• Chord Overstreet - Hold On

Faith
Réécriture
***

La vérité n'est jamais bonne à entendre, c'est bien connu que la vérité et parfois blessante et triste voir même choquante. Avery n'a jamais pu savoir la vérité de mon départ, elle n'a jamais eu les raison de la disparition de sa grande-soeur, du jour au lendemain, j'étais juste...plus là.

J'ai l'impression que cette vérité ne sera pas facile pour Avery et moi j'ai peur de lui poser cette question plus tard, après mon récit. J'ai cette sensation que j'ai fais tout ça pour rien, mon instinct me crie que j'ai merder et que j'aurais du le savoir, cette vérité inavouée au fond de moi.

J'ai le cœur au bord des lèvres, rien que d'y penser.

Je soupire doucement en jouant avec mes bagues et lance un regard vers Avery pour comprendre à travers ces beau yeux si semblable au miens et à ceux de maman. Que c'est à moi de commencer, en soit elle a rien à expliquer, c'est moi qui suis partie sans donner de raison. Je jette un rapide coup d'œil circulaire sur les personnes présente autour de la table avant de prendre mon souffle un bon coup et de commencer l'histoire de mon départ.

— Tout a commencé quand nous avions treize ans... débuté-je la mine sombre.

« Flash-back
Retour en arrière de sept ans.

Nous rentrons de notre promenade, il est quatre heure trente de l'après-midi et il fait encore ensoleillé dehors, on n'a beau avoir treize ans avec Avery, on adore partir le temps de quelques heures pour changer d'air, on sait très bien toutes les deux que lorsqu'on rentrera les habitudes reprendront elles-aussi...

Arrivé à quelques pâtés de chez nous, je sens Avery se crispé, je la regarde et lui donne mon sourire le plus convaincant. Face à sa mine défaitiste je comprend que ma tentative est échouée, je suis une horrible grand-soeur. Je pourrais donner ma vie pour la protéger et même si j'essaye de lui faire limiter les coups, je ne peux pas en faire plus, j'en perdrais sûrement la vie, surtout depuis quelque jours, la donne à changé, les coups sont de plus en plus violent. Dans deux jours c'est notre anniversaire.

Je lui prend la main pour la motivé, nous soufflons un bon coup, je m'avance pour ouvrir la porte de notre maison qui est d'ailleurs très moderne malgré ce qu'on pourrait croire.

On avance dans le hall sur la pointe des pieds, le silence règne, arrivées dans le salon nous croisons notre père sur le canapé qui nous regarde méchamment. Ça sent pas bon.

— Faith j'aimerai te parler seul à seul dans mon bureau, Avery va dehors et revient pas avant trois bonne heure, ordonne-il en la regardant avec dégoût.

— Mais.-

— Ne discute pas, dehors, maintenant.

Je lui fait un petit signe de tête lui disant que c'est bon, Avery vient vers moi et me fait un câlin en me serrant de toute ses forces comme si c'était un adieu, elle me chuchote deux mots et cinq lettres à l'oreille, pourtant c'est ceux qui resteront gravés en moi pour toujours.

— Ti amo, chuchote-elle à mon oreille dans la douce mélodie de notre langue maternelle.

— Anch'io ti amo, lui disé-je en souriant doucement.

C'est une petite tradition, elle est arrivé le jour où tout est parti en fumée, ça nous permet de garder les pieds sur terre. On se dit je t'aime avant de se tourner le dos même si dans la minute d'après on se revoit. Si j'avais su...

Elle s'en va dans le jardin en me lancent un dernier regard désolé, une larme coule sur sa joue mais elle tourne la tête aussitôt, elle déteste montrer ses faiblesses. Je la regarde disparaître derrière les arbres ou
ce trouve notre cabane.

Je suis mon père dans son bureau ou il était déjà parti, il n'aime pas notre relation fusionnel, il trouve ça dégoûtant et cliché, donc dès qu'il en a l'occasion il s'enfuit. Je m'assois sur la chaise en cuir juste en face de lui, tout ouïe à ma sentance qui va suivre.

Il me regarde longuement avant de soupirer et de partir quelques secondes pour revenir avec deux grosses valises dans chaque main et un billet d'avion.

Il les déposes à mes pieds et me tend le billet d'avion que je prend doucement entre mes mains pour le lire soigneusement.

« Billet d'Avion direction Los Angeles
Dépars le 24 avril à : 18h30
Bon voyage »

— On-On part en vacances ? Demandé-je timidement et incertaine de ma question.

Je regarde mon père mais en voyant son visage fermé je comprend que c'est pas ce que je pensais, c'est bien pire.

— Non, tu vas partir à Los Angles je te donne cinq mille dollars, arrivé là-bas tu te débrouilles, tu peux même faire la manche j'en ai rien à foutre. En contre partie j'arrête de faire ce que je fais à ta soeur c'est donnant donnant le choix est entre tes mains. Par contre si tu refuses tu en regretteras les conséquences, alors tu as fait ton choix ? Demande t-il avec un sourire carnassier.

Il sait... Il sait très bien que je pourrais tuer pour elle. Mais en partant ça se résumerais à l'abandonner, en suis-je réellement capable ? Sûrement. C'est pour son bien après tout.

Je veux juste qu'elle vive une vie normal, je suis plus grande qu'elle, même si c'est de deux-trois minutes, ça fait de moi l'aînée. Celle qui doit la protéger et faire en sorte que tout aille bien pour elle, et y'aura Hayden pour compenser, je sais qu'il sera toujours là pour elle. Et même si j'ai jamais été très proche de lui, je sais qu'il la protègera. J'ai promis à ma mère que je tiendrais mon rôle de grande soeur, je dois le faire.

