Chapitre un


[ CHAPITRE UN: DYLAN ]

M

aman disait souvent que m'enfermer dans ma chambre n'était pas un refuge pour se protéger soit même de ce qu'on craint. Mais ma mère ne comprenais pas que je voulais justement en finir, changer.

Je me levais chaque matin quand les rayons du soleil pénetraient dans ma chambre, mais comment dire que j'aurai aimé me réveiller tout les jours accueillant la colère de l'orage et la tristesse qu'éprouvait la pluie.
J'étais loin d'être désespérant, mais l'obscurité m'attirait et m'attire toujours depuis mon plus jeune âge. Maman croyait que c'était dû au fait d'avoir assisté à la mort de mon beau père, que je vivais avec ce poid, ce traumatisme, l'avoir vu mourir devant mes yeux. Mais maman n'a jamais su que, s'il est mort aujourd'hui, c'est par ma faute en quelques sortes.

Après quelques années, ma mère avait rencontrer un autre homme, peut être qu'elle comptait encore une fois se marier, mais on l'a jamais su puisque la police avait retrouvé ce dernier pendu dans son garage les bras torturés qui laissaint couler des litres de sang sur le sol. Ces derniers avaient dit qu'il s'agissait d'un suicide, et que l'affaire était close. Mais maman s'est beaucoup inquiétée suite à cet événement, croyant même être fautive et responsable de sa mort, de celle de Bran, mon beau père, et même de la mort de papa. Elle avait donc décider de m'envoyer chez ma tante pour que je subisse pas le même sort, elle voulait à tout pris me protéger, mais comment sans être à ses côtés ? Quel cliché.

Mais décidément elle était une tête de mule. Deux mois après, je me retrouvais dans le grand jardin joyeux de ma tante. À contempler ses plantes dont elle prend toujours soins depuis des années et à observer les petites statues de lapins qui decoraient cet immense espace vert. J'ai beau essayer d'oublier ma mère pour quelques heures mais je n y varrivais pas. Même si au fond de moi, je ne lui en voulais pas. Je savais bien que ce n'était pas la seule raison pour qu'elle prenne la décision de m'envoyer en grande ville.
Maman voulait a tout prix que je prenne des cours de piano, mais étant un gars banal, avec aucun objectif, rien ne me motivait point à faire quoi que ce soit.

Étant très jeune - selon maman, encore - je ne jouais plus avec les garçons de mon âge, je ne sortais plus, je n'étais pas bavard. Je prenais juste le plaisir de lire mes petites histoires de dragons, a feuilleter des comics de super héros, et à compter jusqu'à cinquante en attendant le coucher du soleil que j'admirais de ma fenêtre.

Je pénétra dans la propriété de ma tante après avoir toquer à sa porte, celle ci m'ouvrit et je déposa un baiser sur chacune de ses joues. Le majordome s'occupa de mes bagages. Le haul était assez sombre disposant d'un grand miroir glauque et d'un porte manteaux. Rien n'avait changer. Les rideaux de son immense salon étaient d'un rouge sang embrassant la lumière du soleil pour y laisser une douce nuance d'orange envahir la pièce. Le sol était si propre qu'on y voyait son reflet. Et les lustres étaient si beau fait de diamants.
Je me mis à retirer mes chaussures quand une petite boule de poil se jeta sur moi, et des pas se firent entendre contre le marbre des escaliers. Une petite fille fit apparition poursuivant le petit être qui me sauta a la figure.

- Ursula, vient dire bonjour ! Cria ma tante Elizabeth.

Un prénom de sorcière pour une petite fille au couettes blonde, vraiment, rien de moins crédible au ving-et-unième siècle.

- Oui maman, mais maman tu n'as pas vu... AH TU ES LÀ SALE PE... Bonjour monsieur ! S'exclama Ursula d'un ton joyeux et pressé.

- Bonjour cousine. Lui répondis-je en lui caressant la tête.

