! Scènes explicites !

Mira se réveille le lendemain matin, toujours fatiguée. La journée d'hier à été forte en émotion. Elle doit tout de même aller travailler, et réfléchir à ce qu'elle doit faire, pour le corps de sa mère. Elle ne sait pas ce qu'elle aurait voulu. Elles n'en ont jamais parlé.

Continuant à y réfléchir, elle s'engouffre dans sa douche. A mesure que l'eau chaude, glisse sur son corps, elle pense à ce qu'elle dira au médecin, quand il l'appellera.

Elle demanderait bien conseil à Rindou, étant donné, qu'il est le seul au courant de tout ça. Mais, sa colère contre lui, pour ce qu'elle pense être des mensonges, n'est toujours pas passée.

Elle préfère ne plus compter sur lui. Elle sort de sa douche, s'entoure d'une serviette et se dirige vers sa chambre. Elle ouvre la fenêtre. La chaleur est très intense dehors. Elle opte donc pour un débardeur fluide, d'une matière très légère, de couleur rouge et un short en jean clair. Elle espère ne pas souffrir de la chaleur avec ça.

Mira n'a jamais aimé les fortes chaleurs. Elle ne supporte pas de transpirer à outrance, dans la cuisine du Bonten. Même si la climatisation est présente, le cuisine reste une vraie fournaise en été. Elle saisit son sac, enfile des sandales à l'entrée et se dirige vers sa voiture.

Elle arrive au QG du Bonten assez rapidement. Elle se place dans la cuisine, préférant, se perdre dans le travail, plutôt que penser à cette décision qu'elle a à prendre.

Alors qu'elle est en train de découper des légumes, elle se sent quitter le sol. En effet, Sanzu a attrapé sa taille et la fait, à présent, tournoyer. Elle se demande bien ce qu'il lui prend.

- Qu'est ce que tu fais ? Demande t'elle, alors qu'elle essaie de se détacher de lui.

- Tu as été parfaite hier, t'imagines même pas les opportunités qui s'offrent à nous maintenant, grâce à ce merveilleux repas. Répond t'il dans un sourire.

- Repose moi s'il te plaît. Tu exagères beaucoup trop ma contribution.

- N'aies pas peur, je suis clean ce matin.

- C'est pas la question. Je commence à avoir le tournis.

- Oh... désolé. Dit il en la reposant à terre.

Sanzu a parfois, des attitudes d'enfant. Mira se demande bien, comment ça se fait ? Il est capable de tuer de sang froid, avec même une certaine joie, mais est capable aussi, de se comporter comme un gamin de cinq ans, à d'autre moment. Cet homme est vraiment particulier.

- Tout le monde a adoré ton repas, il fallait que tu le saches. Dit il, toujours son grand sourire aux lèvres.

- C'est gentil. Merci. Dit elle, en riant un peu. J'ai du travail.

- Oui moi aussi faut pas que je traine. A plus, Mira. Dit il en s'en allant.

Elle secoue la tête, et se remet au travail. Elle doit le reconnaître, cette intervention, très bizarre de Sanzu, a eu au moins le mérite de la faire rire. Si elle racontait tous ces moments, bizarres, drôles et parfois terrifiants qu'elle vit, depuis qu'elle travaille pour le Bonten, personne ne la croirait.

Elle se remet au travail. Elle finit ce qu'elle a à faire et s'assoit, attendant l'arrivée des ventres affamés, qui ne vont pas tarder.

Elle profite de ce moment de calme, pour continuer à réfléchir. Que faire ? Pourquoi est ce que c'est aussi difficile, de prendre une décision. Soudain, elle se souvient de quand elle était petite. Vraiment jeune, ses parents et elle, étaient allés dans un coin reculé de Tokyo. Elle se souvient que sa mère, avait aimé cet endroit si verdoyant et paisible.

Elle a donc trouver une solution. Disperser ses cendres dans cet endroit. Elle a une boule au ventre en pensant, qu'elle devra le faire seule. Elle entend les filles du Bonten arriver. Elles leur sourit et les sert.

Elle écoute leur blagues et comérages, pensant que ça lui changera les idées.

- Alors, Bianca, encore une nuit avec Rindou ? Se moque un peu Dina, face au flegme de sa collègue

- Non, d'ailleurs il m'a fait dire, hier soir, par un des mec qui nous surveille, qu'il ne souhaitait plus me revoir. L'informe t'elle, pas déçue pour autant.

Mira ne saurait décrire ce qu'elle ressent en ce moment. Est ce qu'il a fait ça, sachant très bien qu'elle le saurait ? Est ce un autre mensonge, particulièrement bien pensé ? Pour qu'elle se radoucisse ?

