Chapitre 5
*Changement de point de vue
Mike
Je rentre chez moi totalement exténué par ma journée et la discussion que j’ai eu avec mon père. Je n'ai qu'une envie, d'être sous ma couette et de dormir profondément.
Lorsque j'avais traversé le couloir qui menait à mon appartement, j'ai trouvé que le voisinage était particulièrement silencieux. Pas un bruit, ni un fond de télévision. Rien.
Je vais pas me plaindre, pour une fois que tout le monde me fout la paix.
Surtout Iliya.
Cette jeune femme qui tient tantt à mettre de la musique alors que d'autre personne ont besoin de repos !
Alors que mes pensées divaguent, je me déchausse et part dans ma salle de bain.
Je me déshabille et je part prendre une bonne douche chaude. Après cela j'enfile un jogging en guise de pyjama et part directement me coucher n'oubliant pas de boire un bon rosé ça me changera peut être les idées avec ce que j'ai vécu ce soir ..
***
2h30 du matin
Je me réveille en sursaut . De la musique provenant de l'appartement à côté est mise à fond . Tel une furie, je part voir cette très chère femme qui n'as toujours pas compris que les règles , c'est moi qui les fixe !
Chaque pas traduit ma colère. Lorsque je me retrouve dans le couloir, je me rends compte que tout le monde à l'air de dormir paisiblement !
Je frappe une fois à la porte. Personne ne m'ouvre et le volume de la musique augmente. La deuxième je commence à m’impatienter et je décide de sortir le trousseau de clé et lui laisse une dernière chance. La troisième fois, je ne perds pas mon temps.
J'ouvre la porte et tombe sur un spectacle unique.
Elle est habillé d'une nuisette blanc rosé, m'étant en valeur sa peau et ses courbes, qui lui arrive au rat de son post derrière. Elle était en train de danser. Ses mouvements sont gracieux, ses gestes traduisant une liberté de s'évader.
D'être soit même.
Je ne peux admirer ce spectacle que quelques minutes. Elle se retourne et au lieu d'être surprise, elle affiche un sourire satisfait.
Elle me détaille de la tête au pieds, s'attardent sur mon torse. Puis elle me fixe d’un regard compatissant et espiègle et penche légèrement sa tête.
- Puis-je savoir quelle est la raison de votre venue , demande Iliya d'une voix douce ?
C'est à ce moment-là que je sort de cette stupide admiration et reprend mon rôle de syndic .
- Votre musique ! J'avais bien preciser que après 23 h plus de musique n'as sa place, et surtout pas à fond à deux heure trente du matin !
Son sourire s'élargir.
- Ah bon , pourtant personne n'est venu se plaindre à par vous.
Arhhhh !
J'avance vers elle . Lorsque je m'arrête devant elle, je me retrouve frapper par son odeur corporel. Un mélange de mandarine , de mangue et de fruit de la passion. Une odeur très alléchante mais qui ne supprime pas ma colère.
- Il faut que je fasse quoi pour que vous comprenez que je ne veux pas de musique après vingt-trois heures !?
Une lueur de défis passe dans ses yeux. Elle se met sur la pointe des pieds, pose une main sur mon torse et l'autre sur un de mes pectoraux, approche ses lèvres de mon oreille.
Je sens son souffle chaud sur ma nuque, ce qui me provoque des frissons.
- Je crois que vous n'avez pas compris, Mike .
J'ai soudainement beaucoup trop chaud.
- Je n'ai pas compris quoi, Iliya, questionne Mike d'une voix rauque ?
- Je brûlerai mes ailes pour vivre comme bon me semble.
Mon cœur bat la chamade face à cette déclaration.
Elle s'éloigne et augmente la volume de la musique, tout en me regardant droit dans les yeux.
De la pure provocation.
Et pourtant j'adore ça...
- J'aimerai savoir ce qu'il se passerai si le syndic me retrouve à écouter très fort de la musique à 2h30 du matin .
Cette lueur de défi s'intensifie dans ses yeux.
Une part de moi me hurle de rester professionnel et de faire selon ce que ma profession m'ordonne. Cependant, je sent ce désir comme une murmure qui m'invite à lâcher prise pour une fois. L'unique fois où l'occasion se manifeste.
Alors après quelques minutes d'hésitations, je cède.
J'avance tout doucement vers elle.
Pendant une microseconde j'aperçois de la peur dans son regard.
Chaque pas accélère mon cœur.
Lorsque j'arrive à sa hauteur, je lui prend une de ses mèche et l'enroule avec mon doigt . Je sent légèrement son souffle accélérer. Ce qui a pour effet de me provoquer un long frisson.
J'ancre mes yeux dans les siens.
- Je me demande bien ce qu'il vous ferra .
Nous nous fixions dans les yeux , remetant en questions les lois d'attraction.
Puis plus rien , tout est devenu vague je ne me rappelle juste d'une immense chaleur, une tension que je ne pouvais expliquer quand je la regardait . Ensuite un mal de crâne puis un vertige m'a fait atterrir dans ma chambre enfin je crois car j'ai encore l'esprit embrumé. C'est une petite pièce lumineuse avec quelques moulures et un grand tableau représentant une tulipe puis une commode en bois , une lampe , un miroir . Je m'avance vers “ ma “ salle de bain apriori c'est ma chambre ou bien je suis en train de rêver puis quand j'ouvre la porte , des photos de voyage puis attendez quoi !!!! Iliya avec sa famille !! Non non dites moi que je rêves !!
C'est à ce moment précis que je me rend compte que je n'ai à présent que mon caleçon sur moi , paniquer je prends le dernier truc qui me vient sous la main et je sors de l'appartement en furie . Par pitié que je ne croise personne !
-Monsieur Miller,que faites vous au plein milieu du couloir avec un tablier jaune -beurre sur vous ? Dit madame Cyra en portant des cartons .
-Hum , je … Je faisais de la cuisine et enfaite j'avais oublié un ustensiles dans ma voiture et puis la porte s'est fermé et je me suis retrouvé dehors.
Madame Cyra où devrais je dire madame Ricci , me fixa un long regard perplexe puis souriantes à dis :
-Ohh je comprends, heureusement pour vous j'ai les doubles des clés puisque je voulais emmené les derniers cartons pour que vous puissiez emménagé.
Humilié , je me précipita vers elle pour prendre les clés et ouvrit la porte.
-Bon je présume que mes cartons attendront mais si vous voulez j’ai un super livre de cuisine traditionnelle très sympa et…
-Oui oui hum hum bon au-revoir ! Avant que madame Cyra puisse finir sa phrase je claqua la porte .
Chez moi , je souflla , pris de l’aspirine et m’allongea sur mon canapé. J’essaie de restituer la soirée d’hier . La chaleur que j’ai sentis , mon souffle coupé, mes yeux subjuguée par quelques choses que je ne peux décrire . Mais comment ? Comment je peux ressentir tout cela, je l’a déteste pourtant cette femme qui joue la guerrière et pourquoi me suis je retrouvé dans son lit, n’étais je pas juste allé la voir pour une histoire de musique… Je … non , voyons je n’aurais jamais fait…. Avec elle, c’est impossible !!!
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