Chapitre 18 - L'été des morts (3/3)

Samedi 31 Août 1996 :

Ce jour-là, le 12 Square Grimmaurd était morose. Tout compte fait, il l'était depuis la mort prématurée de son propriétaire et il n'y avait pas un jour où cette maudite maison ne nous rappelait pas sa triste disparition.

Mais ce jour-là, donc, une atmosphère particulièrement sombre régnait dans la demeure appartenant désormais à Harry Potter, et ce n'était pas la chaleur étouffante de cette fin d'Août qui allait permettre de la rendre moins maussade.

Le raclement de gorge de Remus me tira de mes pensées et je lui adressai un regard emprunt d'anxiété.

«-Hum, commença-t-il, je vais y aller.»

Puis, il ajouta, lorsque ses yeux croisèrent les miens :

«-Ne t'en fais pas pour moi, Elladora. Tout va bien se passer.»

Je haussai les épaules, peu convaincue.

«-C'est important que je le fasse pour l'Union, Dumbledore ne me l'aurait pas demandé sinon. S'ils acceptent, cela peut considérablement changer la donne.

-Je sais bien mais... tu ne devrais pas t'obliger à faire ça. Il sera là.»

Les yeux de Remus s'assombrirent.

«-De toute manière, il va bien falloir que je l'affronte un jour ou l'autre.»

Je voulus ajouter quelque chose mais, à ce moment, la porte du Square s'ouvrit et Tonks apparut dans l'encadrement.

Depuis la mort de son cousin, elle avait changé du tout au tout. Précédemment si pleine de vie et pétillante, elle n'était désormais plus que l'ombre d'elle-même. Elle avait abandonné ses cheveux roses et ébouriffés, pour une coupe grise et retombant tristement sur ses épaules.

En nous voyant, elle parut tout d'abord étonnée, puis se souvint du départ imminent de Remus. Elle dit, maladroitement :

«-Oh, tu t'en vas ?»

Remus acquiesça en silence, gêné.

«-Bon voyage, alors.»

La jeune Métamorphomage lui tendit une main polie, puis se rétracta et prit le sorcier dans ses bras, dans un élan vif. Aussi rapidement qu'elle l'avait enlacé, elle se détacha de lui et conclut :

«-Prends soin de toi.»

Elle partit ensuite en direction du salon, non sans m'avoir salué brièvement avant.

Il y eut un silence lourd, avant que Remus ne parle de nouveau :

«-Je ferais mieux de ne pas traîner.»

Je ne pus m'empêcher de lâcher un soupir mais n'ajoutai rien. De toute façon, rien ne le ferait changer d'avis, je le savais pertinemment. À défaut d'avoir les bons mots, je lui accordai une courte étreinte qu'il me rendit avec pudeur puis le laissai partir. Alors qu'il franchissait le pas de la porte, je lâchai :

«-Ne laisse pas ces personnes avoir raison de toi, Remus. Tu vaux mieux qu'eux, ne l'oublie jamais.»

***

«-... accueillir comme il se doit, Monsieur Rufus Scrimgeour, notre récemment nommé Ministre de la Magie !»

L'ensemble des membres de l'Union était regroupé autour du poste radio, où nous écoutions les dernières informations. Je me glissai à côté de Severus – qui faisait exceptionnellement parti de « l'ensemble » aujourd'hui – et celui-ci me lança un regard tendre. Betty, située à ma droite, me souffla :

«-Remus est parti parlementer avec les loups-garou ?

-Oui, avouai-je à demie-voix, ne pouvant pas me résoudre à oublier mes craintes concernant sa mission.»

Si l'ex-journaliste pour la Gazette perçut mes peurs, elle ne dit rien et se concentra de nouveau sur ce qui se disait à la radio. Je fis de même.

«-...Que suggérez-vous donc à nos concitoyens, Monsieur le Ministre ? demanda le journaliste, d'un ton professionnel.