Je souffle longuement avant de remonter mon regard pour le planter dans celui de mon paternel.

— C'est d'accord mais tu la laisse tranquille ou tu peux être sûr que tu le regretteras plus tard, craché-je avec mépris.

Clac.

Ma tête dévie sur la gauche face à la rencontre de sa main. Une larme glisse sur ma joue.

— Il y a un taxi qui t'attend tu n'as pas le temps d'aller dire au revoir à ta soeur, tu vas louper ton avion, vas t'en maintenant et à jamais.

Je me tais et dans le plus grand des silences je prend mes valises et un sac à dos ou je mets l'argent, le billet d'avion et mon iPod dedans, je me dirige ensuite vers mon destin. Je donne mes bagages au chauffeur de taxi et avant de fermer la porte de l'auto. Je jette un dernier coup d'œil à la cabane de mon enfance où se trouve en ce moment même Avery. Je l'imagine rentrer dans la maison plus tard et me chercher, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que je suis partie, je la connais par coeur elle m'en voudra pas, mais je ne peux m'empêcher de me sentir coupable. Je lui souhaite que du bonheur à mon petit coeur.

— Rappel toi mon ange, que la plus belle rose qu'elle soit rouge ou noir restera pure, que le démon et l'ange seront toujours opposés mais jamais séparés. Rappel toi que quoi qu'il arrive ton coeur continuera de battre si toi même tu te bats, une combattante marche toujours la tête haute. Rappel toi que je veillerais toujours sur toi, comme la lune le fait pour les étoiles je t'aime d'un amour éternel de la terre à la galaxie, chuchoté-je même si elle ne m'entend pas.

Une larme solitaire roule sur ma joue, mes yeux se perdent dans la ville qui défile devant mes yeux, mon coeur me fait mal, j'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose, comme une partie de moi.

« Elle laissait derrière elle son bien le plus précieux. »

***

On est arrivé devant l'aéroport vers six heures et demi du soir, je paye le chauffeur et part faire enregistrer mes valises avec l'aide d'une hôtesse, une fois cela fait je fais validé mon billet d'avion et pars m'installer à ma place attribuée.

Quand l'avion s'envole enfin, je revois toute ma vie défilé devant mes yeux, une scène particulière me marque.

C'était un jour pluvieux, Avery et moi avions dix ans, c'était quelques mois avant la mort de notre mère. On ne savait pas quoi faire alors on a demandé à maman si on pouvait chanter, elle a accepté en riant devant tant d'excitation. Je me rappel que maman c'était installée au piano, moi je m'étais assise dessus avec ma guitare et Avery c'était posé à côté de moi les mains vide mais un sourire éblouissant son visage.

On s'était mise à jouer, la douce voix d'Avery c'était élevée dans les airs, elle me donnait des frissons, elle avait cette façon de chanter et de prononcer les paroles avec une t-elle douceur que ça me mettais toujours les larmes aux yeux. Je chantais bien d'après maman, mais de mon point de vue pas aussi bien qu'Avery. Je l'ai jamais jalousée, loin de là, j'ai toujours préféré jouer la musique au lieu de la chanter, surtout avec la guitare à maman. Mais une chose est sûre je me lasserais jamais de l'entendre.

Ma mère avait commencer à chanter, elle étais rejointe quelque fois par ma voix, c'était magnifique. À la fin de la chanson nous étions toutes les trois en pleurs sous le coup de l'émotion. Pour nous changer les idées maman c'était amusée à nous dire que " la dernière arrivée à la cuisine était une poule mouillée" avant de partir en courant tandis qu'on la poursuivait, les larmes remplacées par nos rires.

Je souris à ce souvenirs, c'est ce genre de moment que je ne veux jamais oublié, je payerais chère pour les garder toute ma vie même à ma mort.

C'est seulement en sentant l'avion trembler que je remarque que le temps est passé rapidement, une fois posé sur le sol de LA, je me dépêche de sortir et d'aller chercher mes valises pour me trouver un toit avant minuit, toujours avec l'aide d'une hôtesse.

Je sors de l'aéroport quand un homme de la trentaine me bouscule faisant valsés mes valises par la même occasion.

— Je suis désolé petite, attend je vais t'aider, il me regarde quelque seconde avant de froncer les sourcils. Tu parais jeune qu'est-ce que tu fais seule ici, sans adultes ? Demande-il d'un ton doux en redressent mes bagages.

Je le regarde réticente de parler à un inconnu, mais après tout, que peut-il m'arriver de pire ?

— Mon père m'a demandé de partir de la maison et en échange il laissait ma petite soeur tranquille, je peux pas en dire plus sinon il va le savoir. Je viens du Texas et j'ai aucun repère, vous savez où je peux trouver un hôtel ? Demandais-je en regardant autour de moi.

En voyant mon état il me prend dans ses bras avant de me sourire tendrement. Je le connais peux être pas mais quelque chose en moi, me dit que je peux lui faire confiance, de toute façon j'ai plus rien à perdre. J'ai plus personne.

Plus de maman.

Plus de sœur.

Plus de père.

Plus personne.

— Je m'appelle Ian Davis et je me ferais un honneur de t'héberger et te prendre sous ma tutelle, ça dérangera pas ma femme elle adore les enfants mais elle n'a jamais pu en avoir malheureusement. Allez vient, tu as de la chance d'être tombée sur moi. Qui sait ce qu'il aurait pu t'arriver. Dit-il tout en me tendant la main ou je glisse la mienne pour le suivre.