- Cousine..? S'interrogea t elle, AH DYLAN C'EST TOI ! ÇA FAIS LONGTEMPS !

J'hoche la tête afin d'acquiescer et elle me sauta dans les bras. Je la serra contre moi bien que je voulais lui mettre une gifle pour le fait qu'elle m'ai oublié. Après tout, quatre ans ou cinq ce n'est pas beaucoup non..? On se dirigea ensuite vers sa chambre au deuxième étage après ses "ordres" pour aller chercher son nouveau poney et sa nouvelle licorne en peluche qu'elle voulait a tout prix me présenter quand une silhouette entra dans la pièce rosé.

- Tiens salut l'imposteur. Prononça une voix féminine assez familière.

Je me retourna abandonnant le petit poney entre mes mains pour me mettre a la hauteur de cette dernière. Son corps assez fragile était accoudé à la porte coloré de la chambre de Ursu', ses bras croisé autour de sa poitrine et sa tête haute vers ma direction me devisageant de ses yeux sauvages brun, m'adressant un sourire charmant de ses lèvres rosés naturelles, ses cheveux étaient d'un brun très sombre tombant sur ses épaules pour se joindre jusqu'au bas de son dos.

- Toujours aussi éblouissante chérie. Dis je en lui adressant un petit sourire.

Elle fronça les sourcils, et avant de se retourner pour quitter la pièce prononça d'un ton agacé:
- Vraiment Dylan, trouve un autre surnom tu gâches tout notre jeu là.

Blue était loin d'être bavarde, préférant s'enfermer dans sa chambre à s'enfoncer ses écouteurs dans les oreilles pour passer son après midi a écouter ses petites musiques douces en boucles en s'aventurant dans ses romans à l'eau de rose. Depuis toute petite, elle n'aimait pas assister aux repas de famille, aux fêtes foraines et tout autre lieu où on tombe sur beaucoup de gens.
Mais Blue aimait bien avoir de la compagnie, une personne aussi calme qu'elle et aux bons goûts partageant les mêmes passions qu'elle. Sa préférence pour la solitude faisait son charme et attirait les regards vers elle depuis le collège. Sans oublier son air provoquant et sauvage.

Je quitta la chambre abandonnant Ursula et ses fameux petits animaux magiques pour me diriger vers la chambre juste à côté. La porte était entre ouverte et je voyait déjà le corps d'Apollon situé dans cette pièce que je connaissais par coeur. J'ouvris la porte doucement pour ensuite me diriger vers le bureau où il y était installé. Son corps musclé quitta sa chaise et se retourna vers moi après avoir jurer ces quelques mots "Bordel Ursula combien de fois je t'ai répété de toquer avant d'entrer ?"

- Très sympa l'accueil Harry. Lui dis je avec un air faux de colère.

Je laissa un petit rire m'échapper avant de lui faire la remarque de surveiller son language. Il s'approcha de moi, laissant sa joie de me revoir après des années prendre le dessus sur lui et me pris dans ses énormes bras de dieu grec m'étouffant.

- J'savais pas que tu allais v'nir ! Maman nous a rien dit zut ! S'énerva Harry.

Très élégant, son language.

- On dirait que tante Eliz' aime toujours autant les surprises. Lui répondis je.

- Oh oui ça tu peux le dire, Dylan...
Tu veux prendre une douche ? Ajouta t il en m'adressant un grand sourire.

J'hocha la tête et nous nous dirigâmes vers la salle de bain. Il quitta cette dernière après avoir répéter une dizaine de fois de faire très attention à ne pas toucher au shampoing de Blue si je tenais à ma vie. Je me débarrassai des quelques tissus qui couvraient mon corps pour enfin aller sous la douche et laisser l'eau s'attaquer a mon anatomie. Je fermai les yeux pour assimiler tout ce qui se passait autour de moi... Je ne devrait pas rester ici, pas dans cette maison, pas avec cette famille...



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