4.
•Cars, Clothes, Calories - Blackbear
Jayden
Réécriture
***
L'innocence chez un enfant et souvent plus présente que chez les adultes, les enfants se crées un monde à partir des dessins animées et de leurs faibles connaissance du monde. C'est en grandissant que la réalité leurs sautent au yeux ou alors lors d'un passage troublant de leurs vies. Il y'a aussi les autres, ceux qui préfèrent voir la vie d'un côté mensongé en continuant de penser que, au bout de l'arc-en-ciel ce trouve toujours un trésor.
Ma soeur à du louper cette étape de la vie, peux être le fait d'être mise au monde par une mère en chagrin. Le fait d'être inexistante au yeux de son père qui a préféré l'abandonner que de l'élever. Le fait de voir son frère renfermer sur lui même à cause d'un traumatisme du passé.
Ou elle savait. Elle savait depuis le début que quelque chose n'allait pas dans cette famille qui était pourtant si parfaite avant. Elle est mature, peux être trop pour une enfant de son âge et elle observe tout.
Absolument tout.
Quelques fois j'aimerais la voir jouer au poupée, dessiner des choses qui ne ressemble à rien, la voir répondre au question d'un dessin animée complètement enfantin. J'aimerais l'entendre me raconter ses amourettes de collège et me dire à quel point elle aime les comptes de princesses.
Mais ça n'arrivera jamais, elle voit la vie d'une façon réelle, trop réelle pour une enfant qui a seulement neuf ans.
Non ce n'est pas une enfant intellectuellement précoce, juste une enfant née d'une famille qui à vécu un drame.
Un drame qui a brisé un gosse de douze ans.
« Elle nous à sauvés.»
***
En rentrant chez moi après avoir ramené Avery chez elle, je découvre ma mère en cuisine entrain de se hâter à préparer le dîner.
Ma petite soeur elle, est couchée sur le canapé en train de regarder les actualités. Mes deux petites brunes en entendant la porte se fermer tournent immédiatement leurs yeux sur ma personne avant de littéralement se jeter sur moi.
Quel bonheur de rentrer chez soi.
Je dépose un baiser sur la tempe de ma mère et accorde toute mon attention à ma petite soeur, qui sautille pour attirer mon attention pour ensuite me tirer vers le canapé un grand sourire au lèvres.
— On mange dans dix minutes, nous prévient notre mère en retournant à ses casseroles.
Je tourne la tête vers elle pour lui faire un petit clin d'œil qu'elle répond simplement par un doux sourire.
Ahh les mamans.
— Jayden ? Tu savais que dans le ventre de la maman, l'iris des yeux est encore bleu clair mais que vers l'âge de deux ans, les yeux de l'enfant prennent leur couleur définitive ? Tout dépend de la quantité de mélanine que notre œil produit, si elle est faible on aura tendance à avoir les yeux bleu clair ou vert mais si il y'en a beaucoup, les yeux seront plus foncés, il se dirigerons vers le marron.
Si cette gosse ne fini pas scientifique ou professeur je ne comprendrais pas.
— Oui je savais déjà on a apprit ça à l'école mi tesoro (mon trésor), mais dis moi tu as appris ça où ?
— Dans un reportage à la télé qui expliquait les différences génétiques et celle de l'iris m'a particulièrement intéressée, me répond-t-elle en me souriant de ses petites dents me laissant apercevoir un petit trou d'une dent manquant à l'appel.
Du haut de ses neuf ans ma soeur sait trouver les bons mots malgré leurs complications. C'est une grande passionnée de la grammaire, de la science, de la médecine ainsi que de la langue des signes et de la musique.
Elle est différente.
Hope est une personne unique avec un caractère doux et parfois moqueur en plus d'être magnifique et je dis pas ça parce que c'est ma soeur. Elle fait toujours tout le contraires des autres, elle est ambidextre, elle a des yeux vairons, un gris anthracite et l'autre bleu gris avec des nuances de brun autour de la pupille, identique au miens. Un visage doux avec des petites joues fines, un petit nez fin et une bouche en coeur. Et malgré tout, quoi qu'il arrive je serais toujours fier, qu'elle soit ma soeur et pas celle d'un autre.
