des plumes neuves attendant d'être utilisées. Je n'eus pas le loisir d'étendre mes observations car une voix m'interrompit quelques secondes après que j'eus mis les pieds dans la réserve :

-Elladora, je vous attendais.

Mon cœur se serra en reconnaissant la propriétaire de ces mots. Bien que faiblement éclairés, mes yeux discernèrent sans aucun mal le tableau qui venait de m'adresser la parole. Placé entre deux bibliothèques cédant presque sous le poids des ouvrages qu'ils portaient, la peinture était bien plus simple que celle représentant Albus Dumbledore : le cadre qui soutenait l'œuvre était fait en bois sombre, sobre si ce n'était le petit écriteau en bas qui indiquait en lettres argentées l'identité de la personne. La représentation d'Ether Bloomsbury était fidèle à l'image que j'avais de la femme, son regard bien que moins vif que dans la réalité, me fixait avec la même ferveur qu'avant et son visage dégageait la même sagesse et imposait le même respect que la première fois où j'avais fait sa connaissance.

-Vous saviez que j'allais venir ? demandai-je à mi-voix.

Maintenant que j'avais trouvé la sorcière, les multiples questions que je voulais lui poser s'embrouillaient dans mon esprit. Ether sourit.

-Dumbledore m'a rendu visite, plusieurs fois. Et je sais aussi que vous et Monsieur Rogue consultez régulièrement l'ouvrage signé de ma main.

J'ouvris la bouche pour lui demander comment elle savait cela mais une toute autre question se fraya un chemin jusqu'à mes lèvres :

-Est-ce que... vous êtes en vie ?

La sorcière m'adressa un regard bienveillant.

-Vous connaissez la réponse à cette question, Elladora.

-J'ai besoin de votre aide, affirmai-je alors prenant conscience que j'allais bientôt être à cours de temps. Nous avons besoin de votre aide. Je... je suppose que vous êtes au courant pour le lien qui unit Severus et moi-même.

Ether n'acquiesça pas, mais je sus dans son regard qu'elle savait.

-Existe-t-il un moyen de l'annuler ?

La sorcière mit un certain temps avant de répondre et je sentais mon cœur s'accélérer à mesure que passaient les secondes.

-Aucune magie n'est invincible, s'il en existe une autre plus puissante encore.

Je méditai un instant sur ses paroles.

-Et cette magie qui nous a uni, commençai-je prudemment, peut-elle être surpassée par une autre ?

-La puissance de la magie réside dans les intentions que l'utilisateur met à l'intérieur. La magie noire est très puissante, car elle s'appuit sur des intentions fortes, inébranlables et inhumaines : celles de tuer, torturer, briser. Cependant, une autre forme d'intention recèle également de pouvoirs insoupçonnés. Les émotions. Les émotions peuvent être au cœur de nos intentions et donner naissance à une magie extraordinaire qui peut, dans certains cas, surpasser la magie noire.

-Comment peut-on accéder à cette magie ?

La sorcière me gratifia d'un regard que je ne sus interprêter. Aussi, je restai silencieuse, attendant sa réponse.

-Vous avez toutes les cartes en main, Elladora. Souvenez-vous de ce que je vous ai dit : vous êtes bien plus puissante que vous ne l'imaginez.

La discussion lointaine que j'avais eu avec elle me revint peu à peu et je balbutiai :

-Donc... tout cela a un lien avec... mon aura ? Et celle de Severus ?

-Vous pouvez puiser votre magie de cette aura et, combinée à celle de Monsieur Rogue, vous pouvez accéder à une magie extraordinairement puissante...

-Et ainsi mettre fin au rituel.

Ether hocha lentement la tête.

-Mais comment faire pour acquérir cette magie ?

-Écoutez vos émotions. Vous avez déjà réussi à manipuler cette magie, il n'y a pas de recette miracle. Mais avant tout, vous devez avoir une confiance aveugle en votre partenaire.

Je me mordis les lèvres, prenant conscience du fossé qui nous séparait en ce moment. Une boule se forma dans ma gorge et je baissai le regard. Ether reprit d'une voix douce :

-Je vais vous aider à mettre fin à ce rituel. Mais tout d'abord, il vous faut vous entraîner. Ensemble. Malheureusement, aucun livre n'a théorisé cette magie que vous allez devoir apprendre à contrôler. Le plus simple reste donc d'écouter vos émotions et de puiser vos forces dans votre union. Vous en êtes capables, vous l'avez déjà fait.

