Partie 1 : •36•

- Je sais que tu t'inquiètes, pour ton bel Appolon, mais respire Mira. Ce n'est qu'une simple mission de routine pour lui. Assure Koko, dans un petit sourire.

Cet après midi, il l'a emmené se changer les idées. Ils sont au centre commercial. Une activité que Mira aime beaucoup. Pourtant, elle ne semble pas y prendre goût cette fois ci.

Koko à raison. Rindou a déjà effectué ce genre de mission, très souvent d'ailleurs. Malheureusement, elle ne peut s'empêcher d'être angoissée.

Elle a eu tellement peur le jour de l'explosion, qu'elle a réalisé, qu'elle ne supporterait sûrement pas de le perdre. Cette angoisse, va finir par la rendre dingue, elle en a la migraine.

Koko la traine par le bras, dans un magasin, qu'il ne connaît pas encore. Pour cause, c'est l'inauguration, aujourd'hui, de cette bijouterie.

Ainsi, plusieurs bijoux, très précieux sont exposés, sans vitrine, devant les badauds. Koko en a les yeux qui brillent.

Il regarde attentivement et avec une certaine envie, les différentes montres, scintillantes devant lui. Il en est éblouit.

On dirait un enfant devant une montagne de jouet. Pense Mira, assez amusée, par l'attitude de son ami. Il n'a par ailleurs pas lâché, le bras de la jeune femme.

- Je rêve ! Finit il par dire. Tu as vu les prix qu'ils pratiquent ? S'offusque t'il. Mais celle là est vraiment jolie. Mais ce prix, c'est du vol ! Proteste t'il.

- Monsieur. Opine le vendeur. Quand on n'a pas les moyens on se contente de regarder. Termine t'il, dans un regard hautain.

Mira arque un sourcil. Ce vendeur n'a pas l'air de savoir, à qui il s'adresse. Il n'aurait pas osé dire ça autrement. Koko soutient le regard de son interlocuteur, pendant une bonne minute, jusqu'à ce que Mira, ne le pousse vers l'extérieur du centre commercial.

- Tu as vu ce connard ?! S'exclame Koko, toujours vexé des paroles de cet homme.

- C'est rien, ça en vaut pas la peine. Lui assure Mira, le poussant vers la voiture du jeune homme.

Koko à toujours eu un rapport très particulier à l'argent, tout le monde le sait. Alors entendre, un vendeur, lui dire qu'il n'a pas les moyens, le met hors de lui.

Il s'engouffre dans sa voiture, la mine renfrognée et le regard noir. Il démarre.

C'est quand ils ont dépassé le centre commercial, d'une bonne centaine de mètres, que Mira rit.

- Qu'est ce qui te fait rire ? Demande Koko, surprit.

- Imagine, la tête de ce débile quand il verra, que c'est lui qui n'a pas les moyens de rembourser cette montre. Rit elle encore, sortant la fameuse montre de la poche de son short.

- Tu l'as volée ?! Manque de s'étouffer Koko.

- J'ai pas aimé comment il t'a parlé. Ça lui fera une bonne leçon. Si c'est ce qui t'inquiète, impossible que l'on sache que c'est moi.

Koko rit avec elle.

- T'es vraiment unique en ton genre, Mira. Rit il toujours, passant cette montre à son poignet.

Pendant que Koko et Mira se détendent, les autres cadres du Bonten, sont enfin arrivés devant un petit bâtiment, ne comportant pas plus que deux étages. Apparemment, pour ces hommes, se faire petit est quelque chose, à respecter à la lettre.

Ils sortent tous de la voiture, fin prêts à se venger. D'un pas décidé, ils s'engouffrent dans l'édifice.

A l'accueil, il ne trouve qu'un homme, occupé à scruter l'écran de son ordinateur, avant qu'il ne lève le regard vers eux.

Les cadres du Bonten s'avance vers lui, essayant de paraître, le plus serein possible.

- Messieurs, que puis-je pour vous ?

- Nous venons voir, monsieur Sakumi et ses associés. Informe Mikey.

- Oui, qui dois-je annoncer ?

- Leur pire cauchemar. Révèle Sanzu, son grand sourire aux lèvres.

Une fraction de seconde, après l'annonce, merveilleusement véridique de Sanzu, l'arme de Kakucho, se retrouve collée, au front de leur interlocuteur.

Kakucho se met le doigt sur la bouche, signifiant ainsi, à son otage, qu'il ne doit pas crier.

- Où ? Demande simplement Mikey.

D'un signe de tête, l'homme désigne l'ascenseur, faisant un deux avec ses doigts.

- Merci infiniment. Fait Mikey. Reste avec lui, qu'il ne tente rien d'idiot. Ordonne t'il à Kakucho.

Ce dernier hoche la tête, augmentant la pression de son arme sur le front, de l'homme désormais tremblant.

Ils s'engouffrent dans l'ascenseur. Lorsque la porte se referme, Mikey s'adresse à eux.

- Je ne veux aucune pitié.

Des sourires d'excitation, se lisent sur les visages des trois hommes qui l'accompagnent. Ils arrivent à destination.

Ils tendent l'oreille à la porte, présente devant eux. Ils sont bien là. Ces fumiers sont en train de plaisanter et de rire. Cette envie va leur passer immédiatement.

Ils enfoncent la porte, alors que les occupants de la salle, se figent, à la vue de leurs visiteurs.

- Et bien, et bien ! Qu'est ce que nous avons là ? Les pros du cache cache. Lance Ran, un sourire effrayant aux lèvres.