Il avait ce quelque chose de bienveillant, au fond de moi je savais qu'il ne m'arriverait rien, pas avec cette homme. C'est grâce à lui et sa gentillesse légendaire que j'ai accepté de devenir une Davis.

Fin du flash-back »

— Je suis désolée mais je voulais seulement ton bien je te le promets, chuchoté-je les yeux baissés.

En les relevant je retrouve une Avery complètement chamboulée avec des yeux embués qui regardent le plafond pour retenir ses larmes de couler. Comme à son habitude et je l'admire juste pour ça. La cafétéria est vide, cela doit bien faire dix minutes que tout le monde est parti. Elle se lève et me prend dans ses bras, déclenchant un hoquet sanglotant de ma part.

Nos amis qui assistent à la scène, nous regardent tristement et avec colère, probablement par apport à ce que mon père à fait. J'ai toujours été floue sur mon passé et ça nous convient à tous mais je leur ai jamais dit pourquoi j'étais venue ici, maintenant ils savent tout, toute mon enfance et le père que j'avais avec Avery. Maintenant tout ce que j'espère c'est qu'il ait vraiment arrêter

Je sens un souffle chaud près de mon oreille puis une voix, comme celle que j'ai tant rêvé d'entendre depuis maintenant sept ans.

— Je suis désolée. Il n'a jamais tenu sa promesse, il continue toujours, je peux rien faire si je me défend il trouvera ça louche. Son titre d'avocat est haut placé maintenant tu sais. Et j'ai aucune preuve et puis même si j'en ai, il nierait. Je t'en ai jamais voulu parce que je savais que peut-être tu vivrais mieux que moi et que t'avait une bonne raison, mais sache que quoi qu'il arrive je t'aime. En ce qui concerne notre paternel ne dit rien à personne et laisse moi faire s'il te plaît. Me supplie-elle tout en chuchotant pour être sûre que personne ne l'entende.

Elle se relève doucement et essaye de me sourire même si ça sonne faux tout en essuyant mes larmes de ses pouces, me signalant qu'elle gère la situation comme elle l'a dit quelques secondes plus tôt. Je ne dit rien, déçue par cette nouvelle. Alors c'est ça ? J'ai fais tout ça pour rien ? J'ai sacrifié sept ans de ma vie auprès d'Avery, pour rien ? Je.vais.le.tuer.

Mon sang bouillonne, ma tête est sur le
point d'exploser, une rancoeur nait au fond de mon coeur, mon géniteur ma connue sage mais si je le croise je lui ferais bien comprendre quel genre de personne je suis  devenue.

Mais pour l'instant la personne pour laquelle je suis le plus inquiète c'est ma jumelle, elle est forte il y a aucun doute là-dessus, mais lui, il est redoutable. Un démon tout droit sorti des enfer. Malgré tout je respecte la décision d'Avery, je me ferais muette sur ce sujet mais si jamais ça dégénère qu'elle ne compte pas sur moi pour couvrir ces arrières je balancerais tout.

— Je suis vraiment désolée pour vous les filles, dit Heather en effaçant une larme avant de nous prendre les mains en signe de réconfort.

Mes amis hoche la tête, appuyant les dires de Heather. Nous donnant ainsi toutes leurs compassion.

— Merci, répondons-nous en se souriant mutuellement avec ma sœur.

D'un sourire qui brise le coeur.

— Avery, Faith, je suis vraiment désolé, nous avoue Kyle. J'aurais du faire le lien, avec votre maman, votre ressemblance ou même le fait que votre anniversaire était le même jour. Demander à Avery le prénom de sa jumelle. Je... J'ai vraiment été trop con.

— Tu connaissais Avery ? Demandé-je étonnée n'étant pas au courant de cette information.

En même temps, ça expliquerait la complicité qu'ils entretiennent, leurs façon de se comporter. Tout est claire soudainement. Ils avaient l'air si complices pour des gens c'étant rencontré trois fois.

— C'est ma meilleure amie virtuel depuis deux ans, si j'aurais su...

— Hey, c'est pas grave Kyle, tu pouvais pas te douter, en plus on a même pas le même nom de famille, ça aurais pu être que des coïncidences. J'ai jamais dis que j'avais une jumelle non plus, enfaite à part la mort de ma mère, j'ai jamais rien dis d'autre. Je t'en veux pas, le rassuré-je doucement en lui souriant tendrement.

— Moi non plus je t'en veux pas, t'en fais pas pour ça. Dit ma sœur avec un doux sourire sur les lèvres.

— Merci les filles.

Je vois Jayden regarder longuement ma sœur, en fronçant les sourcils. Je comprend rapidement, qu'il se doute de quelque chose, ou peut-être est-il tout simplement inquiet ? Jayden à des mimiques assez difficiles à décrypter malgré les années passées à le côtoyer. Mais il est aussi le plus méfiant.

— Mais du coup, il a bien arrêté tout ce qu'il te faisait ? Ton père? Demande celui-ci à Avery.

Celle-ci le fixe droit dans les yeux et sourit malicieusement, s'adossant dans son siège les bras croisés. Sans jamais baisser les yeux face à lui. Je l'ai toujours admirer pour ça également, jamais elle ne baisseras le regard face à une personne. Elle a de l'assurance. Elle est méfiante. Elle ne montre jamais ses faiblesse. Elle a de la répartie et elle est si forte.