Elle préfère ne pas le savoir à vrai dire. Elle se dit qu'il vaut mieux éviter, toute conclusion qui pourrait, une nouvelle fois, la décevoir.

Les filles s'en vont saluant et remerciant chaleureusement Mira. Elle débarrasse et bientôt, se sont les exécutants du Bonten, qui arrivent.

Comme hier, Mikey la convie à manger avec eux. Bien que le regard de Rindou, soit désespérément, fixé sur Mira, elle ne lui accorde aucune attention. Même quand elle l'a servit, elle ne l'a même pas regarder.

Takeomi se penche vers Rindou, assez amusé de la tête de mule que peut être Mira, quand elle veut.

- Et bien mon vieux... t'es pas rendu. Chuchote t'il, en riant.

Rindou lance un regard mauvais à Takeomi, qui lui, est encore plus amusé de la situation.

- Tu as l'air ailleurs, ma chère Mira. Tout va bien ? Lance Ran.

- Désolée... je suis un peu fatiguée.

- C'est vrai que je t'en ai beaucoup demandé hier. Si tu as besoin de repos, il n'y a pas de problème. Déclare Mikey.

- Non, pas du tout. Je préfère travailler. Lui assure Mira.

Bien sûr qu'elle préfère ça. Pense Rindou. Le fait qu'elle ait payé le restaurant hier, à dû la mettre en difficulté. Sans compter, les frais, qu'elle va sûrement avoir pour sa mère. Elle n'est pas fatiguée, elle est préoccupée. Conclut il pour lui même.

- Comme tu voudras, mais je ne t'ai jamais vu prendre de vacances. Tu y as droit tu sais.

- Oui, mais je n'en ai pas besoin pour le moment.

Mikey hoche la tête, et se reconcentre sur son assiette. Il ne veut pas qu'elle s'épuise au travail, ce n'est pas le but de son emploi. Bien qu'ils adorent ses repas, ils peuvent bien s'en passer quelques temps, si elle en a besoin.

Soudain, le téléphone de Mira sonne. Elle voit le numéro du médecin sur l'écran et une boule, se forme dans son ventre.

Elle s'excuse et s'éloigne pour ne pas être entendue. Elle informe le médecin de sa décision, dont il prend note. Toutefois, il lui annonce, que sa mère a laissé, quelque chose pour elle. Elle le récupèrera en même temps que les cendres de sa mère, l'informe Mira.

Les larmes arrivent enfin, quand elle raccroche. Mais, ce n'est absolument pas le moment. Elle ne veut plus pleurer pour le moment. Elle ravale sa tristesse. Elle fait de son mieux, pour faire comme si de rien n'était, et les rejoint.

Personne ne lui demande quoi que ce soit. Ce coup de fil, n'est pas leurs affaires. Rindou, lui, à compris de quoi il s'agissait, rien qu'en voyant sa tête quand la sonnerie de son téléphone s'est déclenchée. Il veut la rassurer, mais ne peut rien faire.

Quelques minutes plus tard, Mikey informe Mira, qu'elle n'est pas obligée d'être là avant ce soir. Mais qu'elle le peut, si elle le souhaite. En effet, à part Rindou, personne ne sera ici. Rindou à choisit de rester ici, cette fois, pour assurer la sécurité du QG.

Il le fait exprès ? Pense Mira. Toutefois, cette information lui est bien utile. Elle ne se sent pas bien, suite à cette décision qu'elle a dû prendre. Elle sait que dans ces moments là, il n'y a qu'une chose qui la détend. Rindou est le seul à pouvoir la lui offrir.

Elle débarrasse et attend patiemment, que tout le monde s'en aille. Une fois seule, elle cherche dans son sac, un préservatif, qu'elle enfouit dans son soutien-gorge.

Elle se dirige vers le bureau de Rindou, elle entre sans frapper et le voit scotché à son ordinateur. Il a l'air concentré. Si bien, qu'il lui faut quelques instants, pour se rendre compte que quelqu'un est entré.

Il lève la tête et affiche une mine étonnée. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle le rejoigne, dans son bureau. Mais il apprécie, de la voir ici.

Sans un mot, elle ferme la porte à clef, s'avance jusqu'au bureau en bois laqué de Rindo et ferme d'un doigt son ordinateur. Il la regarde faire en silence.

Elle retire son short et vient se mettre à califourchon sur lui. Il plante son regard plein d'envie, dans celui, déterminé, de la cuisinière. Elle est toujours en colère, mais elle a besoin de se distraire.

Elle embrasse le cou du jeune homme, en faisant des mouvements de bassin, pour le "réveiller". Elle sent que ça fonctionne. Elle accentue, légèrement, ses mouvements et plante son regard dans celui de Rindou.