-Qu'ils commencent par ne pas s'inquiéter, répondit Scrimgeour, adoptant une voix parfaitement contrôlée et sans faille apparente. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour, nous ne pouvons plus le nier. Monsieur Fudge a fait une erreur en gardant les yeux fermés sur sa renaissance. Cependant, le Ministère met tout ce qui est à sa disposition, en ce moment-même, pour lutter contre l'anarchie. Nous avons des Aurors surentraînés à notre service, des liens étroits avec la communauté internationale, ainsi que des fonds monétaires importants. Grâce à ceci et avec votre confiance, chers concitoyens, nous vaincrons définitivement le Mal qui ronge notre monde.

-Beaucoup d'entre nous se sont posés la question : en quoi votre nomination est-elle un changement, comparé au mandat de Cornelius Fudge ?

-Je défends des convictions fortes : celles de laisser régner la lumière, l'honnêteté et le bien. Et je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour...

-Excusez-moi, Monsieur le Ministre, l'interrompit soudainement le journaliste, dont la voix laissait clairement suggérer son agitation. On m'alerte à l'instant d'un attentat, survenu il y a cinq minutes à Londres, dans le quartier de Forksborough. Apparemment, plusieurs immeubles moldus ont été détruits et des dizaines de morts seraient à déplorer. Selon mes sources, il s'agirait d'une résidence du nom de « Au soleil levant ». Si vous avez une quelconque information concernant...»

Mais je n'écoutai déjà plus la suite, un sifflement bourdonnant tout à coup dans mes oreilles. Forksborough. « Au soleil levant ». Non, non, non. Ça ne pouvait pas...

Je reculai d'un pas, encore sous le choc des révélations du journaliste. Une sensation de vide s'empara de moi, bien vite suivie d'une vive panique qui me tordit le ventre. Je fis encore un pas en arrière, puis un autre et butai contre un meuble. Le choc fit se retourner Severus, qui s'inquiéta aussitôt de mon état.

«-Elladora ?»

Sa voix me parut atténuée, comme si ma tête était entourée de coton. Mon angoisse était désormais si intense que j'en avais mal au ventre.

«-Elladora, qu'est-ce qu'il y a ?»

Cette fois, son appel me fit sortir de ma transe. Mon cœur accélérant subitement dans ma poitrine, je me ruai hors du salon et traversai à toute vitesse le couloir. J'ouvris la porte à la volée et entendis au même moment des pas me suivre puis une voix scander mon nom – Severus.

L'ignorant, je sortis à l'extérieur et, sans ralentir le pas, je traversai la rue, alors que les larmes envahissaient peu à peu mes yeux. Je titubai, la vue brouillée, et fus contrainte de ralentir ma course. Je manquai de trébucher sur un rebord de trottoir, le cœur en trombe, mais, heureusement pour moi, des bras m'encerclèrent et m'empêchèrent de chuter douloureusement sur le bitume brûlant.

Retrouvant mon équilibre, je voulus reprendre ma marche mais Severus me maintenait fermement contre lui.

«-Elladora, arrête ! Dis-moi ce qu'il se passe, je ne comprends rien !»

Je cessai de me débattre et, les épaules basses, je balbutiai, mon esprit tentant difficilement de rester clair :

«-Je... Forksborough... mes... parents... ils sont... là-bas... je dois... je dois y aller !»

Severus posa ses mains sur mes joues, m'obligeant à plonger mon regard dans le sien. Je pris une profonde inspiration mais rien ne pouvait à cet instant calmer ma respiration haletante.

«-Je vais me rendre sur place, affirma Severus d'une voix étonnamment calme. Reste ici.

Je repoussai aussitôt ses mains.

-Non, je veux...

-Elladora, reste là, me coupa-t-il – et son expression ne laissait aucune place à une quelconque réclamation.

-Non ! criai-je, peu impressionnée. Ce sont mes parents, je viens.»