Pourtant... elle m'a l'air si brisée ? Que t'es il arrivé durant mon absence ?

J'ai l'impression qu'elle c'est endurcie, ses yeux sont souvent voilés, comme si elle ne ressentait plus rien. Si ce n'est que du vide. Sa violence est devenu sans limite voir même...Mortel.

— Je pourrais presque penser que tu t'inquiète pour moi, mais effectivement il a arrêté, même si je lui en veux toujours pour tout ça, répond-elle d'une voix calme et sévère.

Et même si elle m'a dit la vérité il y'a quelques minutes, je pourrais presque la croire. Elle est définitive très douée pour mentir. Et je suis pas certaine que ce soit vraiment une bonne nouvelle...

— Bien, dit-il en faisant un simple signe de tête.

— Bien. Maintenant évite de me parler car tu risque de ne pas aimer ce qui va te tomber dessus. Dit-elle en se levant, le surplombant de sa hauteur avant de tourner le dos pour aller jeter son plateau.

Je ris doucement en observant cette scène.

— Jayden, je te présente la tempête, Avery.

Parce que Avery chamboule des cœurs
Parce que Avery chamboule des têtes
Parce que Avery n'a jamais peur.
Parce que Avery dira toujours ce qu'elle pense.
Parce que Avery est cette femme, que tout le monde admire.
Elle est un rayon de soleil, aussi doux et délicat, qui se pose sur notre visage un beau matin d'automne.
Comme le rayon de la lune, elle aidera toujours les gens à trouver le bon chemin malgré la pénombre.
Comme les étoiles, elle brille.
Mais comme le verre, parfois elle se brise.
La pluie ne se déverse jamais sur ses joues mais dans son cœur.
Parce que Avery malgré le froid hivernal qui règne dans ses yeux et sa voix, aura toujours le cœur sur la main.
Avery.
La tempête.

Après ce moment de confidence, on décide de tous se lever et d'aller se poser à la plage et faire un feu de camp, rattraper le temps perdu avec ma sœur et tout mes amis, en priant ciel et terre qu'ils deviendront ces piliers à elle aussi. Comme ils le sont devenus pour moi.

« Une vérité avait été révélée, et un mensonge enfoncé. »

Avery
***

Je suis étonnée et tourmentée par les révélations de Faith, je pensais pas qu'elle avait fait tout ça pour me protéger, je pensais juste qu'elle en avait eu marre de supporter les coups de notre père. Et je crois que cette version me dérangeait pas, j'aurais sincèrement compris ce choix. Je me rend compte que au final j'étais bien loin du compte et même si ces efforts n'ont pas portés leurs fruits, je serais toujours admirative devant son courage et sa sagesse.

Elle a gâché sa vie pour la mienne.

Enfin je pense que pour le coup elle à du avoir une vie plus apaisante que moi au côté de mon père, mais elle à surtout eu de la chance dans son malheur, d'être tombée sur quelqu'un de bien. Qui sait ce qui lui serait arrivé si elle était tombée sur quelqu'un de mal intentionné. Et je remercie le seigneur qu'elle ait pu ce reconstruire après ça.

Malgré tout une question persiste dans mon esprit, pourquoi elle et pas moi ? Ça peut paraître égoïste, mais, y'avait-il un raison de la part de mon père ? Était-ce pour l'écarter pour mieux me faire souffrir, ou nous écarter pour nous faire toute les deux souffrirent ? Pensait-il peut-être qu'elle finirait dans une ruelle, mourante de faim ? Trop de question, qui n'auront probablement jamais de réponse.

Nous sommes actuellement en train de marcher en direction du centre ville, nous avons parqué nos véhicules pas très loin afin d'aller acheter le nécessaire pour le feu de camp.

L'équipe toujours au complet, Josh et Kaylee aussi étonnant soit-il s'embrassent.

C'est possible de s'embrasser autant ?

Kyle et Faith entament une discussion à mon plus grand plaisir, j'ai bien vu que ces deux se cherchaient. Une sorte de complicité bien particulière les lies l'un à l'autre, pas le genre de complicité que j'ai avec Kyle, là leurs est intime, rare et unique. Je connais assez ma sœur pour savoir qu'elle n'est pas insensible au charme de notre Américain.

Je vais mener ma petite enquête mais pour cela j'aurais besoin d'aide, quitte à inclure Heather et Kaylee dans mon plan. Tout ce que je veux, c'est le bonheur de ma soeur.

Jordan porte Heather sur son épaule qui rit à gorge déployée ce qui lui vaut quelques regards amusés ou agacés de certains passants.

Jayden marche en face de moi, les mains dans les poches de son jeans large bleu, la capuche de son sweat rabattu sur son crâne, de temps en temps il se retourne pour me regarder ou pour me surveiller, comme si il avait peur de me voir disparaître.

Et étonnamment avec eux, les gens autour de moi et surtout les hommes, sont le dernier de mes problèmes, comme si je me sentais protégée, en sécurité, et que je savais que avec eux, à mes côtés, rien ne m'arriverais.

Pensée étonnante, pour une fille qui donne difficilement sa confiance.

C'est en les regardant tous que je réalise qu'en seulement quelques jours, ils ont prit énormément d'ampleur dans ma vie. Alors que je les connais depuis deux jours.

Je m'étais promise en venant ici de ne pas  m'attacher mais malheureusement j'ai l'impression que mon coeur en a décidé autrement, j'aime pas ça, j'aime avoir le contrôle sur tout mais surtout sur moi. Malgré tout je voudrais pouvoir être entière avec eux pourtant une partie de moi m'en empêche.