Des gouttes de sueur et des bruits de déglutition difficiles, sont désormais présents chez chacun, des pris pour cible.

- Vous pensiez vraiment, qu'on ne vous retrouverait pas ? Rit Sanzu.

Mikey se tient face au boss de cette société. Ce dernier, n'arrive même pas à soutenir le regard du boss du Bonten, tant il l'effraie. C'est donc en regardant ses pieds, qu'il prend la parole.

- Mikey.... oublions ça tu veux ?

- Tu souhaiterais que j'oublie un tel affront ?

Mikey à un rire effrayant, à glacer le sang.

- Mais dans quel monde vis-tu, Sakumi ? Poursuit Mikey.

Il aggripe ses cheveux, le forçant à le regarder.

- Penses tu que je sois idiot, Sakumi ?

- N-non. Tremble t'il.

- Lequel d'entre vous à posé cette merde, dans mon QG ?

Sakumi tente de se donner un peu de contenance en gardant le silence. Mikey n'est vraiment pas d'humeur à jouer à ça.

Il lâche ses cheveux et lui loge une balle dans la cuisse. Les hurlements du blessé, s'entendent dans tout l'immeuble.

- T'as pas choisis le bon jour, pour jouer avec mes nerfs, enfoiré. Qui ? Redemande Mikey, la machoire serrée.

C'est le regard que Sakumi, lance à un homme près de Rindou, qui le trahit. Le désigné tente de s'échapper, mais Rindou, le fait bien vite, se rassoir.

- Je te reconnaîs toi ! Tu es le mec que j'ai menacé avec mon flingue. Alors comme ça tu as des compétences, dans les bombes artisanales ? Lui demande Rindou, approchant son visage du siens.

- Tu m'as menacé.... qu'est ce que tu croyais ?

- Aaaah. Alors c'est moi que tu visais en fin de compte hein ? Tu as attendu que je sois seul, et tu as déclenché ton bordel. C'est ça ?

L'homme terrorisé, hoche vivement la tête. Rindou rit un peu à son tour.

- Pourquoi tant de haine ? Lui demande t'il, en penchant la tête.

- Tu m'as humilié.... juste.... pour une pute.

Ce n'était, absolument pas, quelque chose à dire à Rindou, concernant Mira. C'est donc avec son arme, qu'il assène un coup violent au visage, de son interlocuteur.

Ce dernier se retrouve un peu sonné.

- Donc même si j'étais seul, t'as même pas eu le cran de venir, me tuer toi même ? T'as préféré t'en remettre à une explosion. Et bien devine quoi, fils de pute ?! Je suis plus vivant que jamais ! Maintenant regarde moi, avoir plus de couilles que toi.

C'est sur ces mots, que Rindou loge une balle entre les deux yeux, de celui qui a tenté de le tuer.

Le regard fier de Ran, se pose sur son petit frère. Tandis qu'il tient en joue un autre homme. Sanzu fait de même avec un autre, s'amusant à lui faire peur à chaque mouvement qu'il fait.

- Mikey.... Commence Sakumi.... pitié.

- Ça fait bien longtemps que je n'en ai plus, malheureusement. Répond Mikey.

Il fait un signe de tête a Ran et Sanzu, qui exécutent sans hésitation, les hommes se trouvant dans leurs viseurs.

Une quantité importante de sang à repeint certains murs de la pièce, effrayant encore plus, ce bedonnant de Sakumi.

Mikey lui loge une balle, dans l'autre cuisse. Ses cris se transforment en pleurs, signifiant sa détresse.

- Tu dois bien avoir de l'argent quelque part par ici, non ? Demande Mikey.

Sakumi secoue la tête, en signe de négation. Mikey soupire profondément, et c'est dans le pied, de sa victime qu'une troisième balle vient se loger.

- Merde Sakumi, regarde ce que tu me fais faire ! Je te l'ai dit pourtant. Ce n'est vraiment pas le jour pour me mentir.

Sakumi lui désigne, alors de la tête un tableau, accroché au mur. Suite à un geste de Mikey, Sanzu le décroche et trouve un coffre, encastré dans le mur.

- Tellement cliché ! T'es vraiment pathétique ! Lance Mikey.

C'est avec une balle que Sanzu arrive à ouvrir le coffre, le vidant de tout l'argent qu'il contient. Lorsqu'il récupère la totalité, Mikey redirige son regard, vers Sakumi.

- On dirait que ton heure est arrivée. L'informe t'il. T'aurais jamais dû t'en prendre à nous. Il est temps de nous quitter maintenant.

Sous les pleurs et les protestations, de Sakumi, Mikey l'exécute sans ménagement. Tout les quatre sortent de la pièce, pour rejoindre Kakucho, avec cette sensation de travail bien fait.

Ils arrivent à l'accueil, leurs vêtements et certaines parties de leur peau couverts de sang. Ça ne les gêne pas, au contraire, ils s'en délectent.

- Cet idiot s'est pissé dessus, au premier coup de feu ! Râle Kakucho, désignant de la tête, l'homme qu'il menace de son arme, depuis qu'ils sont arrivés.

- Qu'est ce...... qu'est ce que..... vous allez me faire ? Pleure ce dernier.

Mikey s'avance vers lui et prend, fermement, son menton, dans sa main.

- On va te laisser partir. Oui tu vas partir. Pars et dit au monde entier, que personne ne peut attaquer le Bonten, sans le payer de sa vie.

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