Severus ne dit rien et je soutins son regard, sans ciller. Je serrai si fort mes poings que je sentis mes ongles s'enfoncer dans les paumes de mes mains, mais la douleur semblait loin, très loin. Seul m'importait de vérifier que mes parents allaient bien.

Finalement, Severus me tendit une main, signe qu'il acceptait. Je n'hésitai pas une seule seconde et liai mes doigts aux siens. La seconde d'après, je sentis le sol se dérober sous mes pieds et je fermai les yeux, priant tous les dieux pour retrouver mes parents sains et saufs.

***

La rue dans laquelle nous atterrîmes grouillait de personnes – de simples riverains, des policiers, des pompiers, des ambulanciers. Mes yeux se posèrent sur un bâtiment que les véhicules de secours encerclaient – ou plutôt ce qu'il en restait. Ce qui devait auparavant être une résidence aisée et fleurie se réduisait désormais à un amas de murs gris, soutenant difficilement la toiture qui menaçait de s'effondrer à tout moment. Des éboulements de plâtre et de poutres étaient visibles par les fenêtres nues et une fumée épaisse émanait de la bâtisse, s'élevant dans le ciel d'un bleu limpide.

Les sirènes sifflaient dans un concerto bruyant, auxquelles se mêlaient les cris des habitants et les ordres qu'un gendarme s'efforçait de crier dans un microphone :

«-Veuillez évacuer les lieux et vous rendre au poste de secours le plus proche. Ne tentez surtout pas de pénétrer dans les immeubles. Si vous avez des réclamations, veuillez vous adresser aux forces de l'ordre, repérables par leur gilet jaune. Si vous êtes blessés... HÉ ! VOUS LÀ, VOUS AVEZ ENTENDU ? N'ENTREZ PAS...»

Ignorant les cris du policier, je me faufilai parmi la foule, puis, n'y trouvant pas mes parents, je contournai les barrières de sécurité mises en place par les forces de l'ordre, provoquant la colère de l'homme.

Je me ruai à l'intérieur, sans prendre réellement conscience du risque que je prenais, tant j'étais focalisée sur l'idée de retrouver mes parents. Ne les ayant pas vu parmi les riverains inquiets amassés au devant de l'immeuble, mon angoisse n'avait fait que décupler.

Heureusement, les escaliers semblaient avoir été épargnés par l'attaque et je les empruntai, sans même vérifier leur solidité. Dans ma course folle, je manquai à plusieurs reprises de tomber, et la chute finit par arriver mais je ne relevai aussitôt, ne ressentant aucune douleur.

Ma tête me tournait affreusement et mon cœur battait à une cadence incroyablement élevée. Je ne savais pas comment mes jambes parvenaient encore à me porter mais elles ne faiblissaient pas, animées certainement par un flot continu d'adrénaline.

Enfin, j'arrivai au troisième étage, où mes parents logeaient. Ce palier n'avait pas été plus épargné que les autres : les portes étaient tombées, les murs creusés et une épaisse fumée m'empêchait de voir et respirer correctement. Je me mis à tousser grassement mais ne m'en formalisai pas. Je courrai jusqu'à l'appartement de mes parents et y pénétrai en enjambant la porte qui jonchait désormais le sol.

«-Papa ? Maman ?»

Je me mis à hurler, espérant une réponse – qui ne vint pas. J'entendis Severus entrer à son tour dans l'appartement. Je dus ralentir mon pas car des débris de toute nature barrait le chemin de toute part.

«-PAPA ? MAMAN ? RÉPONDEZ-MOI, JE... vous en supplie.»

Ma voix n'était plus qu'un murmure quand j'atteignis la chambre. Je fis un pas, puis un autre. Et passai le pas de la porte. Pour m'y figer totalement.

«-Non, non, non, non. NOOON ! CE N'EST PAS... NOOOOOON ! Papa... Maman... pitié, pas eux, nooon... pas eux... pas eux...»

Leurs corps sans vie jonchaient le sol, livides. Ils n'avaient pas une égratignures, pas une blessure, rien. Mais leurs regards sans vie ne trompaient pas.