Es mi hermana.
« Ma mère a donner naissance à une enfant particulière, une enfant rayonnante et pleine de joie de vivre, on nous a donné un cadeaux tout droit venu du ciel pour nous aider à nous reconstruire.
On nous a donné un ange.»
***
— Dit moi chéri, pourquoi tu n'es pas rentré à la maison hier soir ? Tu as été très vague au téléphone, me demande ma mère en prenant une fourchette de sa salade.
Ma mère Rosie a beau avoir quarante deux ans elle en donne vingt-cinq, elle est magnifique. Elle a des yeux gris anthracites et un sourire rayonnant qui illumine son visage et qui remonte ces petites pommettes ainsi que des cheveux bruns coupés en carré juste en dessus de ses épaules.
Elle est toute ma vie.
— J'ai aidé une fille dans le métro, il se trouve que c'est une amie de Kyle qui vient d'emménager. Elle devait arriver demain à l'élite et elle à fait la rencontre d'une personne pas très fréquentable. Je l'ai amenée à l'hôpital et je suis restée avec elle pour l'emmener à l'élite le lendemain.
Ma mère est au courant pour l'élite, elle a été très inquiète pour moi au début, elle avait peur. Mais elle a comprit que j'avais besoin de ça, pour ne pas sombrer dans des idées sombres. Pour ne pas perdre le peu d'éclat qui vit encore en moi.
Tant que je suis un minimum heureux dans ma vie avec ce que je fait, elle ne s'interpose pas, elle veux juste le bonheur de son fils.
— Elle s'appelle comment ? C'est quoi son caractère ? Demande ma sœur déjà pendue à mes lèvres en attente d'une réponse.
Au lieu de me demander qu'elle est sa couleur préférée, ou même à quoi elle ressemble, elle me demande son caractère.
Hope. Hope. Hope.
— Elle s'appelle Avery, son caractère est un peu similaire au mien, elle est très froide et méfiante et elle a toujours l'air malheureuse malgré ses sourires. Elle est souvent sur ses gardes si ce n'est pas tout le temps et quand elle aime bien quelqu'un on le remarque directement à sa manière d'agir. Elle n'aime pas le contact avec les hommes et si elle en laisse un la toucher, elle sera crispée, on pourrait presque croire qu'elle veut frapper la personne qui la touche pour mieux se protéger. Et elle ne parle pas beaucoup, terminé-je les yeux dans le vide.
Je passe à la trappe notre comportement de l'un envers l'autres, parce que, même-moi je ne le saisi pas. Elle m'attaque, je contre attaque, je l'attaque, elle contre attaque, j'ai la sensation de jouer au chat et à la souris.
J'ai rien contre elle, mais j'ai l'impression qu'elle essaye de mettre des barrières, pour se protéger de quelque chose. Je suis curieux. Alors je la bouscule, je l'énerve.
Parce qu'elle a beaucoup de colère en elle. Et lorsque la colère sera estompée, peut-être aura elle plus de facilité à lâcher le contrôle. Et je crois qu'au fond, moi aussi j'ai besoin de déverser un peu de ma colère et pour ça j'ai trouvé une adversaire de taille.
J'ai également trouvé le sujet parfait, qu'elle n'apprécie pas et qui la dérange fortement. Le sexe.
Elle me fait penser à un aigle, fort, dominant, puissant, mais l'aigle à les ailes blessée, l'empêchant de voler correctement au dessus des nuages.
— Je pense qu'elle a juste un passé assez lourd, apprend à plus la connaître, si ça se trouve elle est un peu comme toi. Elle se cache derrière une apparence qu'elle c'est crée. Sûr-ceux faut que j'aille faire mes devoirs, je vous aimes. Nous dit-t-elle en partant après nous avoir embrassé la joue emmenant son assiette avec elle.
— Cette gamine m'impressionnera toujours m'exclamé-je encore sidéré par ces paroles tandis que ma mère acquiesce les yeux perdu dans le vide.
— Fait attention avec cette fille, je te connais Jayden. Tu vas la pousser dans ses retranchement. Mais n'oublie pas que si elle est comme ça. C'est pas pour rien. Et que des fois le silence vaut mieux que milles mots.