- Tu as envie de moi ? Lui demande t'elle.

- Toujours. Souffle t'il, profitant des mouvements de Mira contre lui.

Il lui caresse le dos, mais, elle lui retire sa main. Elle ne veut pas de tendresse ou de caresse de sa part. Il est déçu, mais la laisse continuer. S'agenouillant entre ses jambes, elle lui défait sa ceinture et passe sa main, dans son caleçon.

Elle commence des mouvements de vas et viens, sur son membre. Il appuie sa tête, sur le dossier de la chaise et soupire.

Il ferme les yeux, quand les mouvements de Mira s'accélèrent. Il la sent retirer sa main et enfiler, sur son membre gonflé, une protection. Il relève la tête et la voit retirer sa culotte.

La vue qu'il a, à présent, l'excite au plus haut point, quand il comprend ce qu'elle s'apprête à faire.

- Laisse moi faire. Lui ordonne t'elle.

Elle se rassoit sur lui et fait entrer, sa virilité en elle, petit à petit. Pendant ce temps, Rindou se mord les lèvres. Il est tout de même surprit.

C'est la première fois qu'elle prend les devants, avec autant d'autorité. Il comprend que ce coup de fil, ce midi, l'a bouleversée.

Elle monte et descend sur lui a une cadence raisonnable pour le moment. Il entend la respiration de Mira se sacader. En accélérant la cadence, elle enfouit son visage dans le cou de son partenaire. Il a aussi une respiration plus profonde.

Elle agrippe la chemise du jeune homme, avec ses doigts, continuant ses montées et descentes. Elle étouffe ses gémissements, dans le cou de Rindou.

La sentir si proche mais à la fois si distante, blesse un peu le jeune Haitani. C'est comme si on lui montrait quelque chose de parfait, mais qu'on lui disait qu'il n'y avait pas droit.

Il place ses mains, sur les fesses de Mira, et les aggripe fermement, pour l'aider à tenir sa cadence.

- Mira... Dit il dans un profond soupire.

Il enfouit, lui aussi, le visage dans le cou de Mira. Il mordille sa peau délicate. Il entend bien, montrer qu'elle lui appartient. Elle accélère de plus en plus la cadence, s'aggripant de plus belle à sa chemise.

- Awww... Rin. Dit elle, excitée par ces légères morsures.

Elle aime ce côté de Rindou. Celui qui l'oblige, à toujours laisser des traces de son passage.

Les gémissements de Mira, atteignent les oreilles de Rindou. En réponse, il lêche ce cou qu'il a légèrement maltraité.

- Mon nom... dans ta bouche... c'est tellement bandant. Grogne t'il, près de son oreille.

Elle relève son visage. Elle a la bouche légèrement ouverte, dû au plaisir que le membre et les paroles de Rindou, lui procurent. Elle saisit le menton de Rindou et l'embrasse langoureusement. Jusqu'à ce que son orgasme arrive.

Rindou la sent se resserrer autour de lui et gémit un peu contre la bouche de Mira, sentant que lui aussi, est sur le point de finir.

Il lui mord la lèvre inférieure. Ses doigts s'enfoncent, un peu plus, dans la chair des fesses rebondies de Mira. Cette sensation qu'il a, à chaque fois qu'il est en elle. Il n'en connaît pas de meilleure.

La cadence des rebonds de Mira est très rapide. Dans un dernier gémissement, plus fort que les autres, Mira jouit, suivie de Rindou, quelques secondes plus tard.

Elle se relève dans un soupir et se rhabille. Rindou fait de même après s'être nettoyer. Ce moment lui a semblé irréaliste.

Pas l'action en elle même, mais la façon dont ça s'est passé. Il a pu sentir toute sa mauvaise humeur et sa contrariété, s'en aller à mesure que ce moment se déroulait. Il a presque eu l'impression d'etre spectateur.

Il tente tout de même de lui parler, espérant que ça ait suffit à apaiser légèrement, son ressenti envers lui.

- C'est le coup de fil de ce midi, qui t'as mise dans cet état ?

- Ça ne te regarde pas. Lui répond t'elle froidement.

- Mira...

- Du sexe, Rindou ! Rien d'autre. Le coupe t'elle, en sortant du bureau.

Il se rassoit et soupire fortement. Ce n'est pas aujourd'hui que sa colère passera. Se dit il.

Elle aurait pourtant aimé lui parler de ça. De sa décision. Mais elle ne veut pas se laisser aller et risquer, une nouvelle fois, une douloureuse désillusion. Elle doit oublier ce sentiment qu'elle a quand elle est avec lui.

Souvent, il la fait se sentir spéciale, importante et unique. Mais, elle sait que ce n'est que du vent. Du moins, elle en est persuadée.