Ma vue se brouilla, mes jambes cédèrent et je laissai les sanglots prendre possession de moi. J'étais incapable de les lâcher des yeux, bien que le spectacle m'était tout bonnement insupportable. Je voulus ramper vers eux mais des bras surgis de nulle part m'en empêchèrent. Severus m'attira contre lui et j'étais trop faible pour lutter. Me détournant habilement de la vision des corps de mes parents, il pressa ma tête contre son torse. Pourtant, l'image ne s'effaça pas de mon esprit, au contraire, elle le marqua au fer blanc et je sus que je ne l'oublierai jamais.

Je voulus crier de douleur mais j'en fus incapable. Une sourde douleur s'empara soudain de mon estomac et j'eus le réflexe de me détourner de Severus avant de vomir sur le sol. Le sorcier, sans un mot, tint mes cheveux puis, quand j'eus fini, il m'enlaça de nouveau, ne se souciant pas de mon état lamentable.

Je gémis, mordis si fort l'intérieur de ma joue pour empêcher mes cris de sortir qu'un liquide métallique envahit ma bouche. J'eus un haut-le-cœur violent mais Severus ne relâcha pas son étreinte.

Mes sanglots redoublèrent, encore et encore, tandis que mes mains s'accrochaient désespérément à Severus.

Soudain, je sentis la pièce tourner et, quand je me redressai pour voir autour de moi, nous avions quitté l'appartement. Je mis une bonne minute à comprendre que nous nous trouvions dans une ruelle adjacente à celle dans laquelle le drame s'était passé.

Et, aussi rapidement que nous avions transplané, une vive colère s'empara de moi et me fit perdre la raison. Je repoussai avec violence Severus qui, ne s'attendant certainement pas à cette réaction de ma part, manqua de perdre l'équilibre. J'en profitai pour me relever et voulus courir en direction de la rue voisine mais le sorcier fut plus rapide et me prit par le bras. Je me débattis avec hargne.

«-LAISSE-MOI ! LAISSE-MOI Y ALLER. JE DOIS... MES PARENTS... ILS SONT LÀ-BAS, JE DOIS LES RETROUVER. LÂCHE-MOI !»

Je hurlai à m'en arracher les cordes vocales.

«-Elladora, arrête. C'est fini !

-NOON ! CE N'EST PAS FINI ! CE. N'EST. PAS. FINI. CE N'EST PAS... NON !»

Je frappai son bras qui me tenait prisonnière avec mon poings libéré, aussi fort que je pus mais Severus ne faiblissait pas. Au contraire, d'un geste fort, il m'attira contre lui. Folle de rage, je me mis à le frapper au torse en hurlant :

«-LÂCHE-MOI ! LAISSE-MOI ! JE NE VEUX PAS QUE TU ME TOUCHES ! VA-T-EN ! JE TE DÉTESTE !»

Mes poings se fracassèrent contre son torse à m'en faire mal, mais je continuai de plus belle.

«-MES PARENTS, LAISSE-MOI LES VOIR ! ILS ONT BESOIN DE MOI !»

Tout en lâchant un cri de douleur, je lui assénai un coup de poing dans la mâchoire avec une violence inouïe qui m'étais jusqu'alors inconnue. J'entendis un craquement sordide suivre le choc et Severus grimaça de douleur, en me lâchant d'un coup, sonné.

Encore animée par une haine insensée, je me mis à courir vers le bâtiment détruit, dans lequel se trouvaient mes parents. Ils n'étaient pas morts, ce n'était pas fini. Il étaient simplement blessés et ils avaient besoin de moi. Ils n'étaient pas morts. Non, non.

«-Elladora !»

Avant que je n'eus le temps de faire quoi que ce soit, j'entendis Severus me rattraper. Il voulut passer un bras autour de ma taille pour me stopper mais je plongeai en avant, pensant pouvoir passer outre son emprise. Je perdis l'équilibre et entraînai le sorcier dans ma chute. Je tombai lourdement au sol et Severus manqua de m'écraser. Heureusement, il eut la présence d'esprit d'amortir sa chute d'une main. De l'autre, il bloqua mon bras et plongea son regard dans le mien.