Finalement peut-être que Hope à juste hérité de la sagesse de ma mère.
Hope.
Encore une fois, tu as tout compris.
« Elle était cette enfant innocente qui m'avait redonné goût à la vie. »
***
Couché sur mon lit seulement vêtu d'un training. Laissant apparaître mes tatouages qui parsèmes mon corps à différents endroits.
Elle aussi, elle en a beaucoup.
Je passe mes mains derrière ma tête, regardant mon mur où des petites étoiles fluorescentes y sont collées. Lorsque la lumière est éteinte, elles prennent vie.
Petit je faisais toujours des cauchemars alors ma mère a trouver cette solution pour que lorsque je me réveil en panique durant la nuit, je puisse regarder les étoiles pour me rassurer. Je les ai jamais enlevées, parce que encore maintenant, en pleine nuit, elles me rassurent.
Je repense à ma rencontre avec Avery, elle est un mystère à elle même, elle s'en rend sûrement pas compte, mais pour la première fois, j'ai eu l'impression que mes amis se sentaient à nu devant elle. Moi aussi... J'ai détesté ça.
Elle avait l'air de connaître tout de nous, de nos plus gros défaut à nos plus sombre secret et de comprendre notre douleur comme si elle la partageait avec nous.
Elle apporte un sentiments de réconfort et de douceur, et pourtant rien qu'à la voir on peut remarquer qu'elle est partagée entre douleur et haine, seule une personnes qui observe les gens dans la rue avec sa sœur pourrait vous le dire.
Et ma sœur m'en a apprit beaucoup sur l'analyse des gens et leurs comportements.
Cette fille promet d'être très amusante.
— Grand-frère ?
— Oui Hope ? Demandé-je en tournant la tête vers sa petite silhouette à l'entrée de ma porte.
Elle me regarde avec des yeux doux et un sourire discret sur les lèvres, son doudou dans ses bras.
Ses petites joues rebondies me donne envie de les croquer.
— Je peux dormir avec toi ?
J'adore quand elle fait ça. Parce que c'est dans ses moments que je trouve un peu d'innocence en elle. Même si je sais que c'est parce qu'elle a peur de m'entendre hurler durant la nuit après mes démons.
— Vient ma petite crapule préférée, dis-je en ouvrant mon duvet.
Elle se précipite vers moi en riant. Son corps se collant contre moi dans un câlin réconfortant. Je ris doucement et embrasse le haut de son crâne.
— Bonne nuit Hermana.
— Bonne nuit Hermano.
J'éteins la lumière et m'endors dans un monde où les cauchemars sont des vieux souvenirs.
Sans entendre la douce voix de ma petite sœur murmurer;
— Dors bien, je veille sur tes cauchemars, je te le promets.
«Si tu savais ce qui me hante tu serais sûrement partie en courant mon ange.»
***
Avery
***
" Je cours en essayant de fuir cette personne à qui j'ai accordé tout ma confiance et tout mon temps. Les larmes coulent sur mes joues, je veux juste que ça se finissent, que tout s'arrête, que je me réveille et que je me rende compte que ce n'est qu'un affreux cauchemar. Que le temps se mettent en suspens pour me laisser recracher mes poumons en paix. Pour me laisser mourir et rejoindre ma mère.
Je bifurque dans une autre ruelle où la seule source de lumière sont des lampadaires qui clignotent d'une manière alarmante. J'accélère le rythme en entendant ses pas se rapprochés quand je m'encouble soudainement sur une dalle mal incrustée dans le sol. Je tente de me relever à l'aide de mes mains mais une douleur lacinante me prends au niveau de la cuisse, en jetant un coup d'oeil à celle-ci, une brique de verre y'est plantée profondément ou du sang s'écoule abondamment.
Sa voix grave me criait de revenir,
mais ma raison elle me hurlais de courir.
Me décidant de l'écouter, je me dépêche de me relever pour continuer mon chemin malgré la douleur, mais à peine ai-je fais un pas en avant que je me retrouve à terre un poids sur moi... C'était trop tard.
Il me traîne par la cheville jusqu'au bout de la ruelle ou nous attendait une camionnette noir, il me traîne, m'arrachant au passage de la peau, j'ai beau crier, hurler, personne ne m'entend, personne n'ose se balader par ici à une heure si tardive.
