Chapitre unique
Dans la pièce se trouvait un corps étendu au sol, une arme blanche dans le cœur. Quelques détectives et policiers. Mais le plus important, la boîte. La boîte que la victime serrait fortement contre son frêle torse. Cette même boîte que je pris avec délicatesse et que j'ouvris de la même façon.
Trois cassettes. Trois cassettes se trouvaient dans cette boîte. Trois cassettes que j'allais prendre le temps d'écouter.
"Cassette numéro 1:
Bonjour, ici Adrieu Bernard, âgée d'actuellement 26 ans. Lorsque que j'enregistre la première des cassettes nous sommes le 26 mai 1998. Dans ces cassettes vous trouverez l'histoire d'amour que j'ai vécu pendant ses 6 longues années.
Tous commença l'hiver 1992, un hiver rude. L'un des pires hiver que j'ai vécu. Chaque pas à l'extérieur était comme mourir un peu plus. Un pas de plus vers le néant. À chaque pas ma peau était fouetté par un vent glacial. Mais tel n'est pas le sujet.
Alors que comme à mon habitude, je travaillais à mon bureau, on vint perturber à jamais ma routine. Deux grands hommes ainsi qu'une bonne soeur se dirigaient en ma direction. Les deux individus, bien plus costaud que moi, m'attrapèrent. Et par instinct, je me suis débattu de toutes mes forces. Mais jamais ma faible musculature ne l'ai a atteint. Alors, ils réussirent à m'emmener avec eux. Soi disant pour mon bien. Mais je n'y croyait point. Et je n'y crois toujours pas.
Une fois à l'extérieur, le vent froid giflant à nouveau mon visage, ils me balancèrent tout deux dans ce que je nommerai de véhicule. Et ce fut le trou noir.
Je ne m'étais réveillé que plus tard. Dans une pièce étroite et peu éclairée. J'étais allongé sur un modeste matelas installer sur un sol de béton froid. Je ne compris pas de suite ce qu'il m'arrivait. Ce n'est qu'avec le temps que j'ai compris. C'était un asile.
Les débuts furent durs. J'avais dis adieu à mon entourage, à mon travail et peut être même à ma vie. Je n'étais pourtant pas fou. Je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle je me trouvais ici. Mais je me taisais.
Je me vis vite tomber dans une routine, qui donna suite à ce que l'on nomme "dépression". Mais l'a encore je n'y croyais pas. Certes j'étais mal en ma peau, je possédais peu de confiance en moi, mais je n'étais pas malheureux pour autant. Mais ce ne fut pas l'avis des médecins. C'était peut être une raison de plus pour qu'il puisse me garder ? Je l'ignore.
Puis un jour je le vis. Dans la cellule d'en face. Celle qui avait été si longtemps vide. Enfin, elle avait trouvé un "habitant" si je puis-je dire.
Très vite il attisa ma curiosité. Mon regard se posait toujours sur son visage aux traits fins. Et il finissait toujours par se reposait sur son torse.
Il était de petite taille, peu plus grand que moi. Il possédait le plus beau visage que je n'avais jamais vu. Deux yeux presque aussi noir que le charbon sur lequel on pouvait trouver de légères taches de couleurs noisettes, si vous avez eu la chance de les observaient. Il avait également un long nez, mais étroit. Et de magnifiques lèvres rosées et pulpées venaient sublimé son visage. Et au-dessus de tout cela, de longs cheveux ardent légèrement terni par le temps w étaient présents. Il avait tout pour plaire.
Il avait tout pour me plaire.
Pendant plusieurs semaines je me suis simplement contenté de l'observer. Mais vint un moment où je voulais plus. Un moment où je désirais plus.
Alors, décidé à entendre le timbre de sa voix, je me suis dirigé vers lui, un midi. Rien d'anormal. Et je me suis assis à la même table, sur la chaise de trouvant à sa droite. Et je me suis présenté. Et il a fait de même. Puis nous avons parlé. Nous avons ri. Et ce fut comme ça pendant tous les repas, les seuls moments où nous pouvions nous adresser la parole.