Mais je ferais des efforts pour eux, parce qu'ils le méritent, ils ont tous un passé et il faut que je me fasse à l'idée que je ne suis pas la seule à avoir souffert, il faut que je m'ouvre plus.

Pourtant tu sais que c'est dangereux Avery.

Mais si ma propre sœur est amie avec eux, ça veut dire que c'est des gens bien. Parce que ma sœur ne se lirait jamais d'amitié à des gens mauvais. Je le sais, je la connais. Elle a du réfléchir à dix fois, avant de sauter le pas.

La voix roque et masculine de Jayden près de moi me sort de mes pensées. Il paraît inquiet mais le cache avec un air nonchalant. Le visage fermé.

— Tu viens ou tu comptes rester plantée là ? Ils nous attendent. Ça fait trois fois que je t'appel pour attirer ton attention pequeña águila (petit aigle).

Je me rend compte que je me suis complètement arrêtée de marcher trop absorbée par mes pensées. Mais si eux sont là bas, et lui ici, ça veut dire qu'il est resté à côté de moi tout ce temps ? Pourquoi ? Et c'est quoi ce putain de surnom ?

— T'es resté à côté de moi pendant tout ce temps ? Demandé-je en trottinant à ses côtés pour rejoindre le groupe.

Il me lance un coup d'œil sous sa capuche.

— Tu caches très bien tes émotions, mais j'ai bien compris à ton comportement que la foule, n'était pas la chose que tu aimais le plus, alors j'ai trouvé sage de rester à tes côtés. Et oui, je te vois arriver, effectivement je m'inquièterais presque pour toi.

Je ricane à cette phrase que je lui ai dite ce matin.

— Enfaite j'allais plutôt te dire merci.

Il tourne là tête vers moi, les sourcils haussé d'étonnement, mais il se reprend vite et me sourit simplement, pas un sourire mesquin, mais un sourire qui vient de lui, un sourire qui veut dire « je suis content d'avoir pu t'aider à ma manière. »

— Même si tu restes un abruti fini.

— T'en fais pas, tu restes mon emmerdeuse infernal.

On arrive finalement devant le groupe, qui râlent parce qu'on est trop lent, ce qui me fait doucement sourire.

On entre dans la boutique les filles et moi nous nous dirigeons vers les maillots de bain que je redoute tant. Je n'ai pas honte de mon corps loin de là, j'assume complètement les cicatrices qui le décore, elles font parties de moi, chacune d'entre elles racontent mon histoire.

Malgré tout il y'en a une seule qui me dégoûte, qui me répugne, elle me rappel de mauvais souvenirs, des souvenirs que j'aurais préféré oublier. Elle est cachée des regard indiscret, pourtant moi je la vois, je la sens à travers les reliefs. Et parfois même si elle est cicatrisée, elle me fait atrocement mal, comme une piqûre de rappel.

Maudite soit-elle.

Tout ce que j'espère c'est qu'ils ne posent pas de question sur le bleu qui à du prendre place sur ma côte ce matin. Heureusement mes autres ecchymoses ont disparus, à vrai dire ça fait un petit moment que j'évite de provoquer la colère de mon géniteur, enfin du mieux que je le peux. Il y'a également la dernière cicatrice en date, celle-ci, Jayden la connaît. Elle à déjà bien cicatrisée, mais elle reste un peu rougeâtre et voyante.

Faith ayant sûrement compris mes pensées me sourit tendrement et en croissant son regard similaire au mien j'y décèle une promesse de m'aider quoi qu'il en coûte.

Que ferais-je sans elle ?

— Avery ? Faith ? J'ai trouvé le maillot de bain par-fait pour vous, j'ai pris la taille que je pensais le mieux par apport à vos formes, tenez. S'exclame-elle en nous tendant deux magnifiques maillots de bains.

Le miens est vert foncé, il est simple mais c'est ce qui donne son charme, celui de Faith est similaire au miens mais rouge.

— Merci en plus c'est une de mes couleurs préféré, confié-je en souriant tout en le prenant dans mes mains.

— Mmh, on dira que c'est le destin, me dit Heather avec un sourire énigmatique.

Faith la remercie et nous partons toutes les deux nous affaler sur le sofa mit exprès à notre disposition, en attendant que les filles trouvent leurs perles rare.

— Alors avec Kyle ça avance ? Demandé-je en mettant mes jambes sur les siennes.

— Je vois pas du tout de quoi tu parles il n'y a absolument rien entre nous.

Si son visage n'était pas devenu tout rouge à l'instant même, j'aurais quand même deviner qu'elle mentait, elle a toujours évité mon regard quand elle le faisait. Même après sept ans, elle n'a pas changer. Je me redresse dans le siège pour mieux la regarder en enlevant mes jambes des siennes, je lui attrape le menton et tourne sa tête pour que ses yeux fixe les miens.

— Tu n'as jamais su me mentir, dis-je en laissant échapper un petit rire sous ses yeux honteux. Mais personnellement, je te dirais de tenter ta chance, les regards ne trompent pas grande sœur. Et si jamais ça venait à ne pas marcher, je serais toujours là pour te rattraper.

Je me lève en entendant les filles nous appeler, j'en profite laissant ma main caresser sa joue, avant de lui prendre la main pour la relever.

— Tu m'avais manquée tu sais ?

La douceur de sa voix et sa sensibilité aurait pu faire fondre l'iceberg qui menaçait le Titanic, malheureusement Faith n'était pas encore née à cette époque.