— NONNNNNNNNNN.
« Pourquoi ça fait si mal ? »
***
Je me réveille en sursaut pleine de sueur, il me faut bien quelques minutes pour reprendre un rythme cardiaque normal. Encore un cauchemar.
Un de ceux qui m'on conduite tout droit à ma descente au enfer.
Les cauchemars sont des rêves effrayants qui nous amènent dans une fausse réalité pour nous faire revivre des moments traumatisant de notre vie. Pour mon cas ils me font vivre des souvenirs, des souvenirs qui m'ont tétanisée et que j'aurais préféré oublier.
Je crois que les cauchemars sont là pour nous ramener à la réalité, ils sont là pour nous montrer que le monde n'est pas si beau et joyeux que ça et que qu'importe où on ira, le malheur nous suivra, un peu comme une remise à l'ordre.
Je sais très bien qu'il reviendra tôt ou tard et qu'il me retrouvera. Le plus tard sera le mieux, rien que l'idée de le voir en face de moi me répugne.
Il reviendra pour se venger de ce que je lui ai fais.
Sachant que je ne trouverais pas le sommeil de si tôt, je m'habille d'un short en tissu et d'un top de sport court à manche longue bleu foncé.
J'attache mes cheveux en une queue de cheval simple et lassent mes chaussures en vitesse. Courir m'aide à décompresser et j'en ai grand besoin malgré les cinq heures qu'affiche mon horloge murale.
Je sors de chez moi, écouteurs vissé au oreilles, une musique entraînante jouant sa douce mélodie au creux de celle-ci.
« Elle était troublée et complètement paumée. »
***
Je cours sur la plage de Santa Monica sans but précis, ça dois bien faire deux heures et je m'en lasse pas malgré la douleur à ma blessure. Le bruit des vagues qui s'échouent sur les rochers, le mouvement du sable à chacune de mes foulées faisant brûler mes mollets par l'effort.
Je me réjouis de revenir sur la plage lorsqu'il fera nuit, la grande roue doit être majestueuse avec ses multiples lumières qui doivent se refléter sur l'océan d'une lueur bienveillante, rien que l'imaginer me donne des frisons.
Je m'assois finalement tout en haut des marches d'un escaliers en bois qui mène à la ville tout en profitant du lever du jour qui reflète sur la mer. Les douces couleurs d'orange de rose et de jaune se charge de couvrir le ciel d'une chaleur réconfortante.
Émerveillée pas ce spectacle je sors mon téléphone de ma poche pour immortaliser ce moment et la poster sur les réseaux sociaux.
Quelques secondes plus tard je reçois un message de Heather me disant qu'elle me rejoint là où je suis, hier on s'est tous échangés nos numéros à l'élite, sûrement m'a t-elle chercher via ses contacts.
Je pars donc m'assoir sur le sable pour me rapprocher de la mer accompagnés des doux rayons du soleil qui réchauffe mon visage de bon matin.
« Elle avait des bleus sûr le cœur.»
***
— Avery ! Crie une silhouette féminine en courant vers moi.
Je la reconnaît aisément avec sa douce voix et ces cheveux blo... Bleus ?
Je rêve pas, elle a bien les cheveux bleus.
Elle me fait la bise et se laisse échouer sur le sable en respirant comme un phoque, toute dégoulinante de sueur.
Sexy.
— Hey schtroumpfette ça va ? La taquiné-je en louchant sur ses cheveux qui lui vont à merveille.
— Super et toi la lève tôt ? S'exclame-t-elle en se redressant sur ses coudes, un petit sourire espiègle sur le visage.
Je souris doucement en secouant la tête de gauche à droite, cette fille est un phénomène à elle-même. Elle déborde d'énergie de bon matin.
Un rayon de soleil.
— Je vais bien. Ça te va vraiment bien cette couleur.
— Merci, j'adore changer de couleur de cheveux et c'est tombé sur le bleu cette fois-ci, dit-t-elle en souriant tout en passant sa main dans ceux-ci. Aller vient on continue de marcher comme ça on s'achète à boire et je te montre la salle de boxe ça te dit ?