«-Elladora... murmura-t-il.»

La chute m'avait coupé le souffle un instant mais la colère revint aussi vite. Je me débattis à nouveau.

«-VA-T-EN !»

Comme il ne bougeait pas, je le frappai au visage de ma main libre – sur la joue, la mâchoire, l'œil, le nez. Du sang commença à couler mais il ne me retint aucunement et je ne cessai pas, criant comme une possédée.

«-JE TE DÉTESTE ! TOUT EST DE TA FAUTE ! ESPÈCE D'ORDURE !»

L'emprise de Severus sur mon bras faiblit, puis, à bout de force, le sorcier me lâcha et roula sur le côté, à deux doigts de s'évanouir. Mon poing me faisait souffrir mais le frapper me faisait du bien, tellement du bien...

Je me redressai, puis me penchai sur le sorcier allonger à mes côtés, prête à continuer ma violence. Severus faisait peine à voir : sa joue était bleue et enflée, sa lèvre inférieure ouverte, sa paupière violette.

«-Elladora... me supplia-t-il d'une voix rauque.»

La vérité me revint comme un flash et l'image des corps de mes parents sur le sol de leur appartement s'imposa à moi. Mes yeux s'emplirent à nouveau de larmes et, à la vue du visage défiguré de Severus, je me mis à pleurer de nouveau. Je regardai mes poings, ensanglantés, pour m'assurer que c'était bien moi qui avait fait ça. Par Merlin, qu'avais-je fait ?

«-Non, me mis-je à gémir. Non ! Severus... oh, Severus ! Je...»

Honteuse, je m'éloignai de lui, de peur qu'un soudain élan de colère ne l'achève. Je rampai piteusement jusqu'à ce qu'un mur ne m'oblige à m'arrêter. Là, je me repliai sur moi-même, mon corps étant tout à coup parcouru de frisson de panique. Mes yeux étaient rivés sur le corps de Severus, étendu sur le bitume. Et s'il ne se relevait pas ? Par tous les cieux, que lui avais-je fait ?

Mon corps, incapable de supporter une angoisse supplémentaire abandonna la partie et je me sentis envahir par les ténèbres qui étaient alors plus que réconfortantes...

☆☆☆

Coucou mes Botrucs préférés ♡
Comment est-ce que vous allez ?

Je saaaaaais mes chapitres sont de plus en plus déprimants, je suis désolée ^^' mais, pour ma défense, la période dans laquelle se déroule cette deuxième partie ne brille pas pour sa gaieté dans la saga originale... donc c'est ainsi. De plus, vous devez certainement vous demandez pourquoi avoir tué les parents d'Elladora. Sachez que ce sera expliqué dans la suite, car oui il y a une explication à cet évènement. Soyez patients ^^

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Est-ce que vous vous attendiez à cela (je sais que certains s'en doutaient déjà) ? Est-ce que la tournure que prend ma fanfiction vous plaît ?

Pourquoi pensez-vous que les parents d'Ella sont morts ? Comment Ella va-t-elle gérer cette perte de plus ? Comment va évoluer sa relation avec Severus ?

N'hésitez pas à vous lâcher en commentaire, je lis et réponds à tous vos avis et suppositions ♡

Dernière chose (et après je vous laisse tranquille), j'ai eu l'immense plaisir de rencontrer la magnifique Lady_PaulaTena98 cette semaine (gros gros cœur sur elle ❤❤) et elle m'a fait un dessin pour ma fanfic en live (elle dessine super vite, hein LetTheMagicHappen ?) donc je vous le mets juste là pour que vous profitiez vous aussi de son talent :

Vous en pensez quoi ?

Mercii Paula ❤

Allez, je vous laisse : passez une bonne semaine et à dimanche prochain !

PetitKoala

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top