— Tu m'avais aussi manquée grande soeur.

On se sourit mutuellement, d'un air complice, comme si finalement, on c'était jamais quittée.

— Attend deux seconde.

Elle disparaît derrière une étagère avant de revenir vers moi, un grand sourire décorant son visage angélique.

— Tiens.

Elle me tend un kimono assez fin, qui se ferme avec une petite ficelle, de la même couleur que le maillot de bain. Et immédiatement ma gorge se sert devant cette délicate attention.

— Je, enfin, j'ai pas envie que tu te cache parce que tu devrais jamais avoir honte, mais je connais le péché mignon de notre paternel, les jambes ou le ventre. Alors je sais pas comment-

Je la coupe et la prend dans mes bras doucement, la remerciant.

— J'ai pas honte, je suis même très fière, parce que ça montre ce que j'ai traversé et ce je traverse encore, mais je vais pas dire non.

Nous rejoignons les filles pour les retrouver avec un maillots de bain chacune, Heather ayant prit un bleu pour l'assortir avec ses cheveux et Kaylee un noir. On part ensuite rejoindre les garçons qui on eux aussi trouvés leurs bonheur. On prend ensuite toutes la nourriture qu'il nous faut ainsi que des linges et des couvertures. Josh et Kaylee se proposent pour tout payer tandis que nous les attendons dehors.

« Les amis se faisait rare dans sa vie, et pourtant, eux, ils étaient différents.»

***

Mes pieds foulent le sable chaud et doré de Santa Monica, j'ai pris la décision de retirer mes chaussures quelques minutes avant.

Je profite de cette instant pour regarder le paysage qui s'offre à moi. Le groupe m'a emmenée dans un endroit reclu de la plage, on a juste à passer à travers l'intérieur d'un énorme rocher de bien dix mètres de haut, l'entrée est discrète et assez étroite cachée entre les palmiers.

Le rocher débouche sur une grande plage déserte, magnifique. Ils m'ont confiés que personne à part eux ne connaît cette endroit à leurs connaissance. Ils ont même aménagés l'endroit, sur certains palmiers, il y a des hamacs accrochés. Des cabines avec des toilettes en bois sont dissimulées entre les palmiers, des chaises longues et une tables repliables sont cachées vers des palmiers à l'abrit prêtes à être sorties à tout moment et pour finir il y a des guirlandes suspendues attendant juste d'être allumées.

— Aller la petite troupe, tout le monde au vestiaire, s'exclame Jordan en tapant des mains et en nous faisant de grand signe dans la direction des fameux "vestiaires."

Sous les rires amusés du groupe.

« Émerveillée par ce nouveau monde qui s'ouvrait à elle, elle avait l'impression de découvrir la vie.»

***

Je soupire en constatant que mon bleu est très présent. Heureusement le kimono permet de le caché, mais au moment d'aller à l'eau, ça risque d'être bien plus compliqué. Tout le monde le verra forcément.

Mes tatouages sont à découverts pas que ça me dérange, seule moi en connait la signification, ils font parti de moi. Mes tatouages et mes cicatrices sont ma force, ils sont là pour me dire que j'ai une vie de merde mais que malgré tout je survis, que je me relève à chaque fois que je m'écroule misérablement au sol, ils sont pour moi comme un journal intime et un rappel constant. Je suis en vie. Ma cicatrice vers ma poitrine est cachée par le maillot de bain. Au yeux de tous.

Je sors de la cabine et en avançant vers tout le monde, je fais le triste constat que chaque maillots de bain est assortis à un duo, dont Faith à Kyle ce qui me fait intérieurement sourire parce que ça veut dire que je ne suis pas la seule à l'avoir remarqué.

Mais j'avoue ne pas comprendre pourquoi je suis associée l'autre idiot ...

Je réalise la manigance de Heather et probablement de Jordan, son complice du côté des garçons, qui ont choisi la couleur et qui nous on donné eux même les maillots de bain. Malin.

À noter; tuer Heather prochainement.

Je lui lance un regarde noir qu'elle me renvoie d'une grimace enfantine. Mimant un « désolé. » avec ses lèvres. Je roule des yeux en réponse.

Tout le monde se dirige vers la table pour se servir quelques choses à boire ou à manger un petit quelques choses malgré qu'on aille manger il y'a peu.

Josh et Kyle se jettent à l'eau s'éclaboussant comme des enfants, j'allais rejoindre les filles ainsi que Jordan qui se dore la pilule au soleil, mais une voix me stop dans mon élan.

— J'imagine que lui aussi, il vient du mec qui t'as planté, je me trompe ? Me demande-il durement.

Je baisse le regarde vers le kimono qui c'est décaler vers le côté dévoilant mon bleu et que j'avais pas pris le temps de fermer. Je me retourne pour affronter son regard, et rencontrer ce bleu glacial au touche marron. Ce regard froid et chaleureux en même temps.

— Non, tu te trompe pas et dans tout les cas je te dois rien Jayden. Répondis-je en plissant les yeux, sur la défensive. Fatiguée de son comportement.

Il hoche la tête, continuant à me fixer du regard et cette fois-ci, j'ai la dure impression qu'il ne me croit pas.

Merde.

— Je vais peut-être finir par être ta garde rapprochée, à ce rythme là, je donne pas chère de ta peau. Au passage, il est joli ton maillot de bain, faudra penser à remercier Jordan et Heather.

Et il s'en va, me tournant le dos, disparaissant comme un mirage et pendant une seconde je pense au fait que le vert lui va diablement bien.