Elle se relève les mains sur les hanches avant de me sourire et de me tendre sa main gauche que j'attrape vivement.
— Tu lis dans mes pensées je crève de soif et je voulais justement m'inscrire. Et pour tes cheveux, la prochaine fois que tu fais une coloration, fait du bordeaux, par pitié !
— Mmmh je note pour la prochaine fois c'est une bonne idée j'ai jamais testé. Maintenant essaye de m'attraper si tu le peux ! S'exclame-t-elle en riant.
J'ai à peine le temps de comprendre qu'elle part déjà en courant, elle se retourne pour me regarder le sourire au lèvre. Mes lèvres de soulèvent en un sourire discret.
— Ah non tu vas pas m'avoir comme ça, m'exclamé-je en m'élançant à sa poursuite.
Au moment où je commence à la rattraper, elle s'encouble et tombe dans le sable provoquant son propre rire très vite suivie du mien.
Pas celui que je m'efforce de servir au gens chaque jour, non le vrai, le même que celui de l'hôpital, le même que je garde bien au chaud pour Hayden.
J'ai l'impression de revivre doucement et ça il ne le faut surtout pas.
J'ai pas le droit.
Une fois que nous nous sommes calmée, je l'aide à se relever de sa chute pour partir en direction du Starbucks tout en discutant de notre futur commande. En arrivant à la caisse je commande un café glacé et un Frappuccino pour Heather. Lorsque nous les avons en mains, nous ressortons pour aller nous assoir à une table à l'extérieur.
— Ahh j'adore le soleil de la Californie sur ma peau, il existe rien de mieux, dit-t-elle tout en étendant ses jambes devant elle.
— Tu m'étonne, ça fait tellement du bien, répondé-je tout en l'imitant.
— D'ailleurs, pourquoi tu t'es réveillée aussi tôt ce matin ? Me demande Heather en sirotant sa boisson.
— J'ai eu un sommeil agité et toi ?
Elle hausse les épaules tout en retroussant ses lèvres, pour me dévoiler ses dents parfaitement alignées.
— On peut dire que j'ai également eu un sommeil agité.
Je ricane doucement, face à cette douce coïncidence, parce que nous avons bien compris autant l'une que l'autre que c'est nos fantômes du passé qui nous ont rattrapées. Pour nous rappeler, ce que nous tentons d'oubliés.
— Tu me fait penser à moi avant la mort de ma mère, pleine de joie vivre mais toujours avec un caractère bien présent, même si j'imagine que ta vie doit pas être aussi simple que celle que j'avais à cette époque.
Sans m'en rendre compte je venais de parler de ma mère, d'habitude je fais toujours attention à ne laisser échapper aucune information sur ma vie personnelle, mais c'est sorti si naturellement.
Ce groupe me fait me sentir tellement bien à leurs côtés, comme si je les connaissais depuis toujours. Heather particulièrement même si je l'ai vue que deux fois avec aujourd'hui, j'ai ressenti quelques choses de particulier avec elle.
Une connexion incompréhensible. Insensée.
Inexplicable.
Son regarde me fixe avec surprise et tristesse. Son goblet en suspend. Sûrement ne s'attendait elle pas à ma soudaine déclaration.
Moi non plus d'ailleurs.
— Je savais pas que ta mère était décédée. Je te dirais pas désolé parce que tu as sûrement pas envie de pitié, mais si tu as besoin de parler n'hésite pas, je comprend la douleur que ça procure de perdre une personne qu'on aime.
Son air nostalgique, je le connais bien. J'ai abordé tant de fois le même. Elle se remémore un souvenir où une personne qui a marqué sa vie d'une quelconque manière.
Cette fille me ressemble beaucoup mentalement, elle a ce petit côté protecteur et inquiet d'une sœur qui me donne envie de la connaître.
Sauf que, je ne peux pas m'attacher, je prendrais le risque de les mettre en danger et ça, ça m'est impensable, ils ont l'air d'avoir assez souffert pour toute une vie.
Toi aussi Avery, tu as assez souffert pour tout une vie.
Mais pas assez il faut croire.
Ne pas s'attacher
Ne pas s'attacher
Ne pas s'attacher
Oui, je peux le faire.