Puis j'ai commencé à ressentir des sentiments à son égard, car il y avait plus qu'une simple amitié entre nous. Il y avait du désir. Le désir de l'autre. Mais je ne voulais lui avouais. Les relations amoureuses étaient strictement interdit à l'hôpital. Alors je me suis mis en tête que j'attendrais. J'attendrais notre sortie.
Mais je suis parti bien avant lui..."
"Cassette numéro 2:
C'est toujours Adrieu Bernard. La première cassettes raconta deux ans de mon histoire. Et aujourd'hui, le 27 mai 1998, je vais vous raconter la suite.
Je vécu un an. Un an sans le voir. J'avais même finis par l'oublier. Par tourner la page. Je voyais d'autre personnes, avec qui je fondé des relations plus ou moins sérieuse. Mais il ne fallut qu'un regard, juste un simple contact rétinien avec lui, pour que tout change. Il bascula de nouveau ma vie.
Il était la, devant moi, et je ne pouvais y croire. Tout cela me semblait irréel. Mais c'était bien la réalité. Ma réalité.
Après quelques formules de politesse, nous sommes aller à la terrasse d'un café. Un simple et modeste endroit mais qui désormais à mes yeux sera à jamais l'endroit le plus merveilleux qu'il soit.
Nous avons beaucoup parlé ce jour-là. Et encore beaucoup rit. Je m'étais encore noyé dans ses yeux noirs si profond.
Puis à la fin d'une très longue discussion, je fur décidé. Décidé à tout lui dire. Tout ce que j'avais sur le cœur. Tout ce que j'avais enfoui en moi. Tout ce que je ressentais pour lui. Je lui fis un long discours, dont je ne me souviens que peu, car cela n'était qu'un détail en réalité. Mais je me souviens de ses paroles.
Je t'aime également...
Puis tout cela se termina avec un baiser passionné. Un baiser que nous avions tant attendu. Je m'étais cru dans un roman à l'eau de rose, mais c'était bien réel.
Puis nous sommes allé marché, pour que cette journée se termine aussi bien qu'elle n'avait commencé. Alors nous avions beaucoup parlé. Beaucoup rit de nouveau. Et de nouveau j'ai pu entendre son rire mélodieux.
Et nous avons remis ça au lendemain...
Et au surlemain....
À tous les jours de ma misérable vie...
Puis nous avions officialisé. Un rêve éveillé. Un reve devenu réalité.
Et au bout d'un an, nous avions pris la décision d'emménager ensemble et d'attendre la légalisation du mariage homosexuel. Même si il faudrait attendre très longtemps..."
"Cassette numéro 3:
Il est la !
Il veut me tuer !
Je vois la haine dans son regard !
La mort dans son arme !
Il s'approche de moi !
J'ai si peur !
Ses pas sont si lourds !
Que va-t-il faire ?
Me tuer ?
Il n'est plus qu'à quelques mètre de moi !
À seulement un mètre de moi !
Il approche son arme !
Elle s'approche de mon torse !
Aidez moi !
Et si je meurs... Sachez que mon meutrier ne sera personne d'autre qu'une....
Mon amant...
Celui que j'ai chéri....
Celui que j'ai aimé...
Celui qui m'a fais découvrir de nouvelles choses...
De nouvelles sensations...
Un nouveau sentiment...
Il est l'amour...
Il est mon amour...
Joseph Daucel..."
Je n'arrivais pas à me remettre de ce que je venais d'entendre. Tant d'information en si peu de temps. Il me fallait du temps. Mais c'était pour le bien de l'enquête.
Je fus sorti de mes pensées lorsque quand on fit sonner mon téléphone.
"Bonjour, c'est bien Monsieur Joseph Daucel à l'appareil ? Ici le lieutenant gaucho."
"Oui. C'est bien moi."
"J'ai fait quelques recherches sur la victime. Adrieu Bernard, âgée de 26 ans, et atteint de schizophrénie."
FIN
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