« Je vais bien puisque je le dis.»

***

On est tous autour du feu de camp, les guirlandes allumées rajoutent une touche réconfortante et chaleureuse à l'endroit.

On a passé la journée à bronzer et à s'amuser dans l'eau. J'ai pu me rapprocher de tout le monde, j'ai pu en apprendre un peu plus sur eux. J'ai réussi à dissimuler mon bleu au mieux et je crois que à part Jayden personne ne l'a vraiment remarqué, à moins qu'ils soient tous très discret.

Il m'a touché la taille, lorsque Kyle m'a pousser à l'eau et que Heather sautait au même moment. Parce que au moment où je revenais à la surface, Heather allait m'arriver brutalement dessus.

Alors il a attrapé ma taille pour m'éloigner, lorsque j'ai été assez loin, il m'a relâché, les yeux froid et fermé, s'excusant plusieurs fois avant de sortir de l'eau. Énervé.

Et au fond de moi je dois avoué que ce touché m'a perturbée. Il n'y avait rien de mauvais, aucune réaction de mon corps. Comme si Jayden n'était pas une menace pour moi. Comme si finalement il avait réussi à trouver une place dans le désordre de mon esprit. Je peine à comprendre, ne comprenant plus moi même le fonctionnement de mon corps. Pourquoi ne réagit-il pas ? Le jour du tram, voilà pourquoi. Cet abrutit a réussi, avec son simple regard, à toucher une partie de moi.

Je soupire doucement fatiguée de se combat constant, avec mon corps, avec mon esprit, avec moi même. Je veux juste dormir. Je crois que j'en ai besoin.

On s'est tous revêtus de nos vêtements, des couvertures enroulées autour de nos corps, pendant qu'on raconte des anecdotes ou des choses qui nous tiennent à coeur.

Je suis couchée sur les cuisses de Faith qui me caresse délicatement les cheveux. Quand elle se décide finalement à me poser une question alors que Jordan commence à expliquer comme il c'est fait attaquer par un gang de guêpe. Il est vraiment très drôle ce type.

— Tu as continué à chanter ? Me demande-elle en chuchotant ayant sûrement peur qu'on l'entende.

— Je me suis approcher nid pour prendre ce que je cherchais, je les voyais me regarder avec leurs petits yeux vicieux, raconte Jordan.

Je suis surprise, je m'attendais pas à cette question, je me tourne vers elle afin de mieux la voir et lui souris tristement.

— Non, j'arrive plus, je bloque complètement, c'est comme si ma voix restait ancrée dans mes cordes vocales et que ensuite je me faisais assaillir de souvenir avec maman, tu vois ce que je veux dire ? Et toi tu chante et tu joue toujours ? Demandé-je doucement m'amusant à tourner les bagues sur sa main.

— Et là je vous jure les gars, elles voulaient ma peau, elles m'ont poursuivi, toutes ensembles. Dit Jordan encore sidéré par son aventure.

— J'ai essayé mais j'ai eu le même ressenti que toi, dès que je touche une guitare je me pétrifie, je me suis dis que si un jour nos chemins se croiserait ça me ferais un déclic, m'avoue-elle les larmes au yeux.

— Je voulais juste voler un peu de miel moi, c'est pas comme si j'avais attaqué leurs maison. Vous y croyez-vous ? Demande Jordan.

— Si tu veux un jour on pourrait essayer de chanter quand on sera toutes les deux ? Tu pourras joué comme tu le fais si bien. Proposé-je en embrassant sa joue.

Elle acquiesce de la tête en souriant avant de se concentrer sur la conversation.

— Résultat, j'ai eu le corps et le visage gonflé pendant une semaine et j'ai même pas eu de miel.

— Pourquoi t'as pas juste été au supermarché Jordan ? Demande Josh le regardant avec incrédulité.

— Maintenant que tu le dis, c'est vrai que j'y avais pas pensé.

On ris tous à l'anecdote de celui-ci et lui même rigole de sa bêtise. Mes rires sonnent faux. Ils ne sont pas moi. Mais c'est ce que je suis. Et j'espère un jour récupérer mes sourire sincères et mes rires éclatant. Mais pas maintenant. Peut-être plus tard. Un jour ? Ils surviennes de temps en temps je vais pas me plaindre.

— Avery ? Tu n'aurais pas une anecdote ou un moment de ta vie à nous raconter ce que tu veux histoire de mieux te connaître ? Demande Josh en me souriant.

Je le regarde et acquiesce tout en réfléchissant à ce que je pourrais leurs dévoiler, après un moment de réflexion je m'assois correctement et je me lance.

— C'est pas super joyeux je tiens à préciser, mais ça va vous permettre de me connaître un peu mieux. Quand on avait huit ans, Faith faissait l'école à domicile, mais moi j'ai voulu allez à l'école pour pouvoir traîner avec Hayden, le fils des patron de l'élite du Texas. C'est mon meilleur ami, on a toujours fait les quatre-cent coups ensemble. Faut savoir que petite, j'était très naïve et beaucoup trop gentille ce qui à causé ma perte de nombreuse fois, soufflé-je tout en reprenant ma respiration. Je me suis souvent faite humiliée j'étais en quelque sorte le "souffre douleur" de l'école et même si Hayden me protégeait du mieux qu'il le pouvait il était pas toujours là.

J'aperçois Faith grimacer, se souvenant probablement, de moi, lorsque je rentrais de l'école en pleure, ou avec des bleus.