Je levai les yeux vers la vieille femme. Son visage confiant me communiqua un peu de force et la boule qui me nouait la gorge s'évapora peu à peu.

-Revenez me voir quand vous aurez senti sa puissance. Croyez-moi, quand vous aurez réussi à atteindre la puissance maximale de cette magie, vous le saurez.

Un bruit lointain se fit soudain entendre et, tournant la tête vers la porte de sortie, je compris que Filius était en train de revenir. Je voulus poser une dernière question à la sorcière mais celle-ci fut plus rapide :

-N'oubliez jamais, Elladora : le seul moyen de vaincre sera d'unir le corbeau et la colombe.

***

     Devant la porte menant aux appartements de Severus, j'hésitai à me manifester. Il était minuit passé et le sorcier devait dormir à l'heure qu'il était. Suite à la conversation que j'avais eu avec Ether, j'avais passé le reste de la journée à réfléchir, prendre des décisions, revenir sur mes pas, puis me décider à nouveau. Finalement, je m'étais couchée en marmonnant pour moi-même que "la nuit porte conseil" avant de me lever, enfiler ma robe et rejoindre les appartements de Severus le plus discrètement et rapidement possible avant que mon esprit torturé ne changeât d'avis. Si l'idée d'avoir enfin une conversation à cœur ouvert avec Severus m'avait paru bonne lorsque je m'étais glissée hors de mes draps, je n'en étais plus aussi sûre désormais arrivée devant la porte qui me séparait de lui. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ? Depuis quand étais-je aussi nerveuse rien qu'à l'idée d'affronter le sorcier ? Pourquoi mon cœur battait-il à tout rompre tant et si bien que je craignais qu'il ne me trahît en résonnant dans les couloirs silencieux ?

     Frustrée de ressentir autant d'émotions contradictoires et insensées, je secouai vivement la tête, inspirai longuement pour me donner un semblant de courage et toquai fermement contre le panneau boisé. La porte s'ouvrit quelques secondes plus tard - Severus ne devant probablement pas dormir pour réagir aussi vite à ma demande. Ses sourcils se froncèrent lorsqu'il m'aperçut sur le pas de sa porte.

-Qu'est-ce... ?

Renonçant à poser sa question, il se décala de l'entrée et me fit signe d'entrer. Sans laisser le temps au doute de s'installer, je m'emparai de son invitation et passai devant lui, tentant d'ignorer son regard insistant. J'entendis la porte se refermer derrière moi et lorsque je me retournai vers le sorcier, ce dernier lâcha d'une voix trahissant une tension palpable :

-Qu'est-ce que tu fais ici ? Je t'avais dit de ne pas venir en pleine nuit, ça pourrait être dangereux ! Imagine si les Carrow t'avaient aperçue !

Je ne rétorquai rien, lasse rien qu'à l'idée de me batailler contre lui. À la place, je figeai mon regard dans le sien et croisant les bras contre ma poitrine, affirmai :

-Il faut qu'on parle.

Ma déclaration le surprit et, avant qu'il ne pût réagir à celle-ci, j'ajoutai, profitant d'un élan de courage qui menaçait de s'effacer à tout instant et que je me devais, par conséquent, d'honorer aussi longtemps qu'il m'était permis de le faire :

-Écoute-moi jusqu'au bout et... juste écoute-moi, s'il te plaît.

J'inspirai longuement et, prenant sur moi pour soutenir coûte-que-coûte son regard, me lançai dans le récit des évènements qui avaient marqué ces derniers jours, en commençant par ma découverte concernant Ether Bloomsbury, puis ma conversation avec Dumbledore et enfin, celle avec la fameuse théoricienne.

Lorsque j'eus terminé, je marquai un temps de pause et observai la réaction de Severus. Il parut réfléchir un moment sur mes propos, ce qui était tout à fait normal vu la quantité d'informations que je venais de lui annoncer en cinq minutes. Pendant ce laps de temps, je repensai aux conseils d'Ether, en particulier à la "confiance aveugle" que je devais avoir en Severus.