— Tu pouvais pas savoir et de toute façon tu l'aurais bien découvert un jour ou l'autre, mais j'apprécierais que tu le garde pour toi, d'habitude je ne parle pas d'elle, je sais pas pourquoi je l'ai fais aussi soudainement.
— Ne t'inquiète pas ça restera entre nous, me promis-t-elle en posant doucement sa main sur la mienne dans un signe de réconfort.
— Merci schtroumpfette.
Elle éclate de rire en râlant, ma main par dessus ma bouche l'empêche de voir le sourire naissant sur mes lèvres.
— Je sais pas pourquoi mais je sens que ce surnom va revenir souvent.
— Tant que tu auras cette couleur de cheveux je continuerais, ça c'est certain.
Je l'aime vraiment bien cette fille, elle se prend pas la tête elle est, elle-même. Elle est pure et simple.
Ne pas s'attacher.
Ne gâche pas leurs vies à cause de tes problèmes.
Après avoir fini notre boisson on se dirige vers la salle de sport en discutant et étonnement, la discussion se fait toute seule.
On visite la salle et Heather en voyant que j'appréciais l'endroit me propose de m'inscrire auprès de la dame de l'accueil.
« Je ne peux pas m'attacher, j'ai peur, peur de tous les blesser.»
***
Je suis en train de me préparer à manger mon père n'est pas là, il est sûrement à son cabinet. Heather est rentrée au moment où nous avons quitter la salle de sport, elle devait rentrer chez elle pour une raison particulière.
Une fois mon repas ingéré, je me dirige vers la salle bain pour me doucher et me changer d'une jupe longue en satin noir qui descend jusqu'à mes chevilles et d'un t-shirt blanc prêt du corps que je rentre à l'intérieur de ma jupe.
Je pars ensuite en direction du centre commercial à pied, je me balade dans les boutiques afin de refaire ma garde de robe où je m'achète des habits. J'ai du faire un gros tri pour le déménagement alors il me reste plus grand chose. J'achète également des affaires pour les cours en sachant que je recommence dans deux jours.
Quelle triste malédiction.
En rentrant chez moi je profite d'enlever les étiquettes des habits et les trient par couleur afin de lancer directement une machine. La nuit commence à tomber gentiment à travers la fenêtre.
Je souffle en remarquant les cartons entassés dans le coin de ma chambre qui m'attendent avec impatience, ils sont arrivés hier quand j'étais à l'hôpital mais je n'avais aucune envie de les déballer, malheureusement cette fois-ci, je ne peux pas y'échapper.
Je me motive faissant craquer mon dos par la même occasion. Je lance ma série, pour me permettre de ranger tout en faisant en sorte que ce moment soit agréable.
Entre deux cartons j'échange ma machine pour mettre les habits lavés au séchoir.
Je fini au bout de deux longues heures intensive de rangement. Tout les cartons sont vides et pliés prêt à aller à la déchèterie pour mon plus grand plaisir.
Sentant la fatigue engourdir mon corps, je me change en pyjama et me glisse sous ma couette rapidement assommée par la fatigue pour rejoindre mes démons qui font maintenant mon quotidien.
« Elle n'en pouvait plus de ses visites hebdomadaires le soir de la part de ses fantômes du passé. »
@TheDestinyOfABrokenGirl
Elle était du monde où les plus belles choses avait le pire destin .
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Coucou
Comment ça va ?
Vous avez aimé ce chapitre ?
J'espère sincèrement que ce chapitre vous à plus, pour tous vous dire j'ai modifié énormément de chose dans celui-ci et j'y ai passé beaucoup de temps mais j'ai l'impression qu'il est pas super.
Donc j'aurais besoin de vos avis hehe !
Ma petite Heather c'est trop mon bébé.🥲
Et Hope... OMG je l'aime d'amourrrrrrrr.
J'accepte tout avis négatif ou positif me permettant de m'améliorer pour la suite de l'histoire !
Corriger et relu ✅ (il ce peut que certaines erreurs traînent ! )
N'oubliez pas que vous pouvez me retrouver sur Instagram sous le noms de
The_heartless.angel
Bonne journée mes petits anges ! 🥰
-A
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