— Lorsque le père d'Hayden a apprit ce qu'on me faisait subir, il a décidé de m'apprendre à me battre pour me défendre. Je me rappel d'ailleurs que c'est une époque où je me suis beaucoup renfermée. Un jour un garçon était venu pour m'humilier, alors j'ai pris sa tête, et je l'ai enfoncé dans le premier casier à portée de main. Tout ceux qui venait pour me faire du mal, que ce soit fille ou garçon. Finissait en pleure. Après ça, plus personnes n'osaient nous approcher moi et Hayden et c'est comme ça que j'ai découvert également ma passion pour la boxe. Terminé-je un sourire nostalgique sur les lèvres, les yeux focalisés dans le vide.

Faith qui connaissait déjà l'histoire me fixe tendrement avec un sourire fier sur les lèvres.

Mon regard se plante dans celui de Kaylee ou les larmes inondent ses yeux, je sais très bien qu'elle à vécu la même chose plus petite. Je lui souris avec bienveillance et lui fais un signe de tête afin qu'elle puisse venir vers moi. J'ouvre mes bras à son approche l'invitant à s'y réfugier et elle ne s'en prive pas. Je la serre fort contre moi alors qu'elle commence à sangloter sur mon épaule. J'ai jamais être très forte pour consoler les gens alors je me contente de faire des vas et vient dans son dos pour la consoler.

Après quelques minutes, elle reprend son calme, sa respiration est plus lente comme si elle c'était apaisée, elle s'écarte de moi en souriant timidement et fixe ses yeux sur mon top avec culpabilité.

— Désolé j'ai tâché ton pull avec mon mascara, s'exclame-elle soudainement avec innocence.

Elle essaie de nettoyer la tâche de mascara avec sa main, avec determination. Elle grogne contre la tâche qui ne pars pas. Mon corps est pris de soubresaut, un éclat de rire  me parvient à mes oreille. Le mien. Créant l'étonnement de tous.

Tiens, ça faisait longtemps.

— T'inquiète pas pour ça, après tout, ça se lave, lui confiais-je en souriant chaleureusement prenant ses mains dans les miennes. Fait juste une chose pour moi.

— Dit-moi, me dit-elle, penchant la tête sur le côté pour m'observer.

— N'oublie jamais que tu es une femme forte.

Elle me regarde en fonçant les sourcils, avant de me sourire grandement.

— Promis.

Elle m'embrasse la joue affectueusement avant de retourner dans les bras de Josh.

— Il commence à ce faire tard, je pense qu'on devrait tous rentrer histoire de se remettre de nos émotions. Annonce Heather en se relevant avec un petit sourire au coin de ses lèvres. Et pas de fête ce soir Avery, je suis trop fatiguée.

— T'en fais pas, j'en avais pas l'intention.

On la suit dans son mouvement, on l'aide à ranger les couvertures, la nourriture ainsi que les linges dans un sac que Kyle prend soin de porter lui même, sans oublier d'éteindre le feu, les guirlandes et de ranger la table et les chaises.

On traverse le rocher pour prendre notre route dans une ambiance amical.

« Dans la pénombre du feux qui crépitait il l'observait rire en souriant sous l'ombre de sa capuche.»

***

Arrivés au parking on se dit tous au revoir, je prend soins de prendre les filles dans mes bras, un câlin également à Kyle et je m'arrête quelques seconde devant Jayden, hésitante avant de lui tendre mon poing. Après tout, je dois bien m'habituer au fait que mon corps en avait décidé ainsi et je dois bien apprendre à contrôler cette peur. Il me sourit, une lueur de fierté dans son regard avant de taper son poing contre le mien.

— T'es déjà fan de moi. Me dit-il en m'observant.

— Même pas dans tes plus grand rêves. Idiot.

— Dans mes rêves on fait des choses bien plus ambitieuse petite emmerdeuse, souffle-il en me faisant un clin d'œil.

Je soupire épuisée.

— J'ai même plus la force de te répondre tu me fatigue.

Je m'éloigne sous son ricanement, levant les yeux au ciel.

Et ce soir, je suis fière de moi, un instant. Parce que j'ai créé un contact avec un quelqu'un que je connais sans plus et je le voulais, j'étais pas obligée. Je devais pas taper. Ni le repousser. Je le voulais juste.

Je fais un dernier signe de main pour Josh et Jordan et je m'en vais vers ma moto. Heather rentre avec Jordan, de ce que j'ai compris ils habitent ensemble. Je la démarre et prend la route en direction du hangar, une fois ma bécane cachée à l'abri des regards, je prend le chemin en direction de ma maison. Le quartier est silencieux, j'entends juste le moteur d'une moto s'éteindre au loin.

« Le futur réserve bien des surprises. »

@TheDestinyOfABrokenGirl
Des souvenirs pleins la tête, le regard remplis de nostalgie, on se rappel nos pires souvenirs pour tenter de guérir de nos blessures.

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RÉVÉLATION

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J'ai bien aimé ce petit moment en compagnie de tous perso 😋

J'aime bien la relation conflictuelle de Jayden et Avery, parce que autant ils se lancent des piques autant ils sont trop mimi mes bebouuuuuu.

Jordan la victime des abeilles on en parle ?

J'accepte tout avis négatif ou positif me permettant de m'améliorer pour la suite de l'histoire !

Corriger et relu ✅ (il ce peut que certaines erreurs traînent ! )

N'oubliez pas que vous pouvez me retrouver sur Instagram sous le noms de
The_heartless.angel

À la prochaine 🥰

-A