Le sorcier ouvrit la bouche pour parler mais, au même moment, je poursuivis d'un ton rapide :

-Et, autre chose, je fais partie de l'AD.

Je me mordis la lèvre inférieure, redoutant sa réaction. Avais-je bien fait de lui faire part de cette information ? Je n'en savais plus rien désormais.

Severus referma la bouche et son visage passa de la surprise à l'horreur. Je m'empressai de continuer, guidée par une audace qui m'avait terriblement manquée ces derniers temps :

-Je sais ce que tu vas dire et je sais aussi que tu fais tout ceci pour me protéger, parce que tu ne veux pas qu'il m'arrive quelque chose par ta faute. Mais tu ne peux pas m'exclure du combat, Severus. Pas après m'y avoir intégrée il y a dix ans de cela. Peut-être regrettes-tu ton choix, peut-être regrettes-tu d'avoir proposé à Dumbledore de faire de moi une "alliée" à la mission du Phénix. Et bien... sache que, pour ma part, je ne regrette rien. Je ne cesserai pas de me battre tant qu'une telle menace plane sur notre monde. Tu penses que je me mets en danger mais réfléchis, Severus. Ma famille a été exterminée par les Mangemorts car elle organisait une résistance en France, ils en ont après mon sang quoi que je fasse et... regarde, même mes parents en ont payé le prix alors qu'ils n'ont pas joué avec le feu. Je ne veux pas que tu t'en veuilles pour ce qu'il m'arrive car, en premier lieu, il s'agissait de mon choix, pas le tien.

Je repris mon souffle, espérant calmer les battements intempestifs de mon coeur ainsi que les trémolos qui menaçaient ma voix. Etrangement, Severus ne dit rien, ne profita pas de mon silence pour me faire entendre raison comme je l'avais imaginé et surtout, ne montrait aucun signe d'opposition à mes paroles qui, pourtant, allaient contre sa volonté.

-Je..., bredouillai-je pour conclure. Je te dis tout cela parce que... parce que j'en ai assez de ces secrets qui nous séparent, parce que j'ai confiance en toi et je sais que tu ne vas rien tenter qui pourrait nuire aux étudiants qui sont sous ta responsabilité et parce que... parce que je t'aime.

Cette fois-ci, je me tus définitivement, les larmes aux yeux. Ces confidences avaient fait surgir en moi un manque terrible, que j'avais jusque là ignoré mais qui, aujourd'hui, était plus fort que jamais. Le manque d'intimité partagée avec Severus, le manque de sentiments, le manque d'amour. Ces derniers temps, je m'étais tellement focalisée sur mes cours et les réunions secrètes de l'AD que j'avais totalement mis de côté ma relation avec le sorcier et comme ce dernier n'était pas du genre démonstratif mais plutôt réservé sur ce plan-là, nous avions, à nous deux, négligé notre union. Et il avait fallu qu'Ether m'en parlât pour que je m'en rende compte.

Le pire dans tout cela, c'était qu'une part de moi, vicieuse, s'entêtait à rester sur ses gardes et me soufflait qu'avoir dévoilé à Severus mon implication dans l'AD n'était pas une bonne idée... qui savait ce qu'il pouvait tenter pour me protéger ? Je chassai cette voix de mon esprit, mais ne pus empêcher mon corps de se raidir.

-Severus..., murmurai-je.

-Je n'ai pas été honnête avec toi non plus, me coupa l'intéréssé. Pendant tout ce temps, je t'ai caché ce que je savais au sujet de ce qu'il se passait à l'extérieur de ces murs parce que... parce que je voulais te protéger. Je pensais que si tu restais à l'écart de tout cela, peut-être que tu finirais par... par...

-... abandonner ? C'est bien mal me connaître.

L'ombre d'un sourire passa sur les lèvres de Severus.

-Je me suis renseigné à propos des Lovegood, après que tu sois venue m'en parler.

Je me tendis.

-D'après mes sources, elle est enfermée au manoir des Malefoy, avec d'autres prisonniers. Et elle est en vie.

Je fus brièvement soulagée par cette information quand une terrible idée germa dans mon esprit...

-Dans le manoir des Malefoy, répétai-je à mi-voix. Tu veux dire que... se pourrait-il qu'elle soit...

Severus devança mes pensées.

-Je ne pense pas qu'elle soit emprisonnée dans les mêmes cachots que toi. Son enlèvement a pour but de faire pression sur son père, pas de la faire disparaître des radars pendant plusieurs mois.

Soudainement vidée de mes forces, je me laissai tomber sur le canapé. Severus me rejoignit quelques minutes plus tard, en prenant soin à ce que nos jambes ne se frôlent pas.

-Ça craint, n'est-ce pas ? finis-je par lâcher d'un ton presqu'ironique. Le monde est en train de s'écrouler et quand tout sera fini, rien ne sera jamais plus comme avant.

Je repensai à la conversation que j'avais eu plus tôt avec Dumbledore.

-Dumbledore a un plan, pas vrai ? Pour mettre fin à tout ceci ?

Severus se tourna lentement vers moi, me sondant du regard comme s'il cherchait à comprendre où je voulais en venir. Il finit par gromeller :

-Dumbledore a toujours un plan.

Mon cœur vrilla dans ma poitrine, mais je chassai vigoureusement mes craintes. Pas maintenant. Je fis face au sorcier, prenant sur moi pour soutenir son regard.

-Et si..., continuai-je prudemment. Si ce plan impliquait... t'impliquait toi d'une manière ou d'une autre... est-ce que tu me le dirais ?

Severus se raidit à mes côtés. Il resta un long moment silencieux, si long que je crus qu'il n'allait pas me répondre. Finalement, il me dit :

-Il y a des choses que tu ne sais, Elladora. Et que je ne peux pas te dire. Ça va bien au-delà de l'Union, bien au-delà de ce que tu sais jusqu'à présent. J'ai prêté serment à Dumbledore et je... je ne vais pas rompre cet engagement. Tout ce que je peux te dire, c'est que, quoi qu'il arrive, tu ne pâtiras plus des erreurs que j'ai commises par le passé.

Je sentis la peur, et la frustration de ne pas tout savoir, faire naître une boule dans mon ventre. Mais je ne pouvais pas la laisser éclater de nouveau, pas au risque de briser l'intimité qui régnait entre nous actuellement. Je devais lui faire confiance.

Je me rapprochai de lui, jusqu'à ce que nos cuisses se touchent et posai ma main paume ouverte sur sa jambe. Après quelques secondes, il vint glisser ses doigts entre les miens et la douce chaleur émanant de ce simple contact me permit de poursuivre la conversation plus sereinement :

-Je te fais confiance, Severus. Et il faut que toi aussi, tu me fasses confiance.

Je plongeai mon regard dans le sien et me perdis dans l'intensité de ses pupilles.

-Je veux me battre, je ne peux pas rester sur le banc de touche, pas en sachant que toi, et mes amis, et mes étudiants, risquent leur vie à chaque seconde en se soulevant contre le régime des Mangemorts. Tu dois accepter que je fasse partie de ce combat et ce, qu'importe le prix.

La main de Severus s'agrippa fermement à la mienne, comme si notre vie en dépendait à cet instant. Je répondis à cette étreinte, sans le quitter du regard. Le sorcier, suite à un silence d'une dizaine de secondes souffla :

-Laisse-moi d'abord m'assurer que ce lien qui nous unit prenne fin.

Je souris et hochai la tête.

-C'est d'accord. Finissons-en.

☆☆☆

Tadaaaam ! Un chapitre qui apporte un peu plus de réponses que le dernier et qui, j'espère, vous a plu ! On assiste au retour d'Ether et Ella & Severus renouent les liens qu'ils avaient quelque peu négligé depuis un certain temps. Tout semble aller pour le mieux... mais pour combien de temps ? Vont-ils réussir à briser une bonne fois pour toutes le maléfice qui les relie contre leur gré ? Et ensuite, que va-t-il se passer ? Quelle fin pour nos deux héros ?

N'hésitez pas à me faire part de vos ressentis et vos théories pour la suite ! Merci pour tout ❤

Prenez bien soin de vous, à dimanche prochain !

PetitKoala

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